la Bible est un livre comme les autres

1 la Bible est un livre comme les autres Question : la Bible est un livre comme les autres Vrai + Faux. Dans les rayons d’une librairie, la Bible est bien un livre comme les autres. Prenez-la en main, elle est assez volumineuse, plus de mille pages. La table des matières indique qu’elle contient 66 livres. Pourtant, il est faux de prétendre que la Bible est un livre ordinaire. Elle est unique par ses origines. Unique par sa constitution sur une période d’approximativement 1500 ans. Unique par sa transmission par des copistes accomplis. Unique également par son inspiration divine. Ce qui fait de Dieu l’Auteur de la Bible. Elle est sa Parole. Question : la Bible a des origines incertaines Faux. Les périodes où cette révélation de Dieu a commencé et s’est terminée sont indiquées dans la Bible. Pas de manière explicite, comme dans un livre moderne. Il faut déduire ces détails de certains indices. Il existe aussi plusieurs indications biographiques concernant la plupart des écrivains. Les Hébreux ont écrit et légué la Bible à l’humanité. Moïse, le prophète dominant de la première partie de la Bible, l’Ancien Testament (ou Ancienne Alliance), a constitué les cinq premiers livres, appelés la Torah. Certains écrivains rapportent l’histoire des Hébreux, du point de vue de Dieu. D’autres ont mis par écrit les grands messages prophétiques. Le Nouveau Testament (ou Nouvelle Alliance), rédigé après Jésus-Christ, présente les quatre évangiles, un livre d’histoire des débuts de l’Église et plusieurs lettres adressées aux premiers chrétiens, dont beaucoup sont signées. Cette deuxième partie de la Bible naît de la plume des apôtres et d’autres disciples qui avaient reconnu que Jésus de Nazareth était bien le Messie promis dans les textes de l’Ancien Testament. Question : la Bible est une collection de livres Vrai. Parmi de très nombreux écrits, les Juifs ont discerné ceux marqués de l’empreinte divine, rédigés principalement en hébreu. Ils les ont gardés. Trente-neuf livres constituent l’Ancien Testament. L’Église des premiers temps a compris que seuls vingt-sept livres de leurs écrits composaient le Nouveau Testament, rédigé en grec. Une quarantaine d’auteurs, d’époques et de classes sociales différentes, ont contribué à cette rédaction collective. Chacun a écrit selon sa spécificité. Les historiens ont rédigé l’histoire d’Israël; les poètes, les psaumes et cantiques; les sages, les livres de sagesse. Luc, historien, a effectué des recherches sur le terrain avant d’écrire sa « vie » de Jésus. Aussi, la Bible offre des genres littéraires divers : historiques, textes législatifs, prophéties ou prédictions, paraboles et allégories, visions apocalyptiques, saynètes, courriers et même des chants d’amour ! Question : la Bible est inspirée Vrai. Mais son inspiration n’est pas la même que celle dont un élève a besoin pour rédiger sa dissertation, ou Victor Hugo et Mozart pour créer l’une de leurs grandes œuvres. Dieu est l’inspirateur de la Bible. Dieu a laissé « entendre » sa pensée aux rédacteurs. Ceux-ci l’ont captée et l’ont mise par écrit. Ces textes sont donc « inspirés de Dieu ». L’inspiration divine n’a pas forcé la main des écrivains. Ceux-ci ne sont pas devenus des « machines à écrire », ils ont rédigé dans leur style habituel. Ce sont les destinataires qui ont aussi discerné et authentifié leurs écrits comme « Parole de Dieu ». Question : il existe des indices qui confirment que la Bible est inspirée de Dieu Vrai. Entre autres, nous pouvons relever que : – Les documents archéologiques découverts depuis 150 ans ont maintes fois démontré l’exactitude historique de la Bible. – La Bible ou des parties de la Bible ont été traduites en plus de 2000 langues et dialectes différents. Plus d’un demi-million d’exemplaires ou d’extraits de ce livre sont diffusés chaque année. Cet intérêt universel pour la Bible et son contenu confirme indirectement son inspiration divine. – Les témoignages en faveur de la Bible de la part de philosophes, de littéraires, d’hommes d’État, de toutes les époques et de tant de pays différents, attestent, eux aussi, que la Bible est une parole inspirée. – Les actions humanitaires inspirées de l’Évangile sont extraordinaires et nombreuses : création d’hôpitaux, d’orphelinats, d’écoles, d’œuvres philanthropiques comme la Croix Rouge, l’Armée du Salut, etc. Seule la « Parole de Dieu » peut produire de tels fruits. Question : la Bible nous est parvenue bizarrement Faux. La transmission de la Bible à travers les siècles s’est opérée comme celle de tous les autres livres de l’Antiquité, par le travail de copistes professionnels. Les Massorètes, copistes juifs, comptaient tous les mots, tous les caractères de leurs travaux, afin de s’assurer qu’aucune erreur ne se soit glissée dans une nouvelle copie. Les secrétaires qui recopiaient le Nouveau Testament, souvent des moines, n’ont pas toujours travaillé avec le même soin. Cependant le très grand nombre de manuscrits de la deuxième partie de la Bible permet aux spécialistes de reconstituer le texte originel. La découverte des rouleaux de la mer Morte, en 1947, est un exemple éclatant de confirmation de cette fidèle transmission des textes bibliques. Grâce à elle, les biblistes ont pu comparer les copies des Massorètes du xe siècle après Jésus-Christ avec des textes de l’Ancien Testament d’avant Jésus-Christ. Pour découvrir le même texte ! Les spécialistes de la critique textuelle {1}, qui travaillent sur les textes des philosophes grecs comme Platon ou Aristote, aimeraient bien avoir à leur disposition, pour vérifier l’exactitude et l’origine de ces textes importants, autant de manuscrits et aussi anciens que ceux dont on dispose pour la Bible. C’est loin d’être le cas. La Bible détient le record absolu du plus grand nombre et des plus anciens manuscrits disponibles aujourd’hui, face à tous les livres de l’Antiquité. Plus de 2000 manuscrits en hébreu pour l’Ancien Testament et plus de 5000 manuscrits en grec pour le Nouveau Testament ! Certains de ces documents remontent à seulement 100 ou 200 ans après la date de rédaction. En comparaison, les plus anciens manuscrits des Commentaires de la Guerre des Gaules datent de 900 ans après leur rédaction par Jules César ! La Bible est donc un texte sûr, fiable, authentique. Vous pouvez la prendre au sérieux ! pierre wheeler Licencié en théologie de l’université de Londres. Créateur d’Expo-Bible. Pasteur, membre du comité national de la Fédération Évangélique de France. Auteur de « La Bible, ce livre extraordinaire » (Éditions Éditeurs de Littérature Biblique, 1998), « Choisir une Église » (Éditions Maison de la Bible, 1998), « Luc » (Collection des témoins, Éditions Ligue pour la Lecture de la Bible, 1998), « Œcuménisme, la grande séduction » (Éditions Barnabas, 1996). {1} La critique textuelle est le travail des spécialistes qui étudient, classent, datent et examinent de très près les anciens manuscrits dont l’original a été perdu pour en reconstituer la rédaction première. chapitre 1 la Bible est un livre comme les autres Question : la Bible est un livre comme les autres Vrai + Faux. Dans les rayons d’une librairie, la Bible est bien un livre comme les autres. Prenez-la en main, elle est assez volumineuse, plus de mille pages. La table des matières indique qu’elle contient 66 livres. Pourtant, il est faux de prétendre que la Bible est un livre ordinaire. Elle est unique par ses origines. Unique par sa constitution sur une période d’approximativement 1500 ans. Unique par sa transmission par des copistes accomplis. Unique également par son inspiration divine. Ce qui fait de Dieu l’Auteur de la Bible. Elle est sa Parole. Question : la Bible a des origines incertaines Faux. Les périodes où cette révélation de Dieu a commencé et s’est terminée sont indiquées dans la Bible. Pas de manière explicite, comme dans un livre moderne. Il faut déduire ces détails de certains indices. Il existe aussi plusieurs indications biographiques concernant la plupart des écrivains. Les Hébreux ont écrit et légué la Bible à l’humanité. Moïse, le prophète dominant de la première partie de la Bible, l’Ancien Testament (ou Ancienne Alliance), a constitué les cinq premiers livres, appelés la Torah. Certains écrivains rapportent l’histoire des Hébreux, du point de vue de Dieu. D’autres ont mis par écrit les grands messages prophétiques. Le Nouveau Testament (ou Nouvelle Alliance), rédigé après Jésus-Christ, présente les quatre évangiles, un livre d’histoire des débuts de l’Église et plusieurs lettres adressées aux premiers chrétiens, dont beaucoup sont signées. Cette deuxième partie de la Bible naît de la plume des apôtres et d’autres disciples qui avaient reconnu que Jésus de Nazareth était bien le Messie promis dans les textes de l’Ancien Testament. Question : la Bible est une collection de livres Vrai. Parmi de très nombreux écrits, les Juifs ont discerné ceux marqués de l’empreinte divine, rédigés principalement en hébreu. Ils les ont gardés. Trente-neuf livres constituent l’Ancien Testament. L’Église des premiers temps a compris que seuls vingt-sept livres de leurs écrits composaient le Nouveau Testament, rédigé en grec. Une quarantaine d’auteurs, d’époques et de classes sociales différentes, ont contribué à cette rédaction collective. Chacun a écrit selon sa spécificité. Les historiens ont rédigé l’histoire d’Israël; les poètes, les psaumes et cantiques; les sages, les livres de sagesse. Luc, historien, a effectué des recherches sur le terrain avant d’écrire sa « vie » de Jésus. Aussi, la Bible offre des genres littéraires divers : historiques, textes législatifs, prophéties ou prédictions, paraboles et allégories, visions apocalyptiques, saynètes, courriers et même des chants d’amour ! Question : la Bible est inspirée Vrai. Mais son inspiration n’est pas la même que celle dont un élève a besoin pour rédiger sa dissertation, ou Victor Hugo et Mozart pour créer l’une de leurs grandes œuvres. Dieu est l’inspirateur de la Bible. Dieu a laissé « entendre » sa pensée aux rédacteurs. Ceux-ci l’ont captée et l’ont mise par écrit. Ces textes sont donc « inspirés de Dieu ». L’inspiration divine n’a pas forcé la main des écrivains. Ceux-ci ne sont pas devenus des « machines à écrire », ils ont rédigé dans leur style habituel. Ce sont les destinataires qui ont aussi discerné et authentifié leurs écrits comme « Parole de Dieu ». Question : il existe des indices qui confirment que la Bible est inspirée de Dieu Vrai. Entre autres, nous pouvons relever que : – Les documents archéologiques découverts depuis 150 ans ont maintes fois démontré l’exactitude historique de la Bible. – La Bible ou des parties de la Bible ont été traduites en plus de 2000 langues et dialectes différents. Plus d’un demi-million d’exemplaires ou d’extraits de ce livre sont diffusés chaque année. Cet intérêt universel pour la Bible et son contenu confirme indirectement son inspiration divine. – Les témoignages en faveur de la Bible de la part de philosophes, de littéraires, d’hommes d’État, de toutes les époques et de tant de pays différents, attestent, eux aussi, que la Bible est une parole inspirée. – Les actions humanitaires inspirées de l’Évangile sont extraordinaires et nombreuses : création d’hôpitaux, d’orphelinats, d’écoles, d’œuvres philanthropiques comme la Croix Rouge, l’Armée du Salut, etc. Seule la « Parole de Dieu » peut produire de tels fruits. Question : la Bible nous est parvenue bizarrement Faux. La transmission de la Bible à travers les siècles s’est opérée comme celle de tous les autres livres de l’Antiquité, par le travail de copistes professionnels. Les Massorètes, copistes juifs, comptaient tous les mots, tous les caractères de leurs travaux, afin de s’assurer qu’aucune erreur ne se soit glissée dans une nouvelle copie. Les secrétaires qui recopiaient le Nouveau Testament, souvent des moines, n’ont pas toujours travaillé avec le même soin. Cependant le très grand nombre de manuscrits de la deuxième partie de la Bible permet aux spécialistes de reconstituer le texte originel. La découverte des rouleaux de la mer Morte, en 1947, est un exemple éclatant de confirmation de cette fidèle transmission des textes bibliques. Grâce à elle, les biblistes ont pu comparer les copies des Massorètes du xe siècle après Jésus-Christ avec des textes de l’Ancien Testament d’avant Jésus-Christ. Pour découvrir le même texte ! Les spécialistes de la critique textuelle {1}, qui travaillent sur les textes des philosophes grecs comme Platon ou Aristote, aimeraient bien avoir à leur disposition, pour vérifier l’exactitude et l’origine de ces textes importants, autant de manuscrits et aussi anciens que ceux dont on dispose pour la Bible. C’est loin d’être le cas. La Bible détient le record absolu du plus grand nombre et des plus anciens manuscrits disponibles aujourd’hui, face à tous les livres de l’Antiquité. Plus de 2000 manuscrits en hébreu pour l’Ancien Testament et plus de 5000 manuscrits en grec pour le Nouveau Testament ! Certains de ces documents remontent à seulement 100 ou 200 ans après la date de rédaction. En comparaison, les plus anciens manuscrits des Commentaires de la Guerre des Gaules datent de 900 ans après leur rédaction par Jules César ! La Bible est donc un texte sûr, fiable, authentique. Vous pouvez la prendre au sérieux ! pierre wheeler Licencié en théologie de l’université de Londres. Créateur d’Expo-Bible. Pasteur, membre du comité national de la Fédération Évangélique de France. Auteur de « La Bible, ce livre extraordinaire » (Éditions Éditeurs de Littérature Biblique, 1998), « Choisir une Église » (Éditions Maison de la Bible, 1998), « Luc » (Collection des témoins, Éditions Ligue pour la Lecture de la Bible, 1998), « Œcuménisme, la grande séduction » (Éditions Barnabas, 1996). {1} La critique textuelle est le travail des spécialistes qui étudient, classent, datent et examinent de très près les anciens manuscrits dont l’original a été perdu pour en reconstituer la rédaction première.

