Le but ultime du chrétien

Le but ultime du chrétien

Le salut, la nouvelle naissance ne sont pas une fin en soi, mais juste le commencement de notre marche, intimité avec Dieu. C’est le début d’un processus de transformation appelé sanctification. C’est un mot que beaucoup n’aime pas entendre car on l’assimile souvent à des contraintes, des interdits alors que ce n’est pas cela.

Romains 8V 30 b

« il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés »

Dieu est celui qui justifie et glorifie, à la nouvelle naissance nous avons été justifié car nous avons accepté le sacrifice de Jésus qui a été fait pécheur pour notre justice, mais la sanctification est notre choix de tous les jours.

Nous devons voir notre vie ici-bas dans le contexte de l’éternité. Une fois sauvé, nous sommes responsables de ce que nous faisons de notre vie, allons-nous marcher selon Dieu et Sa parole où selon nos propres désirs.

Vivre sa foi c’est bien plus que croire, lire la Bible, aller à l’église, mais c’est être participant de Christ tous les jours de notre vie. C’est ce qui fait de nous des vainqueurs.

1 Jean 5 V 4-5

« Car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?

Certains utilisent ce passage pour dire je crois donc j’ai triomphé du monde, je suis vainqueur et je peux vivre ma vie comme je l’entends, alors nous nous ouvrons au péché et nous ne comprenons pas si nous sommes vainqueurs pourquoi ils nous arrivent tant de catastrophe. Simplement que nous sommes vainqueurs mais cela doit se manifester dans notre vie et en nous ouvrant au péché, nous nous remettons sous la loi qui accuse et condamne.

Mais nous sommes vainqueurs car nous sommes nés de Dieu non seulement à la nouvelle naissance mais nous continuons à marcher dans cette position de vainqueur gagnée par Christ et établie une fois pour toutes, jusqu’à ce que cela devienne réalité dans notre vie.

Cette réalité devient nôtre lorsque nous nous soumettons à Christ et lui permettons d’agir au travers de nous, car c’est seulement en faisant Sa volonté que nous vaincrons notre chair, le monde et Satan.

Un vainqueur n’est pas quelqu’un de parfait, un religieux, mais il tend à la perfection de Christ en lui.

Cela ne veut pas dire qu’il réussit à tous les coups à ne suivre que Dieu et non ses désirs, sa chair, mais il reconnait ses choix, ses erreurs, ses échecs, il ne se trouve pas d’excuse pour tout cela mais il les confesse à Dieu et s’en détourne et revient vers Dieu, lui demandant de l’aider. Il choisit la voie de Dieu et non la sienne, et hérite du royaume du millénium et d’éternité. Apocalypse 21 v 7

Lorsqu’on loupe, qu’on échoue, nous devons absolument retenir un passage de la parole qui nous évitera tout sentiment de culpabilité, de condamnation mais nous aidera à devenir vainqueur et fidèle.

Il y a une différence entre la conviction qui vient de l’amour de Dieu Jean 16 V8 et nous rapproche de Dieu et la condamnation (culpabilité, reproche, accusation) qui vient de l’ennemi et nous éloigne de Dieu.

Lorsque quelque chose que nous avons fait ou pas fait, dit ou pas dit, nous éloigne de Dieu, rappelons-nous de :

1 Jean 1 V9

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. »

Philippiens 3V 14

Paul nous exhorte à courir pour remporter le prix de la vocation céleste.

Ce n’est pas de vouloir absolument un ministère reconnu. Certains recherchent quel sera leur ministère au lieu de rechercher Dieu pour qui il est.

Cette vocation est de devenir rois et prêtres avec Christ dans le millenium et pour l’éternité, ceci est déterminé par notre part, rôle, position de responsabilités ici-bas.

Prêtres en développant notre intimité avec Lui chaque jour et en le servant.

Rois car nous saurons gouverner et régner avec Lui.

Il y a une différence entre :

Etre un simple sujet des cieux (toute personne le devient lorsqu’elle est né de nouveau)
Hériter du royaume, régner, devenir prêtre et rois.
Le facteur décisif est la façon dont nous vivons

Voici quelques passages qui nous montrent ce qu’il faut faire pour régner avec Christ mais il y en a plein d’autres.

Si nous voulons hériter, nous devons souffrir avec lui. Romains 8 V 17
Si nous voulons régner, nous devons persévérer et pas le renier 2 Timothée 2 V12
Si nous voulons être établis sur les biens du royaume, nous devons être diligents et faire comme le maître Matthieu 24 V 45-47
Nous devons devenir des imitateurs de Christ et marcher dans l’amour Ephésiens 5V 1-2
Si nous voulons être riches en la foi et héritiers du royaume, nous devons accepter d’être pauvres aux yeux du monde. Jacques 2 V5
Etre pauvre aux yeux du monde ne veut pas dire vivre dans la pauvreté, un homme riche peut être pauvre car il reconnait sa nécessité de Dieu.

Le pauvre en esprit est toujours affamé pour plus de Dieu dans sa vie, il souhaite être rempli de Sa présence réalisant qu’il est vide, qu’il a faim et soif de plus, et que seul Jésus peut le combler. Il a une attitude humble.

Pour le monde cela signifie qu’il n’a rien car il ne recherche rien de ce que le monde peut lui offrir.

Ces passages nous montrent la marche à suivre, ce que nous ne devons pas faire, et il y en a d’autres également

Si nous voulons hériter du royaume de Dieu.
Galates 5 V 19-21

« Or les œuvres de la chair sont évidentes, ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériterons point le royaume de Dieu. »

Ephésiens 5V 3-6

« Que la débauche, ni aucune impureté (impudicité selon les versions), ni la cupidité ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on entende ni paroles grossières, ni propos insensés, ou équivoques, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car sachez le bien, aucun débauché, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. »

Souvenons-nous, nous sommes dans le monde mais pas du monde, nous n’avons pas à lui ressembler pour l’amener à Dieu. Il y a une distinction entre les deux. Le monde est ténèbres et nous sommes lumière, nous devons marcher en tant que telle. Ephésiens 5V 8

Nous ne devons pas devenir non plus des religieux qui se croient au-dessus des autres car nous ne le sommes pas, la différence entre le monde et nous est que nous avons vu la lumière de Christ et y avons répondu.

Nous devons devenir des imitateurs de Christ.

Quelle place voulons-nous avoir au ciel ? Juste y entrer et ne pas aller en enfer, ou être dans l’intimité du père et régner, gouverner avec Christ. Cela demande de payer le prix de prendre sa croix et de mourir à soi-même, c’est cela la sanctification. Ce n’est pas si difficile que cela, simplement venir à Dieu et dire « oui fais ton œuvre en moi » car c’est lui qui par Son Esprit agit en nous.

Beaucoup pensent que la sanctification, la mort à soi-même est trop difficile et signifie une vie de contrainte, de tristesse, de restriction. Ce n’est pas vrai, souvenons-nous que la chair ne peut tuer la chair aussi lorsque vous voyez, réalisez que vous avez péchés, venez simplement à Dieu en lui demandant pardon et demandez au Saint Esprit de faire son œuvre en vous. De même lorsque ce dernier vous dévoile quelque chose dans votre vie, votre caractère qui n’est pas à la gloire de Dieu, demandons-lui de nous aider dans nos faiblesses et il le fera, puis nous nous rendrons compte que nous avons changé. Dites-lui « pas ma volonté, mais la tienne »

Cet enseignement a été négligé car il n’est pas politiquement (spirituellement) correct. Il ne faut pas choquer les chrétiens ou les gens qui pourraient accepter Christ et qui ne le feront pas si nous leur parlons de mort à nous-mêmes. Après tout nous sommes sous la grâce, et l’évangile à l’eau de rose a fait son apparition.

Oui nous sommes sous la grâce, car elle nous amène dans la présence de Dieu, elle nous aide dans nos faiblesses, nos manquements à pouvoir revenir vers notre père d’amour mais en aucun cas elle nous libère de notre responsabilité de vivre notre vie comme Dieu le désire, de prendre notre croix.

La fidélité, l’obéissance, la persévérance dans notre vie est ce qui nous donnera le prix et d’hériter d’une position de responsabilité dans le royaume de Dieu, nous serons alors prêtres et rois

Nous devons réaliser la différence entre :

La vie éternelle que nous avons à la nouvelle naissance
Etre participant au royaume éternel.
Cela est résumé dans Jacques entre ceux qui écoutent et ceux qui mettent la parole en pratique.

Jacques 1V22

« Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. »

Conclusion

Notre but est d’entrer dans l’intimité du père et de régner et gouverner avec Christ, d’être cohéritiers avec Christ sur terre comme c’était le cas pour Adam Genèse 1V26

La façon dont nous vivons ici-bas aura des répercussions dans notre vie future, ce que nous faisons affecte notre position, autorité dans le royaume à venir.

Courons pour remporter le prix.

Nous avons de grandes preuves de la résurrection :

Je voudrais vous parler de la plus grande preuve de la résurrection.

