La Bible tout entière est vraie

La Bible tout entière est vraie : ta parole dit Jésus-Christ, et la vérité Jean XVII verset 17.

La vérité sans aucun mélange d’erreur ; elle est la source est le seul principe invariable de toute vérité et de toute connaissance religieuse. Les hommes peuvent nous tromper ou se tromper eux-mêmes ; notre esprit, notre cœur peuvent nous tromper, c’est pourquoi il est écrit : ne t’appuie. Sur ta prudence proverbe trois percée cinq : celui qui se confie en son propre cœur est un incensé (le livre des proverbes chapitre 18 verset 26.

Mais la Bible ne nous trompera jamais. Nous pouvons toujours, par ce qu’elle est véritable, nous confier en elle et nous régler d’après elle. Aussi David s’écrit-il : ta parole et une lampe pied une lumière sur mon sentier.

Elle éclaire devant nos pas le chemin qui mène à la vie éternelle.

Nous avons des preuves les plus évidentes dans de sa vérité. Je vais en indiquer quelques-unes. La Bible est incontestablement un livre fort ancien, écrit par différentes personnes, à différentes époques, et dont toutes les parties concourent cependant à un même un même but. Les hommes méchants n’auraient pu écrire un livre qui condamne avec tant de force le péché ; des hommes de bien n’auraient pas voulu tromper le genre humain, en faisant passer leur propre invention pour une révélation divine ; ils n’avaient d’ailleurs à attendre, pour prix de cette imposture, que des outrages, la prison, des supplices et la mort. Les doctrines et les préceptes de la Bible sont évidemment supérieurs à la sagesse humaine, et en opposition complète à la corruption de notre nature, que les imposteurs auraient ménagé pour mieux parvenir à leurs fins. Elle nous présente, comme menant à la vie éternelle, un chemin digne de la sagesse de Dieu est approprié aux besoins des hommes ; elle excite à la sainteté par les deux plus puissants motifs, de sorte qu’on ne peut la lire sans sentir qu’elle est vraiment un livre saint. La Bible nous rapporte divers miracles que la puissance de Dieu peut seul avoir opéré, et qui par leur nature même, ne peuvent avoir été des impostures, ayant eu lieu devant une des multitudes de témoins, dans un but digne de Dieu. La religion de la Bible a été dessin promulgation, appuyer sur des miracles, et un n’a pas cessé depuis lors exister. Elle contient aussi diverses prophéties dont l’accomplissement nous montre sa divine origine. Celles qui concernent Jésus-Christ ont, en grande partie reçue déjà leur accomplissement, énoncé qu’elles ont été écrites longtemps avant sa venue.

Les prophéties touchant Babylone furent faites bien des siècles avaleur accomplissement, et la chute et la ruine permanente de cette ville fameuse , que nulle sagesse n’aurait pu prévoir , au temps où elles furent prédites, prouvent qu’elles ont été divinement révélées .Les prophéties qui annoncent dispersion des Juifs , et en même temps leur conservation comme un peuple à part, continuent évidemment encore à s’accomplir de nos jours , à la vue de tous les hommes .

Toutes ces choses réunies prouvent que la Bible est vraie , et que nous pouvons nous régler et agir d’après elle.elle n’est pas vraie seulement sous le pont de vue historique , mais elle révèle aussi, avec vérité, aux hommes , quelles sont les perfections et quelle est la volonté de Dieu, les saints hommes de Dieu ,étant poussées par le Saint-Esprit , on parlé(2 Pierre, 1, 21) : C’est pourquoi il est expressément déclaré par Paul , que toute l’Ecriture est divinement inspirée (2. Timothée 3,16).

Le nouveau testament a été dicté par la même inspiration que l’ancien .Le Sauveur , avant sa mort , promis à ses disciples que le Saint-Esprit leur serait donné quand il les aurait quittés , pour leur remettre en mémoire toutes les choses qu’il leur avait dites, et pour les conduire en toute vérité(Matthieu 18.)

Tenez-vous prêts!

Tenez-vous prêts !

Le discours que Jésus prononce ici (Matthieu 24) fait suite à une question posée par les disciples. Alors qu’ils sortent du temple avec lui, après une dure confrontation avec les scribes et les pharisiens, les disciples veulent détendre l’atmosphère. Ils attirent l’attention du Maître sur les pierres magnifiques qui soutiennent le bâtiment. Jésus n’est en rien impressionné. Au contraire, il les prévient que d’ici peu, il ne restera rien qui tienne debout de la magnifique construction. Piqués au vif dans leur curiosité, les disciples veulent en savoir plus. Ils posent deux questions à Jésus :

« Dis-nous quand cela arrivera-t-il ? »

« Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? »

Jésus ne se dérobera pas ! Il va ouvrir la bouche pour énoncer une quantité de signes annonciateurs de son avènement futur. Chacun d’eux se situe dans une sphère particulière que nous prendrons le temps d’étudier. Jésus conclut son discours par une seule injection :

« Tenez- vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous ne penserez-pas ! : v 44

Tenez-vous prêts ! L’exhortation induit plusieurs choses !

Elle presse les disciples de Jésus de vivre dans l’attente. Nous verrons que vivre dans l’attente fait partie des éléments essentiels de la vie de foi du disciple de Jésus ici-bas !

Elle les avertit du danger de perdre de vue l’événement majeur qui devrait constituer le point de mire de l’attention du disciple. Le disciple a une espérance. C’est elle qui porte sa foi, l’aide à endurer et à tout affronter, y compris le pire. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Elle l’invite à avoir les yeux grands ouverts sur les signes annonciateurs et précurseurs donnés par le Maître. Le disciple de Jésus est appelé à discerner les temps dans lesquels il vit. Comme il sait reconnaître en regardant le ciel, le temps qu’il fera le lendemain, il doit être en mesure, avec les renseignements que lui a donnés le Maître, de comprendre si l’époque dans laquelle il vit colle à ce qu’il a décrit.

Jésus nous appelle à vivre en veilleurs et en guetteurs ! Sommes-nous à notre poste de guet ? Notre attention est-elle toute entière portée sur l’horizon du Jour de sa venue ? Tenez-vous prêts, nous dit Jésus !

Le plus grand privilège

intercession de l’Esprit Saint

Intercession de l’Esprit

Par Ralph Shallis
Le plus grand privilège

Le Saint-Esprit cherche à développer ta communion avec Dieu, afin que tu partages le plus possible avec lui. Or, cette communion s’exprime surtout par la prière, c’est pourquoi il t’apprend à prier.

La prière est l’activité la plus importante dans la vie d’un homme, car elle est la seule qui le mette directement et consciemment en rapport avec celui qui est la source de son être.

L’écoute est aussi nécessaire que le parler, car Dieu a mille et une choses à nous dire. La prière est un dialogue, un libre échange de désirs et de pensées; c’est un partage. C’est le «téléphone céleste!»

La Bible est un vaste manuel de prière. Je veux concentrer ton attention ici sur un aspect de la prière qui est intimement lié au sujet de la plénitude de l’Esprit. Il s’agit de l’intercession de l’Esprit.

1° Il intercède pour toi, il prie lui-même pour toi auprès du Père.
2° Il intercède par toi, par ton moyen; il intervient en faveur des autres par ton intermédiaire. Il se sert de toi dans le but de prier pour ceux qui ne savent pas prier.

1° L’Esprit intercède pour toi

Jn.14:16-17, 1Jn.2:2. Tu as deux avocats; l’un est au ciel, à la droite du Père, et l’autre au-dedans de toi. Quelle force incalculable!

Hé.7:24-26, 10:19-20. Avec de telles promesses et de telles exhortations, pourquoi tant de chrétiens sont-ils si lents à bénéficier de cet accès direct à la présence de Dieu? As-tu saisi, mon frère, l’immensité de l’oeuvre de Jésus en ta faveur? Non seulement il t’a sauvé du jugement divin en effaçant tes péchés, mais il vit pour te sauver aujourd’hui de la puissance du péché. Il t’offre non seulement un salut au temps passé mais un salut, une délivrance actuels, à chaque instant de ta vie.

L’activité que Satan vise avec le plus de malice et de persistance, c’est ta vie de prière. S’il peut bloquer ta prière, il a paralysé toute ta vie spirituelle.

Le diable enchaîné?

Satan lié? Il est vrai que son activité est limitée, comme elle l’a toujours été, même du temps de l’Ancien Testament, Job 1:12, 2:6, par l’autorité de Dieu. Mais lié? L’Apocalypse dit que, le jour où il sera lié, il ne séduira plus les nations, Ap.20:3. Qui oserait prétendre que Satan ne séduit plus les nations aujourd’hui? Si à présent Satan est lié, c’est avec une drôle de chaîne!

Jésus, qui connaissait dès l’origine l’état du coeur de Judas, n’a pas prié pour lui, mais il a prié pour Pierre et pour les autres afin que leur foi ne défaille pas, Lu.22:32, Jn.17:9,15. Nous avons un avocat qui prie pour nous et que le Père exauce ! Jamais, jamais nous ne saurons suffisamment remercier Dieu pour ce don. L’intercession du Fils de Dieu nous est aussi nécessaire que sa mort expiatoire.

L’accusateur et l’avocat

La Bible est un livre d’images. De façon très claire, l’Esprit t’apprend la vérité de l’intercession. Il te fait voir ton avocat assis à la droite du Père. Debout à sa gauche se tient l’accusateur. Dès que tu commets une faute, Satan te réclame: «Selon la loi de Dieu, insiste-t-il, cette âme m’appartient; son péché me donne des droits sur sa personne.» Satan, en t’accusant devant Dieu, s’en réfère aux exigences de la loi; il cherche à s’en servir pour t’écraser. Il exerce par ce moyen une pression terrible sur ta conscience, pour te faire croire, s’il est possible, que c’est en réalité Dieu qui t’accuse.

Qu’il est triste de voir de chers enfants de Dieu s’effondrer sous le poids de ces accusations sataniques, parfois pendant des années entières ! Ils se sentent tellement culpabilisés qu’ils n’ont plus le courage de prier; car comment Dieu écouterait-il la prière d’un coupable ? Moins un croyant prie, plus sa vie spirituelle dépérit et plus il trouve difficile ensuite de reprendre la prière. Il n’a pas la force nécessaire pour repousser l’action du diable.

Satan aurait-il un droit d’accès ?

Un voyageur m’a raconté une fois l’histoire d’un champ qu’il avait vu dans un pays oriental. Le propriétaire, en le vendant, avait tenu à garder pour lui l’olivier qui se trouvait en plein milieu du champ. L’acquéreur comprit trop tard, non sans chagrin, que l’ancien propriétaire pouvait y accéder autant qu’il le désirait pour s’occuper de son arbre, et que la loi ne lui permettait en aucun cas de l’en empêcher.

Ce cas illustre exactement ce que je viens de dire. Le Seigneur Jésus nous a rachetés; nous lui appartenons et le diable ne peut plus nous avoir. Si nous donnons au Seigneur tous les droits sur notre personne, notre âme est protégée des interventions sataniques, mais si nous lui refusons un seul domaine de notre vie, le diable parvient à y accéder sous prétexte qu’il a encore des droits «de propriétaire». Nous avons mille fois intérêt à céder à notre Sauveur tous les droits sur notre personne.

Quand un homme écoute la voix de l’accusateur, il s’enfonce de plus en plus dans le découragement. Alors comment doit-il faire pour s’en libérer ?

Le Saint-Esprit intervient en ta faveur

C’est là précisément que nous voyons l’efficacité de l’intercession du Saint-Esprit.

«L’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.» Ro.8:26-27

Au moment où Satan t’écrase par ses accusations, le Seigneur Jésus répond pour toi devant le Père avec l’argument de son sang versé. Cet argument suffit et le diable ne peut le contredire. Alors que Jésus plaide ta cause au ciel, le Saint-Esprit agit sur ta conscience de manière à t’ouvrir les yeux sur ce qui se passe. Au lieu d’entendre la voix de ton accusateur, il te faut écouter celle de ton avocat pour que ta conscience soit libérée de son fardeau. Le Saint-Esprit s’accorde avec le Seigneur Jésus pour effacer de ta conscience le sentiment intolérable de culpabilité qui bloquait ta prière et te plongeait dans le désespoir. Autrement dit, le Saint-Esprit intercède pour toi. Loin de te condamner, il prend ta défense, il te relève, il te redonne la joie de ton salut.

…si tu es rempli de l’Esprit

Seulement, ne te laisse pas bercer par l’illusion désastreuse qu’il le fera automatiquement quels que soient ton comportement et ton attitude. N’oublie pas que l’intercession de l’Esprit, comme es autres opérations progressives que nous avons étudiées est une manifestation de sa plénitude. Son intercession sera efficace dans la mesure où tu lui permettras de te remplir et pour cela il te faut veiller à marcher selon les principes qu’il a révélés.

Souviens-toi des trois conditions essentielles de sa plénitude:

la repentance instantanée, accompagnée d’une confession de péché; l’obéissance instantanée et une foi entière, qui compte sur Christ pour toutes choses. Si tu 1’attristes, si tu lui résistes, si tu es incrédule, il ne te remplira pas. Il va sans dire que l’Esprit de vérité exige de toi une véracité absolue. Il veut que tu admettes toute ta faute et que tu places honnêtement ta cause entre ses mains sans chercher à te justifier, à te «blanchir» ou à t’excuser. Tu retrouveras ta communion avec Dieu à condition de marcher dans la lumière, ce qui signifie: purifier chaque fois ta conscience, par la confession de ton péché.

Quand un homme doit faire face à un procès, il se confie normalement à un avoué. Il lui livre tous les détails de la situation et ensuite il compte sur lui pour mener à bout sa défense.

L’avoué, à son tour, après avoir pris connaissance des faits, remet la cause de cet homme entre les mains d’un avocat de son choix. C’est ensuite à l’avocat de paraître devant le juge et de plaider oralement la cause de l’accusé. Il y a ainsi un accord parfait, une collaboration indispensable entre l’avoué et l’avocat.

Cette analogie répond très bien à la conception biblique de l’intercession. Si Jésus est ton avocat, celui qui parle pour toi devant la face de Dieu, l’Esprit est alors plutôt ton «avoué». C’est lui qui effectue la liaison nécessaire entre la terre et le ciel, entre toi et le Sauveur. Quand tu as péché, ou quand tu es troublé, il place ta cause entre les mains de Jésus et il t’apporte la réponse du ciel, le verdict: «Tu es acquitté; la loi n’a rien contre toi.»

L’intercession de l’Esprit a eu son effet. Tu peux sauter de joie !

Un symbolisme précieux

Aaron, revêtu de ses robes sacrées, portait sur ses épaules deux pierres d’onyx sur lesquelles étaient gravés les noms des douze tribus d’lsraël. Il portait également sur sa poitrine un pectoral avec douze pierres précieuses, chacune ayant le nom d’une tribu, Ex.28:12,29. L’analogie est claire et elle nous touche de très près: notre grand sacrificateur, Jésus, porte les noms des siens, le tien aussi, à la fois sur ses épaules et sur son coeur. Autrement dit, il se charge de la responsabilité de ton être entier. Par sa toute-puissance, il prend sur ses épaules tout ton fardeau; il répond pour toi devant le Père.

Mais il le fait, non comme un simple devoir mais comme expression de son amour, puisqu’il a gravé ton nom sur son coeur même. Mon frère, prends courage ! Dieu n’aurait pu trouver une image plus convaincante pour exprimer l’efficacité de sa grâce, la délivrance que son Esprit opère en ta faveur.

Les mains de Jésus

Ton avocat n’a qu’à montrer les cicatrices dans ses mains devant la face de son Père pour que toute contestation cesse. Tout est dit. La bouche de l’accusateur est fermée. Tu entends la voix de Jésus qui te console: «Voici, je t’ai gravé sur mes mains !», Es.49:15,16.

Le Père se penche sur toi, le coeur ému, pour te prendre dans ses bras avec cette parole d’amour: «Mon enfant, tu es pardonné, tu es à moi, je t’aime… mais regarde une fois de plus les mains de mon Fils !»

Ne vois tu pas ? À chaque retour, à chaque confession de péché, à chaque intervention du Saint-Esprit en ta faveur, tu es plus proche de Dieu. Le péché te paraît plus affreux que dans le passé, l’amour de Dieu se manifeste en une grâce plus abondante, le sacrifice de Christ te parle avec plus de force que jamais.

2° L’Esprit intercède par toi

Jude nous exhorte à prier par le Saint-Esprit, Ju.20. Jean dit que Dieu a fait de nous des sacrificateurs, Ap.1:6. Pierre dit que nous sommes un saint sacerdoce royal, 1Pi.2:5,9.

Le rôle du sacrificateur consiste à s’interposer entre le peuple et l’Éternel de manière à effectuer une réconciliation entre les deux.

Apprends ton métier d’intercesseur

Ton plus grand privilège – et ta plus grande responsabilité – consistent à plaider la valeur du sang de Christ pour ceux qui ne savent ou ne peuvent encore le faire.

Ton rôle en tant que sacrificateur chrétien consiste à utiliser l’argument de son sang versé.

La puissance de l’homme de Dieu

Je ne crois pas me tromper en disant que les deux choses les plus puissantes sur cette terre sont l’amour et la prière, et elles vont ensemble. Élie a fermé les cieux pendant trois ans et demi par la prière, ensuite il les a ouverts toujours par la prière. Par la prière, il a appelé le feu du ciel sur son sacrifice. Jacques dit qu’Élie était pourtant un homme de la même nature que nous mais qu’il pria avec instance. La différence entre lui et les autres hommes se situe, non dans son caractère, mais dans sa vie de prière.

Tous les hommes de Dieu dans la Bible savaient prier avec foi et Dieu a fait des choses à peine croyables en réponse à leur cri. Regarde Moïse devant la mer Rouge. Regarde Daniel jeté aux lions parce qu’il refusait d’arrêter de prier ! Par sa prière, Juda est revenu dans la terre promise. Paul, dans toutes ses épîtres, assure ses lecteurs qu’il prie pour eux jour et nuit et, en même temps, il exige d’eux qu’il prient pour lui. Il a parsemé toute l’Asie Mineure et les Balkans de jeunes églises en une quinzaine d’années parce qu’il connaissait Dieu face à face dans la prière. Sa vie était une intercession perpétuelle pour les nations et les individus et, en outre, il portait sur son coeur l’immense fardeau des communautés qu’il avait fondées.

L’histoire de l’Église est remplie d’exemples d’hommes et de femmes de tous les siècles qui, par la prière de la foi accomplirent des exploits impensables au nom de Dieu le pense à une foule de noms: Huss, Waldo, Böhler, le Frère Laurent, Wycliffe, Jonathan Edwards, William Booth, John Sung, Raymond Lull… Je pourrais remplir des pages de leurs noms et encore je n’en aurais mentionné qu’une petite fraction. Cette armée de l’Éternel a maintenu, au cours des générations, la flamme de la vérité: elle a ouvert les frontières et implanté l’évangile là où il avait été totalement inconnu; elle a souffert et accepté d’innombrables fois le martyre… Toutes ces personnes avaient une vie de prière et d’intercession extraordinaire.

Des exploits fantastiques

Pense à ce petit groupe de frères Moraves, réfugiés à Herrnhut en Saxe chez le comte Zinzendorf en temps de persécution: ils instituèrent une permanence de prière qui dura cent ans ! De chez eux sortirent les premiers grands missionnaires, allant aux quatre coins du monde alors connu. C’est par eux que Wesley trouva la vérité évangélique par laquelle Dieu le régénéra et le poussa à révolutionner la vie spirituelle de l’Angleterre au XVIIIème siècle.

Pense également à Hudson Taylor, souffrant et trahi par ceux qui auraient dû le soutenir ! Il apprit à dépendre de Dieu seul pour les multiples besoins de son immense oeuvre d’évangélisation pionnière en Chine. Par la foi il obtint d’abord vingt-quatre nouveaux missionnaires pour ce pays et ceux ci furent suivis par mille autres. Toute cette action fut accomplie sans recourir à des moyens humains pour assurer l’approvisionnement des besoins matériels de l’oeuvre.

Pense à George Müller qui, par la prière, en comptant sur Dieu seul, éleva des milliers d’orphelins, maintint à peu près 250 missionnaires à l’oeuvre à travers le monde, sans jamais demander aux hommes un seul sou.

La vie extraordinaire de John Hyde

Un jeune missionnaire nommé John Hyde alla en Inde en 1892. Pendant le long voyage en mer, il avait rencontré Dieu d’une façon nouvelle. Une fois arrivé, il paraissait à ses collègues trop piétiste car il mettait la prière et l’étude de la Parole de Dieu au-dessus de toutes ses autres responsabilités. Pourtant il apprit très correctement deux langues indiennes: l’ourdou et le pendjabi.

Il y avait à cette époque des retraites chrétiennes annuelles à un endroit appelé Sialkot auxquelles John Hyde assistait. Avant l’une de ces retraites, il prit l’initiative de passer un mois entier dans l’intercession, accompagné de deux autres hommes. Cette année-là, l’Esprit de Dieu s’empara de tous les assistants d’une façon inouïe. On estime que des dizaines, sinon des centaines de chrétiens autochtones furent appelés au service du Christ et, par la suite, des milliers d’âmes sauvées.