La Bible : uniquement l’oeuvre des hommes ?

La Bible : uniquement l’oeuvre des hommes ?
Pour certains, la Bible ne serait qu’un recueil de documents par lesquels nous pourrions suivre les recherches d’hommes du passé en quête de Dieu. Cependant, une analyse approfondie montre que la Bible, loin d’être constituée par des interrogations méditatives humaines, expose au contraire les propos d’un Dieu en quête d’hommes (qui ne le cherchaient pas du tout). Si la Bible avait été un livre rédigé explicitement dans le but d’atteindre à la condition divine (c’est ce que la plupart des religions proposent), comment se fait-il alors que plusieurs hommes aient d’eux-mêmes produit des écrits relatant au contraire l’abaissement d’un Dieu jusque dans la misérable condition humaine, avec au bout du compte une mort encore plus misérable. Quel intérêt auraient-ils eu à cela ?

De plus, toute la Bible offre une unité de thème et de dessein assez déconcertante, surtout si l’on garde à l’esprit qu’elle est composée de pas moins de 66 livres, écrits par quelques 30 auteurs différents, sur une période estimée à 1600 ans. On pourrait logiquement s’attendre à y trouver un ensemble hétérogène. Pourtant, il s’agit d’une seule et même histoire (voir : « le message de la Bible »):

– Du début jusqu’à la fin, on y trouve la même conception de Dieu : il y est à la fois créateur, juge, saint, sauveur et amour.
– La description de la nature humaine est également semblable partout : elle peut atteindre les plus hauts sommets de la bonté, et les plus profonds abîmes de la méchanceté. On y voit l’homme créé pour vivre avec le Tout-Puissant, mais pourtant révolté contre lui, et son plus grand besoin reste sa réconciliation avec Dieu et son prochain.
– La personne de Jésus est aussi présentée de la même manière tout au long de la Bible : il y est à la fois Dieu et homme (cliquer pour faire apparaître la prophétie d’Esaïe, écrite 800 ans avant J.C.). En devenant un être humain comme nous, il a rendu accessible le Dieu que nous n’aurions pas pu comprendre autrement. Sa mort sur la croix n’est pas décrite dans les Saintes Écritures seulement comme un simple acte d’héroïsme, mais d’une part comme un révélateur des profondeurs de la cruauté humaine, et d’autre part comme révélateur de l’ampleur de l’amour de Dieu, prêt à tout pour sauver chaque homme de l’aliénation qui ruine son être.
– Les auteurs bibliques sont tout aussi unanimes pour dire que sur la croix, un fait capital s’est produit. Le Christ lui-même y a porté dans son corps nos faiblesses et nos manquements. Ils affirment tout aussi clairement que la mort n’a pu conserver son emprise sur Jésus, qu’il est sorti du tombeau et qu’il est encore vivant aujourd’hui (voir : « prophéties annonçant le messie »).
– Enfin, on découvre la même espérance : c’est qu’à la fin des temps, ceux qui auront confié leur vie à Dieu, ceux qu’il appelle Ses amis, vivront éternellement avec Lui dans un monde où les pleurs, la souffrance et le deuil n’existeront plus (voir : apocalypse).

En définitive, nous voici dans la Bible en présence d’auteurs, dont beaucoup ne se sont même pas connus car n’étant pas contemporains, très différents les uns des autres (bergers, pêcheurs, rois, lettrés, manuels, hauts-fonctionnaires, prophètes), mais qui tous ont été traversés par une unité de pensée stupéfiante et inédite dans l’histoire et la littérature humaines
Beaucoup de gens seraient tentés de penser qu’il y a les deux sources d’inspiration (humaine et divine) dans la Bible, à commencer par certains théologiens. Certains en effet, tout en admettant la possibilité d’une inspiration transcendante d’une partie des Saintes Écritures, prétendent que leurs auteurs n’auraient pas pour autant été préservés de l’erreur sur les sujets tels que l’histoire, la science, la chronologie et autres. On l’aura compris : selon cette thèse, la Bible ne serait pas la Parole de Dieu, mais ne ferait que la contenir, au milieu d’un tas de considérations humaines plus ou moins erronées.

Cette thèse nous plonge dans un marécage d’incertitudes, car dès lors, comment juger ce qui est infaillible ou pas dans les textes ? En réalité, si l’histoire de la Bible est fausse, la doctrine ne peut être vraie non plus, puisque la deuxième est fondée sur la première : « Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? », demandait Jésus à un savant de son époque, Maître Nicodème (Évangile de Jean ch.3 v.12). La Bible s’affirme donc elle-même comme inspirée de façon complète, et non partielle. Insinuer le contraire, c’est la trahir.

En outre, prétendre qu’elle est jalonnée de mythes anciens, c’est faire un deuxième contresens, car justement, les Saintes Écritures se sont construites en opposition aux mythes. L’apôtre Pierre dira : « Ce n’est pas en suivant des fables (littéralement, en grec: »des mythes ») habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu Sa majesté de nos propres yeux » (2ème épître de Pierre ch.1 v.16). Le message est clair : la Bible se déclare elle-même comme reposant sur des faits ; des faits certes surnaturels, mais non point des mythes. Si donc nous ne voulons pas croire en l’inspiration de la Bible, alors avouons-le franchement ; et n’empruntons pas pour cela des détours rhétoriques consistant à faire dire à la Bible ce qu’elle ne dit pas.

Mais pour croire en l’inspiration de la Bible, il faut que Dieu lui-même vienne nous en persuader, par la puissance de son Esprit. Jean Calvin, le célèbre réformateur religieux, ne disait pas autre chose lorsqu’il proclamait : « La Parole de Dieu ne trouvera un crédit vénérable dans le coeur des hommes que si elle est scellée par le témoignage de l’Esprit. Que le même Esprit qui a parlé par la bouche des prophètes entre en nos coeurs et les touche au vif pour les persuader que les prophètes ont fidèlement mis en avant ce qui leur était commandé d’en haut ».

Il ne reste plus qu’à accepter d’être touché par Dieu pour être convaincu que la Bible vient d’abord et avant tout de Lui. « Mais enfin, vous ne croyez pas ce que dit ce livre, n’est-ce pas ? » demandait un jour un professeur d’université New-yorkais à une dame chrétienne qui avait assisté aux cours bibliques. « Oh si, répondit-elle, je connais même personnellement l’Auteur ».

Il te suffit de croire

Il te suffit de croire
· Laissez-vous trouver par Celui qui vous cherche
· Lettre à un athée sincère

Quelqu’un dans la rue te tend ces lignes et tu les lis distraitement sans y prendre garde, sans te rendre compte que ce qui va t’être annoncé va changer ta vie et donner une dimension éternelle à ton existence. Tu tentes d’identifier ce que c’est.
Est-ce un tract publicitaire ?
Est-ce un produit à vendre ?
Est-ce un piège ?
Non, alors tu continues, curieux de savoir de quoi il s’agit, mais méfiant quand même.
Le message est incroyable dans sa simplicité.
Il te dit que Dieu t’aime.
Tu ne savais même pas que Dieu existe.
Tu souris. Mais l’idée d’être aimé ne te déplaît pas. Tu as eu tellement de tuiles que l’idée d’être aimé te fait vraiment plaisir.
Alors tu ne déchires pas ce bout de papier.
Tu commences même à lui trouver un quelque chose de « sympa ».
Tu lis encore et encore.
Tu lis que cet amour te visite de façon surnaturelle, que l’amour dont tu es aimé est inconditionnel, que c’est gratuit, gratuit, gratuit.
Mais dans ce monde, rien n’est gratuit.
Alors tu te dis qu’il doit y avoir un piège. Tu te ressaisis. Mais c’est trop tard, l’histoire que tu lis, c’est ton histoire.
Celui qui est aimé, c’est toi.
Alors tu continues de lire en te disant qu’après tout, cela vaut la peine d’aller jusqu’au bout.
Les lignes te disent de te tourner vers ton Père céleste, que ce Père a donné son Fils par amour pour toi, qu’il te le prouve en te donnant immédiatement la paix si tu la lui demandes.
Tu sens que cette paix s’approche de toi.
Tu la repousses.
Elle est à la porte et elle attend que tu ouvres la porte.
Tu te demandes si tu ne vas pas jeter cette feuille. Non, finalement tu la gardes.
Tu la liras plus tard.
Et quand tu rentres chez toi, tu la lis encore.
Elle est si simple. Elle t’annonce que tu es pardonné et tu te mets à y croire. La foi prend naissance dans ton cœur. Te voilà un peu bizarre. Voilà que tu te mets à prier comme si quelqu’un t’écoutait.
Tu lui dis :
“D’accord, Seigneur. Je suis un pécheur. J’ai péché, j’ai fauté, j’ai été le contraire de ce que je voudrais être. J’accepte cette main qui se tend vers moi.”
Tu es seul dans ta chambre. Personne ne te voit. Des larmes coulent de tes yeux.
Tu te mets à remercier Dieu.
Tu es en train de devenir son enfant, un enfant de Dieu, simplement, en croyant. Mais tu n’y connais rien. Tu n’es pas religieux. Tu ne le seras jamais. Il ne faut surtout pas que tu le sois.
Tu as rencontré le Seigneur. Il fait maintenant partie de ta vie. Sa vie en toi s’écoule. Et tout a commencé en lisant la Bonne Nouvelle de l’Evangile, en croyant avec ton cœur, comme un enfant, tout simplement.
Te voilà devenu une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées.
Tu vas bien.
Tu vas mieux et tu voudrais tant que d’autres reçoivent la vie.
Il leur suffit de croire…

le livre interdit

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Il fut un temps ou Rome interdisait à quiconque de lire la Bible, Pourquoi ?

