La repentance

Qu’est-ce que la repentance ?
Le mot repentance est la traduction du Grec « metanoia » qui veut dire : changer de mentalité, d’intention. C’est la tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu.

Romains 12:2 (Traduction Parole vivante)

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Ephésiens 4:23 (Parole Vivante)

Nous comprenons en lisant cette parole que la repentance est produite par une nouvelle attitude mentale à l’égard du Dieu Saint, et de notre état de pécheur. C’est ce que nous retrouvons dans les enseignements de Jésus.

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18:13

Les sentiments d’une réelle repentance sont :

. une profonde tristesse, une douleur, lorsque nous sommes affligés d’avoir commis une offense.

. l’humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables.

. de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d’être délivrés de notre tendance au péché.

Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation.

Alors devant l’évidence nous pouvons choisir entre deux comportements :
. soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur, comme Sédécias, un roi d’Israël.

Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem.
Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de l’Éternel…Il raidit son cou et endurcit son cœur, au point de ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. 2 Chroniques 11/13

. soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés.

Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons offensés.

En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur qui ne peut être apaisé que par le pardon.

Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et cela s’est souvent produit dans les réveils évangéliques.

La repentance nous amène à rechercher le pardon.

Lorsque nous sommes animés des sentiments de la repentance, nous aspirons à une restauration intérieure, retrouver la paix, la sérénité de l’âme tourmentée par son péché, nous désirons une relation rétablie avec Dieu ou avec ceux que nous avons offensés. Pour cela être pardonné est indispensable. Or le pardon est accordé à ceux qui se repentent sincèrement et le demandent en confessant leurs fautes.

Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

Chaque année se déroule dans le monde entier une fête juive appelée « Yom Kippour », « le jour du grand pardon »

« Le Yom Kippour » est pour le peuple juif un jour d’humiliation dans le jeûne et la prière, un jour où une nation, un peuple et chaque individu de cette nation, de ce peuple, dans le monde entier, prend conscience de sa misère aux yeux de Dieu et lui demande le pardon de ses péchés.

Si toutes les nations, tous les peuples de la terre, publiaient un jeûne, un jour pour « Yom Kippour », bien des choses changeraient dans le monde.

Lorsque l’être humain quitte son orgueil, son arrogance et reconnaît sa misère de pécheur, tout devient possible à Dieu, car je crois que « l’Éternel Tsebha’ot », El-Schaddai, n’est pas indifférent à la démarche des hommes, lorsqu’ils se repentent et s’humilient de leurs péchés. Rappelons-nous Ninive. (Jonas 1)

A chaque fois qu’un peuple ou un individu s’est tourné vers Dieu en reconnaissant sa misère et son péché, il a trouvé grâce auprès du Seigneur Tout-Puissant et miséricordieux.

Il y a pour chaque individu « un yom kippour », un jour d’expiation, lorsqu’il reçoit le pardon de ses péchés par la foi en Jésus, dans la repentance et l’humiliation.

Mais je crois aussi que ce jour doit se renouveler régulièrement pour chacun, car nous péchons souvent !

Il y a un passage obligé pour le pardon des péchés et le salut de tout être humain :

. la repentance envers Dieu

. la foi en notre Seigneur Jésus-Christ

. la conversion

Ces trois étapes successives, lorsque nous les vivons, nous amènent à l’endroit où Dieu désire trouver chacun : dans sa présence, réconciliés avec lui, dans la paix du pardon et d’une nouvelle relation.

La première des trois étapes est la repentance. Elle est indispensable. Jésus dit que si nous ne nous repentons pas, nous périrons. Mathieu 9.12-13 – Luc 13.3 (cf. Act. 2.38)

Si la foi est la condition essentielle au salut, (Ephésiens 2.8-10; Actes 16.31), elle doit être précédée d’une vraie repentance.

Jésus est venu sauver, non pas des justes (il n’y en a aucun), mais des pécheurs qui, dans l’humiliation, se reconnaissent comme tels.

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