Chaque année John Hyde répétait cette expérience avec des résultats de plus en plus extraordinaires. À longueur d’année, outre l’évangélisation des villages et d’innombrables autres travaux, il passait des nuits et des jours entiers dans l’intercession. Le fardeau des millions d’êtres humains perdus, ignorants de l’évangile, risquant l’enfer, l’amenait à se saisir de la puissance de Dieu avec toujours plus d’insistance.

Après seize ans de ministère extrêmement bénis, il reçut de Dieu une nouvelle vision, un nouveau fardeau. Le Saint-Esprit fit une telle pression sur son âme qu’il exigea de Dieu le salut d’une âme en moyenne par jour au cours de l’année suivante. Cette année, plus de quatre cents personnes furent, sauvées et baptisées.

L’année suivante, l’Esprit de Dieu redoubla sa pression sur John Hyde: il fut poussé à demander au Seigneur une moyenne de deux âmes chaque jour et cette année plus de huit cents furent en effet sauvées. L’année d’après, Dieu lui donna la foi de demander trois âmes par jour et cette prière fut également exaucée.

À cette époque Dieu se servit de cet homme à travers tout le vaste pays de l’Inde. Un Indien non chrétien remarqua un jour que Hyde «ressemblait à Dieu»: c’était l’impression qu’il faisait même sur les inconvertis. Il y avait dans son regard une lumière céleste, le rayonnement de son intimité avec Dieu. Des nuits entières passées face contre terre, dans la présence divine, marquaient son comportement; un amour extraordinaire émanait de sa personne et animait ses gestes. Pourtant, il était souvent mal compris et devait subir parfois les critiques d’autres missionnaires qui n’étaient pas habitués à son insistance sur la priorité absolue de la prière et de l’obéissance à la voix de Dieu, coûte que coûte.

La dernière année de sa vie, il demanda à Dieu non moins de quatre âmes par jour. Sa santé, qui n’avait jamais été robuste devenait de plus en plus fragile et pourtant il n’avait qu’une cinquantaine d’années. Il souffrait parfois beaucoup, mais rien n’arrêtait la flamme d’intercession qui jaillissait de son âme vers Dieu. Ceux qui l’ont connu estiment que des dizaines de milliers d’indiens furent convertis durant sa courte vie. Il est parti pour être «avec Christ» en 1912.

Une foi née de l’Esprit

Je pense aussi à ce missionnaire exceptionnel, J.O. Fraser, que Dieu envoya faire une oeuvre d’évangélisation pionnière auprès des tribus primitives des Lisous, dans le pays montagneux aux confins de la Chine et de la Birmanie. Musicien et savant, il perdit sa vie pour apporter le salut à un peuple abandonné et plongé dans l’occultisme. Il comprit enfin que la seule manière d’implanter l’église dans cette région consistait à convertir des familles entières.

Un jour de 1905, après quatre ans d’efforts, de prières et de souffrances, Fraser eut la conviction que Dieu lui lançait un défi: le Saint-Esprit l’invitait à demander avec foi la conversion de plusieurs centaines de familles lisous. Il reçut alors la certitude de son exaucement; Dieu ne lui accorda pas la foi d’en demander mille, mais une conviction inébranlable qu’il fallait un minimum de plusieurs centaines de familles sauvées. Cependant il dut persévérer dans l’évangélisation des tribus pendant dix ans sans voir aucune véritable réponse à sa prière.

Finalement, en 1915, le Saint-Esprit lui lança un deuxième défi: celui de demander à Dieu d’en fixer le moment. Si la réponse ne venait pas cette année-là, il partirait travailler ailleurs en attendant que Dieu intervienne d’une autre façon.

Le jour même où il commençait sa «dernière» tournée des villages, l’Esprit de Dieu tomba sur la région. Non seulement famille après famille, mais village après village se tournèrent vers le Dieu vivant. En cette même année Fraser récolta une moisson d’environ six cents familles, un total de trois mille personnes environ.

Quand l’Esprit pria par un cordonnier

Je pense également à ce pauvre cordonnier, il y a près de deux cents ans en Amérique, qui priait en pleurant pour sa ville tout en réparant les souliers dans son atelier.

Un certain vendredi, son fardeau spirituel devint intolérable. Fermant sa boutique, il s’en alla dans les champs intercéder face contre terre pour cette population indifférente. Vers trois heures de l’après-midi, il se releva, convaincu que Dieu l’avait exaucé. Il demanda au pasteur de la région d’organiser une réunion spéciale pour les gens qui s’intéressaient au salut de leur âme. Le pasteur, incrédule, accepta à contrecoeur d’annoncer une réunion, pour le lundi soir suivant, dans une maison particulière.

Ce soir là, la pièce fut bondée. Personne ne parla pendant longtemps. Le pasteur se sentait dépassé et resta dans le silence. Finalement, un homme se leva, tout ébranlé, pour demander si quelqu’un pouvait lui expliquer la voie du salut. Après lui, d’autres se levèrent pour demander la même chose et cette nuit à une succession de conversions. Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que toutes ces personnes témoignèrent d’une conviction irrésistible concernant leur état de perdition à partir de trois heures de l’après-midi le vendredi précédent.

Un mourant qui peut tout

Je pense également à ce chrétien moribond tuberculeux, dont Charles Finney nous raconte l’histoire remarquable. Un voisin très riche, mais athée, lui rendit un jour un grand service. Le malade ne savait comment le lui rendre, mais il comprit enfin qu’il pouvait au moins prier pour le salut de son voisin, ce qu’il fit. À l’étonnement de toute la ville, ce grand athée devint un vrai disciple du Christ.

Le pauvre chrétien pensa alors qu’il pouvait utiliser le peu de temps qui lui restait sur la terre à intercéder pour d’autres personnes. Bientôt il se mit à prier sérieusement pour l’oeuvre de Dieu dans trente endroits dispersés à travers le monde.

D’un jour à l’autre il recevait de Dieu la conviction qu’il avait été exaucé quant à l’un ou l’autre de ces lieux, et il en notait la date dans un carnet. Finalement il put marquer une date pour tous les trente. Puis il mourut.

Finney se donna la peine d’écrire aux trente endroits en question et découvrit que dans chaque lieu un véritable réveil spirituel avait éclaté et que, dans la plupart des cas, la date de l’action de l’action de l’Esprit correspondait à la date indiquée dans le carnet.

Voici, pour terminer, encore un exemple de l’intercession de l’Esprit. Hudson Taylor, ce grand homme de Dieu, nous raconte l’histoire d’un médecin missionnaire du siècle dernier, en Chine, qui dut aller à la banque dans une ville lointaine pour retirer une forte somme d’argent que des amis lui avaient fait parvenir d’Angleterre pour agrandir son hôpital.

Avec un frère chinois, il fit le voyage bien dangereux, à travers une chaîne de montagnes. À son retour, chargé de ce gros trésor, il dut dormir en pleine forêt sur la montagne avant de reprendre la route. Le lendemain il arriva sain et sauf chez lui.

Au bout de quelques années, on lui amena à l’hôpital un bandit célèbre, gravement malade. Cet homme, la crise passée, fit un aveu extraordinaire au médecin. Il lui confessa qu’il l’avait vu à la banque, en ce jour mémorable, en train de retirer l’argent. Puis il l’avait suivi avec une bande armée jusque dans la montagne, en pleine forêt, avec l’intention de le tuer, lui et son ami, et d’emporter l’argent.

«Pourquoi donc ne l’avez-vous pas fait?« lui demanda le missionnaire, ébahi par cet aveu.

– «C’est simple, répondit le brigand, c’est parce que vous étiez si bien armés !»

– «Mais, répondit le missionnaire, nous n’avions pas une seule arme et nous n’étions que deux contre vous tous.»

– «Ah non ! répliqua le brigand, vous aviez vingt-quatre soldats bien armés qui faisaient la garde autour de vous pendant que vous dormiez. Je les ai comptés. Nous n’avons pas osé nous attaquer à une force pareille.»

Quelques années plus tard, ce même missionnaire racontait son expérience devant un groupe de chrétiens en Angleterre.

À la fin de la réunion, l’un des amis présents, très ému, lui demanda s’il se souvenait de la date de cette aventure. Le missionnaire, après avoir réfléchi et calculé, lui en précisa la date.

«À ce moment-là, répondit l’ami, nous étions vingt-quatre personnes ici même à intercéder pour vous.»

3° La contrepartie satanique

Le contraire de l’esprit d’intercession, c’est l’esprit de médisance, d’accusation. Nous en avons parlé dans notre étude sur la communion de l’Esprit.

Si tu accuses ton frère, et surtout à son insu, «dans son dos», tu fais l’oeuvre même du diable. Si tu intercèdes pour ton frère, tu fais l’oeuvre du Seigneur Jésus. Selon ton attitude, tu peux être soit avocat, soit accusateur.

Ou tu édifies l’église ou tu la détruis. On peut être certain qu’un homme qui a l’esprit critique, qui accuse les frères ou qui médit, n’a rien de la plénitude du Saint-Esprit, quelles que soient ses prétentions.

Tout enfant de Dieu a en lui le Saint-Esprit, même s’il n’en est pas rempli; mais tout enfant de Dieu a également en lui la racine du péché qui resurgit sans arrêt, si elle n’est pas contrôlée, et qui est susceptible de se manifester de mille manières dangereuses.

C’est pour cette raison que l’apôtre Paul nous exhorte à offrir à Dieu nos corps, Ro.12:1: nos yeux, nos oreilles, notre cerveau, nos mains et nos pieds. Mais le membre qui a le plus besoin d’être offert à Dieu, c’est notre langue.

«La langue, dit Jacques,… souille tout le corps et enflamme le cours de la vie étant elle-même enflammée par la géhenne… La langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel… De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Ja.3:2-12.

C’est pourquoi Dieu dit:

«La mort et la vie sont au pouvoir de la langue», Pr.18:21

Mon frère, ta langue peut démolir un homme, éteindre l’action de l’Esprit dans une église, exposer le Fils de Dieu à l’ignominie. Elle peut perdre une âme. Ce qui arrête l’oeuvre de Dieu plus que toute autre chose, c’est la langue qui fait le travail de Satan.

Mais, par contre, ta langue peut devenir porteuse de la Parole de Dieu.

«Si tu te rattaches à moi, dit l’Éternel, je te répondrai… Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche», Jé.15:19.

Si tu es rempli de son Esprit, Dieu, par ta langue, communiquera aux hommes la parole prophétique du Christ, le message d’un salut véritable, la puissance de la régénération.

Par ta langue il édifiera l’église, consolera la veuve, instruira l’orphelin, protégera le pauvre et l’étranger. Par ta langue les hommes atteindront une vision de l’éternité et seront attirés vers le Dieu qui les aime.

Ta langue deviendra la langue du Seigneur Jésus. Lui qui intercède nuit et jour pour tes frères saura par ta langue exprimer les douleurs de son enfantement des âmes; cette langue qui, dans l’intimité de Dieu, apprend les mystères ultimes de la grâce, saura l’adorer et lui redire ce qu’il désire si ardemment entendre – la parole d’un pécheur racheté devenu saint et homme de Dieu, disant par la prière: je t’aime !

Voici un commandement de Dieu

«Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de
supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance.» Ep.6:18 «Il faut toujours prier et ne point se relâcher» Lu.18:1. «Priez, afin que vous ne tombiez en tentation» Lu.22:40. «Priez sans cesse,» 1Th.5:17

C’est cela, la plénitude de l’Esprit.

JESUS EST LA VIE

JESUS EST LA VIE

Quand Dieu eut préparé la terre pour la rendre habitable, de ses mains créatrices il tira de la poussière du sol les éléments constituants du corps humain. Il avait devant lui une mécanique merveilleuse mais inanimée dans laquelle il souffla un esprit vivant. La Bible dit que l’homme devint alors une âme vivante. Dès le début de la Bible la trinité humaine (l’esprit, l’âme et le corps) est déjà révélée comme créée à la ressemblance du Dieu lui aussi trinitaire : Père, Fils et Saint Esprit.

La vie que possédait l’homme était un mélange harmonieux d’éléments matériels et spirituels. Tandis que par le truchement du corps, son âme jouissait des bienfaits que Dieu avait répandu à profusion dans la nature, par le truchement de son esprit, son âme jouissait des bienfaits spirituels que Dieu lui prodiguait sans compter.

Aussi longtemps que ces deux domaines lui furent accessibles, la vie de l’homme fut un état de bonheur parfait. Aussi longtemps que son corps fut sous le contrôle de son esprit, la vie fut idéale. Tant que son esprit fut en contact et en communion avec le Dieu dans lequel il n’y a pas l’ombre d’un changement, sa vie ne connut pas la moindre perturbation. Mais cet état de grâce n’a pas duré. La Bible dit que par la désobéissance le péché est entré dans le monde et l’homme a été coupé de Dieu. Quelque chose est venu mourir en lui et quelque chose d’autre est venu naître en lui. D’un seul coup, du jour au lendemain, le domaine spirituel lui a été fermé ; ne recevant plus dans sa vie la puissance de Dieu, il s’est trouvé incapable de maîtriser les passions qui avaient fait irruption dans son corps. La situation s’est renversée; l’enveloppe destinée à obéir est devenue maîtresse de la situation, elle est devenue le grand dictateur de nos vies à qui il impose ses lois et donne ses impulsions, au point que le fameux verset de l’épître aux Romains (5 :15-25) est devenu une expérience tristement universelle que je résume ici par le seul verset 19 :  » Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas « .

Son trésor spirituel, l’homme l’a perdu ; il est désormais comme une chenille mélancolique qui verrait passer un joli papillon ; lui se délecte du nectar des fleurs, elle doit se contenter des feuilles de choux : lui, vole et virevolte dans l’air, elle est rivée au sol. Mais tout n’est pas perdu pour elle, si elle veut retrouver l’espace aérien, elle devra passer par une expérience que la biologie appelle la métamorphose. Et nous aussi, si nous voulons reconquérir ce qui a été perdu, il nous faudra passer par cette autre métamorphose que la Bible appelle la conversion ou nouvelle naissance.

Lorsque dans l’étang l’œuf de la grenouille se développe, il devient cette drôle de créature grotesque que nous appelons du vilain nom de têtard. Lui, qui dépend entièrement de l’eau pour vivre doit se demander par quelle magie la mère grenouille peut vivre à la fois dans l’air et dans l’eau. Avez-vous déjà imaginé ce que devait penser un têtard – si tant est qu’un têtard pense- en voyant la mère grenouille plonger dans la mare pour venir l’y rejoindre ? Il ne peut pas concevoir qu’il y ait un ailleurs, une autre dimension, un autre élément que le sien. D’où l’entretien que je vous rapporte. Plouf !
– D’où tu viens comme ça, grand-mère ?
– D’En-Haut, tu vois bien, j’en ai encore la peau toute sèche.
– D’En-Haut, d’En-Haut, je n’ai jamais vu moi qu’il y avait un En-Haut.
– Mais si qu’il y en a un puisque j’en viens.
– C’est pas vrai, il n’y a pas d’En-Haut !
– Ah, bien sûr, tu ne peux pas encore comprendre, mais ça viendra, tu verras que j’ai raison.
– Et qu’est-ce qu’il y a là-Haut ?
– Hé bien…, il y a des arbres, des fleurs, de l’herbe…
– C’est pas vrai ! – On connaît l’outrecuidance des jeunes générations, il faut l’excuser…
– Il y a des chevaux, des bœufs…
– C’est quoi ça, des bœufs ?
– Des bœufs, des bœufs, hé bien, ça mange de l’herbe.
– C’est pas vrai !
– Mais si c’est vrai ; d’ailleurs une de nos ancêtres est tombée amoureuse d’un bœuf et pour l’épouser elle a voulu se faire grosse comme lui.
– C’est pas vrai !
– Mais si c’est vrai, c’est même écrit ; ça s’est même passé là-bas, un peu plus haut, du côté de La Fontaine.
– Et quoi qu’y a encore ?
– Il y a de l’herbe, des bœufs, puis des hommes.
– Des hommes ? C’est quoi des hommes ?
– Des hommes, hé bien, c’est pas des bœufs mais ça mange du bœuf.
– C’est pas vrai !
– Pour la dernière fois, sois poli sinon tu va tâter d’une baffe.
– Bof !
– Quand tu seras converti tu comprendras, mais pas avant.
– Dis-moi grand-mère (avec un bémol dans le ton de sa voix),dis-moi, qu’est-ce qu’il y a encore à l’étage au-dessus ?
– Ah, il y a de l’herbe, des bœufs, des hommes et…des Français.
– Des Français ! C’est quoi ça des Français ?
– Les Français, ah, ce sont les meilleurs, les plus délicats, les plus raffinés de tous les hommes ; ce sont les seuls qui aiment les grenouilles…les cuisses de grenouilles.
Du coup notre têtard ne tient plus en place ; il est déjà comme on dirait à moitié converti. Il se dit, ça doit être vrai ; il faut que j’aille voir. Il fait frétiller sa queue, part comme une torpille vers le haut, touche la surface et boit une tasse…une tasse d’air, ce qui le fait redescendre plus vite qu’il n’est monté.

Il se dit : J’ai dû mal m’y prendre : Bis ! Résultat, il boit une deuxième tasse !

Pauvre têtard, malgré sa bonne volonté toute neuve, il ne peut pas savoir ce que la mère grenouille sait pourtant être vrai. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas encore converti, c’est-à-dire métamorphosé, ou mieux encore  » né de nouveau  » comme le dit Jésus.

Quelqu’un se reconnaît peut-être dans cette histoire un peu loufoque.

Vous avez connu de vrais chrétiens et vous avez vite compris qu’il y avait un  » plus  » dans leur vie, un plus qui venait de plus haut. Ils vous ont parlé d’un livre auquel ils faisaient toujours référence et vous avez voulu mettre le nez dans la Bible. Peine perdue, c’était du chinois, la vraie bouteille à encre ; vous n’y avez rien pigé.

Vous avez assisté à l’une ou l’autre de leurs  » réunions  » comme ils disent. La simplicité des lieux, l’ambiance sereine et la musique un tantinet rétro vous a fait dire : Merci, très peu pour moi ! Pourquoi ? La raison est très simple et c’est encore Jésus qui le dit :  » Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut ni voir ni entrer dans le Royaume de Dieu « . Et c’est à un Super Têtard que Jésus a dit cela, à un universitaire diplômé devenu prélat qui ne comprenait rien à rien.

Remarquez qu’un têtard peut se plaire dans sa petite eau au milieu de ses épinoches, sangsues et larves en tout genre Mais tant qu’il s’en tient à cela, il reste étranger à une vie supérieure. Une riche dimension de vie lui échappe. Beaucoup de gens s’accommodent de leur petit monde terre à terre qui ne débouche sur rien d’autre que le cimetière à brève, moyenne ou plus ou moins longue échéance. Quand tout se résume à métro-boulot- disco-bobo-dodo, la mare devient vite petite et  » y en a vite marre « .

J’affirme qu’il y a autre chose que le train-train quotidien, les coupes d’Europe, la Formule 1, la grisaille du lundi matin, le vague à l’âme et le sentiment de toujours passer à côté de l’essentiel.

Jésus, le seul vrai extra-terrestre est venu de l’étage au-dessus, de l’autre côté de cette vie. Il a prouvé par sa façon de vivre, son enseignement et, ses miracles et beaucoup d’autres choses que c’était vrai, du vrai de vrai.

Mais rester étranger à la vie de Dieu est en plus une dangereuse condition qu’il vaut mieux mettre en règle le plus vite possible parce que la Bible dit :  » Celui qui ne croit pas au Fils n’a pas la vie mais la colère de Dieu demeure sur lui « .

La Bible veut dire par là que vie telle que les hommes la conçoivent : respirer, se mouvoir, croître, s’amuser, se nourrir, se loger, ce n’est pas vive, c’est seulement exister. Et exister dans ce sens-là, c’est vivre avec une épée de Damoclès sur sa tête et être sous la condamnation qui pèse sur le péché. Cette vie-là porte une étiquette : condamnée à périr.

Combien n’y-a-t-il pas de millions gens, jeunes ou moins jeunes qui, sans avoir connu l’expérience de la conversion, disent que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Combien de fois ne se sont-ils pas dit : Qu’est-ce que je suis venu faire dans ce monde ?

Nombreux sont ceux qui, pour avoir trop espéré ou trop attendu de la vie, sont en proie à de cruelles désillusions.

Allez toucher du doigt la misère humaine dans les pays du quart-monde où des millions vivent dans des bidonvilles insalubres comme ceux que j’ai visité à Haïti. Leur condition de vie misérable, il l’échangeraient volontiers contre une année de bonheur.

Ah, s’ils pouvaient monter d’un échelon… !

A cet échelon plus haut, on trouve la classe laborieuse de tous ceux qui croient ne pas avoir assez pour vivre et cependant trop pour mourir.

Ah, s’ils pouvaient monter d’un échelon… !