Beaucoup de catholiques ne savent pas aujourd’hui qu’il fut un temps ou Rome interdisait à quiconque de lire la Bible.

Le Concile de trente ( 1545-1564) a placé la Bible sur la liste des livres interdit et a formellement interdit à toute personne de lire la Bible sans en avoir reçu la permission des Évêques de Rome ou des inquisiteurs. Le concile ajouta ces mots. Si n’importe qui ose lire ou a en sa possession ce livre sans en avoir reçu la permission il ne recevra pas l’absolution jusqu’à ce qu’il abandonne ce livre.

Rome a toujours essayer jusqu’à aujourd’hui de décourager la lecture personnel de la Parole de Dieu. Le Pape Pie VII (1800-1823) dénonça la Société Biblique et a été choqué de voir ce livre en circulation. Il a dit « Il est évident par expérience que quand les écritures saintes circules à travers les langues vulgaires des hommes produisent plus de mal que de bien.

Le Pape Léo XII a appelé la Bible des protestants « L’évangile du Diable » dans sa lettre encyclique de 1824. Le Pape Grégoire XVI (1831-1846) a été injurieux contre la publication, la distribution, la lecture et la possession de la Bible traduite en différentes langues. En 1850 le Pape Léo XII a condamné les sociétés Bibliques et a confirmé le fait que la distribution des Écritures avait depuis longtemps été condamné par le saint siège.

Chère amis catholiques pourquoi pensez-vous que Rome avait interdit aux catholiques et aux autres de lire la Bible? Pourquoi pensez-vous qu’elle a tué plus de 50 millions de gens dans les inquisitions les traitants d’hérétiques pour avoir lu les Saintes Écritures. Pourquoi le Pape Pie VII a-t-il dit que la Bible produit plus de mal que de bien? Pourquoi la Parole de Dieu nous ferait-il du mal? N’étais-ce pas pour que personne ne découvre les origines, les enseignements et les traditions païennes de Rome?

Le Diable voyez-vous sait que si vous lisez la Bible avec l’intention d’apprendre la vérité il s’enfuira de l’église catholique. Pendant des centaines d’années la religion catholique dirigé par les Papes ont fait des cruautés inimaginables à ceux qui croyaient en la Bible. Ils ont été brulés, torturés, emprisonnés, bannis etc par les Papes parce qu’ils mettaient seulement leur foi dans la Bible.

Voici un exemple de massacre des chrétiens comme nous qui est arrivé le 24 avril 1655 au nom de la bonne nouvelle de Rome. John Fox dit dans son livre des martyrs, dans les villes de vilario et Bobbio tous ceux au-dessus de l’âge de 15 ans qui refusèrent d’assister à la messe furent crucifié la tête en bas. Ceux qui furent au-dessus de cet âge furent étranglés.

Sarah Rastignole 60 ans fut commandé par les soldats papiste de prier un saint quelconque. Lorsqu’elle refusa, ils plongèrent une faucille dans son ventre et l’ouvrir en deux puis lui coupèrent la tête.

Essay Garcino ayant refusé de renoncer à sa foi en Jésus et Sa Parole fut coupé en morceaux; les soldats disaient en riant qu’ils en avaient fait de la viande haché.

Jacob Perrin ancien de L’Église chrétienne de villario fut écorché vivant avec son frère.

Giovanni Andréa michialm fut torturé avec quatre de ses enfants. Les soldats lui demandèrent de renoncer à sa foi et chaque fois qu’il disait non ils déchirèrent en pièces un de ses enfants devant lui, éclaboussant le cerveau du dernier.

Contantia Bellione fut questionné par un prêtre qui lui demandait de renoncer au diable et d’assister à la messe. Il lui répondit: J’ai grandi dans une religion qui m’a toujours enseigner à renoncer au Diable mais si je plis à votre demande d’assister à la messe, je suis sûr de le rencontrer là sous différentes formes. Après avoir dit cela au prêtre qu’il allait souffrir atrocement en enfer pour ce qu’il faisait, celui-ci donna l’ordre que sa peau fur arraché de certaines parties de son corps puis finalement le fit fusiller.

Un protestant de Bobbio injurié par un prêtre répondit avec justice que le Pape était l’Antichrist que la messe fut de l’idolâtrie, le purgatoire une farce et l’absolution un mensonge. Après l’avoir fait horriblement brutalisé, le prêtre le fit tuer sans aucune hésitation.

2 Corinthiens 6:17 C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous recevrai.

découvrir la crainte de Dieu

Redécouvrir la foi: « Craindre Dieu »

Dimanche 11 novembre: Premier message d’une série de trois sur le thème « Redécouvrir la foi ».

Blaise Pascal disait: « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. Ils tendent tous à ce but […] il y a eu autrefois dans l’homme un véritable bonheur, dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide et il essaye inutilement de remplir de tout ce qui l’environne, recherchant des choses absentes le secours qu’il n’obtient pas des présentes, mais qui en sont toutes incapables parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c’est-à-dire que par Dieu même. »

Au plus profond de chaque homme, chaque femme, une recherche de satisfaction, une recherche du bonheur, une recherche de réponses aux grandes questions existentielles: « Pourquoi je suis sur terre? Pourquoi y a-t-il quelque chose dans l’univers plutôt que rien? … »

La Bible présente qui est Dieu: rencontrer le Dieu de la Bible, le Dieu de l’univers, le créateur des 350 milliard de galaxies, ne laisse personne insensible… Ce Dieu est plutôt même effrayant! Et pourtant, ce Dieu nous offre une relation basée sur l’amour qu’il a pour nous… Impensable ! Inimaginable !!

Vous trouverez ici l’intégralité du message et un lien qui vous permettra de le télécharger afin de pouvoir l’écouter sur votre iPod.

Écoutez le message en cliquant ici pour afficher le lecteur.

(Pour télécharger le message, faites un click-droit et enregistrez le fichier sur votre disque dur)

A l’origine de ce message, une vidéo de 14mn de Francis Chan, que vous pouvez vous procurer ici. (Bande annonce de la video ici)

la bible Olivéran

La Bible d’Olivétan

« L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur. » 1 Samuel 16:7
« Si quelqu’un mérite le titre de père de l’Eglise, c’est bien Olivétan. Et chose étrange, son nom même est resté inconnu. » C’est en ces termes que David Lortsch, l’auteur de L’Histoire de la Bible française, rend hommage à celui qui fut le premier à traduire les saintes Ecritures des textes originaux hébreu et grec en français. De plus, Olivétan eut aussi le mérite de conseiller à son cousin, Jean Calvin, d’étudier la Parole divine, ce qui fit dire à l’historien Doumergue: « Quand Olivétan n’aurait fait qu’initier Calvin à la Réforme, il mériterait un souvenir et une reconnaissance impérissables. » Il est donc utile que nous évoquions cet événement qui eut des effets de portée incalculable sur le peuple de Dieu des pays francophones.
La Bible française avant la Réforme
Après les siècles d’obscurantisme du moyen âge, la découverte de l’imprimerie – au milieu du XVe siècle – permit une soudaine et abondante diffusion de la Parole de Dieu. Depuis 1456, année où Jean Gutenberg sortit de ses presses de Mayence la Bible Vulgate en 42 lignes, les éditions bibliques se sont multipliées. Des centaines d’artisans-imprimeurs ont ouvert des ateliers d’arts graphiques un peu partout en Europe, et l’on estime à 70’000 Bibles complètes et 100’000 Nouveaux Testaments le nombre d’exemplaires de la Parole divine qui firent partie des fameux incunables, c’est-à-dire des livres imprimés avant l’an 1500. C’est considérable, si l’on pense qu’aucune de ces éditions n’était tirée à plus de 300 exemplaires.
Les imprimeurs de la « période héroïque » se contentaient de tirages fort limités, pourvu qu’ils éditent une Bible. Cette performance leur assurait une raison sociale et leur ouvrait la possibilité de continuer à pratiquer leur art. Chacun de ces exemplaires valait évidemment une fortune, mais ils trouvaient tous acquéreurs, tant était ardent le désir de connaître, en cette époque où les intellectuels découvraient soudainement qu’ils avaient été frustrés du message divin depuis des siècles.
On imprimait alors la Parole de Dieu surtout en latin, en grec et en hébreu; mais vers la fin du XVe siècle apparurent les premières éditions en langues courantes, toujours traduites de la Vulgate latine: ainsi en français, le Nouveau Testament de Barthélemy Buyer (1476) et surtout la Bible de Jean de Rely, imprimée pour la première fois à Paris en 1496 et rééditée au moins dix fois dans les cinquante années qui suivirent
La Réforme au canton de Vaud
Lausanne, automne 1536:
« La sainte Ecriture n’enseigne aucun autre moyen d’être justifié que par la mort de Jésus-Christ offert une fois pour toutes, de sorte que ceux qui parlent de quelque autre moyen d’obtenir la rémission des péchés renversent complètement la vérité que Christ a révélée. »
Fin septembre 1536. Une série d’affiches de ce type sont apposées sur les façades de plusieurs églises du canton de Vaud, et surtout sur les colonnes de la cathédrale de Lausanne. Ce sont les dix thèses évangéliques proposées par Guillaume Farel pour le débat public projeté. Des tribunes ont été disposées à l’intérieur du prestigieux édifice pour accueillir la multitude d’auditeurs qui seront ainsi parmi les draperies et les dorures dont l’édifice est orné. En ce dimanche matin 1er octobre, une foule compacte s’est assemblée dès 7 heures pour l’événement que personne ne veut manquer: une Disputation publique entre réformateurs et défenseurs du clergé romain, ordonnée par les baillis de Berne. Mais comment en est-on arrivé là?
Pierre Viret, le réformateur vaudois
Depuis des années les écrits de Luther se sont répandus dans le canton de Vaud. La population est avide de connaître cet Evangile annoncé ici et là par des prédicants, un Evangile fort différent de celui des prêtres. Aucun obstacle n’a eu raison de la fougue de Guillaume Farel: véritable apôtre, il a gagné aux idées nouvelles des milliers de Vaudois, d’abord dans la région d’Aigle puis dans la vallée de la Broye jusqu’à Morat, avant de se tourner vers Grandson, Sainte-Croix, Yverdon et Orbe. Dans cette dernière localité, un jeune homme a été profondément saisi par la grâce de Dieu. Il se nomme Pierre Viret. Une première empreinte de l’Evangile avait été déposée en son esprit par son instituteur Marc Romain, empreinte qui s’approfondit lorsque son père l’envoya étudier à Paris, au Collège de Montagu, ce collège que fréquentèrent entre autres Erasme, Ignace de Loyola et Jean Calvin. Viret y rencontra Antoine Saulnier, gagné à la cause de la Réforme.
Mais les idées nouvelles étaient contestées. Saulnier fut arrêté parce qu’il avait reçu une lettre de Farel; et Pierre Viret, ne se sentant plus en sécurité, regagna sa ville natale.
En 1530, Farel vient d’arriver à Orbe. En dépit de l’opposition et des coups reçus, il prêche le salut en Jésus-Christ. Pierre Viret, alors âgé de 19 ans, n’échappe pas à l’attention de Farel qui a remarqué sa vive intelligence et son amour pour le Seigneur. A son départ d’Orbe, le réformateur demande au jeune homme de prendre soin de ceux qui viennent de se convertir. Viret, humble et craintif, hésite. Mais Farel ne se laisse pas arrêter par ses objections. Le 6 mai 1531, Viret prêche son premier sermon dans sa ville natale. Il saura s’imposer et convaincre, plus par la douceur que par des éclats. Il amène son père et sa mère au salut. Puis il rejoint Farel à Payerne, où les deux réformateurs prêchent ensemble dans les rues et dans les tavernes parce que l’accès aux édifices religieux leur est refusé.
L’opposition va grandissant. Des émeutes éclatent. Un jour Viret reçoit un coup d’épée dans le dos. Cependant, à peine guéri de sa blessure, il rejoint Farel à Genève. Là il sera victime d’un empoisonnement, dont il gardera toute sa vie des séquelles. Il demeurera délicat… ce qui ne l’empêchera pas de prêcher à Lausanne dès mars 1536.