Il est un fait historique que l’homme a marché sur la lune. Le 20 juillet 1969, le navire spatial Apollo 11 a aluni, et Neil Armstrong est devenu le premier homme à mettre pied sur la lune. Tout le monde était collé à la télévision

Il y a un autre fait historique qui est beaucoup plus important, beaucoup plus étonnant, bien plus merveilleux que le fait que l’homme a marché sur la lune. C’est le fait historique que le Fils de Dieu a marché sur la terre. Son arrivée n’était pas suivie en direct par RFO. Sa naissance n’était pas à la une de La Dépêche. Son arrivée dans le monde a été ignorée par le monde à l’exception de quelques bergers, quelques Mages, et un roi insensé. Mais tous les habitants du ciel y ont plongé leurs regards (1 Pierre 1:12).

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. 2  Elle était au commencement avec Dieu. 3  Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. 4  En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5  La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie » (Jean 1:1-5).

« La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

Jésus est venu dans le monde. Il est né de la vierge Marie. Bien que tenté, il n’a jamais péché. Sa vie était caractérisée de paroles merveilleuses : « Jamais un homme n’a parlé comme parle cet homme » déclara un ennemi (Jean 8:46). Il guérissait les malades, donnait le recouvrement de vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds. Les boiteux ont marché, les lépreux ont été purifiés, des morts ont été ressuscités.

« Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie, 2  —et la vie a été manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, — 3  ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. 4  Ceci, nous l’écrivons, afin que notre joie soit complète » (1 Jean 1:1-4).

Les autorités religieuses ont été émues de jalousie et ils l’ont fait cloué à la croix, et il mourut et fut enterré dans un tombeau.

Nous savons que Jésus est mort. Nous savons aussi qu’il est ressuscité. Comment le savons-nous ? Nous le savons parce qu’il a fait preuve de sa résurrection. Luc nous dit qu’il nous a laissé des plusieurs preuves (Actes 1:3). Je voudrais considérer la plus grande preuve de la résurrection de Jésus-Christ.

1. Le tombeau vide est une des grandes preuves de la résurrection.

Nous lisons dans 1 Corinthiens 15:4, « Il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »

Dans Matthieu 27:57-66, les soldats surveillent le mort ;un seul tombeau a été scellé d’une pierre et gardé par des soldats pour empêcher le mort de ressusciter : ce tombeau était celui de Jésus-Christ. Quel spectacle ridicule que de surveiller un cadavre ! Mais les sentinelles ont été envoyées de peur que le Mort ne marche, que le Silencieux ne parle, et que le Cœur percé ne se ranime à la pulsation de vie. Ils disaient qu’il était mort ; ils savaient qu’il était mort ; ils disaient qu’il ne ressusciterait pas ; pourtant ils l’ont surveillé ! Les ennemis de Christ ont certifié sa mort, scellé son tombeau, posté leur garde. En vain. Il n’était pas possible qu’il soit retenu par la mort (Actes 2:24).

Matthieu nous dit ce qui s’est passé :

Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie-Madeleine et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. 2  Et voici qu’il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus. 3  Son aspect était comme l’éclair et son vêtement blanc comme la neige. 4  Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. 5  Mais l’ange prit la parole et dit aux femmes : Pour vous, n’ayez pas peur, car je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. 6  Il n’est pas ici ; en effet il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez l’endroit où il était couché, 7  et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voici : je vous l’ai dit » (Matthieu 28:1-7).

L’ange a posé la question : « Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ? » (Luc 24:5).

Matthieu 28:11-15 contient la première propagande juive contre le christianisme était un aveu que le tombeau était vide :

ndant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. 12  Ceux-ci, après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une assez forte somme d’argent, 13  en ajoutant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. 14  Et si le gouverneur l’apprend, nous userons de persuasion et nous vous tirerons d’ennui. 15  Les soldats prirent l’argent et ils exécutèrent les instructions qui leur avaient été données. Et ce bruit s’est colporté parmi les Juifs, jusqu’à ce jour » (Matthieu 28:11-15).

Soudoyés par les souverains sacrificateurs, les soldats qui avaient gardé le tombeau ont dit que les disciples de Jésus étaient venus de nuit le dérober pendant qu’ils dormaient (Mt. 28:11-15), rendant ainsi témoignage eux-mêmes que le tombeau qu’ils avaient scellé et gardé était finalement vide, malgré toutes leurs précautions !

Tous les historiens de nos jours qui ont soigneusement étudié ces documents, même les sceptiques, sont convaincus que le tombeau était vraiment vide. Ils reconnaissent aussi que les disciples n’ont pas volé le cadavre de Jésus. Les disciples avaient trop peur. Ils ne croyaient pas les femmes qui ont été les premiers témoins de la résurrection. Pourquoi croire les femmes ? Ils avaient témoigné la crucifixion. Ils savaient que Jésus était mort. En plus, le témoignage d’une femme n’était pas admissible parmi les Juifs. Les écrivains des quatre évangiles ont enregistré, sans doute avec embarras, le fait que des femmes étaient les premiers témoins. Ils n’auraient jamais inventé une telle histoire puisque le témoignage des femmes n’était pas admissible devant un tribunal, mais ils l’ont enregistré pour la simple raison que c’est ainsi que l’histoire s’est passée.

Dans l’évangile de Jean, nous lisons que Pierre et Jean sont aussi allés au tombeau et l’ont trouvé vide, ou presque.

« Elle courut trouver Simon Pierre et l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. 3  Pierre et l’autre disciple sortirent pour aller au tombeau. 4  Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau ; 5  il se baissa, vit les bandelettes qui étaient là, pourtant il n’entra pas. 6  Simon Pierre qui le suivait, arriva. Il entra dans le tombeau, aperçut les bandelettes qui étaient là 7  et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandelettes, mais roulé à une place à part. 8  Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi ; il vit et il crut » (Jean 20:2-8).

tombeau vide est une grande preuve de la résurrection.

Le tombeau de Confucius est occupé.

Le tombeau de Bouddha est occupé.

Le tombeau de Mahomet est occupé.

Mais le tombeau de Jésus est vide !

Le tombeau vide est une grande preuve de la résurrection. Mais ce n’est pas la plus grande preuve.

2. Le fait que des gens ont vu le Christ ressuscité est une des grandes preuves de la résurrection.

Paul nous parle des témoins de la résurrection.

« et il a été vu par Céphas, puis par les douze. 6  Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont décédés. 7  Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres. 8  Après eux tous, il s’est fait voir à moi comme à l’avorton » (1 Corinthiens 15:5-8).

Il y avait au moins 10 apparitions de Jésus-Christ après sa résurrection :

À Marie Madeleine (Jean 20:11-18)

Aux  femmes qui retournaient du sépulcre (Matthieu 28:5-15 ; Marc 16:2-8 ; Luc 24:1-11)

Aux deux disciples en route pour Emmaüs Marc 16:12-13 ; Luc 24:13-35)

À Pierre (Luc 24:34 ; 1 Corinthiens 15:5)

Aux onze disciples sans Thomas (Luc 24:36-43 ; Jean 20:19-23)

Aux onze disciples avec Thomas ( Jean 20:24-29)

Aux sept disciples à la mer de Tibériade (Jean 21:1-25)

Aux onze plus de 500 frères (Matthieu 28:16-20 ; 1 Corinthiens 15:6)

Aux onze plus Jacques, frère de Jésus (Marc 16:14-18 ; Luc 24:44-49 ; 1 Corinthiens 15:7)

Aux onze sur le Mont des Oliviers (Luc 24:50-53 ; Actes 1:1-4, 9-11)

Actes 1:3 (bfc) « En effet, après sa mort, c’est à eux qu’il se montra en leur prouvant de bien des manières qu’il était vivant : pendant quarante jours, il leur apparut et leur parla du Royaume de Dieu. »

Les historiens sceptiques ont beaucoup de difficulté à nier les apparitions de Jésus. Les disciples n’étaient pas prêts à croire. Jésus a dû prouver sa réalité en mangeant du poisson. Il a demandé à Thomas à le toucher.

Le témoignage de Paul remonte à moins de cinq ans après la résurrection (1 Corinthiens 15:3).

Les apparitions de Jésus après sa mort constituent une grande preuve de sa résurrection, mais ce n’en est pas la plus grande preuve.

  1. L’existence de l’église est une des grandes preuves de la résurrection.

    mment est-ce que l’existence de l’Église constitue une preuve de la résurrection ? Parce que l’Église est fondée sur la prédication de la résurrection. Les apôtres ne sont pas allés annoncer la résurrection loin des événements ; ils ont annoncé la résurrection dans la ville même où Jésus avait été crucifié au gens qui l’ont fait mourir :

« Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme approuvé de Dieu devant vous par les miracles, les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; 23  cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez fait mourir en le cloua » (à la croix) par la main des impies. 24  Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle.” (Actes 2:22-24).

« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes tous témoins » (Actes 2:32).

« Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là, furent ajoutées environ trois mille âmes » (Actes 2:41).