A cet échelon supérieur on trouve la petite bourgeoisie à qui rien n’a manqué. Pour n’avoir jamais été ni trop riche ni trop pauvre, ils n’ont pas été assez pauvre pour être malheureux, mais pas assez riche pour être heureux.

Ah, si eux aussi pouvaient monter d’un échelon… !

A l’échelon tout à fait supérieur on trouve ceux à qui tout à réussi, à qui rien n’a manqué, et qui sont encore eux aussi à la recherche de ce que les autres n’ont pas trouvé. Que de millionnaires malheureux ! Que de pauvres riches comme le disait Bossuet ! Que de Dalida, de Romy, de Momtherlan, d’Hemingway, de Marilyn Monroe et de tant d’autres, comblés au delà de toute mesure, qui eux aussi auraient volontiers échangé leur vie contre une année d’un vrai bonheur qu’ils n’ont finalement trouvé nulle part sinon dans le suicide.

Tous les jours ils ont peiné au mat de Cocagne de la vie. Les promesses de bonheur flottaient bien haut. Quelques très rares concurrents y sont arrivés, mais quand ils ont cru décrocher le prix de leur bonheur, ce n’était qu’une farce ! Leur dorure c’était du toc, du clinquant, du fer blanc. Le bonheur était plus haut, beaucoup plus haut, il était aux cieux. Alfred de Musset a écrit à ce propos :

Ah, pauvres insensés, misérables cervelles,

Qui de tant de façon avez tout expliqué,

Pour aller jusqu’aux cieux il vous fallait des ailes,

Vous aviez le désir, la foi vous a manqué !

Ceux qui ont trouvé le bonheur ne l’ont pas trouvé dans une existence faite d’abondance matérialiste mais au contraire dans la perte de cet esprit de conquête des jouissances terrestres. Jésus nous dit en Luc 9 :24  » Celui qui voudra sauver sa vie la perdra et celui qui la perdra à cause de moi la sauvera « . Il nous montre par là que pour recevoir la vie qui s’écrit avec un V majuscule, il faut lâcher l’autre, celle qui nous lâchera un jour, ce genre d’existence qui n’est qu’un leurre et qui nous conduit à notre perte.

I. Quand Saul de Tarse s’avança menaçant sur la route de Damas, il fut terrassé par une lumière aveuglante et par une voix, celle du Prince de la vie qui lui disait :  » Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?  » C’est là que sa vie a basculé. Lui qui avait tout misé sur l’acquisition d’avantages et de titres comme il le rappellera dans en Phil.3 :4-9 dont je vous donne une citation libre :  » …moi, circoncis de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux, c’est-à-dire de pure race, zélé pour la cause, irréprochable quant à la justice…mais ces choses (position, honneurs ,renommée ,titres, amis influences), qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte en comparaison de l’excellence de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout. Et ces choses que je recherchais autrefois, je les regarde maintenant comme de la boue…  »

II. En Luc 7 :36-50, une femme sensuelle, vénale, adepte de l’amour libre, prostituée sortie des bouges de l’orgie est venue se mettre aux pieds de Jésus. Cette existence qu’elle menait jusqu’ici, était-ce vivre ? Regardez ce qu’elle en pense à présent. Elle s’agenouille aux pieds de Jésus, mouille ses pieds de ses larmes, les baise et y répand du parfum. Elle se sépare de son passé, elle perd volontairement l’argent que lui rapportait ses  » passes « , et elle trouve dans l’apparente austérité de Jésus, une abondance de vie et une paix de l’âme inconnues d’elle jusqu’ici.

III. En Matthieu 9 on trouve un certain Lévi assis au bureau des Impôts. Était-ce vivre vraiment que cette existence tout entière dominée par la cupidité, passée à tromper les contribuables, à brasser les pièces d’argent et à les entendre tinter dans ses coffres, à discuter âprement à longueur de journées pour une question de gros sous. Et voilà que sans prévenir, le Sauveur traverse sa vie, et tel l’éclair qui sillonne le ciel noir et l’illumine, l’appel le plus bref de toute la Bible lui est adressé :  » SUIS-MOI !  » Deux mots ont suffi pour que Matthieu, alias Lévi, boucle sa vie passée dans ses coffres et découvre une nouvelle vie à la suite de celui qui n’avait à lui offrir ni or ni argent, ni aucune autre richesse que celle du cœur et de la vie éternelle.

IV. En Jean 3, on trouve un docteur de la loi, professeur de religion qui vient trouver Jésus de nuit. Etait-ce vivre vraiment que d’enseigner des préceptes aussi froids que moralisateurs. Jésus avait fait le cinglant reproche à ceux de sa compagnie :  » Vous chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter que vous ne touchez pas vous-mêmes de l’un de vos doigts  » (Luc 11 :46). Et c’est à lui en particulier, à Nicodème, moins hypocrite que les autres que Jésus a dit :  » Il te faut naître de nouveau « . Il te faut, Nicodème, une nouvelle vie qui vient de plus haut que de ta chaire de vérité d’où tu pérore sans savoir de quoi tu parles. Et Nicodème à fini lui aussi par déposer ses sermons creux au sépulcre du Seigneur en qui il avait reconnu le docteur venu de Dieu pour avoir désormais quelque chose à dire qui enfin venait d’En-Haut.

V. Etait-ce vivre vraiment que cette existence que je menais autrefois dans les vanité du monde et ses plaisirs trompeurs que la Bible appelle des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ? Cette existence en rase-mottes, menacée du jugement de Dieu, je l’ai laissée entre les mains percées de Jésus-Christ afin que, comme il l’a promis, il la bannisse à tout jamais de sa mémoire. Pour rien au monde je ne voudrais la reprendre et la revivre, ne serait qu’une journée, parce que pendant cette journée je pourrais mourir et être perdu. Et cette existence sur laquelle Dieu a déjà passé sa condamnation, Jésus vous appelle à la laisser comme l’ont fait Lévi, Nicodème et Saul de Tarse dont j’ai parlé pour saisir celle qu’il vous offre. Car la vie, dans le plein sens du terme, il ne pourra vous la donner que lorsque vous aurez consenti de plein gré à abandonner l’autre. Cette vie qu’il vous offre en échange de l’autre est aussi différente que la vie de la mère grenouille est différente de celle du têtard, que celle du papillon l’est de celle de la chenille, aussi différente que la candeur l’est du vice, l’artiste du profane, le printemps de l’hiver.

Cette existence dont il veut vous détourner, il l’a portée sur le bois maudit de la Croix. Là, la colère du jugement de Dieu est tombé sur elle, par conséquent sur lui. Cette existence dont il s’était revêtu dans ce jour tragique, pour bien nous prouver qu’elle ne valait rien, elle lui a coûté une suée qui a été jusqu’au sang, une tristesse qui à été jusqu’à la mort et une mort qui a été jusqu’à l’enfer de l’abandon.

Cette autre vie qu’il vous offre en échange, c’est la vie qui l’a sorti de la mort où nos péchés l’avaient plongé ; C’est cette vie merveilleuse qui a fait jaillir des lèvres de Marie de Magdala extasiée : Maître, Rabboni ! C’est celle qui a rempli les disciples de joie ; c’est cette vie qui sort du trou, tellement glorieuse que pendant quelques jours, l’apôtre Thomas n’arrivait pas à y croire. C’est cette vie de résurrection de Jésus-Christ qui devient la possession des pécheurs repentants.

Ce qui rend une conversion authentique, ce sont les deux phases distinctes et néanmoins inséparables qui la composent

1° Il y a l’abandon de l’existence passée, c’est la repentance ; 2° Il y a la réception de la vie de Jésus-Christ ressuscité, c’est la foi.

Certains voudraient dissocier ces deux éléments. Je m’explique. Conversion veut dire demi-tour. L’idée de certains est celle d’un sergent-major faisant évoluer son peloton et disant : 1-2, 1-2, demi-tour, Halte !

Mais l’idée de l’Ecriture est tout autre, c’est :1-2, 1-2, demi-tour, Marche !

La vie chrétienne n’est pas qu’une halte, elle n’est pas qu’une confession de foi négative. Si je n’accepte pas le  » Marche « , est-ce que je peux me dire converti ? Certes il y a un stop et parfois même une marche arrière quant au passé, mais il y a aussi un Go ! un Avanti ! un En-avant toute ! quand au présent.

Imaginez-vous Saul de Tarse, arrêté par le Seigneur sur la route de Damas et lui disant : D’accord Seigneur, je capitule, je te rends mon épée et mes lettres de plein pouvoir, laisse-moi rentrer tranquillement chez mon papa à Tarse ? !

Imagineriez-vous cet ardent combattant de la foi écrivant dans son épître aux Thessaloniciens :  » Vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant les idoles…  » et ne terminant pas sa phrase « …pour servir le Dieu vivant et vrai  » ? Impensable !

Imagineriez-vous le même apôtre Paul enseignant la doctrine du baptême dans le chapitre 6 :4 aux Romains et écrivant :  » Nous avons été ensevelis avec Christ par le baptême, à la ressemblance de sa mort » sans ajouter la deuxième phase du baptême « …afin que, à la ressemblance de sa résurrection, nous marchions en nouveauté de vie… ».

On sait que le baptême biblique selon le sens étymologique du mot veut dire : Immerger, plonger. C’est ce que faisait Jean-Baptiste dont il est dit en Jean 3 :23  » qu’il baptisait à Enon parce qu’il y avait là beaucoup d’eau « . Pour baptiser il fallait donc assez d’eau pour y plonger les gens jusqu’à les immerger. Celui qui se faisait baptiser sous cette forme symbolique exprimait deux choses :

1 : qu’en descendant entièrement dans l’eau, à la ressemblance de Christ descendu dans la mort pour le péché, lui aussi en se convertissant mourrait à son ancienne vie de péché.

2 : qu’en ressortant de l’eau il exprimait par là, qu’à la ressemblance du Christ ressuscité, lui aussi sortait du péché pour revivre en nouveauté de vie. Gardant à l’esprit ces deux facettes du baptême, la mort d’une part et la résurrection de l’autre, QUI, je vous le demande en se faisant baptiser se risquerait à ce qu’on ne fasse que la moitié de la cérémonie : le maintenir sous l’eau et l’empêcher d’en sortir ?! Deux minutes plus tard ce serait le prélude à une autre cérémonie, celle d’un enterrement pur et simple.

L’apôtre Paul, pour en revenir à lui, n’a pas seulement laissé sa vie passée sur le chemin de Damas, il a saisi la vie que lui offrait le Seigneur et s’en est laissé pénétrer. C’est ce qu’il dit d’une autre façon en Galates 2 :20. Il dira bien :  » J’ai été crucifié avec Christ  » mais il ne s’arrête pas là, il poursuit :  » …et si je vis, ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vite en moi. Et la vie que je vis maintenant dans mon corps, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi « .

Matthieu n’a pas seulement quitté son bureau de recettes, il a mis sa plume à la disposition du Saint Esprit qui lui a fait écrire l’évangile qui porte son nom.

Si vous voulez être sauvé sans qu’il y ait le moindre doute, il faut vous soumettre aux conditions de l’Ecriture : Abandonner votre existence passée dans la repentance, et saisir par la foi celle que Jésus vous offre, cette autre qualité de vie dont lui même a parlé en disant :  » Je suis venu pour que mes brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance  » (Jean 10 :10).

Si vous voulez qu’un arbre sauvage porte du bon fruit il faut le greffer. De même, pour que nos vies portent du fruit qui plaise à Dieu, il faut que Christ vienne greffer sa vie sur la nôtre. Sans cette greffe spirituelle que Jésus appelle la nouvelle naissance, les seuls fruits que nous pouvons porter sont des fruits sauvages qu’à deux reprises la Bible appelle des œuvres mortes (Héb.6 :1 et 9 :14).

Voici ce que dit le dictionnaire à propos de la greffe :  » Le greffon apporte au sujet les caractères que l’on veut conserver. C’est ainsi que l’on greffe de bonnes espèces sur un arbre sauvage qui autrement ne donnerait que du mauvais fruit « . Vous pouvez mettre tant et plus d’engrais ou de fumier à un arbre sauvage, vous pouvez le tailler, vous pouvez le replanter dans un meilleur sol, le seul résultat auquel vous arriverez, c’est de produire plus de fruit mais plus de fruit…sauvage !

Vous pouvez tout essayer pour transformer votre vie, vos sentiments et vos pensées, prendre des bonnes résolutions, désirer vivre une vie conforme à l’exemple de Christ, faire des neuvaines et réciter des Pater, supplier Dieu de vous donner des victoires sur vous-mêmes, vous n’arriverez qu’à produire davantage d’œuvres mais d’œuvres mortes en ce qui concerne le salut.

Non, considérez combien une greffe minuscule peut transformer la vie d’un grand arbre ; pensez à ce qui arrivera quand la Vie d’un si grand Sauveur viendra se greffer sur une aussi petite vie que la nôtre.

Dieu est l’horticulteur divin ;

Christ est la greffe divine ;

Vous, vous êtes le sujet humain en qui il veut implanter la vie éternelle par le Saint Esprit qu’il fera habiter en vous.

Une vie ainsi greffée ne peut que porter ce que l’épître aux Galates (5 :22) appelle le fruit de l’Esprit composé des 9 variétés que voici : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la maîtrise de soi.

Dieu consent à mettre la vie de son Fils dans la vôtre. Voulez-vous vous laisser greffer par lui ?

Si oui, ouvrez-vous à son intervention. Recueillons-nous tous un instant et dans ce moment de prière finale, adressez-vous à lui. Et si vous aviez de la peine a trouver les mots qu’il faut, je peux essayer de vous aider. Je parlerai très lentement et si ce que je vais dire vous convient vous pouvez suivre cette prière et la dire silencieusement à Dieu comme si elle était la votre : Seigneur, j’ai compris ce soir que ma vie spirituelle était plus au fond de la mare avec les têtards que dans les altitudes avec les anges. Si ça continue, je n’ai aucune chance d’aboutir dans ton ciel. J’ai bien essayé de changer de vie mais sans résultat. Parfois j’ai l’impression que je deviens pire… Je n’arrive à rien malgré mes efforts ; je tourne en rond. Je suis fatigué de moi-même ce soir… J’ai compris que je devais me repentir et je le fais sans hésiter. Je capitule devant toi ; je te demande pardon ; Dieu, je crois que ton Fils, pour me sauver est descendu non seulement dans ma mare mais dans la boue de ma mare de vie et qu’il en est mort, condamné à ma place, mais je crois aussi qu’il est venu pour m’en sortir. Seigneur, viens greffer la vie de ton Fils dans la mienne. Je m’ouvre à toi, à l’action de ton Saint Esprit. Merci Seigneur. Amen.

Être protestant

Être Protestant : une seule foi, plusieurs confessions

Les Eglises protestantes rassemblées dans la Fédération partagent une seule et même foi, mais elles présentent plusieurs confessions. Distinctes par leurs principes ou par leur organisation, les voici :

Eglises luthériennes

Eglises baptistes

Une seule et même foi, plusieurs confessions

Eglises réformées

Eglises pentecôtistes

Les Eglises luthériennes

Le luthéranisme remonte aux origines mêmes de la Réforme et se réclame des trois affirmations centrales du message de Luther : autorité souveraine de la Bible, salut par la grâce (et son corollaire, la justification par la foi), sacerdoce universel des croyants.

La théologie luthérienne prend sa source dans l’événement de la Croix : l’humanité y rencontre Dieu lui-même, dans la détresse du Christ crucifié qui a accepté d’aller jusqu’au tréfonds de la misère humaine. Désormais, l’être humain est « à la fois pêcheur et justifié ». Transformé dans sa rencontre avec Dieu, libéré de l’angoisse de la solitude et des affres du désespoir, il peut s’ouvrir aux autres et se consacrer à leur service. Tout en se référant au principe des « deux règnes » (temporel et spirituel), la théologie luthérienne valorise l’histoire et le monde comme lieux où Dieu appelle les hommes à s’engager.

Regroupées au sein de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM: 55 millions de membres), les Eglises luthériennes forment entre elles une communion ecclésiale. Elles sont néanmoins différemment organisées : certaines, notamment en Scandinavie, ont adopté un fonctionnement épiscopalien, conservant une certaine hiérarchie ecclésiastique. D’autres, comme en France, ont adopté un système soit de type presbytérien-synodal, soit intermédiaire.

Les Eglises réformées se réclament également de Luther mais aussi d’autres réformateurs tels que Jean Calvin, Ulrich Zwingli ou Théodore de Bèze. La théologie réformée met plus particulièrement l’accent sur la toute puissance de Dieu. Celle-ci n’atteint pas à la liberté et à la responsabilité du chrétien, bien au contraire : ayant reçu en Jésus-Christ l’assurance de son salut, et se sachant pardonné, il n’en est que plus libre pour conduire sa vie de manière exigeante et responsable, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société pour combattre les injustices de ce monde. La transcendance de Dieu implique en même temps la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu’ils soient religieux ou politiques.

La plupart des Eglises réformées appartiennent à l’Alliance Réformée mondiale (ARM : 70 millions de membres). Elles ne se réclament pas d’une confession de foi unique: il appartient à chaque Eglise de dire sa foi dans l’actualité et le contexte qui sont les siens. Cette acceptation des différences rejoint le souci des réformés de préserver en leur sein un réel pluralisme théologique.

Les Eglises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien- synodal. Le gouvernement de l’Eglise repose sur un équilibre entre instances locales (conseils presbytéraux), régionales et nationales (synodes).

Les Eglises réformées

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Depuis 1973 en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l’accord théologique de la « Concorde de Leuenberg ». Un pasteur luthérien peut donc être en charge d’une paroisse réformée et vice-versa.

Les Eglises baptistes, elles aussi, tiennent leurs origines de différents mouvements réformateurs protestants du XVI-ième siècle, en particulier anabaptistes.

D’une manière générale, ces Eglises ont la particularité de ne reconnaître comme membres que celles et ceux qui font profession de foi en Jésus-Christ et qui, en demandant le baptême, font un acte volontaire et personnel de repentance et de foi. Pour cette raison, les Eglises baptistes ne pratiquent pas le baptême des petits enfants. Ce sont des Eglises de professants, se distinguant sur ce point des multitudinistes. Par ailleurs, les baptistes se réclament des grands principes de la Réforme, en particulier le salut par la grâce et le « sola scriptura » : parole inspirée de Dieu, l’Ecriture est l’autorité unique et suffisante sur le plan théologique.

Dès le début de leur histoire, les baptistes ont discuté avec force le principe de la séparation des Eglises et de l’Etat. Ils accordent également autant d’importance à l’évangélisation qu’à l’action sociale : chaque Eglise est appelée à discerner les lieux de témoignage et de service appelant un ministère diaconal.

Les Eglises baptistes sont organisées selon le principe congrégationaliste : les Eglises locales jouissent d’une grande autonomie au sein de leur union d’Eglises. Au niveau national, ces unions prennent généralement la forme de fédérations, regroupées au niveau international au sein de l’Alliance Baptiste Mondiale (ABM: 40 millions de membres).

Le pentecôtisme est né de mouvements du Réveil particuliers qui se sont manifestés au début du siècle, aux Etats-Unis sous l’impulsion du pasteur Charles Parham et de William J. Seymour puis, à partir de 1904, au Pays de Galles, sous l’influence d’Evan Roberts, prédicateur laïc méthodiste. La volonté des premiers pentecôtistes était de revenir aux sources de l’Eglise primitive et de revivre l’expérience des temps apostoliques, plus particulièrement du jour de Pentecôte.

La particularité théologique des pentecôtistes est de penser que le Saint Esprit est donné au croyant lors d’une expérience particulière, distincte du baptême d’eau traditionnel : le baptême du Saint Esprit. Celui-ci confère au croyant des dons particuliers comme le parler en langue, la prophétie ou la guérison divine. Ces dons de l’Esprit (ou charismes) sont énumérés dans la première Epître de Paul aux Corinthiens.

Les Eglises pentecôtistes se font les témoins de « l’Evangile aux quatre angles » : Jésus sauve, baptise, guérit, revient. Par ailleurs, elles se situent dans la tradition protestante évangélique et baptiste et se réfèrent aux grands principes de la Réforme : salut par la grâce, autorité de la Bible seule, sacerdoce universel.

Sur le plan ecclésiologique, les Eglises pentecôtistes sont typiquement congrégationalistes : l’Eglise est d’abord une réalité locale.
Être protestant

Quel au-delà ?

Quel au-delà ?