la bible dit vrai

Comment savons-nous que la Bible est vraie?

Des centaines de livres ont été écrits au sujet des preuves de l’inspiration divine de la Bible. Ces preuves sont multiples et variées. Malheureusement, la plupart de nos contemporains n’en ont lu aucun. En réalité, très peu ont pris le temps de lire la Bible elle-même! Ainsi, la grande majorité suit le mythe populaire que la Bible est remplie d’erreurs et n’est plus pertinente dans notre monde moderne.Les auteurs bibliques néanmoins, affirmaient sans cesse qu’ils transmettaient la parole même de Dieu, infallible et digne de confiance au plus haut degré.
Quelle prétention de la part de n’importe quel écrivain! Si la quarantaine d’hommes qui ont rédigé les Ecritures s’étaient trompés dans leurs affirmations, soit ils mentaient, soit ils étaient fous, ou les deux à la fois!Si, par contre, le livre le plus grand, celui qui a eu le plus d’influence de tout temps, celui qui contient la plus belle littérature qui soit et le plus parfait code éthique jamais inventé, a été rédigé par des fanatiques fourbes, alors quel espoir avons-nous de trouver une signification et un objectif dans ce monde?Si seulement des gens prenaient le temps d’examiner sérieusement ces preuves bibliques, ils découvriraient que les déclarations des auteurs bibliques d’être divinement inspirés (affirmés plus de 3,000 fois, d’une manière ou d’une autre) tiennent bien la route.Des prophéties accompliesLa preuve remarquable des prophéties accomplies vient tout de suite à l’esprit. Des centaines de prophéties bibliques se sont accomplies, d’une manière précise et méticuleuse, bien souvent longtemps après la disparition de leur auteur.Par exemple, Daniel le prophète prédit en environ 538 Avant Christ (Daniel 9:24-27) que le Christ viendrait comme Sauveur et Prince promis d’Israel 483 years après l’autorisation accordée aux juifs, par l’empereur perse, de rebâtir Jérusalem, alors en ruines. Cette prophétie trouva son accomplissement, d’une manière claire et précise, des centaines d’années plus tard.Il existe de nombreuses prophéties concernant des nations et des cités bien précises qui, au cours de l’histoire, ont toutes trouvé un accomplissement litéral. Plus de 300 prophéties trouvèrent leur accomplissement en Jésus-Christ lui-même lors de sa venue. D’autres prophéties parlent de la propagation du christianisme, et d’autres religions fausses, et de nombreux d’autres subjets.Aucun autre livre, ancien or moderne, ne peut lui être comparé! Les prophéties vagues et généralement erronnées des gens comme Jeanne Dixon, Nostradamus, Edgar Cayce, et d’autres comme eux ne se trouvent nullement dans la même catégorie, pas plus que d’autres livres religieux comme le Coran, les Analectes confuciens, et d’autre écrits religieux semblables. Seule la Bible manifeste ces preuves prophétiques remarquables, et elle le fait à une échelle si grande à rendre totalement absurde toute explication autre qu’une révélation divine.L’exactitude historique uniqueL’exactitude historique des Ecritures est également dans une classe à part, de loin supérieure aux rapports écrits de l’Egypte, de l’Assyria, et d’autres nations antiques. Des confirmations archéologiques du récit biblique étaient presque innombrables au cours du 20ème siècle. Dr. Nelson Glueck, probablement le meilleur expert moderne de l’archéologie israélienne, a dit:“Aucune découverte archéologique n’a jamais réfuté un texte biblique. De nombreuses trouvailles archéologiques confirment en esquisse claire ou dans le détail des affirmations historiques de la Bible. De même, une évaluation exacte des descriptions bibliques a souvent conduit à des découvertes remarquables.”L’exactitude scientifiqueUne autre preuve de l’inspiration divine se trouve dans le fait que la plupart des principes de la science moderne soit mentionnée comme des faits de la nature in the Bible bien longtemps avant que les scientistes les confirment de manière expérimentale. Un échantillon de ceux-ci incluerait:§ La rondeur de la terre (Esaïe 40:22)§ L’immensité quasi infinie de l’univers sidéral (Esaïe 55:9)§ La loi de la conservation de la masse et de l’énergie (II Pierre 3:7)§ Le cycle hydrologique (Ecclésiaste 1:7)§ L’immense nombre d’étoiles (Jérémie 33:22)§ La loi de l’entropie croissante (Psaume 102:26-28)§ L’importance capitale du sang dans les processus de la vie (Lévitique 17:11)§ La circulation atmosphérique(Ecclésiaste 1:6)§ Le champ de gravité (Job 26:7)§ et beaucoup d’autres. Ces principes ne sont pas exposés dans le jargon technique de la science moderne, bien sûr, mais dans le langage élémentaire de l’expérience humaine quotidienne; néanmoins, ils correspondent totalement aux découvertes scientifiques les plus modernes. Il est aussi significatif qu’on n’a pu démontré aucune erreur sérieuse dans la Bible, que ce soit dans le domaine de la science, dans celui de l’histoire, ou de quelqu’autre domaine! On a prétendu en trouver beaucoup, bien sûr, mais des érudits bibliques conservateurs ont toujours su présenter des réponses raisonnables à de tels problèmes.La structure uniqueIl faudrait aussi souligner la structure remarquable de la Bible. Même si c’est un recueil de 66 livres, rédigés par plus de 40 auteurs différents pendant une période de 2,000 ans, il s’agit manifestement d’un Livre, possédant une unité parfaite et une harmonie étonnante du début jusqu’à la fin.Chaque auteur, au moment de rédiger son texte, n’avait aucune idée que son message se trouverait incorporé plus tard dans un tel livre, et pourtant chaque écrit correspond parfaitement à l’ensemble, telle une pièce dans un puzzle. Chacun atteint son objectif en tant que composant de l’ensemble. Toute personne qui étudie la Bible avec minutie trouvera continuellement des compositions mathématiques remarquables tissées à travers sa structure, avec une complexité et une symétrie inexplicables en termes de hasard ou de complicité.Le fil conducteur de la Bible, qui se développe de plus en plus depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est l’œuvre grandiose de Dieu dans la création et la rédemption de toutes choses, par son Fils unique, le Seigneur Jésus-Christ.Les effets uniques de la BibleLa Bible est aussi unique en termes de ses effets sur des individus et sur l’histoire des nations. C’est le best-seller de tous les temps, attirant les coeurs et les esprits, aimé par au moins quelques uns parmi chaque race ou nation ou tribu où il a été répandu, que ce soit des riches ou des pauvres, des érudits ou incultes, des rois ou des gens ordinaires, des gens littérallement de tous les arrière-plans ou niveaux de vie. Aucun autre livre n’a jamais eu un tel attrait universel ni produit de tels effets durables.Une dernière preuve que la Bible est vraie se trouve dans le témoignage de ceux qui y ont cru. Des multitudes de gens, passés et présents, ont trouvé par expérience personnelle que ses promesses sont vraies, que ses conseils sont justes, ses commandements et limitations sages, et que son message merveilleux de salut correspond aux besoins à la fois pour maintenant et pour l’éternité.
La Bible est-elle toujours ce qu’elle était?
De nos jours, les gens soupirent fréquemment devant leur journal ou leur poste de télévision. Pas seulement à cause de la teneur des nouvelles, mais aussi à cause de leur surabondance. En effet, rares sont ceux qui ont le temps de tout analyser et de tout digérer. Devant leur impuissance à vérifier l’exactitude de ce qu’ils lisent ou de ce qu’ils entendent, quelques-uns sont devenus extrêmement sceptiques. En revanche, la majorité de nos contemporains continuent à prendre pour argent comptant tout ce dont la presse les abreuve et à organiser leur vie en conséquence.
Pourtant, quand on leur cite la Bible, les mêmes personnes s’estiment souvent en droit d’être incrédules. On entend parfois:
« Pourquoi voulez-vous que je fonde mon existence sur ce livre? »
« Comment puis-je être sûre que son message vient vraiment de Dieu? »
« Et même dans ce cas, qu’est-ce qui me prouve qu’il nous soit parvenu sans altération, après tant de siècles? »
Quand un livre est capable d’opérer des transformations permanentes dans la personnalité d’un individu — ce qui, de l’aveu de beaucoup, est le cas de la Bible — il convient avant tout de le passer au crible d’une réflexion ouverte et sans préjugés pour savoir s’il est digne de foi. Les Écritures elles-mêmes nous encouragent à le faire. L’un de leurs rédacteurs a formulé cette exhortation: « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à toute parole inspirée, mais éprouvez les paroles inspirées pour voir si elles proviennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde » (I Jean 4:1).
Toutefois, pour qu’une telle étude soit valable, il faut qu’elle soit menée en toute honnêteté. La personne qui s’y livre doit être sincèrement disposée à accepter le résultat de ses recherches, même s’il est diamétralement opposé à l’opinion qu’elle s’était forgée auparavant. Cependant, est-il vraiment possible d’établir scientifiquement l’exactitude de la Bible?
Des preuves de son authenticité
Bien que la Bible soit un livre très ancien, il est à remarquer que son contenu est attesté par des milliers de manuscrits de l’Antiquité qui sont conservés dans les bibliothèques publiques et privées du monde entier. Ces documents démontrent à l’évidence que les Écritures ont remarquablement résisté aux ravages du temps, et qu’elles ont été copiées et transmises fidèlement jusqu’à notre époque.
Il s’agit là d’une affirmation vérifiable. Ainsi, le vénérable Institut allemand pour l’étude textuelle du Nouveau Testament tient à la disposition du public, sur microfilms ou sur papier, environ 95 pour cent des quelque 5 300 copies manuscrites des Écritures grecques chrétiennes qu’il possède. En sorte que le visiteur, initié ou non, peut constater par lui-même, sous la direction d’un guide compétent, avec quelle précision le texte de la Bible nous a été transmis. De fait, le laps de temps qui s’est écoulé entre la rédaction originelle des Écritures grecques chrétiennes et celle des plus vieilles copies manuscrites sur papyrus qui nous en sont parvenues est étonnamment court: 25 ans tout au plus dans le cas du fragment de Jean (P52) écrit vers 125 ou celui de Matthieu (Papyrus de Magdalen).
En somme, la Bible s’est perpétuée de façon beaucoup plus sûre que bien d’autres écrits de l’Antiquité. À la page 3 de son ouvrage Das Buch der Bücher (Le Livre des livres), Karl Ringshausen remarque: « Jules César a écrit ses Commentaires de la guerre des Gaules en 52 avant Jésus-Christ. Toutefois, les plus vieilles copies de ce livre dont nous disposons aujourd’hui ont été produites beaucoup plus tard, au IXème siècle après Jésus-Christ. Le philosophe grec Platon a vécu de 427 à 347 avant Jésus-Christ. Néanmoins, la plus ancienne copie de ses œuvres philosophiques date de 895 après Jésus-Christ. Le plus souvent, au moins mille ans séparent la rédaction des originaux et celle des premières copies conservées. »
À propos des copies anciennes en général, le livre « La Bible depuis le commencement » (angl.) déclare: « Le nombre des manuscrits classiques réunis paraît dérisoire devant celui des manuscrits bibliques. Aucun ouvrage ancien n’est aussi bien authentifié que la Bible. »
La Bible et les écrits modernes
Sous ce rapport, quelle comparaison peut-on établir entre la Bible et les écrits modernes? Il est intéressant de noter que des doutes planent déjà sur le texte d’œuvres relativement récentes dont les auteurs sont à présent disparus. On a ainsi dû publier des éditions critiques de nombreux écrivains allemands comme Goethe, Schiller et Hölderlin. Ces ouvrages sont le fruit de tentatives visant à reconstituer les originaux par une méthode scientifique. Or les opinions des experts divergent souvent sur la leçon à choisir.
Il n’est pas jusqu’à la politique qui n’entre parfois en ligne de compte. Après la mort de Mao Tsé-toung, le public a attendu longtemps la parution du cinquième volume de ses œuvres. Certains sinologues estiment que ce retard était dû à l’instabilité politique du régime, les dirigeants n’arrivant pas à se mettre d’accord sur les mots qui devaient être acceptés comme émanant de Mao. Lorsque le volume en question a fini par sortir, quantité de spécialistes ont émis des doutes sur son authenticité.
Pourquoi la Bible est différente
Il apparaît donc que la Bible est autrement plus digne de foi que ces œuvres humaines, bien que celles-ci aient été écrites beaucoup plus tard. Malgré son antiquité, la stabilité de son texte en fait un ouvrage à part. Comment cela s’explique-t-il? Comment a-t-il été possible, sur une période aussi longue, de transmettre les Écritures de telle sorte qu’on puisse aujourd’hui être certain de leur exactitude?
Premièrement, la majeure partie de ceux qui ont participé, de près ou de loin, à la transmission manuscrite de la Bible avaient un grand respect pour son « Auteur » (c’est-à-dire l’Inspirateur de ses rédacteurs humains), Dieu. Les massorètes (une école de docteurs juifs qui prospérait entre le VIème et le X ème siècle de notre ère) prenaient la peine de compter toutes les lettres du texte biblique par souci de fidélité, pour ne pas courir le risque d’en omettre une seule. Il se peut d’ailleurs que cette méthode efficace ait été employée longtemps avant eux par d’autres copistes qui désiraient également se garder de toute faute. Jésus faisait peut-être allusion à cette pratique quand il a dit dans son Sermon sur la montagne: « Le ciel et la terre passeraient plutôt que ne vienne à passer de la Loi une seule toute petite lettre ou une seule parcelle de lettre sans que toutes les choses aient eu lieu » (Matthieu 5:18).
Quand on sait les efforts que ces scribes ont fournis pour préserver la pureté et l’exactitude du texte biblique, on comprend pourquoi les manuscrits de la mer Morte, qui datent des I er et IIème siècles avant notre ère et qui renferment entre autres choses le livre d’Isaïe dans son intégralité, sont presque identiques au texte actuel.
Deuxièmement, la plupart des érudits et des copistes qui sont intervenus dans la perpétuation du texte se préoccupaient exclusivement de leur tâche, qui consistait à transmettre le texte sacré. Ils ne cherchaient pas à se mettre en évidence. En fait, ces hommes ont souvent sacrifié leur prestige, leurs biens, leur santé ou même leur vie pour que les manuscrits des Écritures soient copiés ou publiés convenablement, à l’intention de biblistes qui s’en serviraient en vue de la préservation du texte.
Ainsi, au milieu du XIXème siècle, Konstantin von Tischendorf était disposé à affronter les risques d’un voyage dans le désert pour sauver l’un des manuscrits bibliques les plus précieux du IV ème siècle, manuscrit qu’il avait découvert précédemment dans une corbeille à papier du monastère de Sainte-Catherine, près du mont Sinaï.
Troisièmement, bon nombre de ceux qui se sont intéressés vivement à la transmission du texte biblique aimaient profondément la Parole de Dieu. À l’instar d’un psalmiste, ils faisaient leurs délices des Écritures et prenaient plaisir à les mettre à la disposition de leurs semblables (Psaume 1:1, 2).
Quatrièmement et surtout, il convient de garder présent à l’esprit que Dieu lui-même est l’Auteur de la Bible, dans le sens que c’est Lui qui a inspiré les rédacteurs des textes originaux, qui leur a donné l’aide dont ils avaient besoin pour transmettre le message divin, exprimé sous des formes diverses (lois, chroniques, récits historiques ou allégoriques, poèmes chantés, méditations, proverbes, avertissements prophétiques, récits et lettres d’apôtres…) et ainsi écrire des pensées qui parlent aux sentiments les plus profonds de l’homme; ces inspirations ou injonctions divines ont souvent permis à l’homme de Dieu de « remettre les choses en ordre » (II Timothée 3:16, 17; 2 Cor 3:5-6). Il était donc normal que l’Auteur-Inspirateur de la Bible veille aussi à ce que sa Parole soit préservée fidèlement jusqu’à notre époque.