« Tandis qu’ils parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple et les Sadducéens, 2  excédés de ce qu’ils enseignaient le peuple et annonçaient, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts. 3  Ils portèrent les mains sur eux et les mirent sous bonne garde jusqu’au lendemain, car c’était déjà le soir. 4  Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s’éleva » (environ) cinq mille » (Actes 4:1-4).

« sachez-le bien, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en bonne santé devant vous » (Actes 4:10).

« Mais, afin que cela ne se diffuse pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. 18  Alors ils les appelèrent et leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus » (Actes 4:17-18).

Les autorités ne disputent pas les revendications des apôtres. Ils ne présentent pas de corps. Ils ne disent pas que les disciples ont volé le corps. Ils ne disent pas que c’est faux. Il leur défendent tout simplement de parler et d’enseigner au nom de Jésus.

Le fait que l’Église soit fondée dans la même ville où Jésus fut crucifié et ressuscité, cinquante jours après sa résurrection, est une grande preuve de la résurrection. Sans la résurrection, on ne peut pas explique l’existence de l’Église. Nulle autre religion ne s’établit sur un fait historique… des philosophies, des principes, des systèmes éthiques, mais Dieu a enraciné la vérité dans un événement historique : il a envoyé son Fils dans le monde, né de la vierge, une vie sans péché, caractérisée par des miracles, sa mort sur la croix et sa résurrection d’entre les morts suivie 40 jours plus tard par son ascension à la droite de Dieu. Dix jours plus tard, à la fête juive de Pentecôte, l’Église fut fondée sur la prédication de la résurrection.

Pourtant, ce n’est pas la plus grande preuve de la résurrection.

Si le tombeau vide n’est pas la plus grande preuve de la résurrection,

Et les apparitions de Jésus ne sont pas la plus grande preuve,

Et l’existence de l’Église n’est pas la plus grande preuve de la résurrection,

Quelle est la plus grande preuve de la résurrection ?

4. La plus grande preuve de la résurrection est que Christ vit en nous !

1 Corinthiens 15:19 parle de notre « espérance en Christ ».   Quelle est notre espérance en Christ ? « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1:27).

a plus grande preuve se trouve dans les chants

Il vit, il vit, Jésus vit aujourd’hui.

Je sais qu’il est tout près de moi

Sur le chemin étroit.

Il vit, il vit. Toujours il me conduit.

Et je puis dire par la foi

Je sais qu’il vit en moi.

Merveilleux changement, je naquis de nouveau,

Quand Jésus entra dans mon cœur,

Quel grand jour lumineux, tout fut clair, tout fut beau,

Quand Jésus entra dans mon cœur,

Quand Jésus entra dans mon cœur,

Quand Jésus entra dans mon cœur,

Ce fut joie et ferveur, ineffable bonheur,

Quand Jésus entra dans mon cœur.

La plus grande preuve, c’est que « vous deveniez participants de la nature divine » (2 Pierre 1:4).

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? 4  Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6:3-4).

Nous avons été ressuscités avec Christ !

« Pour vous, vous n’êtes plus sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. 10  Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. 11  Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ-Jésus d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:9-11).

L’Esprit de Christ vit en nous ; ainsi la justice de Dieu est accomplie en nous qui ne marchons pas selon la chair mais selon l’Esprit du Christ ressuscité (Romains 8:3-4).

« Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! 16  L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:15-16).

L’Esprit de Christ rend témoignage à notre esprit que nous sommes les enfants de Dieu. Si nous sommes les enfants de Dieu, c’est parce que Christ est ressuscité !

Conclusion

Nous avons de grandes preuves de la résurrection :

Son tombeau était vide.

Il a été vu.

L’Église fut établie sur la résurrection.

Pourtant, la résurrection n’aura pas de valeur pour vous à moins que vous participiez à la vie de résurrection… La plus grande preuve de la résurrection, c’est que Christ vit en nous !

AMEN

Questions & réponses

Quelle est ton unique assurance

dans la vie comme dans la mort?

C’est que, dans la vie comme dans la mort,

j’appartiens, corps et âme,

non pas à moi-même

mais à Jésus-Christ, mon fidèle Sauveur:

par son sang précieux

il a totalement payé pour tous mes péchés

et m’a délivré de toute puissance du Diable:

il me garde si bien

qu’il ne peut tomber un seul cheveu de ma tête

sans la volonté de mon Père qui est dans les cieux,

et que toutes choses doivent concourir à mon salut.

C’est pourquoi, par son Saint-Esprit,

il m’assure la vie éternelle

et me rend prêt et disposé

à vivre désormais pour lui, de tout mon cœur

Combien de choses dois-tu savoir

pour vivre et mourir dans cette heureuse assurance?

.

Trois.

D’abord, combien sont grands mon péché et ma misère.

Ensuite, comment j’en suis délivré.

Enfin, quelle reconnaissance je dois à Dieu

pour cette délivrance.

Dieu a-t-il donc créé l’homme si méchant et si pervers?

.

Non; au contraire,

Dieu a créé l’homme bon et à son image,

c’est-à-dire vraiment juste et saint,

afin qu’il ait de Dieu son Créateur une droite connaissance,

qu’il l’aime de tout son cœur

et qu’il vive avec lui dans un éternel bonheur

pour le louer et le bénir.

  • D’où vient donc cette corruption de la nature humaine?

Elle vient de la chute et de la désobéissance de nos premiers parents,

Adam et Ève, dans le Paradis;

par la chute, notre nature a été si corrompue

que nous sommes tous conçus

et nés dans le péché.

sommes-nous corrompus au point d’être

absolument incapables d’aucun bien

et enclins à tout mal?

.

Oui. Il nous faut donc être régénérés

par le Saint-Esprit.

Mais Dieu n’est-il pas injuste envers l’homme

en exigeant dans sa Loi

ce que celui-ci ne peut pas faire?

Non, car Dieu l’avait créé tel qu’il puisse l’accomplir.

Mais l’homme s’est privé, lui et sa descendance, de ces dons par sa rébellion,

à l’instigation du Diable.

Dieu veut-il laisser impunies

cette désobéissance et cette chute?

.

Pas du tout! Au contraire,

il n’a que colère et horreur pour le péché, tant originel qu’actuel,

et, par son juste jugement,

il veut le punir dans le temps et dans l’éternité,

comme il l’a déclaré:

Maudit soit celui qui n’accomplit pas

les paroles de cette loi pour les mettre en pratique.

Mais Dieu n’est-il pas miséricordieux?

.

Dieu est bien miséricordieux en effet,

mais il est juste aussi;

c’est pourquoi sa justice exige

que le péché qui a été commis

contre sa souveraine majesté

soit puni,

dans le corps et dans l’âme,

du châtiment le plus fort,

c’est-à-dire du châtiment éternel.

Puisque nous avons donc mérité, par le juste jugement de Dieu, un châtiment temporel et éternel, comment pourrions-nous l’éviter et rentrer en grâce?

u veut que sa justice soit satisfaite. C’est pourquoi nous lui devons un entier paiement soit par nous-mêmes, soit par un autre.

Mais pouvons-nous payer nous-mêmes?

Impossible!

Nous augmentons au contraire chaque jour

notre dette.

-Y a-t-il quelque part une simple créature qui puisse payer pour nous? –

Aucune. D’abord parce que Dieu ne veut pas punir une autre créature pour une faute dont l’homme est responsable; ensuite parce qu’une simple créature ne pourrait ni supporter le poids de la colère éternelle de Dieu contre le péché ni en délivrer d’autres. –

uel médiateur et libérateur

devons-nous donc chercher?

Quelqu’un qui soit vrai homme

et parfaitement juste

et cependant plus fort que toutes les créatures,

c’est-à-dire qui soit en même temps vrai Dieu.

La nouvelle naissance

La nouvelle naissance est l’expérience la plus extraordinaire qui puisse arriver à un être humain, lorsqu’il vit sur cette terre. C’est une RECREATION, un passage de la mort à la vie, une assurance de notre futur, une communion avec Dieu qui s’ouvre devant nous.

Regardons comment les Ecritures qualifient la Nouvelle Naissance:

C’est une Naissance Spirituelle Instantanée !

Revenons à la traduction que la Bible Anglaise Amplifiée donne du verset de Jean, où Jésus nous parle lui-même de la nouvelle naissance:

Jean 3 : 5
5 Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

Ici, Jésus emploie le verbe « naître ». Le dictionnaire français « Le petit Larousse illustré » nous donne de ce verbe la définition suivante : ‘Venir au monde, commencer à exister, à se manifester.’ En fait, le jour où nous sommes nés, nous avons commencé à exister dans ce monde et pour les gens de ce monde.

La nouvelle naissance, ou comme on pourrait le dire la deuxième naissance, c’est venir à l’existence, ou exister pour le royaume de Dieu (remarquez que je n’ai pas dit que Dieu ne nous connaissait pas, mais je veux dire que nous n’avions pas de communion avec Lui). Dieu, à notre nouvelle naissance, communique Sa vie divine dans notre esprit, Il nous fait passer de la mort spirituelle à la vie spirituelle.

La nouvelle naissance est quelque chose qui se passe instantanément. Votre approche de Dieu a pu être lente, mais à un certain moment il s’est produit quelque chose.