L’homme tient au monde qui l’entoure par des liens qui lui pèsent parfois plus que des chaînes: sa famille, son milieu, ses amis ou ses ennemis, son métier, ses hobbies, ses passions, ses problèmes, ses vices peut-être. Il n’est donc pas surprenant qu’il rêve d’être ailleurs, d’être autre (ou d’un Autre), en particulier lorsqu’il s’ennuie, sombre dans le découragement, ou sent quelque malaise le gagner. Cette quête d’un au-delà, terrestre ou céleste, se révèle souvent décevante: « On ne part pas », disait Rimbaud après avoir tenté les plus folles évasions hors de l’écoeurant quotidien. Mais y renonce-t-on jamais vraiment? Désirer mieux, désirer tout: en même temps que les ressorts de l’action, ce sont là deux constantes de notre pensée gui laissent croire, à juste titre, que l’au-delà nous est nécessaire.
Quel au-delà ? Il ne suffit pas de n’importe quelle fantaisie, de n’importe quelle fable, bien que la mentalité moderne ait coutume de préférer l’agréable au vrai. Une conception juste et saine de l’au-delà doit répondre aux exigences de l’homme le plus déçu, tout en l’amenant à vivre pleinement dans le présent. Elle ne doit pas se réduire à une échappatoire facile, synonyme de refuge imaginaire pour gens frustrés ou demeurés. Nous aimerions montrer que la conception que nous avons choisie, celle de la Bible, satisfait largement de telles conditions.
Tout d’abord, l’au-delà biblique ne peut s’expliquer comme une simple reprise du mythe de l’âge d’or, même si l’Ecriture affirme le retour de Christ, et son règne sur la terre pendant mille ans. Jésus lui-même avait averti: « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18:36), désirant par là nous garder d’une espérance purement terrestre. L’âge d’or, en fait, commence lorsque Christ, en réponse à la foi, vient habiter en l’homme par son Esprit. La vraie vie débute, non après la mort, mais après le premier pas de la foi: « Celui qui a le Fils a la vie. » (1 Jean 5:12)
N’assimilons donc pas l’au-delà à un « messianisme » purement politique ou social, ou au dernier stade de l’évolution de l’espèce humaine, comme le font Marx, A. Comte (positivisme) ou P. Teilhard de Chardin (évolutionisme religieux).
L’au-delà biblique ne peut non plus se définir uniquement comme un lieu où nous pourrons enfin accomplir ce dont nous avons toujours été incapables. Car la forme de notre existence après la mort se détermine ici et maintenant. Jamais la Parole ne laisse entendre qu’une nouvelle occasion de se perfectionner, de se purifier ou de se réaliser sera offerte dans l’autre monde: II est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. (Hébreux 9:27) La purification que procure au croyant le sang de Christ mort pour lui (Romains 8:1) est la seule dont on puisse jamais bénéficier, et c’est au corps, à l’âme et à l’esprit que nous possédons maintenant qu’elle s’applique. Pas question donc de remettre l’essentiel à plus tard, ni en se réincarnant d’aucune façon (hindouisme), ni en passant à travers quelque hypothétique purgatoire.
Pas question non plus d’éluder la responsabilité personnelle vis-à-vis de notre destinée éternelle en imaginant un Dieu dans lequel finissent par se résorber toutes les contradictions et toutes les individualités. En déclarant que l’homme est une parcelle de Dieu (panthéisme), que notre identité personnelle finira par se dissoudre dans le Brahman (hindouisme), que notre individu cesse d’exister dès que les atomes gui le composent sont « redistribués » pour former une nouvelle structure (matérialisme), les partisans de ces doctrines volent à Dieu et à chacun le droit d’exister en tant que personne libre et distincte. Ainsi, pour les croyants, il n’y a qu’un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous (Ephésiens 4:6).

Dieu mon créateur

Dieu mon créateur

Bien qu’il sache aller sur la Lune et en revenir, l’homme n’a toujours pas percé le mystère de la Vie : il ne peut maîtriser le souffle de vie qui anime le moindre petit ver de terre, il ne peut reproduire le principe vital qui anime le moindre petit moucheron !

 

Ce mystère de la Vie est-il l’oeuvre du hasard ? Peut-on admettre que pour assembler d’un seul coup les 800 pièces d’un mécanisme d’horlogerie il suffit de les jeter en l’air…

On peut le croire si on rejette l’idée d’un Dieu ou d’une Force Supérieure, mais notre intelligence en reste paralysée. « Il faut beaucoup de foi pour être athée » écrivait Ralph Shallis dans une étude biblique remarquable sur la Création que je te conseille de lire

 

Notre nature humaine est faite de sentiments : nous avons besoin de comprendre, de nous émerveiller, de nous réjouir, de demander et de remercier. La Création est la première preuve de l’existence de Dieu.

C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et à qui ses habitants sont comme des sauterelles; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, il les a même étendus comme une tente pour y habiter. Esaïe 40:22

En reconnaissant qu’il ne peut y avoir de Création sans Créateur, la probabilité que Dieu existe commence à satisfaire notre intelligence.

Ainsi a dit le Dieu Fort, l’Eternel, qui a créé les cieux, et les a étendus, qui a aplani la terre avec ce qu’elle produit, qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et l’esprit à ceux qui y marchent. Esaïe 42:5

En levant les yeux au ciel, en plongeant nos regards sur la terre, la Nature devient source de joie pour louer et glorifier cette Force Créatrice. Lire le Psaume 104 qui résume toute l’Oeuvre de Dieu dans le Cosmos.

Ô Eternel, que tes oeuvres sont en grand nombre! tu les as toutes faites avec sagesse; la terre est pleine de tes richesses. Psaume 104:24

Psaume de David, donné au maître chantre. Les cieux racontent la gloire du Dieu Fort, et l’étendue donne à connaître l’ouvrage de ses mains. Psaume 19:1

La voûte d’un ciel étoilé, un paysage de montagne enneigée, le parfum d’un magnolia, les caresses d’un chien fidèle, le rire d’un enfant joyeux : qu’il est bon de vivre ici-bas et de savoir QUI remercier et glorifier pour toutes les bonnes choses de la vie…

Je chanterai à l’Eternel durant ma vie; je psalmodierai à mon Dieu pendant que j’existerai. Psaume 104:33

Ce Dieu Fort, essence de toute vie, si glorieux et si majestueux, comment pourrais-je l’atteindre, dans ma petitesse et ma faiblesse ? S’il ne vient pas à moi, comment monterai-je vers Lui ? Dieu a eu compassion de nous. Le Voici qui vient à la rencontre des Hommes.

 

Suis-moi dans le quatrième pas de cette exposition qui parle de « Dieu avec nous », en hébreu « Emmanuel » : c’est le nom qu’a reçu Jésus-Christ

« Quelle est la définition du péché ? »

Question : « Quelle est la définition du péché ? » Réponse : Le péché est décrit dans la Bible comme une transgression de la loi de Dieu (1 Jean 3:4) et une rébellion contre Dieu (Deutéronome 9:7 ; Josué 1:18). Le péché a commencé avec Lucifer, « l’étoile éclatante, le fils du matin », le plus beau et puissant des anges. Non content d’être tout cela, il désira être plus grand que Dieu et cela fut sa chute et le début du péché (Esaïe 14:12-15). Nommé à partir de là Satan, il mena l’humanité à péché dans le Jardin d’Eden, où il tenta Adam et Eve avec le même appât : « vous serez comme des dieux ». Genèse 3 décrit leur rébellion contre Dieu and son commandement. Dès lors, le péché est transmis à chaque génération de l’humanité et nous, les descendants d’Adam, avons hérité ce péché de lui. Romains 5:12 nous dit qu’à travers Adam, le péché est entré dans le monde et fut transmis à tous les hommes, car « le salaire du péché, c’est la mort. » (Romains 6:23). Par Adam, la tendance innée au péché est entrée dans la race humaine et les êtres humains sont devenus des pécheurs par nature. Quand Adam pécha, sa nature profonde fut transformée par son péché de rébellion, causant mort spirituelle et dépravation qui seront transmis à tous ceux qui viennent après lui. Les humains devinrent pécheurs non parce qu’ils ont commirent des péchés, mais ils péchèrent parce qu’ils étaient pécheurs. C’est ce que l’on nomme le péché hérité (ou péché originel). Tout comme nous héritons de caractéristiques physique de nos parents, nous héritons notre nature pécheresse d’Adam. Le roi David se lamenta de sa condition d’homme de nature déchue dans Psaumes 51:5 : « Je t’ai désobéi, je le reconnais ; ma faute est toujours là, je la revois sans cesse. ». Un autre type de péché est le « péché imputé ». Le mot grec traduit imputé, utilisé dans cadre financier et légal, signifie prendre quelque chose qui appartient à quelqu’un et le créditer sur le compte de quelqu’un d’autre. Avant que le Loi de Moïse ne fût donnée, le péché n’était pas imputé à l’homme, malgré le fait que les hommes étaient pécheurs à cause du péché originel. Après que le Loi fût donnée, les péchés commis en violation avec la Loi leur furent imputés (porter au compte de) (Romains 5:13). Avant même que les transgressions de la Loi ne furent imputés aux hommes, la pénalité ultime pour le péché était déjà la mort (Romans 5:14). Tous les humains, d’Adam à Moïse, furent sujets à la mort, non pas à cause de leurs péchés contre la Loi mosaïque (ils ne l’avaient pas), mais à cause de leur nature pécheresse héritée. Après Moïse, les humains furent sujets à la mort à cause du péché hérité d’Adam et du péché imputé pour violations de la Loi de Dieu. Dieu utilisa le principe d’imputation pour le plus grand bien de l’humanité quand il imputa le péché des croyants sur le compte de Jésus-Christ, qui paya la pénalité pour ces péchés (mort) à la croix. Imputant nos péchés sur Jésus, Dieu le traita comme le pécheur qu’il n’était pas, et le laissa mourir pour tous les croyants qui allaient croire en lui. Il est important de comprendre que le péché lui fut imputé, mais il ne l’hérita pas d’Adam. Il subit la pénalité du péché, mais il ne devint jamais un pécheur. Sa nature pure et parfaite ne fut pas touchée par le péché. Il fut traité comme s’il était coupable de tous les péchés commis par tous ceux qui allaient un jour devenir croyants, même s’il n’avait pas commis aucun péché. En échange, Dieu imputa la justice de Christ aux croyants et mis à notre compte sa justice comme il prit à son compte notre péché (2 Corinthiens 5:21). Le péché personnel est celui qui est commis tous les jours par chaque être humain. Parce que nous avons hérité une nature pécheresse d’Adam, nous commettons des péchés personnel, individuels – du apparemment innocent petit mensonge jusqu’au meurtre. Ceux qui n’ont pas mis leur foi en Jésus-Christ doivent payé la pénalité de ces péchés personnels en plus du péché hérité et imputé. Toutefois, les croyants on été libérés de la pénalité éternelle du péché (l’enfer et la mort spirituelle). Maintenant, nous pouvons choisir de commettre des péchés personnels ou non, car nous avons le pouvoir de résister au péché par le Saint-Esprit qui habite en nous, nous sanctifiant et nous convainquant de péché quand nous en commettons (Romains 8:9-11). Quand nous confessons nos péchés personnels à Dieu et que nous demandons le pardon, nous sommes rétablis dans l’amitié et la communion parfaite avec lui. « Mais si nous confessons nos péchés, nous pouvons avoir confiance en Dieu, car il est juste : il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal : » (1 Jean 1:9). Le péché hérité, imputé et personnel – tous ont été crucifiés sur la croix de Jésus and maintenant : « Car, par le sacrifice du Christ, nous sommes délivrés du mal et nos péchés sont pardonnés. Dieu nous a ainsi manifesté la richesse de sa grâce. » (Ephésiens 1:7 En savoir plus: http://www.gotquestions.org/Francais/definition-peche.html#ixzz3PTooEn6n

Méditations

Un homme habitant un pays étranger est appelé à retourner dans sa patrie, pour prendre possession d’un bien considérable que son père lui a promis .Le chemin qu’il doit suivre lui est inconnu ; il sait seulement qu’il est difficile et dangereux , que les guides trompeurs se présenteront pour le conduire , qu’il rencontrera beaucoup d’ennemis , et qu’ainsi il est exposé à perdre , non seulement les biens qui motives son voyage, mais encore tous ceux qu’il possède déjà, et la vie elle même .

Les principaux renseignements qu’il devra prendre ne seront-ils pas ceux-ci:( Où puis-je me procurer un guide fidèle?Y a t-il un protecteur qui puisse me défendre contre mes ennemis ?) Et quelle sera pas sa joie s’il reçoit cette réponse: Votre père vous choisi lui même un guide qui mérite toute confiance , qui dirigera vos pas , et un protecteur tout puissant pour vous défendre .)

Avec quel soin cet homme ne suivra t-il pas son guide pendants la route, et quelle confiance entière ne mettra t-il pas en son protecteur!

Le voyage dont je parle c’est la vie du Chrétien; Dieu est son père , le ciel est sa patrie , le bonheur Eternel est le bien promis , Christ est son protecteur tout-puissant , l’auteur du Salut qui a parcouru lui même le chemin de la vie , et vaincu les ennemis qui le remplissent, et qui maintenant garde et défend tous ceux qui se confient en lui , laBible , avec le secours de l’Esprit Saint et un guide sûr , qui conduit à Dieu et au bonheur Eternel .

AMEN

La repentance

Qu’est-ce que la repentance ?
Le mot repentance est la traduction du Grec « metanoia » qui veut dire : changer de mentalité, d’intention. C’est la tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu.

Romains 12:2 (Traduction Parole vivante)

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Ephésiens 4:23 (Parole Vivante)

Nous comprenons en lisant cette parole que la repentance est produite par une nouvelle attitude mentale à l’égard du Dieu Saint, et de notre état de pécheur. C’est ce que nous retrouvons dans les enseignements de Jésus.

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18:13

Les sentiments d’une réelle repentance sont :

. une profonde tristesse, une douleur, lorsque nous sommes affligés d’avoir commis une offense.

. l’humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables.

. de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d’être délivrés de notre tendance au péché.

Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation.

Alors devant l’évidence nous pouvons choisir entre deux comportements :
. soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur, comme Sédécias, un roi d’Israël.

Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem.
Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de l’Éternel…Il raidit son cou et endurcit son cœur, au point de ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. 2 Chroniques 11/13

. soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés.

Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons offensés.

En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur qui ne peut être apaisé que par le pardon.

Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et cela s’est souvent produit dans les réveils évangéliques.

La repentance nous amène à rechercher le pardon.

Lorsque nous sommes animés des sentiments de la repentance, nous aspirons à une restauration intérieure, retrouver la paix, la sérénité de l’âme tourmentée par son péché, nous désirons une relation rétablie avec Dieu ou avec ceux que nous avons offensés. Pour cela être pardonné est indispensable. Or le pardon est accordé à ceux qui se repentent sincèrement et le demandent en confessant leurs fautes.

Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

Chaque année se déroule dans le monde entier une fête juive appelée « Yom Kippour », « le jour du grand pardon »

« Le Yom Kippour » est pour le peuple juif un jour d’humiliation dans le jeûne et la prière, un jour où une nation, un peuple et chaque individu de cette nation, de ce peuple, dans le monde entier, prend conscience de sa misère aux yeux de Dieu et lui demande le pardon de ses péchés.

Si toutes les nations, tous les peuples de la terre, publiaient un jeûne, un jour pour « Yom Kippour », bien des choses changeraient dans le monde.

Lorsque l’être humain quitte son orgueil, son arrogance et reconnaît sa misère de pécheur, tout devient possible à Dieu, car je crois que « l’Éternel Tsebha’ot », El-Schaddai, n’est pas indifférent à la démarche des hommes, lorsqu’ils se repentent et s’humilient de leurs péchés. Rappelons-nous Ninive. (Jonas 1)

A chaque fois qu’un peuple ou un individu s’est tourné vers Dieu en reconnaissant sa misère et son péché, il a trouvé grâce auprès du Seigneur Tout-Puissant et miséricordieux.

Il y a pour chaque individu « un yom kippour », un jour d’expiation, lorsqu’il reçoit le pardon de ses péchés par la foi en Jésus, dans la repentance et l’humiliation.

Mais je crois aussi que ce jour doit se renouveler régulièrement pour chacun, car nous péchons souvent !

Il y a un passage obligé pour le pardon des péchés et le salut de tout être humain :

. la repentance envers Dieu

. la foi en notre Seigneur Jésus-Christ

. la conversion

Ces trois étapes successives, lorsque nous les vivons, nous amènent à l’endroit où Dieu désire trouver chacun : dans sa présence, réconciliés avec lui, dans la paix du pardon et d’une nouvelle relation.

La première des trois étapes est la repentance. Elle est indispensable. Jésus dit que si nous ne nous repentons pas, nous périrons. Mathieu 9.12-13 – Luc 13.3 (cf. Act. 2.38)

Si la foi est la condition essentielle au salut, (Ephésiens 2.8-10; Actes 16.31), elle doit être précédée d’une vraie repentance.

Jésus est venu sauver, non pas des justes (il n’y en a aucun), mais des pécheurs qui, dans l’humiliation, se reconnaissent comme tels.

Comprendre l’amour

La Parole de Dieu nous parle beaucoup de l’Amour. Elle dit même en 1 Corinthiens 13 Je pourrais distribuer tous mes bien et même livrer mon corps pour être brûlé, mais si je n’ai pas de l’amour, cela ne me sert de rien (1 Co 13.3), Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et L’amour ; mais la plus grande des trois est l’amour (1 Co 13.13).

Aimez-vous les uns les autres ! L’unité entre chrétiens est une preuve de l’amour !

Jn 17.26-27 où Jésus dit : Je t’ai fait connaître à eux et te ferai encore connaître, Afin que l’amour que tu as pour moi soit en eux et que je sois moi-même en eux.

Jn 13.35 dit : Si vous vous aimez les uns les autres, alors tous sauront que vous êtes mes disciples.

En Rm 13.8-10 il nous est dit : N’ayez de dette envers personne, sinon la dette de l’amour que vous devez les uns aux autres. Celui qui aime les autres a obéi complètement à ce qu’ordonne la loi. En effet les commandements « ne commets pas d’adultère, ne commets pas de meurtre, ne vole pas, ne convoite pas », ceux–ci et tous les autres, se résument dans ce seul commandement : « Aime ton prochain comme toi- même ». celui qui aime ne fait aucun mal à son prochain. En aimant on obéit donc complètement à la loi.

Mais la Bible nous parle aussi de l’amour entre Dieu et l’homme ! Voilà Son commandement en Marc 12 : 30 « Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton âme, de tout ton esprit et de toute te force ». Par amour, Dieu a envoyé son Fils unique pour nous sauver, Il a donné pour nous ce qu’il aimait le plus par amour pour nous.

Jn 15.13 : Le plus grand amour que quelqu’un puisse montrer, c’est de donner sa vie pour ces amis. Cet amour est verse dans nos cœurs par le Saint-Esprit.

Rm 5.5 : Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a versé son amour dans nos cœurs par le SAINT-ESPRIT qu’il nous a donné.

Et rien ne pourra nous séparer de cet amour car il est dit en Rm 8.35-36 : Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La souffrance le peut-elle ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, la pauvreté, le danger, la mort ? Comme le déclare l’Ecriture : « A cause de toi, nous sommes exposés à la mort tout le long de jour, on nous traite comme des moutons qu’on mène à la boucherie. »

Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés. Car j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut, ni les forces d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

Oui, Dieu nous aime et nous ?

Comment pouvons-nous aimer une personne qu’on ne voit pas ?

Pour aimer quelqu’un ou pour tomber amoureux, il faut connaître la personne !
C’est un sentiment d’extase ! On est impressionné, fasciné, et la personne est pour nous très précieuse. On a du mal de s’en séparer, même pour peu de temps.
On oublit peut-être même de manger, cette personne de laquelle on est amoureux nous suffit pour nous combler.
C’est très rare d’aimer quelqu’un qu’on ne connaît pas !
En général, il faut d’abord connaître une personne pour tomber amoureux.

Pour tomber amoureux de notre Seigneur, il faut faire sa connaissance ;
Et cela nous apprenons dans Sa Parole, car la Parole est vivante c’est une lettre d’amour pour les hommes, qui vient du cœur du Père !
Dans Sa Parole il se fait connaître a nous, il se révèle par son Esprit.
Il nous attire a Lui, Il nous désire même ! Oui nous sommes le désire de notre Dieu ! Difficile à comprendre ! Mais avant la fondation du monde nous étions dans la pensée de Dieu. Comment ne pas aimer un Dieu comme Lui, le Créateur de toutes choses !!

Si nous apprenons à le connaître, nous avons faim et soif de Lui, de Sa présence.
Sans Lui nous ne pouvons pas être vraiment heureux.
Plus nous connaissons notre Seigneur, plus nous l’aimons, plus nous voulons être dans Sa présence.
Même Dieu a faim de nous !! Étonnant non ?

Mi 7.1-2 : Hélas ! Je suis comme un homme qui va cueillir des fruits après la récolte, Qui va chercher des grappes après la vendange : Il ne trouve plus à manger aucun raisin, aucune figue tendre dont il a envie. Dans le pays il ne reste plus de gens fidèles à Dieu, Plus personne n’y est honnête. Tous ne pensent qu’au meurtre, ils se guettent les uns les autres.

Bien sûr le Seigneur n’a pas besoin de manger des raisins ou des figues ! Il nous explique dans ces versets qu’il nous désire comme une nourriture. C’est imagé, mais Dieu désire l’adoration des ses bien-aimés, ses enfants. Il a faim de nous !

En Dt 8.3 il est écrit : Après ces difficultés, après vous avoir fait souffrir de la faim, Il vous a donné la manne, une nourriture inconnue de vous et vos ancêtres. De cette manière, il vous a montré que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole que Dieu prononce.
Dieu désire notre présence, il est passionné pour nous ! Et nous nous ne pourrions jamais être vraiment satisfaite, sans cette nourriture, la Parole qui est Dieu Lui-même !