né de nouveau

Se repentir sincèrement devant Dieu conduit au salut. Et cela se manifeste concrètement dans ta vie car tes angoisses, tes remords, tes douleurs sont guéries. Tout simplement parce que Dieu les a effacés de sa mémoire. Il n’y a plus d’accusation contre toi. Lis le psaume 32 en entier pour t’en convaincre :

Maskil de David. Ô! Que bienheureux est celui de qui la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert![…] Je t’ai fait connaître mon péché, et je n’ai point caché mon iniquité. J’ai dit: Je ferai confession de mes transgressions à l’Eternel; et tu as ôté la peine de mon péché.
Psaume 32:1 et 5

Venez maintenant, dit l’Eternel, et débattons nos droits; quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige; et quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils seront blanchis comme la laine. Esaïe 1:18

Cette transformation intérieure, produite par l’Esprit de Dieu en toi, est une nouvelle naissance !

Jésus lui dit: en vérité, en vérité je te dis: si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu. Nicodème lui dit: comment peut naître un homme quand il est vieux? peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois? Jésus répondit: en vérité, en vérité je te dis: si quelqu’un n’est né d’eau et d’esprit, il ne peut point entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair, est chair; et ce qui est né de l’Esprit, est esprit. Jean 3:3-6

Naissance spirituelle, certes, mais aussi renaissance physique car Dieu demande à son enfant de passer à présent par les eaux du Baptême. L’Eglise (c’est-à-dire l’assemblée des fidèles) est formée d’hommes et de femmes qui ont suivi Jésus dans les eaux du Baptême.

Le baptême d’eau par immersion est la seule condition fixée par le Seigneur pour être reconnu comme « enfants de Dieu », selon que Jésus dit :

Celui qui aura cru, et qui aura été baptisé, sera sauvé; mais celui qui n’aura point cru, sera condamné. Marc 16:16

Le baptême « au nom de Jésus » est le signe d’un engagement réel avec Lui et il est donc un acte essentiel aux yeux de Dieu.

Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, avons été baptisés en sa mort. Nous sommes donc ensevelis avec lui en sa mort par le Baptême; afin que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous marchions aussi en nouveauté de vie. Romains 6:3-4

Après avoir accepté Jésus-Christ comme ton Sauveur personnel, et avant même de vouloir le servir, il faut commencer par lui obéir et recevoir le baptême en son Nom de la main d’un de ses serviteurs. Que ce soit dans une baignoire, dans une rivière, une piscine ou dans la mer, qu’importe !

Le baptême est une alliance faite entre Toi et Dieu, comme celle que Dieu fit avec Noé au moment du Déluge (Lire Genèse chapitre 6 et 7) :

[…] durant les jours de Noé, tandis que l’Arche se préparait dans laquelle un petit nombre, savoir huit personnes furent sauvées par l’eau. A quoi aussi maintenant répond la figure qui nous sauve, c’est-à-dire, le Baptême; non point celui par lequel les ordures de la chair sont nettoyées, mais la promesse faite à Dieu d’une conscience pure, par la résurrection de Jésus-Christ; 1 Pierre 3:20-21

Te voilà prêt à présent à marcher dans cette nouvelle vie que Jésus t’a préparée d’avance. Tu es comme un petit enfant qui doit apprendre à reconnaître la voix de ses parents. La voix qui te conduira sur le chemin de la maturité, c’est celle de TON Berger, le Seigneur Jésus-Christ

aujourd’hui moi!

nous levant chaque matin, Aujourd’hui semble nous appartenir. Il nous est impossible de croire que cet aujourd’hui sera notre dernier. Il l’est pourtant pour des milliers de gens autour de nous. Sans avertir, il le deviendra un jour pour nous.