C’est la proclamation de votre acquittement devant le Tribunal Divin

Lorsque vous vous présentez devant Dieu en tant que pécheur, pour Lui demander de vous sauver, voilà ce qui se passe dans le Ciel, dans la Cour Suprême de l’univers, là où Dieu trône: Vous venez devant Dieu le Père, vous êtes honteux de votre péché, le Père vous voit comme un fils du diable que vous êtes, implorant Son pardon. Vous êtes coupable et vous êtes digne de mort. Votre juste châtiment est l’enfer, vous êtes dans l’état du condamné à mort, en vous-même vous savez que vous ne pouvez pas vous sortir de cette situation, mais vous demandez le secours de Dieu.

C’est alors que Jésus se présente devant le Père et qu’Il plaide votre cause, Il est votre défenseur.

Hébreux 7 : 25
25 C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

Il est là, à la droite de Dieu, avec Son sang, pour plaider votre cause comme un avocat viendrait plaider pour vous DANS UN TRIBUNAL. Jésus dit au Père, en présentant Son sang: « Père, voici Mon sang, J’ai payé pour racheter ce pécheur. »

Le Père vous regarde et proclame, en déchirant l’acte qui était retenu contre vous et sur lequel étaient marqués tous vos péchés:

Colossiens 2 : 14
14 il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix;

Cela devant tous les témoins du monde spirituel, devant les anges et même le diable et les démons, tous vont savoir que vous avez été lavé par le sang de Jésus et que Dieu maintenant ne retient aucune charge contre vous ; c’est pourquoi Paul déclare dans Rom. :qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

Romains 8 : 1
1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.

C’est alors que le Saint-Esprit intervient, Il approuve votre acquittement, et souffle dans votre esprit pour faire de vous une nouvelle créature, car vous en avez le droit LEGAL. Alléluia!!!

Nous sommes acquittés par le Grand Juge de la Cour Suprême de l’Univers. Il n’est pas étonnant que Paul se soit écrié dans Rom. :

Romains 8 : 33-34
33 Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! 34 Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !

Vous n’êtes plus condamné depuis ce jour glorieux.

Il est triste de voir combien de chrétiens sincères, qui sont réellement nés de nouveau, vivent dans une conscience constante du péché. Déclarez avec votre bouche que vous n’êtes plus condamné, et n’acceptez jamais de vous laisser condamner à nouveau, ni par le diable, ni par les hommes.

Il est également affligeant d’entendre beaucoup de prédicateurs prêcher la mauvaise nouvelle, et les chrétiens sont confus, ils ne savent plus s’ils sont vraiment aimés de Dieu, s’ils sont sauvés aujourd’hui, perdus dans 5 minutes; le salut est à vous, et Dieu ne se repent pas de Ses dons

Romains 11 : 29
29 Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Je sais que vous vous demandez : « Est-ce qu’un chrétien peut perdre son salut ? » C’est la question qui tourmente un bon nombre de chrétiens!! Une autre se pose aussi : « Est-ce qu’un chrétien, qui a accepté Jésus comme sauveur et qui vit dans le péché à nouveau, va aller en enfer? »

J’ai l’habitude de ce genre de questions, car dans notre Institut Biblique, quand j’accueille les étudiants, c’est une des premières questions qu’ils posent lorsqu’ils commencent leurs études! Je ne peux pas y répondre en quelques lignes ; vous avez d’abord besoin de grandir, si vous voulez avoir une réponse claire et biblique; cette réponse, je la donne à mes étudiants vers la fin de la première année d’études. Sachez simplement que la Bible nous présente des conditions très sévères sur la perte du salut, et qu’un bébé en Christ ne peut pas perdre son salut.

Ne soyez donc pas inquiet, et ne pensez pas que vous avez besoin d’être sauvé toutes les 5 minutes, ou tous les jours! Ce n’est pas biblique, et penser ainsi, c’est l’Evangile de la mauvaise nouvelle. Votre esprit ne peut pas être recréé et déchu à chaque péché que vous faites !!! (la Bible nous dit que nous avons été scellés par le Saint-Esprit dans notre esprit

Ephésiens 1 : 13
13 En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis,

Le sceau, dans la Bible, est un signe d’appartenance qui ne peut être violé, c’est une sécurité). Non, Jésus est venu pour nous libérer une fois pour toutes du péché, amen!! A Lui soit la gloire pour l’éternité.

Si vous péchez, et que votre coeur (votre conscience qui est la voix de votre esprit) vous condamne (je n’ai pas dit: ‘si votre tête vous condamne’)

1 Jean 3 : 20
20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses.

Alors, repentez-vous tout de suite, demandez pardon à Dieu

1 Jean 1 : 9
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Et croyez qu’Il vous pardonne tout de suite (sinon cela veut dire que vous ne croyez pas la Parole de Dieu), ne revenez jamais sur un péché que vous avez confessé à Dieu et que Dieu vous a pardonné; c’est un manque de foi, et le diable en profitera pour vous laisser croire que vous êtes un misérable aux yeux de Dieu; mais rappelez-vous : vous êtes fils du Roi des rois!!

Vous Devenez une Nouvelle Créature dans votre esprit !

C’est une des déclarations les plus belles et les plus révolutionnaires du Nouveau Testament :

2 Corinthiens 5 : 17
17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.

Certaines traductions disent : « est une nouvelle espèce. »

Réalisez une chose, personne n’est comme vous, il n’existe aucune personne sur cette terre qui vous ressemble!! Il n’existe personne comme les chrétiens, personne qui ait été déchu de la gloire de Dieu et qui soit à nouveau accepté par Dieu; il n’y a pas de Jésus pour le diable et les démons!! Mais seulement pour les êtres humains.

Si vous êtes né(e) de nouveau, vous êtes une nouvelle créature, votre esprit (et non votre tête) est né de nouveau. Vous êtes un BEBE spirituel tout neuf à l’intérieur, vous n’avez pas de passé dans votre esprit.

1 Corinthiens 3 : 1
1 Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ.

Ne laissez pas le diable vous détruire, ou vous accuser concernant votre passé. Votre esprit a été recréé!! Alléluia! Dieu n’a pas pris votre vieille nature de péché, et Il ne l’a pas restaurée, comme on peut restaurer une vieille voiture. Non, DIEU A TOUT RECREE DANS VOTRE NATURE SPIRITUELLE : notre intellect ne peut pas saisir cette réalité. Seul notre esprit en est capable par la foi, et nous devons déclarer ce que la Parole de Dieu nous dit.

L’Esprit de Dieu vient Habiter En Vous

1 Corinthiens 3 : 16
16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

Ce verset nous montre que la nature satanique a été chassée de notre esprit à notre nouvelle naissance. Donc, Satan n’a plus de droits légaux sur nous, nous appartenons désormais à Dieu (c’est important que vous disiez cela avec votre bouche, car ainsi vous prenez conscience de ces réalités). L’Esprit de Dieu est venu habiter en vous; où? dans votre tête? Non! dans votre main ou votre bras? Non ! Dans votre esprit, c’est là que réside le Saint-Esprit. Romains 8:9 déclare que ceux qui n’ont pas l’Esprit de Christ ne lui appartiennent pas.

Votre esprit est immergé dans l’Esprit de Dieu

1 Corinthiens 12 : 13
13 Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit.

Le verbe Grec: Baptizo signifie: Immerger, plonger, baptiser ; c’est ce verbe qui est utilisé dans ce verset. La nouvelle naissance est donc une immersion – un baptême dans l’Esprit de Dieu.

Notons au passage qu’il n’est pas question, dans ce verset, du baptême du Saint-Esprit accompagné du parler en langue inspiré par le Saint-Esprit, mais de la nouvelle naissance.

Actes 2 : 4
4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

Actes 10 : 45
45 Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens.

Actes 19 : 6
6 Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.

Marc 16 : 17
17 Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;

Regardons maintenant à un autre verset qui concerne la nouvelle naissance:

Marc 16 : 16
16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

La majorité des chrétiens pensent que ce verset fait allusion au baptême d’eau par immersion ; en fait, Jésus nous parle ici de la nouvelle naissance. En effet, on ne peut considérer le baptême d’eau comme la condition du salut. Rappelez-vous que le brigand sur la croix ne pouvait pas être baptisé d’eau!! D’autre part, nulle part dans le Nouveau Testament, il n’est dit que le baptême d’eau sauve!! (Dans la Bible Louis Segond non révisée, il est dit en Eph. que Jésus a purifié l’Eglise par le baptême d’eau, mais ce n’est pas le sens réel de ce verset; en grec, il signifie que Jésus a lavé l’Eglise par la Parole de Dieu).

Ephésiens 5 : 25
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle,

Ce qui nous sauve, c’est la nouvelle naissance ; en fait, Jésus dit tout simplement dans Marc :

Marc 16 : 16
16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Rappelez-vous que croire ne suffit pas pour être sauvé, il faut naître de nouveau.