Jr 33.3 : Appelle-moi, et je te répondrai, je t’apprendrai de grands secrets que tu ne connais pas !!

Cet amour que notre Seigneur porte vers nous, est le plus grand cadeau, la grâce de Dieu. Il s’est donné a nous, et pour nous.
La grâce de Dieu est Amour, Protection, Guérison, Sagesse !
Il nous donne toujours ces grâces, sans que nous l’ayons mérités.

1 Pi 5.5 : Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il traite les humbles avec bonté.

Si nous avons, cette certitude, ce que Dieu dit dans Sa Parole, est plus réelle, ce que nous voyons, est la foi, et la grâce de Dieu, qui vient de l’amour de Dieu.
Cet amour nous transforme à sa ressemblance, et croit ce que Dieu dit.
Mais la grâce de Dieu ne marche pas sans l’obéissance, sans la vérité.
Plus nous apprenons à connaître la vérité, plus nous voyons notre saleté, notre péché, nos manquements, plus nous avons besoin de la grâce de Dieu, et plus nous la recevons !
La révélation de notre être si mauvais et notre repentance, fait bouger le bras de Dieu dans Son amour envers nous.
Plus que nous aimons notre Seigneur, plus vite vient cette grâce imméritée, qui est Son amour pour nous !

Il nous remplit de son amour, et nous n’avons plus peur, car nous savons que nous aimés et protégés.
Et avons envie de plaire a notre Dieu, faire Sa joie, et de toucher Son cœur, nous laisser purifier, par Sa Parole, parce que nous l’aimons, de tout notre cœur.

Heureux, ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !! (Mt 5.8)

Qu’est qu’un évangéliste ?

Qu’est qu’un évangéliste ?
Billy Graham, aujourd’hui âgé de 90 ans, a marqué des générations d’évangélistes. Au cours de son long et fructueux ministère il a annoncé l’Évangile à plus de 100 millions de personnes. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été sauvées grâce à son ministère. Il a aussi beaucoup contribué, notamment à travers ses conférences pour évangélistes, au développement de ce ministère. En août 2000 j’ai eu l’opportunité et le privilège de participer à la dernière grande conférence pour évangélistes à Amsterdam. Nous étions plus de 11.000. Un événement qui reste gravé dans mon cœur et ma mémoire ! Dans un de ses livres, « l’appel de l’évangéliste », le Dr Billy Graham propose la définition suivante : « un évangéliste est une personne avec un don particulier et une vocation spéciale du Saint-Esprit pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile ».

Maurice Ray a exercé un ministère d’évangéliste, de pasteur et d’enseignant reconnu par l’ensemble du monde protestant évangélique et richement béni en Suisse, en France et francophonie. Dans sa théologie pratique il dit de l’évangéliste : « le sens étymologique laisse entendre ce qu’est sa mission : il prêche l’Évangile. L’apôtre et le prophète le font également. » Maurice Ray précise « que l’évangéliste met en lumière et limite sa prédication à un aspect précis du message : le salut par grâce et son résultat attendu : la repentance et la foi ou selon d’autres expressions connues : la conversion, la régénération, la nouvelle naissance. » Il remarque encore : « que l’évangéliste apporte tout l’Évangile, mais il a reçu un charisme particulier du Seigneur pour faire connaître le plan du Salut. Il explicite aussi la vie nouvelle en Christ. »

La dernière définition que je vous propose est tirée du congrès de l’évangélisation qui a eu lieu en 1913 à Paris. Alors professeur à la Faculté de théologie de Paris, Henri Monnier explique que l’évangéliste : « est une espèce d’apôtre, c’est un disciple, un collaborateur des apôtres, institué par eux-mêmes. Timothée tenait ce rôle auprès de Paul. Ce qui caractérisait l’évangéliste, c’était l’itinérance : il était le propagandiste de la foi évangélique. Par là même, il se trouvait occuper, dans cette hiérarchie des dons spirituels, un rang supérieur à celui de pasteur et du docteur. »

Du côté du Nouveau Testament…
Plongeons-nous maintenant dans les pages du Nouveau Testament. Le mot grec « euaggelistes », évangéliste, signifie annoncer la Bonne Nouvelle. Des études révèlent que le mot évangéliste n’existe pas dans la littérature grecque profane. Ce terme, « euaggelistes », n’est utilisé que 3 fois dans le Nouveau Testament.
La première occurrence se trouve en Éphésiens : « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ». La seconde dans le livre des Actes des Apôtres : « Repartis le lendemain, nous avons gagné Césarée où nous nous sommes rendus à la maison de Philippe l’évangéliste. » Et la troisième et dernière, nous la trouvons dans une des épîtres pastorales. Timothée reçoit de Paul l’instruction de faire : « l’œuvre d’un évangéliste ».

Philippe, le diacre, et Timothée, illustrent l’œuvre d’un évangéliste. En Actes 8 il nous est dit que « Philippe annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ » Et dans la première aux Thessaloniciens Paul appelle Timothée « notre frère, ouvrier avec Dieu pour l’Evangile du Christ ». L’évangéliste est donc une personne qui annonce la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux inconvertis et les invite à mettre leur confiance en Christ pour être sauvé.

Évangéliste, évangélisation ?
A côté du mot évangéliste, on trouve aussi dans le Nouveau Testament d’autres termes tels que « Évangile », « prêcher » et autres qui se rapportent à l’évangélisation. Le terme évangélisation recouvre, lui, tous les efforts entrepris pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Toujours selon les Écritures, l’évangéliste, comme chaque chrétien, est un témoin. Mais il est beaucoup plus que cela. Certes, chaque chrétien est appelé à rendre témoignage de sa foi et à raconter comment le message de l’Évangile a transformé sa vie. Par contre, tout chrétien n’est pas appelé à être évangéliste. Cela ne viendrait à l’idée de personne d’affirmer que nous sommes tous apôtre, pasteur, prophète ou docteur ! Alors comment se fait-il que certains déclarent que chaque chrétien est appelé à être évangéliste ? N’y aurait-il pas une confusion entre évangélisation et évangéliste ?

L’évangéliste est un témoin. Mais il est plus que cela. Il a reçu de Dieu un don. « Dieu a donné… des évangélistes » . Son ministère vient directement du Dieu d’amour et de grâce. A propos du don d’évangéliste Billy Graham écrit : « le don d’évangéliste est tout aussi important que celui de docteur ou de pasteur. Il est tout aussi valable aujourd’hui que dans les premières décennies de l’Église chrétienne. L’un des plus grands besoins de l’Église dans le monde entier est de reconnaître la légitimité et l’importance du don et de la vocation d’évangéliste. »

En quoi consiste son ministère ?
A annoncer le Message de l’Évangile. Par différents moyens comme la prédication, le chant, Internet et autres, à différents publics. Mais son ministère ne se limite pas à la seule annonce de l’Évangile. Il est aussi en mesure d’aider des personnes à cheminer spirituellement, à les conduire à Christ, et à faire le nécessaire pour qu’elles grandissent dans leur vie nouvelle. Le ministère de l’évangéliste se résume par ces 3 verbes : semer, moissonner et former.

L’évangéliste est un semeur. A la suite de l’apôtre Paul, des disciples de Jésus, il sème le message de vie afin d’aider ses auditeurs à grandir dans leur compréhension du Dieu de la Bible et à se rapprocher de la personne du Christ. Cet aspect du ministère est le travail le plus ingrat. Le plus difficile. Pourtant quelle joie lorsque l’évangéliste voit une personne ou un groupe de personnes cheminer spirituellement et se rapprocher du Sauveur !

L’évangéliste est aussi un moissonneur. Il aide des hommes et des femmes à naître spirituellement. A entrer dans le royaume de Dieu. A passer de la mort à la vie. Des ténèbres à la lumière. C’est un gagneur d’âmes ! C’est là une des grandes spécificités de son ministère. L’évangéliste Philippe dont il est question dans le livre des Actes était un moissonneur. En Actes 8 il conduit l’Eunuque Éthiopien ainsi que des centaines de Samaritains à Christ. Jésus, ses disciples, l’apôtre Paul et ses nombreux collaborateurs ont également été des moissonneurs. Et quels moissonneurs ! Ils ont conduit des dizaines de milliers de personnes à la foi en Jésus.

L’évangéliste est encore un formateur. Un enseignant. Son objectif n’est pas seulement de faire des convertis, mais des disciples. Autrement dit, des personnes qui suivent l’enseignement de Jésus. Le mettent en pratique. N’est-ce pas Jésus lui-même qui a demandé de faire « de toutes les nations des disciples» ? Remarquez aussi que parmi les trois versets du Nouveau Testament où le terme évangéliste apparaît, deux versets soulignent cet aspect. Il s’agit d’Éphésiens 4 « Et les dons qu’il a faits, ce sont… des évangélistes… afin de mettre les saints en état d’accomplir le ministère ». Dans ce passage l’évangéliste apparaît au milieu d’autres ministères de la parole au sein de l’Église. L’autre passage se trouve en 2 Timothée 4 « Toi sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » L’œuvre d’évangéliste que Timothée doit accomplir est d’annoncer la parole au sein de l’Eglise. Nous pouvons donc en déduire que le travail de suite et l’enseignement des nouveaux croyants font partie intégrante de l’œuvre de l’évangéliste.

Pour résumer…
Ces remarques sur ce qu’est un évangéliste mettent en relief trois éléments d’une importance capitale :
L’évangéliste se consacre exclusivement à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il a reçu un don et une onction particulière pour remplir sa tâche.
Il accomplit un véritable ministère. Il n’est pas inférieur ou moins important qu’un ministère de pasteur, d’enseignant de docteur ou autre. Son service ou ministère est indispensable à l’Église. Sans ministères d’évangélistes le corps de Christ stagne, se flétrit, s’appauvrit et dépérit progressivement.
Son ministère peut comporter de nombreuses facettes. Il sème, moissonne et forme.

Le titanic

Le TITANIC

Une histoire terrifiante et vraie qui peut changer votre vie

Bonjour mon ami(e), si vous êtes rendu sur ce site et bien j’ose croire

que le dépliant vous a touché.

Les gens du Titanic se croyaient en sécurité, alors que la réalité était tout autre.

La Parole de Dieu nous parle d’un autre naufrage encore plus sérieux, celui de notre vie.

Vivez vous comme si vous étiez insubmersible croyant tout réglé par vos efforts,

méritant d’être au ciel.

J’ai deux nouvelles à vous annoncer, une mauvaise et une bonne.

La première c’est que vous êtes un pécheur, sous le règne de satan et comme lui vous êtes condamné « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23a)

La deuxième « mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23b)

Jésus-Christ est le seul moyen nous permettant d’éviter le naufrage spirituel.

La Bible déclare:

« Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Actes 16:31)

Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie.

Nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14:6)

Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. (Romain 10:9-10)

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. (Ephésiens 2:8-9)

Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. (1 Jean 5:11-12)

Oui aujourd’hui, il est encore temps d’échapper au naufrage. Il est temps de prendre la décision de votre vie. Jésus-Christ est le chemin la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par Lui.

Si vous n’avez pas de Nouveau Testament, il nous fera plaisir de vous en offrir un gratuitement. Nous vous invitons à faire les études Bibliques sur ce site et si vous désirez, nous pourrons vérifier vos réponses, et discuter sur le merveilleux plan de Salut de Dieu. Il est gratuit nous n’avons rien à faire, car Jésus-Christ a tout fait, à notre place

Un si grand Salut

Sans conteste, le « salut » est une des révélations les plus précieuses et les plus importantes de Dieu. Dans la Bible Segond, nous retrouvons ce mot à 171 reprises, la majorité des textes ayant le sens d’une délivrance accomplie par Dieu pour les hommes perdus. De même, le mot « Sauveur » s’y trouve 45 fois, presque toujours désignant Dieu ou Jésus-Christ. Rappelons-nous alors quelques ramifications de cette belle oeuvre de Dieu en notre faveur à travers le sacrifice de Jésus-Christ.

Le pourquoi du salut
Pour ceux qui ne sont pas habitués aux termes bibliques, ce mot pourrait surprendre par son intensité. « Sauver » quelqu’un, le plus souvent, c’est l’arracher d’une situation désespérée, voire fatale. L’état de l’humanité est-il vraiment si tragique qu’il faudrait un Sauveur ? En effet, la Parole de Dieu révèle que la condition de chaque être humain est bien plus grave que l’on pourrait croire. Soit par un refus de reconnaître l’existence de Dieu, soit par une méconnaissance tragique de sa bonté, des multitudes ignorent la sévérité de Dieu et son juste jugement (Rm 11.22 ; 2.5).

Moïse l’a bien reconnu en disant : Qui prend garde à la force de ta colère et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? (Ps 90.11). Dieu déclare que, malgré des apparences parfois trompeuses, nous étions autrefois étrangers et ennemis par (nos) pensées et par (nos) mauvaises œuvres (Col 1.21).

Tout être humain, avant de connaître le salut de Dieu, est mort spirituellement – séparé de Dieu et incapable de modifier son état (Ep 2.1). Voilà pourquoi le terme « salut » convient parfaitement à cette oeuvre que Dieu opère en nous par Christ. Sans que Dieu intervienne pour le délivrer, l’homme est sans espoir, coupable et condamné par le juste jugement de Dieu.

Le comment du salut
Mais Dieu n’est pas qu’un Juge ; II est aussi un Sauveur, qui est prêt à pardonner et à acquitter toute personne qui se tourne vers Lui. Dans sa grande exposition du salut dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul dit que devant Dieu le chrétien est justifié (voir encadré) … par la grâce de Dieu (3.24), par le sang de Christ (5.9) et par la foi (5.1).

La grâce de Dieu nous rappelle la source de notre salut : que le Juge de l’univers ne nous a pas laissés dans notre malheur, mais à cause du grand amour dont il nous a aimés, (Ep 2.5) il nous a procuré notre salut. Le prix qu’il a payé, la mort propitiatoire (voir encadré) de Jésus-Christ, est une indication de la grandeur de cet amour. Le plus souvent dans la Bible, l’amour de Dieu est associé à la mort de Christ.

Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous (Rm 5.8). Car le sang de Christ nous rappelle le moyen par lequel Dieu pouvait pardonner l’injustice sans être injuste lui-même (Rm 3.26). Un juge qui laisse impuni un crime commet une injustice. D’où la nécessité d’une Personne qui accepte de prendre la place du coupable et de subir la condamnation de ce dernier. Christ est alors celui que Dieu a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (2 Co 5.21), l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jn 1.29), qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice (1 Pi 2.24).Et la foi est le moyen par lequel l’homme bénéficie de ce salut.

En effet, le salut est un don gratuit de Dieu (Rm 6.23), offert à tous sans considération de leurs mérites, car tous sont coupables devant la justice de Dieu. Mais il faut que celui à qui on offre un cadeau veuille bien l’accepter. Celui qui croit Dieu reçoit avec reconnaissance ce don de la vie éternelle. Celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils (1 Jn 5.10). La foi qui sauve n’est donc pas une reconnaissance intellectuelle de l’existence de Dieu, mais elle est plutôt la réponse positive d’une personne face à la vérité de Sa parole : une vraie repentance (voir encadré) face à ses injustices, et une confiance en Christ devenu son Sauveur et Seigneur.

Justification / justifié :
…Jésus notre Seigneur, qui a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. Rm 4.25
…nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi. Rm 3.28
Ces termes, d’usage légal en grec, décrivent \ un des grands bienfaits de notre salut : parce que Christ a pris notre condamnation à notre place au tribunal, Dieu nous déclare justes ; il nous acquitte. Justifier ne signifie pas rendre juste mais déclarer juste. Par l’acte de justification, Dieu annonce notre pardon ; par la suite il œuvre en nous pour nous rendre justes – c’est le processus de sanctification.

Les caractéristiques du salut
Que dire de ce don incomparable (2 Co 9.15) que le Seigneur nous a fait au prix de sa mort ? Jésus, d’après la Parole, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel (Hé 5.9). Eternel, certes, dans ses conséquences mais également par rapport à l’éternité passée. Car son salut englobe toute l’œuvre de Dieu en notre faveur

La Bible parle premièrement du salut comme d’une œuvre accomplie – Dieu nous a sauvés, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos oeuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels (2 Tm 1.9) Avant la fondation du monde, Christ, l’Agneau… a été immolé (Ap 13.8), et en lui Dieu nous a élus (Ep 1.4) et a écrit nos noms dans son livre de vie (Ap 17.8).

Ensuite, il nous a appelés, nous a justifiés (Rm 8.29), nous a régénérés (1 Pi 1.3), nous a adoptés (Rm 8.15) et nous a unis en Christ (Ep 1.13). En résumé, le salut au temps passé comprend toute l’œuvre que Dieu a opérée en nous pour nous rendre acceptables devant lui, pardonnes, et membres intimes de son corps, l’Eglise.

Victime propitiatoire/expiatoire :
…Jésus Christ… que Dieu a destiné à être par son sang pour ceux qui croiraient victime propitiatoire. Rm 3.25
Au-dessus de l’arche étaient les chérubins de la gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire. Hé 9:5
Comme le texte d’Hébreux l’indique, le propitiatoire était une plaque en or placée sur l’arche de Dieu dans le lieu très saint. C’était le lieu de rencontre de Dieu. Il disait : C’est là, au-dessus du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur le coffre, que je me manifesterai à toi ; c’est de là que je te communiquerai tous mes ordres pour les Israélites. Exode 25:22.
II fallait y apporter le sang des sacrifices afin de procurer le pardon des péchés du peuple. Dans le texte de Romains, le mot « victime » n’y est pas. Jésus-Christ, par son propre sang, est le point de contact entre l’homme et son Dieu, la satisfaction complète des exigences de Dieu envers le pécheur. Jean, utilisant un mot de la même racine, dit que Jésus est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés. 1 Jn 2.2

Dieu parle aussi de notre salut au temps présent, comme une œuvre qui n’est pas encore achevée. Dans 1 Co 1.18, nous lisons que la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés (litt. : en train d’être sauvés) elle est une puissance de Dieu. Le salut de Dieu incorpore aussi sa sollicitude continuelle envers nous pour notre sanctification et protection.

La sanctification rappelle l’image du Vigneron qui émonde les sarments attachés à la vraie vigne (Jn 15.2) ; elle est le processus par lequel Dieu nous purifie progressivement de tout ce qui peut nous nuire dans notre vie avec Dieu, de tout fardeau, et (du) péché qui nous enveloppe si facilement (Hé 12.1). Pour ce faire, II utilise surtout deux grands outils : la Parole qui lave et qui purifie (Jn 15.3 et Ep 5.26) et l’épreuve : Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. (Hé 12.10).

De plus, notre salut comprend la protection de Celui qui peut (nous) préserver de toute chute et (nous) faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse (Jude 24). Quel réconfort de savoir que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur (Rm 8.38-39) !

Rédemption/rachat :
A l’époque du Nouveau Testament, la rédemption était la libération d’un esclave ou d’un prisonnier après paiement du prix exigé. Associés au salut, ces termes décrivent la délivrance et la liberté du croyant au prix de la mort du Sauveur (Ep1.7).

Le salut est surtout au temps futur, lorsque Dieu nous transformera en l’image de son Fils, nous délivrant de la présence même de l’injustice et de la souffrance. Ce salut ne touche pas seulement notre âme, mais tout notre être, esprit, âme, et corps (1 Th 5.23). Il se réalisera lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité (1 Co 15.54).

Dieu, en effet, réserve pour les siens un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir (1P 1.4) dans de nouveaux deux et une nouvelle terre, où la justice habitera (2 P 3.13). Ainsi s’achèvera cette œuvre parfaite de notre salut, dans la présence de Dieu et du Seigneur Jésus, où il y aura d‘abondantes joies et des délices éternelles (Ps 16.11).

A Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! (Jude 25)

H.B.

Repentance/se repentir :
Ces mots traduisent deux expressions grecques. L’une signifie une grande tristesse (Mt 27.3). Mais le mot le plus utilisé et associé au salut signifie un changement de pensée et de direction. L’invitation de Jésus : « Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle « (Marc 1.15) n’est pas un appel à la pénitence ou à la contrition, mais à un véritable changement d’esprit et de vie.

Le salut: le choix de Dieu pour tous

salut: le choix de Dieu pour tous

Pour comprendre le désir de Dieu concernant le salut, commençons par I Timothée 2:4. Nous y lisons:

 

1 Timothée 2:4
“Dieu notre Sauveur .. qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.”

 

Qui Dieu veut voir sauvés? Quelle est Sa volonté concernant le salut? Qu’est-ce qu’Il veut, désire? Comme le passage nous le dit, Il désire, veut que tous les hommes soient sauvés! “Tous les hommes” signifie TOUS. Il n’a pas choisi certaines personnes plutôt que d’autres et donc donné son Fils pour eux seulement. Au lieu de cela, Il a donné Son Fils pour toutes les personnes, pour chacun à la surface de cette terre et Il désire que chacun sur la surface de cette terre soit sauvé! C’est Sa volonté déclarée, Son désir, Son souhait, Son choix. Voici ce que les versets 5 et 6 de la même épitre nous disent:

 

1 Timothée 2:5-6
“Car [il y a] un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon POUR TOUS. C’est là le témoignage rendu en son propre temps.”