Pour profiter de ce jour qui s’offre à nous, les philosophes païens ont inventé l’idée du Carpe Diem « Cueille le temps qui passe » qui est une invitation à l’insouciance et au plaisir. Notre monde a choisi cette voie.

Mais Aujourd’hui ne nous appartient pas. C’est le jour de Dieu : à chaque Aujourd’hui, il appelle chacun d’entre nous à réfléchir sur sa destinée : quel est le but de ma vie sur Terre, qu’est-ce qui m’attend après ma mort ?

Dieu détermine encore un certain jour, qu’il appelle aujourd’hui, en disant par David si longtemps après, selon ce qui a été dit: aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos coeurs. Hébreux 4:7

Jésus a lancé ce même appel à Zachée, un matin, et il a transformé sa vie de fond en comble, transformant cet avare mal-aimé en un homme intègre et généreux (Lire Luc 19) :

Et quand Jésus fut venu à cet endroit-là, regardant en haut, il le vit, et lui dit: Zachée, descends promptement; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Luc 19:5-6

Jésus a également sauvé « sur le fil du rasoir » l’un des deux brigands qui ont été crucifiés à ses côtés. Il lui a donné la vie éternelle, gratuitement, sur sa simple confession de foi :

Puis [le brigand] disait à Jésus: Seigneur! souviens-toi de moi quand tu viendras en ton Règne. Et Jésus lui dit: en vérité je te dis, qu’aujourd’hui tu seras avec moi en paradis. Luc 23:42-43

C’est ce miracle de transformation et de conversion que Dieu promet de réaliser à chaque Aujourd’hui qui se présente, pour peu que celui ou celle qu’il interpelle soit réceptif à Sa Voix.

Si tu te sens attiré à continuer cette lecture, tu es à deux pas de ton Créateur, selon ce que Jésus te promet :

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe: si quelqu’un entend ma voix, et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3:20

la puissance de Salut

Quelle est donc la puissance de salut attachée à la crucifixion de Jésus-Christ ?

L’Apôtre Paul déclare :

Car le bon plaisir du Père a été que toute plénitude habitât en [Jésus]; Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant fait la paix par le sang de sa croix, savoir, tant les choses qui sont aux Cieux, que celles qui sont en la terre. Colossiens 1:19-20

La crucifixion de Jésus doit être comprise comme un sacrifice où le sang coule. Le sang c’est la vie et devant Dieu, tout homme qui commet des péchés doit le payer de sa vie. Mais pour pouvoir sauver la vie des hommes pécheurs, Dieu a accepté que le sang des animaux remplace le sang humain. Ce sang versé lave ainsi les péchés des hommes.

Dans toutes les religions, les hommes sacrifient des animaux aux dieux pour se faire pardonner leurs fautes. Cette pratique remonte aux époques les plus reculées de l’Humanité car c’est Dieu lui-même qui l’a enseignée aux hommes.

Lorsqu’Adam et Eve, créés purs et parfaits dans le Jardin d’Eden (lire Genèse chapitre 3), ont péché en désobéissant à Dieu, ils ont été chassés par Dieu après avoir été habillés de peaux de bêtes car ils avaient honte de leur nudité. La mort de ces animaux, tués par Dieu, est le premier sacrifice expiatoire de la Bible.

Leurs descendants, à commencer par leurs fils Abel et Caïen, ont continué la pratique des sacrifices à Dieu. Puis, c’est à l’époque de Moïse que Dieu a transmis aux hommes toutes les règles des sacrifices d’animaux à accomplir pour se purifier (Lire le livre du Lévitique).

Cependant, aucun de ces sacrifices d’animaux ne s’est montré suffisant pour purifier complètement les hommes. Devant Dieu, le sang des bêtes ne peut racheter le sang des hommes, seul le sang d’un Homme peut payer la vie d’un autre Homme.

Dieu est Amour ! Il a voulu accomplir lui-même ce sacrifice parfait pour sauver tous les hommes. Il est donc venu sur terre et s’est fait Homme, vrai homme. Il est né, a grandi patiemment, se gardant pur de tout péché. A l’âge d’homme, il a accompli son travail de guérison et d’enseignement. Et quand le temps est venu, il s’est laissé capturer pour être sacrifié sur une croix, le plus cruel des châtiments de l’époque. Et son sang, versé sur la croix, purifie la vie de ceux qui croient en Lui :

Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre de la génisse, de laquelle on fait aspersion, sanctifie quant à la pureté de la chair, ceux qui sont souillés; Combien plus le sang de Christ, qui par l’Esprit éternel s’est offert lui-même à Dieu sans nulle tache, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, pour servir le Dieu vivant ? Hébreux 9:13-14

Le seul homme qui ne devait pas mourir, car il était sans péché, a accepté de mourir pour payer la vie de tous ses frères et soeurs pécheurs, pour racheter ma vie, Ta vie aussi si tu crois en Lui !

Ce don gratuit est l’oeuvre de Jésus-Christ :

Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Jean 3:16

Après avoir été enseveli dans le tombeau, Jésus-Christ est resté mort pendant 3 jours, du vendredi après-midi jusqu’au dimanche matin suivant. Et quand les disciples sont allés au tombeau aux premières lueurs de l’aube ce dimanche-là, ils ont trouvé le tombeau vide et un Ange leur a déclaré que Jésus était ressuscité (Lire l’évangile de Luc chapitre 24).

Si, après avoir compris le sacrifice de Jésus-Christ, tu acceptes de le recevoir comme Sauveur de ta Vie, tu peux faire ce genre de prière, basée sur l’enseignement de la Bible, pour t’engager personnellement avec Lui.

L’Esprit de Jésus-Christ te convaincra alors que ta vie peut être transformée complètement par sa présence et une joie immense remplira ton être intérieur.

Mais les Scribes et les Pharisiens voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses Disciples: pourquoi est-ce qu’il mange et boit avec les péagers et les gens de mauvaise vie? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit: ceux qui sont en santé n’ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal; je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. Marc 2:16-17

En réalisant ce que Jésus appelle la repentance, tu pourras entrer dans ses parvis et commencer une nouvelle existence

la bible en chiffres

La Bible en chiffres
66 livres
La Bible est une véritable bibliothèque. Le mot grec
« Ta Biblia » (« les Livres »), utilisé par Jean Chrysostome
(vers 400 ap. JC) désigne l’ensemble des rouleaux de
l’Ancien Testament (AT) et du Nouveau Testament (NT) :
✔ 39 livres écrits en hébreu entre le XIIIe et le IVe
siècle av. JC ont été recueillis par la tradition juive à
l’époque d’Esdras et forment l’Ancien Testament,
✔ 27 livres écrits en grec au cours du 1er siècle de
notre ère ont été recueillis par l’Eglise chrétienne
pour former le Nouveau Testament.
1 189 chapitres
Les textes bibliques sont divisés en chapitres. Ce
découpage n’a pas été conçu originellement par les
auteurs mais a été introduit artificiellement au XVIe siècle,
pour permettre une étude plus facile des passages
bibliques. On trouve 929 chapitres dans l’AT et 260 dans le
NT.
30 442 versets
C’est le nombre total de versets bibliques. Ce chiffre
peut varier selon les versions imprimées, en fonction du
découpage de certains psaumes qui incluent ou non les
dédicaces.
Le découpage en versets est l’invention de l’imprimeur
français Robert Estienne dans son édition de la Bible de
1555.
Plus de 50 auteurs
Les auteurs de la Bible sont nombreux, parfois
désignés par leur nom : La Loi de Moïse, les Psaumes de
4
David, de Salomon, les écrits des prophètes tels que Esaïe,
Jéremie, Ezéchiel, Daniel, les évangiles de Matthieu, Marc,
Luc et Jean, les épîtres de Paul, Pierre, Jacques, Jude, etc.
Parfois, les livres sont attribués à des groupes, tels
que le psaume 42 attribués aux Enfants de Coré, ou les
livres des Chroniques qui sont des annales traditionnelles
du peuple juif.
1 300 ans de rédaction
Si l’on veut croire la Bible, il faut admettre que le
premier auteur saint est Moïse : c’est lui qui a transmis au
peuple juif les premiers écrits de la Torah, la Loi de Dieu,
contenue dans les 5 premiers livres de l’AT : Genèse,
Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome. Moïse a vécu
aux environs des années 1280 av. JC, et a conduit les
Hébreux hors du Royaume d’Egypte de Ramsès II (Livre
de l’Exode).
Les derniers livres de l’AT ont été rédigés avant
l’époque d’Esdras (soit aux environs des années 400-330
av. JC), scribe inspiré par Dieu pour fixer le « canon »
définitif (règle) des livres Juifs inspirés. Esdras lit les
textes de la Loi définitivement fixés devant le peuple juif
selon le livre de Néhémie (chapitre 8).
Pour le NT, les écrits s’échelonnent entre les années
50 et 90 du premier siècle. Le livre de l’Apocalypse semble
être le plus récent, rédigé dans les années 95 par l’apôtre
Jean.
366 différentes traductions intégrales au moins
Sur les 6858 langues, idiomes ou dialectes identifiés
dans le monde, seulement 366 langues différentes
possèdent une traduction intégrale de la Bible.
5
928 différentes traductions partielles au moins
C’est le nombre de langues ou d’idiomes qui
possèdent une traduction partielle de la Bible, le plus
souvent consacrée au NT. 1 500 autres traductions du NT
sont actuellement en cours à travers le monde :
➢ en Afrique il existe 119 traductions intégrales de la
Bible et 424 traductions du NT,
➢ en Asie, il existe 93 traductions intégrales de la
Bible et 476 traductions du NT,
➢ en Europe, il existe 58 traductions intégrales de la
Bible et 193 traductions du NT.
Les linguistes estiment qu’il existe encore 2000
langues parlées par des populations suffisamment
nombreuses pour mériter d’avoir une traduction de la
Bible. Par exemple, au Nord du Togo, le peuple Naodeba,
fort de 150 000 âmes, a bénéficié d’une traduction du NT
en langue locale par des missionnaires européens.
585 Millions d’exemplaires minimum
C’est le nombre de Bibles ou d’extraits de la Bible
imprimés chaque année à travers le monde.

Qui sont les évangéliques?

Qui sont les évangéliques?

« Évangéliques » ou « évangélistes » ?

L’adjectif « évangélique » se réfère à l’Évangile. Il désigne certaines Églises (et chrétiens) rattachés au protestantisme. Ce terme, longtemps considéré comme synonyme de « protestant », identifie aujourd’hui un courant particulier du protestantisme.

Il ne faut pas confondre « évangélique » et « évangéliste». Ce dernier vocable désigne les auteurs des quatre Évangiles. Il qualifie également une personne exerçant un ministère de prédication principalement orienté vers les non-croyants.

« Les évangéliques : petit lexique à usage des journalistes et autres décideurs«

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« Évangéliques » ou « protestants évangéliques » ?

Les racines des évangéliques remontent au début du protestantisme, au XVIe siècle (1). Ils partagent encore aujourd’hui les valeurs fondamentales des
réformateurs (Martin Luther, Jean Calvin…). De plus, ils se reconnaissent volontiers dans la branche de la Réforme qui a revendiqué dès l’origine la
séparation des Églises et de l’État et a plaidé pour des assemblées autonomes composées de convertis.