Tite nous donne une expression similaire à la nouvelle naissance et à l’immersion de notre esprit dans l’Esprit de Dieu:

Tite 3 : 5
5 il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit,

Tous les commentateurs bibliques s’accordent pour dire que cette expression est équivalente à la nouvelle naissance. Le bain de la régénération, c’est tout simplement la purification par le sang de Jésus et le renouvellement du Saint-Esprit, c’est la recréation de notre esprit par l’Esprit de Dieu qui vient habiter en nous. Ce terme « renouvellement du Saint-Esprit » signifie que notre esprit a retrouvé son état d’innocence originel, comme si nous redevenions des bébés. Il confirme tout à fait ce que nous avons étudié, lorsque nous avons parlé de l’innocence du bébé par rapport à Dieu.

Quelques autres Bénéfices de la Nouvelle Naissance

Elle fait de nous des enfants de Dieu. Nous appartenons désormais à la Famille de Dieu; Dieu est notre Père!! Nous pouvons l’appeler: « Père »et Jésus est notre frère.

Romains 8 : 15
15 Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !

Hébreux 2 : 11
11 Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères,

Elle nous donne accès à TOUTE la bénédiction spirituelle en Christ.

Ephésiens 1 : 3
3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ !

Ce verset est merveilleux. Il ne nous est pas dit que Dieu VA [temps futur] nous bénir, mais qu’Il NOUS A [temps passé !!] bénis de toute la bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ, c’est-à-dire dans le monde spirituel. Depuis que vous êtes né(e) de nouveau, vous AVEZ UN HERITAGE CELESTE dont vous pouvez profiter en partie ici-bas (baptême du Saint-Esprit, guérison divine, prospérité ….).

Pourquoi sommes-nous toujours tentés alors que nous sommes sauvés ?

C’est une question que beaucoup de chrétiens se posent, mais vous avez déjà un élément de réponse.

Nous avons vu que c’est notre esprit qui est recréé, pas notre tête, ni notre corps ! Vous devez réaliser que, concernant votre esprit, tout est acquis, Dieu est en vous, vous êtes sauvé, mais votre âme (ou personnalité) a besoin de changement, c’est ce que la Bible appelle le renouvellement de l’intelligence

Romains 12 : 2
2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Le champ de bataille dans votre être, c’est votre âme, c’est là que le diable va vous tenter ; votre nouvelle nature – votre esprit recréé, ne peut plus pécher, c’est ce que l’apôtre Jean exprime :

1 Jean 3 : 9
9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu.

car Dieu habite dans notre esprit, et le diable n’a pas le droit de toucher à notre esprit recréé.

Nous devons comprendre que nous sommes sauvés aujourd’hui, mais que la manifestation du salut se fait en 3 étapes :

1) Notre esprit est sauvé le jour de notre nouvelle naissance.

2) Notre âme, c’est-à-dire notre personnalité (volonté, sensibilité et intellect) est en cours de renouvellement, tant que nous sommes sur cette terre.

Quel au-delà ?

Quel au-delà ?

L’homme tient au monde qui l’entoure par des liens qui lui pèsent parfois plus que des chaînes: sa famille, son milieu, ses amis ou ses ennemis, son métier, ses hobbies, ses passions, ses problèmes, ses vices peut-être. Il n’est donc pas surprenant qu’il rêve d’être ailleurs, d’être autre (ou d’un Autre), en particulier lorsqu’il s’ennuie, sombre dans le découragement, ou sent quelque malaise le gagner. Cette quête d’un au-delà, terrestre ou céleste, se révèle souvent décevante: « On ne part pas », disait Rimbaud après avoir tenté les plus folles évasions hors de l’écoeurant quotidien. Mais y renonce-t-on jamais vraiment? Désirer mieux, désirer tout: en même temps que les ressorts de l’action, ce sont là deux constantes de notre pensée gui laissent croire, à juste titre, que l’au-delà nous est nécessaire.
Quel au-delà ? Il ne suffit pas de n’importe quelle fantaisie, de n’importe quelle fable, bien que la mentalité moderne ait coutume de préférer l’agréable au vrai. Une conception juste et saine de l’au-delà doit répondre aux exigences de l’homme le plus déçu, tout en l’amenant à vivre pleinement dans le présent. Elle ne doit pas se réduire à une échappatoire facile, synonyme de refuge imaginaire pour gens frustrés ou demeurés. Nous aimerions montrer que la conception que nous avons choisie, celle de la Bible, satisfait largement de telles conditions.
Tout d’abord, l’au-delà biblique ne peut s’expliquer comme une simple reprise du mythe de l’âge d’or, même si l’Ecriture affirme le retour de Christ, et son règne sur la terre pendant mille ans. Jésus lui-même avait averti: « Mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18:36), désirant par là nous garder d’une espérance purement terrestre. L’âge d’or, en fait, commence lorsque Christ, en réponse à la foi, vient habiter en l’homme par son Esprit. La vraie vie débute, non après la mort, mais après le premier pas de la foi: « Celui qui a le Fils a la vie. » (1 Jean 5:12)
N’assimilons donc pas l’au-delà à un « messianisme » purement politique ou social, ou au dernier stade de l’évolution de l’espèce humaine, comme le font Marx, A. Comte (positivisme) ou P. Teilhard de Chardin (évolutionisme religieux).
L’au-delà biblique ne peut non plus se définir uniquement comme un lieu où nous pourrons enfin accomplir ce dont nous avons toujours été incapables. Car la forme de notre existence après la mort se détermine ici et maintenant. Jamais la Parole ne laisse entendre qu’une nouvelle occasion de se perfectionner, de se purifier ou de se réaliser sera offerte dans l’autre monde: II est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. (Hébreux 9:27) La purification que procure au croyant le sang de Christ mort pour lui (Romains 8:1) est la seule dont on puisse jamais bénéficier, et c’est au corps, à l’âme et à l’esprit que nous possédons maintenant qu’elle s’applique. Pas question donc de remettre l’essentiel à plus tard, ni en se réincarnant d’aucune façon (hindouisme), ni en passant à travers quelque hypothétique purgatoire.
Pas question non plus d’éluder la responsabilité personnelle vis-à-vis de notre destinée éternelle en imaginant un Dieu dans lequel finissent par se résorber toutes les contradictions et toutes les individualités. En déclarant que l’homme est une parcelle de Dieu (panthéisme), que notre identité personnelle finira par se dissoudre dans le Brahman (hindouisme), que notre individu cesse d’exister dès que les atomes gui le composent sont « redistribués » pour former une nouvelle structure (matérialisme), les partisans de ces doctrines volent à Dieu et à chacun le droit d’exister en tant que personne libre et distincte. Ainsi, pour les croyants, il n’y a qu’un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous (Ephésiens 4:6).

Suivre Jésus

« Si quelqu’un veut venir après moi qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il mesuive»Luc9:23.

j’aimerais m’arrêter sur ces paroles de Jésus dans Luc 9 : 23. A la lecture de ce verset, on comprend vite que pour Jésus le disciple ce n’est pas celui qui se demande ce que sa relation à Dieu va lui apporter mais plutôt celui qui se demande ce qu’il est prêt { apporter au Seigneur. Si nous considérons notre relation à Dieu uniquement en fonction uniquement de ce que nous recevons alors nous ne sommes pas encore dans la démarche du disciple. Le disciple c’est celui qui s’engage, qui est prêt { donner, { apporter, à partager, à contribuer après bien sûr avoir reçu et tout en continuant à recevoir car sinon il ne peut donner.

Dans l’antiquité, le disciple était quelqu’un qui suivait son Maître. Il ne se contentait pas de suivre son enseignement. Non, il se levait, quittait tout ce qu’il avait et allait vivre avec son Maître. C’est ce que l’on voit dans les évangiles quand Jésus appelle ses disciples. « Dès qu’ils eurent ramené leur bateau au rivage, ils laissèrent tout et suivirent Jésus» Lc 5:11. Exemple aussi de Matthieu qui quitte un travail lucratif { l’époque puisqu’il collectait les impôts.

Pour entrer à notre tour dans cette démarche du disciple à laquelle Jésus nous appelle tous, alors il nous faut répondre aux trois impératifs mentionnés par Jésus dit en Luc 9: 23 :

1- renoncer à soi-même, 2- se charger chaque jour de sa croix 3- suivre Jésus.

Renoncer à soi-même.

Cette parole de Jésus a souvent été mal comprise. Il ne s’agit pas de renoncer à sa personnalité, à son histoire, à son identité ou à sa culture. Non, si Dieu nous a créés chacun différent, avec une personnalité propre, unique, ce n’est pas pour y renoncer au moment où nous voulons le suivre. Au contraire, à plusieurs reprises Jésus lui-même nous exhorte à exploiter nos talents pour le servir.