 

Pour combien de personnes, Jésus Christ s’est-il offert en rançon? Par pour certains mais pour TOUS, frères et sœurs. Jésus-Christ a payé le prix pour chacun et Il l’a fait dans le but que chacun puisse goûter au salut. S’Il l’a fait alors, ne serait-ce pas contradictoire de dire que Dieu a choisi seulement certains parmi tous ceux pour qui Il a donné Son fils, ce qui revient en gros à dire qu’Il n’a pas choisi (p.ex. même rejeté) le reste? Imaginez que vous alliez dans une prison et que vous aimiez tous les prisonniers au point que vous payiez le prix le plus élevé possible – pour Dieu ce prix était Son Fils – pour les libérer. Combien voudriez-vous en voir libérés? Je suppose TOUS. Maintenant imaginez que certains décident de rester en prison. Que ressentiriez-vous? Ne seriez-vous pas très peinés et tristes? Vous avez payé le prix le plus élevé pour eux! Vous voulez les voir sortir! Je serais très triste s’ils choisissaient de rester à l’intérieur et je pense que c’est pareil pour Dieu. Il a donné Son Fils, Il a payé le prix le plus fort possible pour chacun et devinez quoi: Il veut que chacun soit libre «du pouvoir des ténèbres et transporté dans le royaume du Fils de Son amour” (Colossiens 1:13).

Voici ce que le fameux passage de Jean 3:16 qui est cité si fréquemment nous dit:

 

Jean 3:16-18
“Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que QUICONQUE croit en Lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde; mais pour que LE MONDE soit sauvé par Lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé: mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.”

 

Dieu a aimé le MONDE (reprenons notre exemple avec les prisonniers: Il a aimé TOUS les prisonniers, pas quelques-uns) et pour le monde entier, pour CHACUN, Il a donné Son Fils. Pourquoi? “POUR QUE LE MONDE SOIT SAUVE PAR LUI.” Quand Dieu donna Son Fils, il ne visait pas juste une partie du monde mais le monde entier! Il n’a pas voulu libérer quelques prisonniers mais TOUS les prisonniers. Le salut est le choix de Dieu pour chacun, parce que c’était pour tous qu’il en avait payé le prix. Il n’y a pas un homme à la surface de la terre que Dieu a décidé de perdre.

 

Qu’est-ce que croire » ?

Qu’est-ce que croire » ?

« Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son Nom » (Jean 20:31).
« Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; et celui qui n’aura pas cru sera condamné » (Marc 16:16).

Croire est la seule chose que Dieu demande à l’homme pour son salut (consultez les Écritures).
« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3:36).
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31).

Mais que signifie le mot « croire » ?
« Croire » c’est accepter pleinement et sans réserve ce que Dieu dit.
Souvenez-vous que « Dieu nous a parlé » (Hébreux 1:2), et que « il est impossible que Dieu mente » (Hébreux 6:18).
Celui qui croit reconnaît donc et confesse devant Dieu qu’il est un pauvre pécheur, car Dieu le dit (Romains 3:23 ; 5:12).
« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous » (1 Jean 1:8).
Celui qui croit reconnaît donc qu’il a mérité le juste jugement de Dieu, car « les gages du péché c’est la mort » (Romains 6:23).
« et après cela le jugement » (Hébreux 9:27).
Celui qui croit reçoit le témoignage de la grâce de Dieu, savoir que « le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée 1:15). « Le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (Rom. 6:23).
Celui qui croit accepte que ce Jésus, le Fils de Dieu fait homme, a pris sur Lui à la croix le poids de ses péchés (1 Pierre 2:24) et les a expiés à sa place sous la sainte colère de Dieu. Lisez Ésaïe 53.
« Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Cor. 15:3).
« Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3).
Cette condamnation ayant été exécutée sur Christ à la croix, Dieu déclare « qu’il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Romains 8:1).
« Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).
Celui qui croit voit en Jésus, homme ressuscité et vivant maintenant dans le ciel (Hébreux 9:12), son garant auprès de Dieu que la justice est satisfaite (Romains 4:25) que la mort, salaire du péché, est annulée (2 Timothée 1:10) et que la vie éternelle, don de la grâce de Dieu en Christ, est maintenant la part du croyant (Rom. 6:23).
« La parole de la foi » est que, « si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10:9).
« Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:8).
Celui qui croit montre sa foi par sa conduite, par ses œuvres (Jacques 2), s’attache à son Maître, se retire de l’iniquité et poursuit la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le nom du Seigneur d’un cœur pur (2 Timothée 2).
Celui qui croit place en Jésus toute sa confiance pour être conduit et gardé dans le chemin de la foi, de la fidélité et de l’obéissance à sa Parole (1 Jean 5:14-15).
Celui qui croit rejette tout enseignement d’homme qui s’oppose à la vérité, toute doctrine qui tord les Écritures et qui tend à ternir la gloire de la Personne et de l’œuvre de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Il s’instruit des vérités précieuses que la Parole de Dieu lui révèle, en fait sa nourriture et marche par sa lumière.
« Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3:16).

Pourquoi ne croit-on pas en Dieu ?

Parmi ceux qui ne croient pas en Dieu, beaucoup le nient, d’autres l’ignorent.

CEUX QUI LE NIENT

Ils fondent leur position sur des raisonnements en s’imaginant que la raison humaine est capable de tout saisir, capable de mettre en équation le monde visible pour le rendre plus compréhensible aux humbles, et capable de réduire l’invisible à des formules vaseuses du type « Dieu est mort ! » ou « La religion est l’opium du peuple. » Ces ‘grands esprits’ qui foisonnent dans les milieux branchés me font l’effet d’une colonie de taupes qui se dresserait pour affirmer au monde que la lumière n’existe pas. La cécité qui est une tare regrettable à bien des égards devrait être, pour celui qui en est atteint, la source d’une salutaire humilité. Il semble au contraire que notre siècle, aveuglé par les mirages d’une société qui fournit aux hommes un bonheur de pacotille, produise une nouvelle humanité dont le champ de vision se rétrécit à l’infini dans le gouffre fatal et sans espoir du nihilisme. Ainsi, quand l’homme prétend que Dieu est mort ou qu’il n’existe pas, il scie la branche sur laquelle il est assis.

CEUX QUI L’IGNORENT

On pourrait dire qu’ils sont excusables dans la mesure où les mensonges en forme de vérité que leur assènent les nihilistes leur sont présentés avec d’autant plus de crédibilité qu’ils n’ont pas toujours l’équipement culturel pour en juger. On comprend la confusion qui peut régner dans un esprit dépourvu de repères, et l’on peut admettre qu’il ait tendance à évacuer une question comme celle de l’existence de Dieu laquelle le dépasse infiniment. Toutefois, l’ignorant n’a pas d’excuse devant Dieu car il lui suffit de s’asseoir dans son jardin et d’observer avec attention une goutte de rosée, une fourmi, une rose ou une framboise, observation qui provoque chez le plus humble d’entre les hommes un sujet d’étonnement et de consternation propre à balayer tous les mensonges et tous les doutes.

La Bible dit que les montagnes et les collines éclateront d’allégresse et que les arbres battront des mains [Esaïe 55.12]. C’est dire si l’incroyant, du haut de sa prétention ou du fond de son ignorance, est le seul être vivant capable de rivaliser avec une nature dont il se croit si volontiers supérieur. Un exploit à rebours !

MAIS ALORS OÙ EST DIEU ?

On le trouve absolument partout, si l’on sait regarder. Dans la nature, il réside dans chaque brin d’herbe, dans une plume d’oiseau, dans la feuille de platane, dans le flocon de neige, au détour de la moindre étoile, dans le souffle d’une brise, dans le mouvement des vagues, dans l’élégance de la panthère, dans la perfection d’un simple cheveu, dans l’atome, et, plus près encore, se devine dans le regard d’un enfant, dans les larmes du malade ou dans le rire des amoureux.

L’évidence de Dieu est positivement fantastique. Elle environne, surplombe, devance et s’impose à chacun. Mais sa discrétion ne l’est pas moins, car on n’a pas idée de la retenue avec laquelle il cherche à se montrer aux hommes, une retenue motivée pour une raison toute simple : si Dieu se dévoilait totalement, nul ne soutiendrait cette vision car sa gloire formidable serait insoutenable. Ce n’est pas qu’en elle-même, la gloire de Dieu soit impossible à contempler. C’est qu’en l’état actuel des choses, l’homme n’y est pas prêt. Ainsi Dieu se fait volontairement petit et même minuscule afin, s’il est possible, que le peu qu’il dévoile serve d’amorce à une découverte plus radieuse. De même qu’il ne viendrait pas à l’idée à un professeur de musique d’enseigner dès le premier cours l’œuvre complète de Bach à un enfant de cinq ans, de même, pour des raisons similaires, Dieu ne dévoile de sa personne qu’une faible proportion de son immensité.

Et la plus faible, qui est aussi la plus glorieuse, se devine sur une croix où Dieu lui-même, en la personne de Jésus-Christ, humilié et torturé par sa propre créature, s’expose nu, fragile, souffrant et agonisant, aux crachats, aux moqueries et aux insultes de ceux pour qui ne compte en définitive que leur propre nombril. Mais à force de tourner autour de son nombril, on finit par ne plus voir qu’un trou noir.

Or Dieu se tient dans la lumière ! ●

Extrait biblique de référence
(version ‘Nouvelle Édition de Genève’ 1979):

Ésaïe 55

1 Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! 2 Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents.

3 Prêtez l’oreille, et venez à moi, Écoutez, et votre âme vivra: Je traiterai avec vous une alliance éternelle, Pour rendre durables mes faveurs envers David. 4 Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, Comme chef et dominateur des peuples. 5 Voici, tu appelleras des nations que tu ne connais pas, Et les nations qui ne te connaissent pas accourront vers toi, A cause de l’Éternel, ton Dieu, Du Saint d’Israël, qui te glorifie.

6 Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve; Invoquez-le, tandis qu’il est près. 7 Que le méchant abandonne sa voie, Et l’homme d’iniquité ses pensées; Qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.

8 Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Éternel. 9 Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, Et mes pensées au-dessus de vos pensées. 10 Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n’y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, 11 Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins.

12 Oui, vous sortirez avec joie, Et vous serez conduits en paix; Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains. 13 Au lieu de l’épine s’élèvera le cyprès, Au lieu de la ronce croîtra le myrte; Et ce sera pour l’Éternel une gloire, Un monument perpétuel, impérissable.

FONDEMENTS

Fondements bibliques
1) Le Salut

1 / L’origine du péché remonte au jardin d’Eden

Romains 3 : 23 et Romains 3 : 9

2 / Qu’est-ce que le péché ?

Le péché est le rejet de Dieu dans notre vie. C’est notre rébellion fasse à son plan merveilleux pour nous.
C’est le choix de vivre à notre manière et non selon la nature de Dieu.
Jacques 1 : 14 et 1 Jean 3 : 4
Marc 7 : 21-23 et Galates 5 : 19-21

3 / Quelles sont les conséquences du péché ?

– Il a corrompu toutes les sphères de la vie humaine, personnelle, sociale et spirituelle.
– Il a produit la séparation d’avec Dieu : Esaïe 59 : 2
– Il amène la mort :
*Physique : Romains 6 : 23
*Eternelle :
– Il produit l’esclavage du péché : Jean 8 : 34

4 / La seule solution au péché : la croix.

Actes 4 : 12 et 1 Jean 1 : 7

-Le plan du salut :
Le fils de Dieu est devenue homme ; sur la croix il a porté le jugement de nos péchés ; Jésus est ressuscité ; si nous avons foi en lui nos péchés sont pardonnés.
-Nous sommes sauvés par amour : Jean 3 : 16
-Nous sommes sauvés par grâce, sans aucun mérite de notre part : Romains 5 : 8 et 1 Timothée 2 : 3-4
-Nous sommes réconciliés avec Dieu le Père. 2 Corinthiens 5 : 18
-Christ a vaincu le diable et la mort en ressuscitant. Colossiens 2 : 15
-Jésus nous donne la vie éternelle. Romains 6 : 23

Livre conseillé : « Le serpent vaincu » de Jean-Marie Ribay

2) Etre un disciple
Jésus est venu sur la terre non seulement pour mourir pour nous et nous sauver mais afin que nous devenions ses disciples.

1 / Qu’est ce qu’un disciple?

Le disciple est celui qui s’attache à la personne de son maître (pas seulement à son enseignement), pour lui ressembler, avec comme objectif de devenir comme lui.

Luc 6 : 40 ; 1 Corinthiens 11 : 1 et Ephésiens 5 : 1

Exemple : Le disciple de Jésus pardonne à toute personne qui lui a fait du tort. Eph 4 : 32

2 / Le disciple s’engage à suivre Jésus.

Marc 2 : 14 et Matthieu 8 : 19-22 : Devenir disciple implique certains renoncements.

– Renoncer à soi-même : Luc 14 : 33 et Luc 9 : 23
– Aimer Dieu plus que tout : Luc 14 : 26
– Renoncer au péché, parce que Christ l’a rendu libre : Gal. 5 : 1 et Rom. 6 : 22

Le chrétien déteste le péché. Il le refuse totalement dans sa vie. Il n’accepte pas de vivre dans le péché en général, ni même dans un péché en particulier. Mais s’il lui arrive de commettre un jour un péché, il se repend, et le sang de Jésus le purifie. 1 Jean 2 : 1 La repentance n’est pas seulement le regret du péché, mais aussi son abandon. Mat 3 : 8

Ce renoncement implique par exemple :

-Une vie sexuelle sanctifiée (abandon de la fornication, du concubinage…)
-Honnêteté dans le travail, dans les affaires, dans les relations…
-Le pardon à tous.

3 / Le disciple s’engage à obéir au Seigneur.

Hébreux 5 : 9

Matthieu 7 : 21 : La Bible nous indique clairement les commandements de Dieu et comment les mettre en pratique.

Conclusion :

L’objectif est que notre nature diminue et que Jésus prenne toute la place en nous ; que l’on ne voit plus que JESUS ! / Galates 2 : 20

3. La vie spirituelle

Par la mort de Jésus nous avons été réconciliés avec Dieu le Père ! Le désir du cœur de Dieu, et aussi de Jésus, c’est d’avoir une relation avec nous !

On peut rappeler à ce sujet l’exemple de Marie et Marthe, en Luc 10 : 38-42

Voyons quelques domaines importants de la vie spirituelle d’un disciple.

1 / La prière

Prier c’est simplement parler à Dieu. Mat 6 : 6 (Prier à haute voix si possible)

Il existe différentes prières :

Les demandes. Phil 4 : 6

L’intercession (pour les besoins du prochain, guérison, conversion…) Es 59 : 16

Les actions de grâce (remercier Dieu en tout temps) 1 Th 5 : 17-18

La louange. Héb 13 : 15

L’adoration (c’est l’expression de notre cœur dans sa présence) ; Jean 4 : 23

Il est bon de prier avec des frères et sœurs, dans l’église ou dans un groupe de maison par exemple, mais il est aussi important de prendre du temps seul avec Dieu chaque jour.

Mat 6 : 6

2 / La Bible

La Bible est la Parole de Dieu. Inspirée par le Saint-Esprit, elle ne contient aucune erreur.

La Bible a souvent été décrite comme le mode d’emploi de la vie.

Josué 1 : 8 et Psaumes 119 : 105

Il est bon de lire la Bible chaque jour.

Pour une première lecture de la Bible il vaut mieux commencer par lire le Nouveau Testament, et particulièrement les Evangiles. La traduction « Français Courant » est encouragée au début.

N’hésitez pas à poser des questions à des plus anciens dans la foi.

Il est conseillé de lire la Bible de façon suivie, c’est à dire en commençant un livre de la Bible au chapitre 1, et en poursuivant la lecture de ce livre jour après jour jusqu’à la fin de ce livre.

Il n’est pas nécessaire de lire les livres bibliques dans l’ordre où ils sont assemblés dans la Bible.

Lit la Bible en pensant que Dieu en est l’auteur et qu’il s’adresse à toi !

3 / Le baptême dans le Saint-Esprit

D’une part, tout chrétien a été régénéré par le Saint-Esprit et il est donc le temple du Saint Esprit. 1 Co 6 : 19

Par ailleurs, le baptême dans le Saint-Esprit survient de la part de Dieu comme une puissance pour nous rendre capables de le servir. Actes 1 : 8

Le Saint-Esprit confère au chrétien des dons spirituels. 1 Co 12 : 7 et 11

L’un de ces dons est le parler en langues. C’est une capacité de louer Dieu dans une langue que nous n’avons pas apprise. Celui qui parle en langue ne connaît pas le sens de ses paroles. La pratique du parler en langues contribue à édifier spirituellement le disciple.

Marc 16 : 17

1 Co 14 : 4

4 / Ecouter et entendre la voix de Dieu.

Prier est un dialogue dans les 2 sens !

Rom 8 : 14

Il nous faut prendre le temps d’apprendre à reconnaître dans notre cœur la voix du bon berger. (exemple du jeune Samuel ) / Jean 10 : 4

Le Saint Esprit peut aussi nous parler personnellement pendant que nous lisons la Bible.

Il peut aussi nous révéler la pensée de Dieu par une parole prophétique.

Entendre Dieu demande de cultiver sa présence.

4. Sauvé pour servir

Nous n’avons pas été sauvés seulement pour attendre d’aller au Ciel ! Mais pour servir Dieu. Voyons quelques aspects de ce service.

1 / L’église

Le salut est individuel, mais nous fait entrer dans l’église, la famille de Dieu. L’église est composée de tous les enfants de Dieu, nés de nouveau en Jésus-Christ. C’est le Corps de Christ. Chacun est une pierre vivante de l’église de Christ, et s’engage à le servir avec ses capacités et dans la complémentarité.

1 Co 12 : 12 et 1Co 12 : 26-27

Les disciples de Jésus s’aiment d’un amour fraternel puissant, produit dans leur cœur par le Saint-Esprit.

La contribution financière

Le chrétien donne pour l’œuvre de Dieu parce qu’il aime Dieu. Ce n’est pas un impôt.

Chacun donne comme il a résolu dans son cœur, sans contrainte, et avec joie. Il n’y a pas de quantité imposée, ni de proportion obligatoire. Les Juifs, sous la Loi de Moïse, donnaient la dîme, c’est un point de comparaison.

Ro 12 : 8 / 2 Co 9 : 7

2 / – Par la puissance du St Esprit

C’est le Saint-Esprit qui nous aide à servir Dieu, à porter du fruit, et qui nous remplit de puissance pour être ses témoins.

En montant au ciel, Jésus avait promis qu’il nous enverrait le St Esprit. C’est ce qui est arrivé depuis la Pentecôte. Le S-E nous donne la force de servir Dieu.

Jean 16 : 7

Le Saint-Esprit équipe chaque chrétien selon la volonté de Dieu, avec des dons spirituels et des capacités naturelles mises à la disposition de Dieu.

3 / Pour être ses témoins.

Dieu a choisi d’investir dans des hommes pour être ses témoins. Il a choisi de nous utiliser pour apporter au monde entier la Bonne Nouvelle !

L’un des premiers objectifs d’un disciple de Jésus est de chercher à amener des personnes à devenir des enfants de Dieu.

Actes 1 : 8 / Matt 28 : 19

Le témoignage rendu à Dieu n’est pas seulement verbal, mais c’est aussi toute une vie qui lui rend gloire.

Mathieu 5 : 13

4 / Les œuvres chrétiennes

Chaque chrétien a pleinement sa part dans l’église. Dieu veut nous utiliser pour faire son œuvre. Nous avons de la valeur aux yeux de Dieu, et il a donné à chacun des talents. Il faut les mettre au service de notre Sauveur !

Attention à ne pas enterrer son talent. Mat 25 : 14-30

Chacun trouvera sa place.

Une grande diversité de services possibles :

Voir la liste sur la présentation de l’église.

Jac 2 :

Lire la Bible

LIRE LA BIBLE

Références bibliques : 2 Tm 3.15-17 ; Ps 119.9-11, 15, 105, 140, 148

L’IMPORTANCE DE LIRE LA BIBLE

Tous les chrétiens devraient lire la Bible parce qu’elle est « inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Tm 3.16). Elle nous montre beaucoup de choses que Dieu a faites pour nous et la façon dont Il a dirigé les hommes dans le passé. Si nous souhaitons connaître les richesses et la grandeur de la provision de Dieu pour nous, nous devons lire la Bible. Si nous voulons voir la façon progressive que le Seigneur utilise pour traiter avec les hommes, nous devons aussi lire cela dans la Bible.

Ce que Dieu dit aujourd’hui est basé sur ce qu’Il a déjà dit autrefois. Dieu dit rarement des choses qui ne sont pas déjà dans la Bible. Même si une personne est très avancée spirituellement, la révélation de Dieu pour elle sera toujours contenue dans les paroles qu’Il a dites dans la Bible. Ainsi, ce que Dieu dit aujourd’hui est simplement une répétition de Sa propre Parole. Si une personne ne sait pas ce que Dieu a dit autrefois, il est difficile pour elle de recevoir Sa révélation pour le présent, parce qu’il lui manque les bases de la Parole de Dieu.