Il convient donc de désigner les évangéliques en France par l’expression plus complète de « protestants évangéliques ». Celle-ci tient compte du
passé tout en permettant de les distinguer des Églises protestantes dites historiques comme les Églises réformées ou luthériennes. Cette distinction
est d’ailleurs établie par le Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité du CNRS (2).

Comment définir la foi évangélique ?

Celle-ci se résume en trois points, partagés par l’ensemble des protestants évangéliques :
■La normalité de la Bible. Elle est la référence de la foi évangélique. Elle est considérée normative à la fois sur le plan théologique et pratique.
■L’importance d’une conversion personnelle. On ne naît pas évangélique, on le devient par choix personnel et engagement individuel. C’est ce qui explique l’importance accordée au baptême d’adulte. Celui-ci est l’expression publique d’une foi vécue et assumée, à l’opposé d’une simple tradition.
■L’universalité du message de l’Évangile et l’importance, pour les chrétiens évangéliques, de le faire connaître autour d’eux dans le respect de la
liberté individuelle.

Source: http://www.lafef.com

Il y a un Dieu

IL Y A UN DIEU

L’orgueil de l’homme le conduit à refuser de croire ce que ses yeux ne peuvent voir ou ce que sa raison ne peut comprendre.
Dieu est esprit ; l’oeil de l’homme ne peut donc le voir ; le Créateur est nécessairement au dessus de sa créature : celle-ci a ses limites et, par suite, ne peut savoir que ce qui lui a été révélé.
Nier l’existence de Dieu est la forme d’incrédulité, appelée athéisme, qui est à la base de beaucoup de théories et de philosophies anciennes ou modernes. Mais celles-ci posent à l’esprit humain beaucoup plus de problèmes qu’elles ne peuvent en résoudre.
1 L’idée de Dieu
L’idée de Dieu, selon ceux qui soutiennent ces thèses, est une création de l’esprit humain. Elle a eu son origine et son développement, et maintenant elle tend à disparaître. Exposons brièvement quelques preuves de l’existence de Dieu.
Remarquons d’abord que la croyance en une puissance supérieure à l’homme est de tous les temps et de tous les lieux.
Partout, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, on trouve des religions. Or, qui dit religion, suppose un Dieu. L’idée de Dieu peut être faussée, dénaturée, dégénérée même en choses absurdes, mais elle a toujours existé. D’où serait-elle venue, s’il n’y avait pas une réalité qui y corresponde ?
2 Un Dieu unique
On dira peut-être que les hommes, autrefois, frappés à la vue des forces qui se développent dans la nature, émus à la contemplation des astres, en ont fait des divinités, et que plus tard, les idées s’épurant, on en est venu à la conception d’un Dieu unique. C’est le contraire qui est vrai. L’idée d’un Dieu unique, créateur et gouverneur de toutes choses, est une idée primordiale ; l’idolâtrie a surgi plus tard. Les hommes ont perdu l’idée d’un Dieu unique ou n’en ont gardé qu’une conception obscure. Les divinités, fruit de leur imagination, légitimaient par leur exemple les passions et les convoitises impures du coeur humain.
Que l’on prenne la Bible, sans contredit le plus ancien livre qui existe, du moins dans sa plus grande partie ; sans entrer dans la question de son inspiration, considérons-la simplement comme un document de la plus haute antiquité. Elle débute ainsi : «Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre» ; puis tous les chapitres de la Genèse, comme aussi les livres suivants, nous montrent un Dieu unique, créateur tout-puissant. Le livre ne démontre pas son existence, il le fait voir agissant et connu de ceux à qui il s’adresse. L’idée de Dieu existait donc alors, et non par suite d’un développement. L’idolâtrie, la multiplicité des dieux, est venue après ; loin d’être à l’origine, elle est une dégénérescence de l’idée primitive de Dieu.
D’où vient donc cette idée d’un Dieu unique ? C’est qu’elle est au fond de chacun de nous : Dieu, pour ainsi dire, s’affirme en nous ; il a mis son empreinte sur son ouvrage. «Qu’est-il, pour ceux qui croient en lui, ce Dieu que vous niez ?» dirons-nous aux incrédules. Il ne saurait être que infini, éternel, tout-puissant, présent partout et connaissant tout. Et la créature bornée que nous sommes, ne pourrait avoir même l’idée d’un tel Être, s’il n’existe pas. Tout ce qui nous entoure et qui existe a ses limites, et cependant je conçois un Être infini de toutes manières. Ce ne peut être que lui-même qui se présente à moi dans sa grandeur suprême. Le fait même que l’athée veut en bannir l’idée de son esprit et de celui des autres, prouve que Dieu existe. S’il n’est pas, pourquoi se battre contre le néant ?
Mais Dieu est ; seulement il vous déplaît d’avoir au-dessus de vous quelqu’un qui vous connaît, qui vous contrôle et dont après tout vous dépendez, et c’est pourquoi vous voudriez l’anéantir.
Vous dites dans votre coeur : « il n’y a point de Dieu », mais, malgré tout, l’idée de Dieu ne vous quitte pas, parce qu’IL EST.
3 Nécessité d’une cause
J’ai dit : «Vous dépendez». Oui, vous dépendez d’une cause toute-puissante, non pas aveugle, mais intelligente et sage.
Car enfin vous existez sans vous être fait vous-même et vous n’êtes pas seulement un composé d’os, de chair, de nerfs et de sang ; il y a en vous ce qui est «vous», ce qui constitue votre «moi», ce qui est immatériel, et qui, s’il est parfois affecté par votre partie matérielle, en est distinct, lui commande et se sert d’elle. Il y a en vous l’être qui pense, raisonne, réfléchit, se souvient, veut et ne veut pas. Ce composé merveilleux d’un corps et d’une âme qu’est l’homme, un être unique, cet organisme où chaque partie a sa fonction déterminée, quelle est son origine ? Ces organes si délicats et si bien appropriés à ce qu’ils doivent accomplir, cet organisme qui croît et se développe de l’enfance à l’homme fait, expliquez-moi qui les a conçus ?
D’où vient l’âme qui se développe aussi avec ses facultés diverses lesquelles en sont comme les organes ? D’où vient cet esprit qui s’élève, mesure les espaces des cieux, sonde les profondeurs de la terre et s’analyse lui-même ? D’où vient cette raison, dont vous, incrédules, usez et abusez ? D’où vient enfin cet être intérieur qui conçoit l’infini, qui, si grand qu’on imagine l’espace, si étendu qu’on suppose le temps, est obligé de dire : «Ce n’est pas encore l’infini».
On parle de lois de la nature, suivant lesquelles l’homme vient de l’homme, l’animal de l’animal, la plante d’une plante semblable à elle ; mais ces lois qui les a établies ? Serait-ce le hasard ? Étrange législateur que cette cause aveugle qu’on nomme le hasard ! Étrange cause que celle qui, inintelligente, formerait un être intelligent !
4 D’où vient l’homme ?
Oui, d’où vient l’homme ? Il y a eu sans doute un premier homme et une première femme : qui les a formés ? Admettrez-vous l’inconsistante théorie de l’évolution qui vous donne pour ancêtre éloigné un simple mollusque, une cellule ? En supposant même vraie une semblable théorie, il faut toujours remonter à la cause suprême qui préside à l’évolution : qui a formé la première cellule ? Mais quel esprit droit et sensé acceptera jamais qu’une accumulation de molécules, disposées d’une certaine façon, produise la pensée ? Ou que celle-ci provienne d’une agglomération d’éléments venant on ne sait d’où, et qui, sous l’effet de forces inconnues, se sont peu à peu transformés en organes et finalement ont formé l’homme ? Non ; un Dieu tout-puissant et intelligent a fait l’homme à son image, et de là vient l’idée de Dieu imprimée en lui et prouvant l’existence de cet Être suprême. L’homme a pu se dégrader et devenir ce qu’il est, corrompu et méchant ; mais Dieu l’avait fait droit.
5 L’empreinte du créateur
Laissant l’homme et les preuves qu’il nous fournit dans son être corporel et spirituel de l’existence de Dieu, tournons nos regards vers le monde extérieur. N’y verrons-nous pas Dieu se manifestant dans ses oeuvres ? N’apercevons-nous pas partout les marques évidentes d’une puissance et d’une intelligence supérieures qui ont tout formé et ordonné dans un certain but ? Direz-vous que c’est le hasard ? Alors c’est le hasard qui est Dieu. Il n’est plus une cause aveugle, car une telle cause ne pourrait rien faire que du désordonné.
Nous voyons dans le ciel des masses lumineuses dont le plus grand nombre se trouve à des distances immenses. Qui les a faites, qui les soutient dans leur course invariable ? Ces astres sont soumis à des lois immuables qui règlent leur cours, lois que l’homme a découvertes, si bien qu’il peut à chaque moment dire la position de tel ou tel astre, et assigner l’époque précise du retour de tel ou tel phénomène. Qui donc a établi ces lois ? Qui a produit la lumière qui émane de tous les corps brillant dans le ciel ? Est-ce le hasard, une cause aveugle ? Cela s’est-il fait tout seul ?
Ne rirait-on pas d’un homme qui prétendrait qu’une locomotive s’est formée spontanément sans les calculs et les dessins d’un ingénieur, sans les ouvriers qui, d’après ses plans et ses directives, ont forgé l’acier, laminé les tôles, travaillé et découpé les différentes pièces, placé les boulons et tout mis en place ? Et l’on voudrait que le merveilleux agencement de l’univers n’ait pas un Auteur intelligent qui a tout formé, tout pesé, tout arrangé et tout mis en mouvement selon des lois précises et immuables !
6 La vie et son entretien
Considérez maintenant la terre et la disposition générale des éléments à sa surface, direz-vous que tout s’est constitué seul, par je ne sais quelle combinaison de molécules mues par des forces aveugles ? Prenez l’atmosphère qui entoure notre globe. L’air dont elle est formée et que nous respirons est un mélange de deux gaz dont l’un entretient la vie, mais qui seul la détruirait bientôt ; tandis que l’autre, irrespirable seul, tempère la brûlante action du premier. Qui les a mélangés en proportions convenables pour qu’ils servent à la respiration ? L’oxygène de l’air, aspiré dans les poumons, vient y brûler les débris organiques charriés par le sang. L’acide carbonique, exhalé dans l’air, est absorbé par les plantes qui le décomposent et renvoient l’oxygène. Qui donc a réglé ce jeu merveilleux d’absorption et de reconstitution, de manière que les proportions des deux gaz restent les mêmes ?
Qui est-il, l’habile constructeur qui, sans machines, par les moyens les plus simples, a orchestré toutes les lois de la nature ? Est-ce le hasard ?
Quel est l’artisan qui a couvert et orné la terre d’herbes, de plantes et d’arbres dont les espèces se comptent par centaines de milliers ? Chaque espèce a sa semence qui reproduit la même espèce. Qui maintient les espèces ? Qui a formé les fleurs, de couleurs et de parfums multiples ? Qui fait porter aux arbres les milliers de fruits, d’aspects et de goûts si différents ? Direz-vous encore que c’est le hasard ? Allez-vous prétendre que tous ces organismes divers proviennent d’une cellule, qui s’est développée, et peu à peu, a produit les plantes et les animaux ? Encore faudrait-il dire d’où vient cette cellule, qui lui a donné la puissance vitale pour se développer en formes si variées. D’où vient que cette évolution, ces transformations, ne se produisent plus ? L’évolution n’est qu’une hypothèse et non un fait. Personne ne l’a constatée. Ce qui est un fait placé sous nos yeux, c’est que plantes et animaux existent et se reproduisent selon des lois constantes. Encore une fois, qui les a établies ? Qui veille à leur conservation ? Qui maintient l’univers dans son état de stabilité ? Les richesses du sous-sol de la terre nous parlent aussi d’une puissance et d’une sagesse qui ont tout disposé en vue des besoins de l’homme.
Que conclurons-nous de ces faits ? — Qu’il y a un Dieu, un Dieu personnel et tout-puissant, une Intelligence suprême, un Créateur du monde matériel et du monde des intelligences qu’il éclaire.
7 Pourquoi la souffrance ?
L’athée objecte : «S’il y a un Dieu, il faut qu’il soit bon ; sans cela il ne serait pas Dieu. Comment donc, s’il existe, se fait-il qu’il y ait sur la terre tant de souffrances, tant d’injustices, tant de mal ?» Je remarque d’abord que cette objection suppose dans celui qui la fait l’idée de bonté et de mal, de justice et d’injustice, et je demande : Qui l’a mise dans votre esprit ? Vous admettez qu’il y a une règle souveraine du bien et du mal, du juste et de l’injuste ; qui l’a établie ? — La réponse est, et il ne saurait y en avoir une autre : «C’est celui qui est le souverain bien, la souveraine justice». Mais, de plus, si l’homme, créature de Dieu, a offensé son créateur, s’il s’est rebellé contre son autorité, s’il a quitté sa position d’être dépendant, s’il s’est séparé de celui qui, pour lui, est la seule source de bonheur, faut-il s’étonner que, comme conséquence de sa faute, il soit assujetti au mal et à la souffrance ? Est-ce que cela infirme l’existence de Dieu ? Et enfin, si Dieu, dans sa compassion infinie, donne à l’homme coupable un moyen de sortir de sa misère et de recouvrer le bonheur, un bonheur infiniment au-dessus de celui qu’il a perdu, Dieu n’est-il pas justifié ? Sera-ce la faute de Dieu si l’homme ne l’accepte pas ? Pourra-t-on faire de l’existence du mal une preuve contre l’existence de Dieu ? Ainsi se trouve écartée l’objection.
Mais l’incrédule continue : «Montrez-moi Dieu, et je croirai en Lui». Dieu est esprit ; il n’est pas visible par les yeux de la chair ; l’esprit seul peut le saisir quand il se révèle. Ne s’est-il pas révélé dans ses oeuvres ? Ai-je besoin de voir l’horloger pour être sûr que la montre que je tiens dans la main a été fabriquée par lui ? De l’oeuvre je conclus à l’existence de l’ouvrier sans avoir besoin de le voir.
8 Dieu sur la terre
Mais Dieu n’a pas démontré son existence seulement par ses oeuvres. Il est venu lui-même ici-bas. Celui qui a fait les mondes s’est manifesté aux hommes. Et si vous avez les yeux de l’esprit pour voir, un coeur pour apprécier moralement les choses, vous reconnaîtrez que Dieu est apparu sur la terre.
La venue du Christ Jésus ici-bas est aussi certaine que le fait qu’un Alexandre, un César ont existé. Et de même que ceux-ci ont montré leur génie par des oeuvres, hélas ! trop souvent remplies de carnage et de sang, Dieu s’est fait connaître, Homme parmi les hommes, par sa puissance et par sa bonté sans égale. Jésus de Nazareth ! Ce nom fait peut-être sourire l’incrédule, qui relègue Christ et ses oeuvres dans la région des mythes ; ou s’il reconnaît son existence, il ne voit en lui qu’un homme. Mais l’existence du Christ est un fait aussi certain que celle des hommes qui gouvernaient le monde de son temps. L’authenticité des récits qui nous racontent son histoire ne peut être mise en doute, et l’existence de l’Église chrétienne peu après le temps où le Christ vivait, est aussi une preuve qu’il n’est pas un mythe.
Or, les évangiles nous disent les oeuvres de puissance que Jésus opérait par sa parole et qu’un pouvoir surnaturel seul pouvait accomplir, oeuvres de grâce et de bonté toujours… Ils nous présentent sa vie pure et sainte, digne d’un Dieu, et nous rapportent ses enseignements empreints d’amour et de sainteté divine, de paix et de miséricorde, en même temps que de justice. Ils nous le font voir dévoilant les secrets des coeurs, jugeant le mal, mais accueillant tous les malheureux, les coeurs affligés, les pécheurs repentants auxquels, comme Dieu, il pardonnait les péchés. Il annonçait un Dieu saint et juste. Il était ce Dieu, mais aussi un Dieu d’amour donnant la paix ici-bas, promettant après cette vie un bonheur parfait. Que ceux qui ne connaissent pas Dieu lisent sans prévention les évangiles et une lumière d’en haut éclairera leur âme, les obligeant à confesser qu’il y a un Dieu, et que ce Dieu s’est révélé en Jésus Christ. Il y a là quelqu’un qui révèle les secrets du coeur, les besoins profonds de l’âme, et qui y répond ; quel autre serait-ce que Dieu ? Croyez-vous qu’en niant Dieu, vous pourriez assurer le bonheur des hommes ? Plus de Dieu, plus de Christ, plus de consolation, plus d’espérance ! Mais le besoin intense et toujours inassouvi de bonheur qui est dans le coeur de l’homme ne prouve-t-il pas qu’il est fait pour trouver ce bonheur et en jouir ? Et, qui peut répondre à ce besoin, à ce soupir poussé vers l’infini ? — Dieu seul, Dieu qui existe, Dieu qui nous a faits pour lui-même et qui veut nous sauver par Jésus Christ.
9 Encore quelques paroles de la Bible :
Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître (Jean 1:18)
Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même (2 Corinthiens 5:19)
Dieu… nous a parlé dans le Fils… par lequel aussi il a fait les mondes (Hébreux 1:1, 2)
Vous avez été rachetés de votre vaine conduite … par le sang précieux de Christ (1 Pierre 1:18, 19)
Qu’au roi des siècles, l’incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen (1 Timothée 1:17