Mais alors que signifie renoncer à soi-même? Littéralement il faudrait traduire : « se renier soi-même ». En grec, c’est le même verbe que celui utilisé pour Pierre quand il renie son maître au moment de son triple reniement. C’est donc un verbe fort et assez peu utilisé dans les évangiles, que Jésus choisit ici comme s’il voulait marquer les esprits. Que s’est-il passé pour Pierre quand il a renié son Maître ? Il a refusé de le reconnaître, il a refusé de dire qu’il le connaissait. Renoncer { soi-même c’est refuser de se reconnaître comme étant soi-même au centre de sa vie. C’est donc refuser de mener une vie égocentrique, centrée sur soi, uniquement sur ses intérêts personnels. Pourquoi ? parce que le jour où nous avons confessé Christ par les eaux du baptême nous avons décidé de le placer au centre de notre vie à la place de notre moi, nous avons dit au Seigneur : soit le n°1 de ma vie. C’est ce que Paul dit quand il écrit aux Galates : « j’ai été crucifié avec Christ, ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi » (Gal 2 : 20). Renoncer à soi-même, c’est donc renoncer { tout ce qui pourrait détrôner le Christ du centre de notre vie.

Mais force est de constater que dans la vie de tous les jours il est facile de se remettre au centre de sa vie. C’est notre condition naturelle contre laquelle il nous faut lutter. C’est pourquoi Jésus dit juste après : « en effet celui qui est préoccupé de sauver sa vie la perdra mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera » (24). Si nous sommes préoccupés uniquement par nous-mêmes alors nous courons à notre perte. Si nous sommes préoccupés par le Royaume de Dieu, alors Dieu répondra et nous bénira au-delà de nos attentes. C’est l{ où le second impératif nous aide { comprendre ce que Dieu attend de nous.

Se charger de sa croix.

Cette exhortation est aussi souvent mal comprise. Elle est à l’origine de l’expression courante : « porter sa croix ». Quand on dit de quelqu’un qu’il porte sa croix, c’est qu’il endure une épreuve particulièrement redoutable sans qu’on ne puisse rien y faire comme une maladie incurable ou un conjoint acariâtre ou encore quelqu’un qui pense qu’en souffrant il fait la volonté de Dieu. Ce n’est pas le sens des paroles de Jésus. Jésus n’a jamais voulu la souffrance quelque soit son expression.

Dans l’antiquité romaine du 1er siècle, celui qui portait sa croix, c’était le condamné à mort, celui qui allait être crucifié. Or la bonne nouvelle de l’évangile c’est de nous dire que le Christ est mort { notre place. Alors que signifie porter sa croix? D’une certains manière c’est se mettre dans la peau d’un Simon de Cyrène, cet homme choisit par les Romains pour aider Jésus à porter la croix. Pendant un moment alors que rien ne le prédestinait il porte la croix du Christ. Se faisant, il se met dans la peau d’un condamné en sachant toutefois que ce n’est pas lui qui allait être crucifié mais Jésus.

Jésus est mort { sa place, { notre place. S’il a payé le prix { notre place, ce n’est pas pour que nous le payions { nouveau mais pour que nous acceptions son sacrifice avec reconnaissance: c’est cela la grâce. Porter sa croix, revient donc à vivre une vie de disciple dans la reconnaissance pour le sacrifice que le Christ a subi une fois pour toute à ma place mais aussi dans la consécration que demande ce sacrifice par lequel je suis sauvé. Car si la grâce se reçoit comme un don gratuit, elle nous oblige { vivre différemment. C’est ce que Paul exprime dans la suite de ce qu’il dit aux Galates « si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ». On ne peut plus vivre comme avant quand on a été touché par la grâce. Vivre dans la foi, c’est vivre de la réalité de la croix et de la résurrection dans notre vie quotidienne.

Jésus précise que c’est chaque jour que nous sommes amenés à porter notre croix. Pour avoir oublié cette vigilance de chaque instant les vierges folles n’ont pas été prêtes au moment où l’époux est arrivé au milieu de la nuit : leur lampe était vide. Comment vivre cette réalité de la grâce chaque jour ? Comment resté prêt, veillant et non pas endormi du sommeil du juste ? La formation du disciple qui sera présentée repose sur une interprétation très pratique de l’exhortation du Seigneur «portersa croix». J’aimerais la présenter rapidement. La formation de disciple se propose d’approfondir chaque domaine en l’appliquant { notre vie de tous les jours.

(*Pour les points 1 à 5, utiliser le Power Point en cliquant à chaque sur-lignage)

1- Le cercle du milieu symbolise notre vie, notre cœur dans lequel Christ veut régner en Maître. On ne peut en effet devenir un disciple tant que nous n’avons pas laissé le Christ entrer dans notre vie. Une fois qu’il est entré, nous sommes invités { lui remettre les clés de toutes les pièces de notre maison intérieure afin qu’il puisse y faire son œuvre de sanctification. C’est cela méditer le Christ : le laisser prendre toute la place.

2- Pour nous y aider, Dieu nous a laissé sa Parole, la Bible qui est la nourriture de base de notre croissance spirituelle (branche du bas).

Cette parole est puissante et libératrice parce qu’elle inspirée de Dieu. Elle comparée dans la Bible à une lumière qui éclaire, une épée qui pénètre au plus profond de notre être, un feu, une marteau qui brise nos résistance. Il ne suffit pas de la connaître avec notre tête, encore faut-il

la mettre en pratique en l’appliquant { notre vie de tous les jours.

3-En réponse à cette Parole, il y a notre parole, notre : dialogue.

. La prière ne se limite pas à demander. On peut louer, confesser, supplier. Le dialogue qui s’instaure avec Dieu est alors riche et nous permet de fortifier notre relation avec Dieu. Car en priant, nous mettons notre foi en action.

Nous apprenons à dépendre de Dieu.

4- Puis vient la communion avec celles et ceux qui partagent la même foi en Christ que nous. C’est la dimension de l’Eglise qui nous aide { tenir ferme dans la foi. On n’est plus uniquement dans la relation verticale avec Dieu mais aussi dans les relations horizontales avec notre prochain. Les premiers chrétiens se sont spontanément retrouvés en communauté sans qu’on ait eu besoin de le leur dire. La communion fraternelle est sûrement le meilleur témoignage au Christ qu’on puisse rendre, c’est celui qui a permis { l’évangile de progresser au 1er siècle. Jésus l’avait dit { ses disciples :

Il n’est pas possible de vivre une vie de disciple en négligeant la vie d’Eglise.

«Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples,

vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre» Jn8:31-32.

prière qui

s’adresse { Dieu (branche du haut)

voudrez et cela vous sera accordé » Jn15:7

« Si vous demeurez en

moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous

« A ceci tous connaîtront

que vous êtes mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les

autres » Jn 13 : 35.

5-Enfin, il y le témoignage avec le monde. Là aussi nous sommes dans les relations horizontales. Le témoignage de notre foi au monde peut prendre plusieurs formes pourvu qu’il soit toujours vécu avant d’être partagé afin d’être authentique. Le témoignage de notre foi n’est pas une option de la vie du disciple, ce n’est pas réservé à certains.

Dans ce verset, Jésus nous appelle à porter du fruit pour sa gloire. Il nous appelle à porter beaucoup de fruit car c’est l{ la marque du disciple.

Pour le disciple du Christ, porter sa croix, c’est vivre de la réalité de l’évangile, c’est vivre de la grâce en laissant Christ crucifier ce pourquoi il est mort et qui ne lui appartient pas en nous. Pour cela, il nous demande de mettre en pratique sa Parole, de prier avec foi, de partager avec reconnaissance la communion fraternelle, de témoigner avec zèle de notre foi autour de nous. Cela s’apprend. C’est d’ailleurs le sens même du mot disciple : l’apprenti.

Suivre Jésus

C’est ainsi que l’on répond au troisième impératif du verset : suivre Jésus. Suivre Jésus, ce n’est pas seulement répondre { son appel. Les 12 l’ont vite compris. Suivre Jésus, c’est le laisser nous transformer de l’intérieur.

Voici les promesses que Jésus donne à qui le suit : -Il promet le repos : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le

poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. » (Mt 11 : 28).

-Il promet que Dieu l’honorera : « Si quelqu’un veut être à mon service, qu’il me suive. Là où je serai, mon serviteur y sera aussi. Si quelqu’un est à mon service, le Père lui fera honneur ». (Jn 12 : 26)

La foi, c’est quoi au juste ?

La foi, c’est quoi au juste ?

Complet

La foi est bien plus simple qu’on l’imagine souvent. Beaucoup plus exigeante aussi !

La Bible rapporte que lorsque Jésus a été crucifié, deux malfaiteurs ont également été exécutés l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. L’évangile selon Luc raconte :

L’un des deux criminels attaché à une croix insultait Jésus en disant :

– N’es-tu pas le Messie ? Alors sauve-toi toi-même, et nous avec !

Mais l’autre lui fit des reproches en disant :

– Tu n’as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ? Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal.

Puis il ajouta : 

– Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner.

Et Jésus lui répondit :

– Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.

Une prise de conscience

L’attitude du malfaiteur qui fait appel à Jésus nous montre ce qu’est la foi. Il n’était pas un spécialiste de la théologie, ce n’était pas non plus quelqu’un de « bien ». Il connaissait néanmoins quelques vérités très simples :

– Il savait que sa vie avait été un fiasco et que ses actes avaient été mauvais : « Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait… »

– Il savait que Dieu existe et il reproche à l’autre criminel de n’avoir aucun respect de Dieu.