D’autre part, si Dieu veut parler aux autres à travers nous, Il le fera également sur la base de ce qu’Il a déjà dit autrefois. Si nous ne savons pas ce que Dieu a dit autrefois, Il ne peut parler aux autres à travers nous, et nous sommes sans valeur aux yeux de Dieu.

C’est pour cela que nous devons permettre à la Parole de Dieu de demeurer en nous pleinement. En permettant à Sa Parole de demeurer en nous pleinement, nous savons ce qu’Il a dit autrefois, et nous entendons ce qu’Il a à nous dire aujourd’hui. C’est seulement à ce moment que Dieu peut nous utiliser pour parler aux autres.

La Bible est un livre formidable. Elle représente un travail monumental. Même si nous passions toute notre vie à étudier la Bible, nous ne pourrions pas découvrir toutes ses richesses. Il est nécessaire qu’une personne passe du temps à étudier la Bible pour pouvoir la comprendre. Tous les jeunes chrétiens devraient faire de leur mieux pour apprendre à connaître la Bible pour que, lorsqu’ils seront plus vieux, ils puissent se nourrir et fournir aux autres les richesses de la Parole.

Tous ceux qui veulent connaître Dieu doivent étudier Sa Parole d’une façon très sérieuse, et tous les croyants doivent réaliser l’importance de la lecture de la Parole de Dieu dès le début de leur marche chrétienne.

PRINCIPES DE BASE POUR LA LECTURE DE LA BIBLE

Il y a quatre principes de base dans la lecture de la Bible :

Découvrir les faits,
Mémoriser et réciter les paroles,
Analyser, catégoriser et comparer,
Recevoir l’illumination de Dieu.
Nous devons suivre cette séquence lorsque nous lisons la Bible. Nous ne pouvons pas passer de la troisième étape à la première ou de la première à la troisième. D’abord, nous devons découvrir les faits qui sont dans la Bible. Deuxièmement, nous devons mémoriser ces faits. Nous devons connaître et mémoriser la Parole de Dieu de façon exacte. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser de côté ou d’ignorer ne serait-ce qu’une petite partie. Si nous le faisions, notre lecture aurait peu de valeur. Troisièmement, nous devons analyser, classer et faire des comparaisons avec les faits que nous avons relevés. Une fois que nous avons analysé ces faits précisément, que nous les avons bien classés et que nous les avons correctement comparés devant le Seigneur, nous sommes prêts à passer à la quatrième étape : l’illumination de Dieu.

La Bible contient beaucoup de faits qui sont de nature spirituelle. Lorsque les yeux intérieurs d’un homme sont aveuglés, il ne peut pas voir ces faits. Mais une fois qu’il a découvert ces vérités bibliques, la moitié de la lumière qui est contenue dans la Parole lui appartient. L’illumination de Dieu est le fait que le Seigneur illumine les vérités qui sont dans Sa Parole. Découvrir les faits (vérités) de la Bible constitue la moitié de notre travail de lecture de la Bible. Lorsque nous lisons la Bible, la première chose à faire est de découvrir ces faits.

Par exemple, la gravité est un fait. La loi de la gravité existait déjà bien avant Newton, mais pendant des milliers d’années, personne ne l’avait découverte. Un jour, une pomme est tombée sur Newton pendant qu’il dormait sous un arbre. Au travers de cela, il a découvert la loi de la gravité. Il est clair que les faits existent ; la question est de savoir s’ils ont été découverts ou non.

Par exemple, la Bible mentionne certaines choses à certains endroits qu’elle ne mentionne pas à d’autres endroits. Un passage parle de quelque chose, et un autre n’en parle pas. Un passage dit que les choses sont d’une certaine manière, et un autre passage dit qu’elles sont autrement. Le même mot peut être au singulier à un endroit et au pluriel à un autre. Parfois la Bible met l’accent sur le nom du Seigneur et d’autres fois elle met l’accent sur le nom d’un homme. La chronologie est rigoureusement détaillée à certains endroits alors qu’à d’autres endroits elle semble être complètement négligée. Toutes ces choses constituent des faits.

Une personne qui sait bien lire la Bible est avant tout une personne qui est soigneuse devant le Seigneur. Elle ne peut être négligente ou embrouillée. Tout iota et tout trait de lettre dans la Bible est inaltérable. La Parole de Dieu nous le dit, et il en est ainsi. Dès que l’on ouvre la Parole de Dieu, on sait sur quoi l’accent est mis. Beaucoup de personnes sont très négligentes. Elles écoutent la parole des hommes de façon négligente et elles écoutent de même la Parole de Dieu de façon négligente. Elles ne voient pas ce qui est mis en avant dans la Parole de Dieu et ignorent les profondeurs de Sa Parole. La première chose qu’une telle personne doit faire est de regarder aux faits. Ensuite, elle doit mémoriser ces faits et les analyser, les classer et les comparer. C’est à ce moment-là qu’elle pourra être illuminée par Dieu. De cette façon elle sera nourrie et pourra nourrir les autres.

Je vais vous donner une illustration simple. Si nous lisons la Bible soigneusement, nous trouverons les expressions suivantes dans le Nouveau Testament : dans le Seigneur, en Christ, en Christ Jésus, etc. Il n’est jamais dit en Jésus ou en Jésus-Christ. Il est seulement dit en Christ Jésus et non pas en Jésus-Christ. Ce sont des faits. Nous devons mémoriser et noter ces faits un par un. Trouvez tous les passages oú il est écrit dans le Seigneur et remarquez quel est le contexte. Trouvez un autre endroit ou il est écrit en Christ Jésus et noter bien le contexte. Si nous connaissons ces passages par cœur, nous pouvons les comparer. Pourquoi est-il écrit en Christ dans un passage au lieu de en Jésus ? Pourquoi est-ce qu’il est écrit en Christ Jésus et non pas en Jésus-Christ ? Pourquoi la Bible ne dit-elle jamais en Jésus ou en Jésus-Christ ? Quelle en est la raison ? Lorsque nous analysons et que nous comparons les Écritures de cette manière, en regardant au Seigneur pour recevoir l’éclairage, nous verrons certaines choses.

Une fois que la lumière est venue, tout devient très clair. Jésus est le nom qui était donné au Seigneur pendant qu’Il était sur la terre. Christ est le nom qui Lui est donné après Sa résurrection lorsque Dieu L’a oint. « Dieu L’a fait et Seigneur et Christ. » Vous rappelez-vous ces paroles de Actes 2 ? Christ est le nom qui Lui est donné dans Sa résurrection. En lisant Romains, nous trouvons les mots Christ Jésus, qui signifient que le Christ d’aujourd’hui est le même Jésus qui était sur terre autrefois. Christ Jésus est Son nom aujourd’hui. Son nom avant la résurrection était Jésus-Christ. Ce nom impliquait que Jésus serait un jour le Christ. Jésus était son nom pendant qu’Il vivait sur terre en tant qu’homme. Ces deux expressions — Christ étant Jésus et Jésus devenant Christ — signifient deux choses différentes. De plus, nous ne pouvons pas être seulement en Christ et non en Jésus. Nous ne pouvons pas être seulement dans le Seigneur et dans Christ Jésus, mais non dans Jésus-Christ. Quand le Seigneur était sur la terre, nous ne pouvions pas être en Lui. Si nous avions été en Lui quand Il était sur la terre, nous aurions eu part à Sa croix et Sa rédemption. Ceci n’est pas vrai. Nous n’avons aucune part à Son incarnation à Bethléhem. Il était le Fils unique de Dieu et nous n’avons aucune part à cela.

Comment pouvons-nous donc être en Christ ? Un Corinthiens 1.30 nous dit : « Or vous êtes de Lui (Dieu) dans le Christ Jésus. » Il ne nous est pas dit en Jésus. Après que le Seigneur soit mort et ressuscité, nous avons été unis à Lui dans Sa résurrection. Par Sa mort et Sa résurrection, Dieu L’a fait Christ et Dieu nous a unis à Lui par l’Esprit. Nous avons reçu Sa vie au moment de Sa résurrection. La régénération ne vient pas par l’incarnation mais par la résurrection. Maintenant cela devrait être clair.

Voilà donc comment il faut lire et étudier la Bible. D’abord, on découvre les faits. Puis on les mémorise, on les analyse, on les classe et on les compare entre eux. Ensuite, on prie le Seigneur et on s’attend à Lui ; Il nous éclairera et nous donnera de voir. Ce sont là les quatre principes pour la lecture de la Bible. Nous ne pouvons en omettre aucun.

Laissez-moi vous donner un autre exemple. Considérez la parole concernant la venue du Saint-Esprit dans Jean 14 et 15. En lisant ces passages, nous devons faire attention à la promesse du Seigneur Jésus et découvrir s’il y a des faits intéressants à ce sujet.

Jean 14.16-20 nous dit : « Et moi, je prierai le Père, et Il vous donnera un autre Consolateur, pour être avec vous éternellement, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut par recevoir, parce qu’il ne Le voit pas et ne Le connaît pas ; mais vous, vous Le connaissez, parce qu’Il demeure avec vous, et qu’Il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins ; Je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne Me verra plus ; mais vous, vous Me verrez ; parce que Moi Je vis, vous aussi vous vivrez. En ce jour-là, vous connaîtrez que Moi Je suis en Mon Père, et vous en Moi et Moi en vous. » Quels faits pouvons-nous découvrir ici ? Ces phrases utilisent d’abord Il ou Lui, et après utilisent Je. Il y a un changement de pronom. Voici un fait : les mots Il et Lui ont été changés en Je et Moi.

Selon les quatre principes de lecture de la Bible, comment devons-nous traiter ce passage ? D’abord, nous devons découvrir tous les faits. Dans ce cas, le changement de pronom de Il a Je est un fait. Deuxièmement, nous devons nous souvenir de ce fait. Troisièmement, nous devons analyser ce fait. Voici deux Consolateurs. Le Seigneur dit : « Et moi, je prierai le Père, et Il [le Père] vous donnera un autre Consolateur. » Le mot autre dans l’expression un autre Consolateur signifie qu’il s’agit du second. « … et Il [le Père] vous donnera un autre Consolateur. » Cela signifie que le Père nous donnera un deuxième Consolateur. Puisqu’il y a un deuxième Consolateur, il doit aussi y avoir un premier Consolateur.

La première chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que le Seigneur nous parle de deux Consolateurs. Le Seigneur a dit que les disciples avaient déjà un Consolateur, mais qu’Il allait leur en donner un second. De quelle sorte de Consolateur s’agit-il ? « Pour être avec vous éternellement. » De qui s’agit-il ? Le Seigneur Jésus a dit : « Le monde […] ne Le connaît pas ; mais vous, vous Le connaissez. » Pourquoi ? « Parce qu’Il demeure avec vous. » Il était avec eux pendant tout le temps. Le monde ne peut pas Le recevoir et ne L’a même pas vu. Et qu’en est-il d’eux ? Les disciples L’avaient vu ; ils Le connaissaient. Ils Le connaissaient parce qu’Il était avec eux tout le temps.

Le Seigneur a dit : « Parce qu’Il demeure avec vous, et qu’Il sera en vous. » Après cela, le pronom Il n’est plus utilisé. Dans la phrase suivante, le Seigneur dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins ; Je viens à vous. » En étudiant cela, nous nous apercevons que Il est Je, et Je est Il. Autrement dit, pendant que le Seigneur Jésus vivait sur la terre, c’était Lui le Consolateur. Le Saint-Esprit était dans le Seigneur et le Seigneur était le Consolateur. Pendant que le Seigneur était sur la terre, le Saint-Esprit était en Lui ; Lui et le Saint-Esprit étaient un. C’est pour cela qu’Il a dit que les disciples Le voyaient et Le connaissaient et qu’Il était avec eux.

Qu’est-ce qui est arrivé ensuite ? Le Seigneur a continué en disant qu’Il leur enverrait un autre Consolateur. Après Sa mort et Sa résurrection, le Seigneur a dit qu’Il reviendrait vers eux, et que Dieu leur donnerait le Saint-Esprit. Il ne les a pas laissés orphelins. Après un peu de temps, ils ne Le verraient plus, mais ensuite ils le reverraient, et Il demeurerait en eux. Le verset 17 dit : « Il […] en vous. » Puis le verset 20 dit : « Moi en vous. » Ainsi, le Je dans la seconde partie est le Il de la première partie. Une fois que nous avons vu le changement de pronoms, nous voyons la différence entre les deux Consolateurs. La première section se réfère au Saint-Esprit en Christ. La seconde section se réfère à Christ dans le Saint-Esprit. Il se réfère au Saint-Esprit en Christ. Je se réfère à Christ dans le Saint-Esprit. Qui est le Saint-Esprit ? Le Saint-Esprit est le Seigneur Jésus sous une autre forme. Le Fils est le Père sous une autre forme. De la même manière, le Saint-Esprit est le Fils sous une autre forme. Il a seulement changé de forme.

Cet exemple nous montre que le premier principe de base dans la lecture de la Bible est de découvrir les faits. Si nous ne pouvons pas découvrir des faits, nous ne pouvons pas nous attendre à recevoir de la lumière de la part de Dieu. L’important n’est pas le nombre de fois que nous avons lu la Bible, mais le nombre de faits que nous avons relevés dans nos nombreuses lectures.

Paul était une personne qui savait découvrir les faits. Considérez ce qu’il a dit dans Galates 3. Il avait lu dans Genèse que Dieu allait bénir les nations par la semence d’Abraham. Dieu a utilisé le mot semence au singulier, et non pas au pluriel. Ceci se réfère à Christ. D’abord Paul a découvert ce fait. Il a vu que les nations seraient bénies par la semence d’Abraham, et il a vu qu’il s’agissait d’une semence unique. Par là, il s’est rendu compte qu’il s’agissait de Christ. Si le mot avait été au pluriel, il s’agirait des nombreux enfants d’Abraham, c’est-à-dire, des Juifs, et le sens en aurait été tout différent. Paul avait soigneusement lu les Écritures et il avait découvert les faits.

Dans la Bible il y a beaucoup de faits. Qu’une personne soit riche ou pauvre dans la Parole de Dieu dépend du nombre de faits qu’elle a découverts. Plus elle découvre de faits, plus elle devient riche. Si elle ne peut rien découvrir et si elle lit la Bible de façon négligente et rapide, elle n’y comprendra pas grand chose.

En lisant la Bible, nous devons apprendre à découvrir les faits. Après cela, nous devrions les mémoriser, les analyser et les comparer entre eux. Enfin, nous devrions nous agenouiller devant Dieu et Lui demander la lumière.

DIFFÉRENTES FAÇONS DE LIRE LA BIBLE

Nous devrions lire notre Bible à deux moments différents. Nous devrions avoir deux exemplaires de la Bible pour ces deux moments différents. Un moment peut être le matin et l’autre l’après-midi. Ou nous pouvons faire les deux le matin, en passant la moitié du temps à lire d’une certaine façon et la deuxième moitié à lire d’une autre façon. Ces deux temps doivent être bien distincts. Le matin, ou la première partie de notre temps, nous devrions méditer, louer et prier pendant que nous lisons la Parole, en mêlant à notre lecture la méditation, la louange et la prière. Cette période de lecture est utile pour recevoir de la nourriture spirituelle et pour fortifier notre esprit. Ne lisez pas trop pendant cette période ; trois ou quatre versets suffisent. L’après-midi, ou la seconde partie de notre temps, devrait être plus longue. Pendant ce temps, nous devrions lire dans le but d’apprendre davantage sur la Parole de Dieu.

Si possible, nous devrions avoir deux Bibles. La Bible utilisée dans la première partie ne devrait avoir ni notes ni annotations (sauf des dates, dont nous parlerons plus tard). La Bible utilisée dans la deuxième partie devrait contenir tout ce qui vous a touché : vous pouvez, soit noter des pensées dans la marge, soit souligner et mettre en valeur des passages ou des versets. La Bible utilisée dans la première période peut contenir des dates — les dates auxquelles nous avons rencontré un verset spécial, auxquelles nous avons promis quelque chose au Seigneur, ou auxquelles nous avons eu une expérience particulière. N’écrivez pas autre chose que des dates. La Bible utilisée dans la seconde partie est utilisée pour comprendre, et nous devrions écrire tous les faits spirituels que nous y rencontrons et toute la lumière que nous avons reçue. Parlons maintenant ensemble de la façon dont nous devons lire pendant chacune des ces deux périodes.

A. LA MÉDITATION SUR LA PAROLE PENDANT LA PREMIÈRE PÉRIODE

Concernant la méditation sur la Parole, je pense que la meilleure chose à faire est de citer George Müller. Il a dit :

Il a plu au Seigneur de m’apprendre une vérité, dont je n’ai pas perdu la pratique au cours de ces quatorze dernières années. J’ai vu plus clairement que jamais que l’occupation première à laquelle je doive m’attacher au début de chaque jour était de me réjouir dans le Seigneur. La chose principale n’était pas combien je devais servir le Seigneur, ni combien je devais le glorifier ; mais comment je devais réjouir mon âme dans le Seigneur et comment mon homme intérieur pouvait être nourri. Car j’avais beau apporter la vérité aux inconvertis, chercher à encourager les croyants, soulager ceux qui étaient en détresse, ou faire toutes les choses qu’il convient à un enfant de Dieu de faire dans ce monde ; et pourtant, puisque je n’étais pas heureux dans le Seigneur, et que je n’étais pas nourri et fortifié dans mon homme intérieur chaque jour, tout cela ne se faisait pas dans le bon esprit. Avant cela, ma pratique avait été, pendant au moins les dix années précédentes, de prendre un moment de prière le matin après que je me sois habillé. Maintenant, je voyais que la chose la plus importante que j’avais à faire était de me donner à la lecture et à la méditation de la Parole de Dieu, et ainsi mon cœur était réconforté, encouragé, averti, réprimandé, instruit ; et qu’ainsi, par le moyen de la Parole de Dieu, pendant que je méditais dessus, mon cœur était amené dans l’expérience de la communion avec le Seigneur.

Je me mis donc à méditer sur le Nouveau Testament en commençant par le début, tôt le matin. La première chose que je faisais, après avoir en quelques mots demandé au Seigneur de bénir Sa précieuse Parole, était de commencer à méditer sur la Parole de Dieu, en cherchant à tirer une bénédiction de chaque mot ; non pas dans l’intention d’en tirer un profit pour le ministère public de la Parole, ni dans le but de pouvoir prêcher sur ce que je lisais, mais dans le seul but d’obtenir de la nourriture pour mon âme. Le résultat a été que, presque invariablement, après quelques minutes, mon âme a été amenée à la confession, ou à remercier Dieu, ou à l’intercession, ou à la supplication ; et ainsi, même si je ne me donnais pas à proprement parler à la prière, mais à la méditation, cela se transformait presque immédiatement en une sorte de prière. Une fois que j’avais passé un peu de temps dans la confession, ou l’intercession, ou la supplication ou les remerciements, je prenais les prochains mots ou versets, en faisant de chacun, à mesure que j’avançais, une sorte de prière pour moi-même et pour les autres, en fonction de la direction que me donnait la Parole, et cependant en gardant bien à l’esprit que l’objectif de ma méditation était d’obtenir de la nourriture pour ma propre âme. Le résultat de cela était qu’il y avait toujours beaucoup de confession, de remerciement, de supplication ou d’intercession mélangés avec ma méditation, et que mon homme intérieur était presque toujours sensiblement nourri et fortifié, et que, à l’heure du petit déjeuner, avec quelques rares exceptions, j’étais dans un état paisible voire joyeux. Ainsi, il a plu au Seigneur de me communiquer des choses qui, soit immédiatement soit plus tard, je me suis aperçu, sont devenues de la nourriture pour d’autres chrétiens, même si ce n’était pas dans le but du ministère public de la Parole que j’avais entrepris ces méditations, mais pour le profit de mon homme intérieur…

Et pourtant maintenant, depuis que Dieu m’a appris cette chose, il m’est devenu très clair que la première chose qu’il incombe à un enfant de Dieu de faire tous les matins, est d’obtenir de la nourriture pour son homme intérieur. De la même façon qu’il n’est pas possible à l’homme extérieur de travailler longtemps sans avoir pris de nourriture, et c’est d’ailleurs à ça que nous nous occupons en premier le matin, il en est de même pour l’homme intérieur. Nous devons donc nous nourrir, comme chacun en conviendra. Mais quelle est la nourriture de l’homme intérieur ? Non la prière, mais la Parole de Dieu ; et encore, non seulement la lecture rapide, oú les mots passent par notre esprit comme l’eau dans un tuyau, mais en considérant soigneusement ce que nous lisons, en le méditant, et en l’appliquant dans nos cœurs. Lorsque nous prions, nous parlons à Dieu. Et la prière, pour qu’elle puisse être maintenue pendant un certain temps, et pour qu’elle puisse être autre qu’un simple exercice formel, demande en général un certain degré de force et de désir spirituel, et le meilleur moment pour s’y adonner, et le moment oú cela peut-être fait avec la plus grande efficacité, est donc après que l’homme intérieur a été nourri par la méditation sur la Parole de Dieu. En faisant cela, notre Père nous parle pour nous encourager, nous réconforter, nous instruire, nous humilier, nous réprimander. Nous pouvons donc méditer avec grand profit, même si nous sommes très faibles spirituellement ; en effet, plus nous sommes faibles, plus nous avons besoin de méditation pour la fortification de notre homme intérieur. Ainsi il y a bien moins à craindre de divaguer pendant la prière, si nous nous sommes auparavant adonnés à la méditation. Je m’attarde particulièrement sur ce point parce que je connais bien l’immense bénéfice spirituel que j’en ai moi-même tiré, et je recommande affectueusement et solennellement à tous mes frères chrétiens de réfléchir à ce sujet. Par la bénédiction de Dieu, j’attribue à ce moyen le soutien et la force que Dieu m’a donnés pour passer paisiblement au travers d’épreuves plus grandes que toutes celles que j’avais vécues jusque lors ; et après avoir, pendant maintenant plus de quatorze années suivi ce chemin, je peux pleinement, dans la crainte de Dieu, vous le recommander… Quelle différence, quand l’âme est renouvelée et rendue joyeuse tôt le matin, de ce que c’est lorsque, sans préparation spirituelle, il nous arrive tout le service, les épreuves et les tentations de la journée ! (George Müller, Autobiographie de George Müller, une Vie de Confiance, 1861, réimprimé en 1981, p. 206-10.)