Qui est Jésus?

Histoire de Jésus de Nazareth

La naissance de Jésus de Nazareth

Jésus est un juif né entre l’an 6 et l’an 1 avant notre ère, probablement à la fin de l’an 5 ou au début de l’an 4. (Il y a donc une légère erreur dans notre calendrier, erreur venant de l’abbé Denys le Petit, auteur au Vème siècle apr.J.C. du calendrier actuel, et qui s’est trompé dans ses calculs.)

À l’époque de la naissance de Jésus, la terre d’Israël était sous occupation romaine.

C’est le Nouveau Testament -et plus particulièrement les Evangiles- qui rapportent la vie de Jésus telle que nous la connaissons (voir l’article « existence de Jésus Christ », pour connaître toutes les sources écrites sur Jésus). Ils racontent qu’un ange est apparut à Marie, une jeune fille de la ville de Nazareth, pour lui annoncer qu’elle serait enceinte miraculeusement. L’enfant qu’elle porterait viendrait de Dieu et serait le sauveur de l’humanité. Marie était alors fiancée à un charpentier nommé Joseph, mais ils ne vivaient pas ensemble. L’ange apparut aussi à Joseph et lui enjoigna de garder la future mère et son fils, malgré le discrédit que cela aller jeter sur lui et sa famille (à cette époque, avoir un enfant hors mariage était très mal vu et provoquait le rejet de la société).

Historiquement, les spécialistes sont d’accord pour dire que la naissance de Jésus n’est pas « normale » et que les disciples de Jésus n’ont pas pu inventer des circonstances aussi énormes, surtout dans le contexte culturel et religieux très rigide de leur époque. Il y a donc du vrai derrière les évangiles, mais c’est la foi qui permet de qualifier de divine cette naissance.

Jésus est né dans une étable (ou une grotte servant d’étable) à Bethléem (petite ville près de Jérusalem), car Marie et Joseph y étaient venus pour un recensement ordonné par les Romains. Ils fuirent en Egypte les persécutions du roi Hérode, puis revinrent à Nazareth. Il ne nous est rien dit de l’enfance de Jésus, si ce n’est qu’elle se passait bien. Jésus a grandi dans une famille pieuse et instruite, comme la plupart des gens de l’époque (les gens savaient lire et écrire et recevaient une instruction poussée). Il parlait l’araméen, langue qui avait remplacé l’hébreu ancien, mais savait lire la Thora (l’ancien testament juif). Il eut probablement 4 frères et des soeurs. Son père est mort sans doute assez jeune. 


La vie de Jésus de Nazareth

Les Evangiles retracent particulièrement la vie de Jésus lorsqu’il atteint l’âge de 30 ans environ, au moment où commence son ministère. Jésus débuta en se faisant baptiser dans le Jourdain par un dénommé Jean. Le baptême consiste à se plonger tout entier dans l’eau, pour indiquer le désir de suivre Dieu dans sa vie. De retour en Galilée, Jésus Christ appela 12 personnes à le suivre et ce sont ces 12 qu’il désigna sous le nom d’apôtres.

Ces hommes, accompagnés de femmes, « parrainés » par plusieurs personnes, c’est-à-dire nourris par quelques personnes qui s’étaient attachées d’emblée à Jésus, logeant chez les uns et les autres, constituaient un petit groupe d’une trentaine de personnes et accompagnaient Jésus Christ dans son ministère itinérant à travers Israël. Ce ministère consistait essentiellement en enseignements dans les synagogues le jour du sabbat, en discours aux foules et en guérisons multiples. Parfois, du lever du soleil à son coucher, Jésus guérissaient tous les malades qui lui étaient apportés. Il faisait du bien partout autour de lui et accueillait tout le monde, notamment ceux qui étaient rejetés par la société.

Jésus Christ pardonnait aussi leurs péchés (le mal que nous faisons) à ceux qui croyaient en lui. Cela veut dire qu’il leur pardonnait leurs fautes, au nom de Dieu, et il leur donnait la force de recommencer leur vie de façon différente. Il disait en effet qu’il était le Messie, c’est-à-dire l’envoyé de Dieu pour sauver le monde.

Son ministère dura 3 ans. Jésus Christ devint de plus en plus populaire. Des milliers de gens se déplaçaient pour l’entendre, le voir, le toucher, être guéris, être pardonnés de leurs péchés. Sa renommée était telle que certains chefs religieux Juifs de l’époque virent en lui un concurrent à éliminer. Cela d’autant plus que Jésus leur reprochait ouvertement leur comportement hypocrite. Mais ils n’osaient s’emparer de lui car la foule l’adorait. C’est alors que, comme Jésus se rendait comme chaque année à Jérusalem pour la Pâques, Judas, l’un de ses douze amis les plus proches qui vivait nuit et jour avec lui depuis 3 ans, le livra entre les mains des chefs religieux.

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