– Il savait que Jésus n’avait rien fait de mal.

– Il savait que Jésus, ce crucifié qui avait l’air complètement vaincu, viendrait un jour pour régner.  

Toutes ces choses, le malfaiteur les savait et les croyait. Est-ce cela avoir la foi ? Connaître et croire des vérités sur Dieu, sur Jésus et sur soi-même ? Cela fait partie de la foi, mais cela ne suffit pas. Il faut quelque chose de plus. Il fallait qu’il fasse une démarche personnelle à partir de ce qu’il connaissait et croyait.

Une décision

Pour ainsi dire, ce brigand s’est jeté dans les bras de Jésus. Il a tout misé sur lui. C’était d’ailleurs sa dernière chance : quelques heures plus tard, il allait mourir. Il a parlé à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi… » Et Jésus lui a répondu et l’a accueilli ! C’est cela la foi : mettre ma vie dans les mains de Jésus, reconnaître mon état et lui faire confiance pour qu’il me pardonne et se souvienne de moi quand il viendra régner.  

Nous pouvons nous dire que c’était plus simple quand Jésus était là, physiquement présent sur terre, qu’on pouvait lui parler et entendre sa voix qui répond. Notons que, dans la même situation, un des criminels crucifiés à côté de Jésus a mis sa foi en lui alors que l’autre ne l’a pas fait.

Faire appel à Jésus

Comment trouver la foi aujourd’hui ? L’apôtre Paul dit que lorsque le message concernant Jésus nous parvient, c’est comme si sa mort sur la croix était clairement représentée sous nos yeux. En un sens, nous pouvons être aussi proches de Jésus sur la croix que le brigand à côté de lui. C’est en écoutant (ou en lisant) le message de la Bible que nous parvenons, mystérieusement, à connaître et à croire les vérités fondamentales sur Dieu, sur Jésus et sur nous-mêmes. 

Pour avoir la foi, il nous faudra alors nous aussi faire une démarche personnelle, peut-être en utilisant les mêmes mots que le malfaiteur : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner ». À tous ceux qui le font, Jésus répond qu’il ne repoussera pas celui qui vient à lui. Si donc vous ne l’avez pas encore fait, faites appel à Jésus. Il se souviendra de vous aussi

ABRAHAM

II) ABRAHAM : (chap 12-25)

Avec Abraham donc, l’histoire sainte rentre dans l’histoire tout court. En effet, Abraham est le premier personnage biblique dont on peut à peu près identifier la période. C’est ainsi qu’on s’accorde généralement pour dire qu’il a vécu aux alentours de 1900av JC.

Abraham, qui peut se rendre par père d’une multitude, s’est d’abord appelé Abram (le père est exalté), avant que Dieu ne lui donne le nom que nous lui connaissons. Ce nom lui fut donné pour signifier qu’il serait père d’une multitude, c’est à dire père de tous les croyants en ce Dieu avec qui il avait fait alliance.

A) La foi d’Abraham :

Abraham possédait une foi claire et avisée en un Dieu unique, contrairement à ses ancêtres et aux peuples qui l’entouraient. Il adorait Dieu comme étant tout puissant (cf. Gen 17, 1), éternel (Gen 21, 33), le Seigneur du ciel et de la terre (Gen 24, 3), et le juge de toute l’humanité (Gen 18, 25). Abraham entretenait également une relation d’intimité avec Dieu (ex : Gen 18, 33). Il avait parfois des visions (Gen 15, 1) et il lui est même arrivé d’avoir la visite d’Anges (Gen 18, 1).

Un autre point qui caractérisait la foi d’Abraham, c’était son désir permanent de vouloir obéir à Dieu, même quand cela pouvait impliquer le sacrifice de son fils à Moriah (Gen 22, 1-14). Sa foi n’était cependant pas sans faille, c’est ainsi qu’en Genèse 12, 11-13 et Genèse 20, 2-11 Abraham mentit en prétendant que sa femme était sa soeur, afin, pensait-il, d’avoir la vie sauf si les rois des pays qu’il traversait désiraient l’avoir. Mais, en général, Abraham avait une personnalité forte et généreuse.

La foi d’Abraham restera à jamais marquée par la notion d’alliance, une alliance qu’il passa avec Dieu et qu’il lui garantit la promesse d’une descendance qui s’étendrait non seulement à sa famille, mais aussi à des nations. Canaan (le futur Israël) serait leur terre.

B) L’histoire d’Abraham :

Début de la vocation d’Abraham :

Abraham fut le premier des patriarches du peuple d’Israël. Il naquit dans la ville d’Ur (Our) dans la partie inférieure de l’Euphrate. Avec son père Terah et son neveu Lot, il quitta sa ville natale. Il voyagea vers le nord jusque dans la ville d’Haran (située entre l’Euphrate et le Tigre près de la frontière moderne qui sépare la Turquie de la Syrie). C’est là que le père d’Abraham mourut. Après la mort de Terah, Abraham sur l’ordre de Dieu reprit son voyage. Accompagné de son neveu Lot, il se mit en route en direction du sud vers le Néguev. Lui et Lot possédaient alors de larges troupeaux, ce qui faisait d’eux des hommes relativement aisés.

Des débuts difficiles :
Pour maintenir leurs bêtes en bonne condition, les patriarches avaient besoin de vastes étendues de terre, ce qui les rendait encore plus vulnérables aux éléments. Par exemple, une famine pouvait très bien réduire à néant leurs richesses, et ce, en un rien de temps. C’est ainsi qu’une famine poussa Abraham (comme plus tard son petit fils Jacob) à aller en Egypte. Il y vécut d’ailleurs un certain temps. Là-bas, il prétendit que sa femme Sarah était sa soeur de peur que le pharaon ne la convoitise (Sarah était très belle) et ne le tue dans le but d’avoir Sarah pour lui seul. Le Pharaon fut effectivement charmé par Sarah et la prit dans sa maison.

En échange, il couvrit Abraham de présents, pensant que ce dernier était le frère ; mais Dieu infligea au pharaon et à sa cour plusieurs maladies, c’est alors que pharaon découvrit la vérité. Il rendit Sarah à Abraham et lui ordonna de partir.

La séparation :
De retour dans les environs de Béthel, Abraham dit à Lot qu’ils devaient se séparer, ils étaient en effet devenus trop riches et leurs troupeaux trop nombreux pour continuer à vivre ensemble sur la même terre sans frictions ni disputes. Abraham proposa à Lot, son neveu, de choisir la terre où il voudrait s’installer. Ce dernier choisit la ville de Sodom dans la vallée fertile du Jourdain. Quant à Abraham, il se retira dans la région d’Hébron, région moins fertile que Sodom.

Abraham et la naissance d’Isaac :

Abraham n’avait toujours pas d’héritier, malgré la promesse de Dieu de lui accorder une descendance aussi nombreuse que les étoiles. Sarah, qui était stérile, pensa résoudre le problème en donnant à son mari Abraham sa servante égyptienne Hagar comme concubine (selon la coutume de l’époque). Hagar lui donna un fils : Ismaël (‘Dieu entend’). Puis, 3 ans passèrent avant que Dieu n’annonce qu’il accomplirait sa promesse. Abraham avait déjà 99 ans. Cette promesse était assortie de la condition que tous les descendants d’Abraham soient circoncis en témoignage de cette Alliance.
C’est alors que le patriarche reçut la visite de 3 visiteurs (des Anges, selon toute vraisemblance, ou, la Trinité selon la tradition orthodoxe).
Il était midi et Abraham était assis devant sa tente sous les chênes de Mambré à Hébron.

Ces étranges visiteurs lui dirent que sa femme Sarah enfanterait un fils. Sarah, qui avait entendu, se mit à rire, car cela faisait longtemps qu’elle avait passé l’âge de mettre au monde des enfants. Et, pourtant, un an plus tard, Sarah donna naissance à un fils : Isaac (‘il rit’)…

Le sacrifice d’Isaac :

Quelques années plus tard, Dieu commanda à Abraham de sacrifier son fils bien-aimé Isaac. Par obéissance, Abraham prépara le sacrifice, ce n’est qu’au dernier moment que le sacrifice fut arrêté par le Seigneur, qui fournit une autre victime : un bélier qui s’était pris les cornes dans des buissons tout proches. Par là, Dieu voulait tester l’obéissance, la fidélité et l’amitié de son serviteur.
Après ces événements, Abraham s’en retourna à Hébron où Sarah devait mourir quelque temps plus tard. Abraham lui-même mourut à l’âge avancé de 175 ans !
D’Abraham et de ses frères descendent de nombreux peuples qui ont marqué l’histoire de l’Ancien Testament. Les principaux peuples qui descendent d’Abraham et de ses frères sont les Israélites, les Ismaélites, les Madianites, les Edomites, les Amalécites, les Moabites et les Ammonites (voir généalogie d’Abraham → cliquez ici).