B. LA LECTURE GÉNÉRALE PENDANT LA SECONDE PARTIE DU TEMPS

Un jeune chrétien qui connaît le Seigneur depuis peu de temps ne devrait pas s’adonner à l’étude intensive de la Bible avant au moins six mois, parce qu’il n’est pas encore familier avec la Bible dans son ensemble. Il devrait plutôt passer quelques mois à lire la Bible entière afin de se familiariser avec elle de façon générale. Après cela, il peut commencer à étudier sérieusement la Bible.

Pour se familiariser avec la Bible, il devrait tout lire, chapitre par chapitre, de façon consécutive, plusieurs fois de suite. La meilleure façon est de décider combien de chapitres de l’Ancien et du Nouveau Testament on souhaite lire tous les jours. La lecture ne devrait être ni trop rapide ni trop lente. Elle devrait être régulière, continue et de nature générale. George Müller a lu l’Ancien et le Nouveau Testament plus de cent fois pendant sa vie. Ceux qui viennent juste de recevoir le Seigneur devraient apprendre à lire la Bible et se souvenir du nombre de fois qu’ils l’ont lue de bout en bout. Il est bon aussi d’écrire une lettre à un frère plus âgé pour lui faire part de la première fois ou l’on termine la lecture complète du Nouveau Testament. Il est bon de laisser une page vierge dans sa Bible pour enregistrer le nombre de fois oú l’on a lu le livre en entier. Vous devriez écrire la date et le lieu oú vous avez terminé la première lecture, et la deuxième, et la troisième, et ainsi de suite. Identifiez clairement s’il s’agit de l’Ancien ou du Nouveau Testament. J’espère que vous pourrez, comme George Müller, lire la Bible entière cent fois pendant votre vie. Si une personne veut lire la Bible cent fois, en supposant qu’elle soit chrétienne pendant cinquante années, elle devra lire la Bible entière au moins deux fois par an. Vous voyez pourquoi il est important de passer du temps à lire la Bible.

Le principe de la lecture de la Bible est de lire tout, chapitre par chapitre, de façon cyclique. Ceux qui sont plus avancés dans le Seigneur devraient faire attention à la manière dont les jeunes convertis lisent leur Bible. Il peut être bon de temps en temps de vérifier les dates inscrites dans leurs Bibles, et de vérifier combien de chapitres ils lisent par jour. Nous devons nous assurer que le rythme ne baisse pas. Nous devons rappeler à ceux qui avancent trop lentement : « Cela fait déjà six mois, comment se fait-il que tu n’as pas encore fini le Nouveau Testament une seule fois ? »

Si une personne lit sa Bible de la façon que nous avons décrite, au bout de quelque temps, sa connaissance de la Bible augmentera. Il faudrait si possible essayer d’apprendre aussi un ou deux versets par jour. Au début, il sera nécessaire de se forcer un peu pour le faire. Cela semblera peut-être même un peu ennuyeux. Mais après un peu de temps, on en récoltera les fruits.

C. ÉTUDE INTENSIVE PENDANT UN TEMPS DONNÉ

La première sorte de lecture biblique — méditation et prière autour de la Bible — est une pratique que l’on continue toute sa vie. La deuxième sorte de lecture — la lecture générale, qui incorpore un certain type d’étude biblique — peut débuter après qu’on a passé au moins six mois à se familiariser avec la Bible.

Tout chrétien devrait avoir un plan bien défini de lecture de la Bible. Si vous pouvez mettre de côté une demi-heure par jour, mettez au point un plan qui puisse se faire en une demi-heure par jour. Quel que soit le temps que vous puissiez y consacrer, faites un plan qui pourra s’intégrer dans votre emploi du temps. La pire façon de lire la Bible est par « inspiration », c’est-à-dire une sorte de lecture sporadique et non planifiée qui débute sur la page qu’on veut, et qui peut continuer de façon vorace pendant dix jours, puis à d’autres moments s’arrêter complètement. Ce n’est pas bon. Nous ne devrions pas adopter cette méthode « inspirée ». Chacun devrait avoir un plan bien défini. Dans notre lecture de la Bible nous devons être bien disciplinés.

Cependant, ne vous fixez pas des objectifs trop ambitieux, ou un moment quotidien qui soit trop important. Si vous vous fixez un temps trop long, ce sera difficile de le faire tenir dans votre emploi du temps. C’est pire que de ne pas avoir de plan du tout. Une fois que vous avez décidé de faire quelque chose, essayez de vous y tenir pendant cinq, dix, ou quinze ans. N’arrêtez pas au bout de deux, trois, cinq, ou six mois. C’est pour cela que vous devez bien considérer, devant le Seigneur, combien de temps vous devez mettre de côté pour votre étude. Une heure par jour semble tout à fait suffisant. Une demi-heure peut être trop peu ; il est possible qu’on n’arrive pas à faire suffisamment en une demi-heure. Bien sûr, si le temps ne vous permet pas de passer une heure entière, une demi-heure est quand même profitable. Une heure, cependant, est le temps optimal. Si vous pouvez faire deux heures, c’est bien. Normalement, il n’est pas nécessaire de passer plus de deux heures. Nous n’avons pas vu de frère ou de sœur qui puisse maintenir très longtemps plus de trois heures par jour.

Il y a vingt-huit façons différentes de lire la Bible, que vous pouvez lire dans le livre, Façons de lire la Bible. Sur les vingt-huit façons différentes, l’étude de la progression de la vérité au travers de la Bible est la plus difficile. Pour beaucoup, cette méthode ne devrait pas être suivie tout de suite. La méthode d’étude des mots est beaucoup plus facile. On peut prendre les métaux, les minéraux, les nombres, les noms de personnages, la géographie, etc. Il peut s’agir d’études complémentaires ; nous ne sommes pas obligés de passer tout notre temps à ces études spéciales. Il y a aussi les chronologies de la Bible. Si vous avez le temps, jetez-y un coup d’œil. À part ces méthodes, il y a d’autres façons d’étudier la Bible, comme l’étude de prophéties, les types, les paraboles, les miracles, l’enseignement du Seigneur sur la terre, ou des études individuelles par livre, etc. Nous devrions suivre toutes ces méthodes, une par une.

Supposons qu’une personne ait mis de côté une heure par jour pour étudier la Bible. Elle peut employer son temps de la façon suivante.

1. Les vingt premières minutes — l’étude des sujets

L’expérience de certaines personnes suggère qu’une heure d’étude peut être divisée en quatre parties. La première partie de vingt minutes peut être utilisée pour étudier des sujets spécifiques tels que la prophétie, les types, les paraboles, les dispensations, les enseignements du Seigneur sur la terre, ou un livre spécifique. Nous pouvons lire tous les passages concernés et trouver tous les versets qui traitent du sujet choisi. Si nous essayons d’étudier un livre à la fois, nous devons choisir le livre que nous souhaitons étudier. Cela peut être le livre de Romains ou l’évangile selon Jean. Une fois que nous terminons le livre, il faudrait passer à un autre. Nous devons étudier le livre entier pour pouvoir comprendre le contenu dans son ensemble. Si vous décidez de vous donner vingt minutes chaque jour pour ce genre d’étude, ne prolongez pas et ne raccourcissez pas ce temps. Nous devons apprendre à nous restreindre et à la fois ne pas devenir laxiste ou relâché.

2. Les vingt minutes suivantes — l’étude des mots

Les vingt minutes suivantes peuvent être utilisées pour étudier les mots. Il y a beaucoup de termes spéciaux tels que réconciliation, sang, foi, joie, paix, espérance, amour, obéissance, justice, rédemption, miséricorde, etc., qui sont parsemés dans l’ensemble de la Bible, et qui ont tous une signification bien particulière. S’ils sont regroupés, nous pouvons mieux comprendre ce qu’ils signifient. Par exemple, nous pouvons étudier le mot sang. D’abord, nous devons noter tous les chapitres et les versets qui parlent du sang. Ensuite, nous devrions analyser le sens de chaque élément. Qu’a fait le sang pour nous devant Dieu ? Avec quels types de personnes le sang traite-t-il ? Combien le sang a-t-il fait pour nous ? Dans l’Ancien et le Nouveau Testament, nous pouvons trouver beaucoup de versets qui nous parlent du sang. Nous pouvons tous les analyser. On ne peut pas faire cela en une seule fois. Si vous avez accès à une concordance, vous pouvez gagner beaucoup de temps.

3. Les dix minutes suivantes — recueillir les informations

Nous pouvons choisir des sujets spécifiques et passer les dix minutes suivantes à recueillir tout simplement des informations qui les concernent. Il y a beaucoup de sujets dans la Bible, tels que la création, l’homme, le péché, le salut, la repentance, le Saint-Esprit, la régénération, la sanctification, la justification, le pardon, la liberté, le Corps de Christ, la venue du Seigneur, le jugement, le royaume, l’éternité, etc. Vous pouvez choisir différents sujets puis recueillir dans la Bible des informations concernant chacun d’entre eux. Le maximum de sujets que nous puissions traiter correctement à la fois est cinq sujets ; s’il y a plus de cinq sujets, il y aura trop de pistes et ce sera difficile pour vous de tout gérer à la fois. Par contre, ne recueillez pas des informations concernant un seul sujet à la fois ; cela prend trop de temps. En effet, dans un même chapitre, il est possible trouver des informations concernant plusieurs sujets. Par exemple, supposons que vous étudiiez le sujet du Saint-Esprit. Mais le chapitre que vous êtes en train d’étudier ne comporte peut-être aucune information concernant le Saint-Esprit. Mais sans doute trouverez-vous dans ce chapitre des informations concernant beaucoup d’autres sujets. Ce n’est pas une mauvaise idée de recueillir des informations concernant deux, trois, quatre, ou cinq sujets à la fois.

Chaque sujet demandera peut-être du temps pour être étudié dans son ensemble. Tous les jours, vous devez apporter de plus en plus d’éléments à votre étude pour chaque sujet. Écrivez les éléments (les versets) que vous trouvez, et à partir de ceux-là, écrivez les principaux mots et la signification de chaque passage. Il est inutile de simplement noter les versets. Il est important que vous sachiez ce que les versets signifient dans leur contexte. Supposez que vous étudiiez le Saint-Esprit dans Ephésiens. En écrivant « scellés du Saint-Esprit » au verset 1.13, vous devriez également écrire le sens du mot scellés. D’abord, écrivez le verset, puis les termes qui s’y rapportent, et enfin, la signification du verset. Vous devriez recueillir toutes les informations de cette manière. Un jour, quand vous aurez besoin de traiter une question en rapport avec les sujets que vous avez étudié, vous aurez tous ces renseignements à votre disposition.

4. Les dix dernières minutes — faire des paraphrases

Les dix dernières minutes peuvent être utilisées pour paraphraser la Bible. Cet exercice est très profitable. Paraphraser la Bible permet de donner un nouveau regard sur un passage. En paraphrasant la Bible avec des termes simples, nous formulons un passage pour que les autres puissent le comprendre très facilement.

Par exemple, supposons que vous étudiiez le livre de Romains chapitre par chapitre. Si un adolescent vient vous voir et dit : « J’ai lu les paroles de Paul dans Romains, mais je n’arrive pas à comprendre », il vous faudra réfléchir à différentes façons de lui expliquer avec vos propres mots. Une paraphrase n’est pas un commentaire ; vous utilisez tout simplement vos propres termes pour exprimer ce que Paul disait, pour que ceux qui ne comprennent pas puissent comprendre.

Afin de pouvoir faire cela, il vous faut apprendre à paraphraser la Bible avec vos propres termes. Regardez le livre de Romains et essayez de le paraphraser avec vos propres mots. Paul a écrit les Épîtres avec ses propres termes. Maintenant, vous devriez essayer d’écrire la même chose avec vos propres termes. Essayez de votre mieux de faire cela. Faites-le correctement et intelligemment, de façon à ce que vous puissiez le comprendre et que vos frères et sœurs puissent le comprendre aussi.

Paraphraser de cette façon montrera combien nous connaissons la Bible. Utiliser nos propres termes pour répéter les pensées des apôtres est une bonne façon de se préparer à l’explication biblique. Paraphraser est la première étape ; l’explication est la deuxième étape. D’abord nous devons apprendre à paraphraser la Bible avec nos propres termes. Notre formation devant le Seigneur doit se faire dans le bon ordre. N’essayez pas d’expliquer la Bible avant d’avoir appris à la paraphraser ; c’est trop hâtif. Apprenez d’abord à paraphraser la Bible, puis apprenez à l’expliquer. Nous devons d’abord paraphraser, puis expliquer. Nous devons apprendre cette leçon de base. D’abord, paraphraser les Épîtres de Paul, puis paraphraser le reste du Nouveau Testament.

En paraphrasant la Bible, essayez d’éviter d’utiliser les mots de la Bible. Utilisez plutôt vos propres termes. La leçon principale que vous devez apprendre à ce stade est d’exprimer le sens d’un passage en utilisant des mots qui sont à votre portée. Une fois que vous avez essayé de paraphraser un livre entier, vous saurez combien l’expérience est précieuse et combien cet exercice est profitable. Une personne qui est relâchée et négligente ne peut pas paraphraser la Bible. Vous devez beaucoup prier devant le Seigneur et bien lire votre Bible avant de pouvoir paraphraser correctement. Une fois que vous avez terminé un livre, revenez en arrière et révisez votre travail une ou deux fois, en le modifiant avec des termes plus appropriés et en améliorant la structure de vos phrases. Cela vous donnera une meilleure idée du livre dans son ensemble et vous commencerez à comprendre de quoi parlaient les apôtres. Il est nécessaire de paraphraser un passage avant de pouvoir en retirer une impression profonde.

Pour pouvoir paraphraser la Bible, on doit d’abord l’étudier en profondeur. On doit comprendre ce dont parle un passage et ce qui est impliqué dans celui-ci. On peut ensuite incorporer toute cette connaissance dans notre paraphrase. Cela nécessite une connaissance très approfondie de chaque verset. Une personne ne peut paraphraser la Bible que lorsqu’elle a une idée très précise de ce qu’elle dit. En vous entraînant un peu tous les jours, en lisant attentivement et en écrivant méticuleusement, vous arriverez petit à petit à paraphraser l’une des épîtres de Paul. Vous pourrez alors comprendre les paroles de Paul et vous pourrez utiliser vos propres mots pour exprimer les mêmes idées.

Nous avons déjà mentionné quatre choses. D’abord, étudier par thème ; ensuite, faire une étude des mots ; troisièmement, recueillir des informations ; et quatrièmement, paraphraser. Nous devons suivre les vingt-huit méthodes d’étude de la Bible. Un emploi du temps précis pour l’étude de la Bible est un bon exercice pour nous. Nous devons ensuite ceindre nos reins, être sérieux et réguliers devant le Seigneur et ne pas nous relâcher. Si nous nous sommes décidés à étudier pendant une heure, tenons-nous à cela. Nous ne devrions ni rallonger, ni raccourcir ce temps, sauf si nous sommes malades, ou en vacances. Mis à part de telles exceptions, nous devons toujours respecter l’emploi du temps que nous nous sommes fixé. Si nous persistons dans cet exercice quotidien, nous en récolterons bientôt les fruits.

La bonne nouvelle

Peut-être vous posez-vous la question : Qu’est-ce que l’Evangile ?

L’Evangile signifie littéralement « Bonne Nouvelle ». Quelle est la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ ?
Qui dit « Bonne Nouvelle » implique également une mauvaise nouvelle…

Au commencement Dieu a créé l’homme (humain) parfait avec la liberté de choix, le libre arbitre.
L’homme, étant parfait, avait libre accès à Dieu. Il était destiné à vivre pour toujours auprès de Dieu.
Mais l’homme a librement choisi de désobéir à Dieu. En effet l’homme pouvait manger de tous les fruits du jardin d’Eden sauf celui de la connaissance du bien et du mal. Cette désobéissance s’appelle le péché. Et ce péché a creusé un fossé entre Lui et nous.
Les descendants que nous sommes naissons séparés de Dieu par ce fossé – le péché – et ne pouvons de nous-même rejoindre notre créateur.
Depuis le péché originel, la nature humaine a été pervertie. Nous sommes devenus esclave du péché. Nous ne pouvons nous empêcher de pécher, de désobéir à Dieu.
« Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » Romains 3.23
« Le salaire du péché c’est la mort (…) » Romains 6.23
De quelle mort s’agit-il ?
De la mort physique ? Pas seulement ! Il s’agit de la mort spirituelle, c’est à dire que nous sommes séparés de Dieu et si nous ne nous réconcilions pas avec Dieu, nous resterons séparés de Dieu pour toujours : la damnation éternelle. C’est la mauvaise nouvelle.
« Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » Romains 6.23
Mais Dieu aime les hommes. Il va le démontrer de manière éclatante en envoyant son propre Fils mourir sur la croix à notre place.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3.16
Qui est Jésus ?
Jésus c’est la 2ème personne de la trinité. Avant de s’appeler Jésus, le Fils n’était qu’Esprit. Existant de toute éternité, partageant la gloire du Père, s’est incarné pour devenir Jésus, homme et Dieu à la fois. Il est venu dans notre monde pour annoncer la venue du Royaume de Dieu, nous apporter la Bonne Nouvelle : la réconciliation possible avec Dieu. Il est venu dans ce monde pour mourir à notre place (la rédemption) pour que nous puissions avoir la réconciliation avec Dieu et le pardon des péchés.

Pourquoi Jésus devait-il mourir ?
« Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » Hébreux 9.22
Le péché nous condamne à la mort (séparation éternelle d’avec Dieu). La justice de Dieu réclame un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
Seul le sacrifice d’un homme parfait peut réellement satisfaire la justice de Dieu. Les hommes naissant pécheurs, aucun ne peut mourir pour le pardon des péchés. Dieu Lui-même se fait homme afin d’accomplir ce sacrifice à notre place afin que nous puissions obtenir gratuitement le pardon des péchés et la Vie Eternelle.
Par son sacrifice, Jésus a bâti un pont entre Dieu et nous, Il nous a également rendus libre, libéré de la condamnation du péché (damnation) et libéré du péché (nous pouvons dire non au péché). Mais la réconciliation n’est pas automatique. Dieu nous laisse le choix de le rejoindre ou non.

Comment traverser le pont pour rejoindre Dieu ?
C’est par la foi que nous pouvons traverser ce pont, la foi en Jésus-Christ. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Que dois-je faire pour obtenir la Vie Eternelle et la réconciliation avec Dieu ?
Reconnaître que nous sommes pécheurs et demander pardon à Dieu pour ses péchés.
Accepter Jésus-Christ comme Sauveur. C’est-à-dire croire ce qu’Il est (homme et Dieu à la fois) et ce qu’Il a fait (mourir sur la croix à ma place).
Accepter Jésus-Christ comme Seigneur. C’est-à-dire accepter la discipline du Christ, accepter qu’Il nous change pour qu’on devienne meilleur afin de paraître saint, sans défaut et sans reproche lorsque nous paraîtrons devant Lui. (Colossiens 1.22)
Voilà la Bonne Nouvelle de l’Evangile :
En nous réconciliant avec Dieu, nous obtenons gratuitement la Vie Eternelle avec Lui.
Ce faisant nous obtenons :
un vrai pardon pour tous nos péchés passés (quoi qu’on ait fait Dieu peut nous pardonner)
une vie nouvelle pour aujourd’hui (Dieu nous offre une vie qui a du sens à son service) avec le but de paraître saint, sans défaut et sans reproche devant Dieu
une espérance pour demain (la vie éternelle est d’ores et déjà acquise)

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