C) La symbolique du personnage d’Abraham, notamment dans le Nouveau Testament :Sa figure domine la Bible toute entière, au point qu’un des noms divins est le ‘Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob’. De sa vie, le Nouveau Testament retient surtout sa foi, en plusieurs occasions : son départ, la promesse d’une descendance et le sacrifice d’Isaac.
Abraham est l’ami de Dieu, le père des croyants et donc de toutes les nations de croyants, cela explique d’ailleurs que dans la Bible, et plus particulièrement dans le Nouveau Testament, on associe souvent Abraham à la paternité. Ce trait de paternité bienveillante trouve son accomplissement, en quelque sorte, dans la parabole de ‘Lazare et le mauvais riche’ (St Luc 16, 19-30) où Jésus utilise l’expression ‘le sein d’Abraham’ pour signifier l’endroit de consolation que les pauvres et les malheureux trouveront après la mort.
Il est à noter également que le Nouveau Testament, à l’inverse de beaucoup de passages de l’Ancien Testament, réfute l’idée que seule la descendance physique d’Abraham (i.e. Israël) se trouve bénie en lui (cf. Mt 3, 9 ; Rom 9, 7). 
Suivant cette logique, St Paul considère Abraham comme un juste, non par son élection, mais bien plutôt par sa foi (cf Rom 4, 3ss).

III) ISAAC : (chap 24-28)

A) Introduction :

Fils d’Abraham et de Sarah (alors trop âgés pour avoir un enfant), il naquit suite à l’intervention miraculeuse de Dieu.

Alors que la naissance d’Isaac était annoncé, Abraham et Sarah se mirent à rire d’incrédulité (cf. Gn 17, 17 + Gn 18, 12ss), il faut dire que c’étaient désormais des vieillards (Abraham avait 99 ans !). Quoiqu’il en soit, ce rire devait conditionner le nom de l’enfant à naître, puisqu’il s’appela Isaac, ce qui signifie ‘il rit’ ou ‘rire’.

Le nom d’Isaac, ce n’est pas seulement le rappel de l’incrédulité d’Abraham et de Sarah, c’est aussi une allusion à la joie que Dieu apporta au couple par cette naissance inespérée. Ainsi, à la naissance de l’enfant, Sarah s’exclama en Genèse 21, 6 que Dieu lui avait donné l’occasion de rire (comprenez une occasion de se réjouir).

En fait, dans la naissance d’Isaac, il faut voir l’accomplissement de la promesse que Dieu avait faite à Abraham d’avoir une descendance, promesse, qui, d’un point de vue humain, semblait impossible à réaliser.

B) L’histoire d’Isaac :

L’enfance et le sacrifice d’Isaac :

Voir l’histoire d’Abraham :
le sacrifice d’Isaac : ci-dessus

Le mariage d’Isaac :

Abraham était déterminé à ce qu’Isaac épouse une femme de sa parenté, et non une cananéenne. Il envoya donc Eliezer, un serviteur de confiance, dans le pays de son frère Nahor (voir généalogie d’Abraham, lien dans la colonne de gauche), pays d’où Abraham lui-même avait émigré (= Ur en Chaldée).

Eliezer se rendit donc à Ur en Mésopotamie. Une fois arrivé, il se posta près d’un puits situé hors de la ville. Pendant son attente, Eliezer décida que la fille qui lui proposerait à boire à lui et à ses chameaux serait l’élue. C’est ainsi qu’il trouva Rébecca, il lui mit alors un anneau en or dans le nez et un bracelet en or au poignet, puis il fut conduit dans la maison du frère de Rébecca, Laban. Ce n’est que chez ce dernier qu’il dévoila sa mission.

Le lendemain, Rébecca suivit Eliezer jusqu’en Canaan.

Isaac dans sa vieillesse :

Après de nombreuses années, Dieu répondit enfin à la prière d’Isaac de rendre Rébecca fertile. Elle donna naissance à deux fils, deux jumeaux, Esau et Jacob. Le premier était le préféré d’Isaac, tandis que le second était le préféré de Rébecca.

Dans sa vieillesse, Isaac accorda sa bénédiction, ainsi que son héritage, à son fils cadet Jacob, suite à une ruse de Rébecca. Il faut en effet savoir qu’à l’époque des patriarches, l’héritage et le lignage du peuple élu devaient normalement échoir au fils aîné.

Isaac fut enterré dans la tombe de ses parents à Mecpelah à Hébron par Esau et Jacob, alors réconciliés.

Jésus au centre de l’Eglise

Jésus au centre de l’Eglise

Texte de base : Apoc 1,9 à 13

Introduction

Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous  avons fêtés en 2009 un événement d’importance, pour nous chrétiens protestants évangéliques français. Cet événement est la naissance en 1509 à Noyon du réformateur Jean Calvin.

Pourquoi Jean Calvin, pour nous français, comme Martin Luther, pour les allemands, nous sont-ils, à nous chrétiens évangéliques si précieux ? Pour une simple et unique raison. Cette raison majeure est que, alors que jusqu’à leur venue, c’était l’enseignement de l’Eglise catholique qui était au centre de la foi des chrétiens, grâce à eux ce fut de nouveau Jésus et la Bible qui furent mis au centre. De là vient pour nous le sentiment de reconnaissance que, en tant que chrétiens évangéliques, nous avons pour ces deux hommes, même si, au-delà de la Réforme, tout ce qu’ils ont dit et fait par ailleurs ne fut pas parfait.

Même si Luther et Calvin ne le souhaitaient pas au départ, il était pratiquement inévitable que la réforme qu’ils apportaient aboutissent à la rupture avec l’Eglise catholique. Car, comme je l’ai dit, ce à quoi ont touché en leur temps Luther et Calvin n’était pas un point de doctrine annexe ou périphérique, mais ce qui était au centre même de la foi des croyants. Dès le moment où ce qui est au centre de la foi n’est plus le même, il est impossible que l’unité entre des parties séparées prévale.

Si le fait de remettre le Christ et son oeuvre ainsi que la Bible au centre de la foi, a été, au XVIème siècle, la cause de la rupture entre les Réformés et l’Eglise catholique, Luther et Calvin ne furent pas les seuls par qui, à l’époque, l’autorité de Rome et du pape fut déstabilisée. Car le siècle qui révéla Luther et Calvin, révéla aussi Nicolas Copernic, un astronome polonais.

Or jusqu’à Copernic,, on croyait, comme Aristote le pensait, que le soleil tournait autour de la terre. C’était là ce qu’enseignaient, non seulement les scientifiques de l’époque, mais encore, s’appuyant sur une mauvaise interprétation de la Bible, l’Eglise catholique. Mais Copernic arriva et, suite à ses observations, il conclut que la terre n’était pas le centre du système dans lequel elle se trouvait, mais le soleil.

 » Le soleil est une étoile fixe entourée de planètes qui tournent autour d’elle et dont elle est le centre et le flambeau, écrit-il.  »

Dans un second domaine, et simultanément, il fut ainsi démontré que l’Eglise catholique était dans l’erreur pour une même raison. Ce qu’elle mettait au centre de son enseignement sur le plan scientifique était aussi faux que ce qu’elle mettait au centre de son enseignement religieux. Dès lors, la même conséquence se produisit. Comme Luther et Calvin ne purent rester unis à l’Eglise, de même la Science se détacha de l’enseignement de l’Eglise et donna naissance à la Science moderne qui, plus tard, enfantera Darwin, dont le 200è anniversaire est aussi fêté cette année.

Quelle est la leçon de toute cette histoire ? Elle est dans une seule chose dont nous parle aussi le texte que nous avons lu ce matin. Cette leçon est que c’est ce qui se trouve au centre d’un système qui en est à la fois le moteur et la raison qui en explique le fonctionnement. Or, la vision qu’a eu Jean dans l’Apocalypse sur ce qui doit être au cœur du système qu’est l’Eglise est nette : c’est Jésus et Jésus seul qui doit se trouver au centre de l’Eglise : Apoc 1,12-13. Tout autre centre ne peut qu’endommager gravement la façon dont l’Eglise vit et fonctionne dans ce monde.
Aussi c’est à cette question que nous allons nous intéresser ce matin : Le Christ-Jésus, Chef et Tête de l’Eglise est, dans la pensée du Père, Celui qui doit occuper la place centrale de l’Eglise. L’est-Il toujours : dans notre foi, nos doctrines, nos pratiques ? Ou a-t-Il été substitué par autre chose ? Si oui, comment peut-on en juger ? Réflexion.

Le Christ-Jésus au centre de l’Eglise :

La vie de l’Eglise de Jésus-Christ recouvrant de multiples aspects, il ne nous est pas possible, dans le seul cadre de ce message, de les examiner tous pour voir si Jésus-Christ, son Chef, en est toujours le centre. Aussi me contenterais-je, ce matin, d’en aborder seulement trois qui, à mon sens, constituent les aspects principaux à la fois de la vie, de l’activité et de la mission de l’Eglise dans le monde :

– 1er aspect : la construction de l’Eglise
– le second : le message de l’Eglise
– le 3ème : la vie ou la piété de l’Eglise

La construction de l’Eglise

Alors que Jésus était encore avec Ses disciples, Il leur dit, à plusieurs reprises, de quelle manière Il allait agir pour que son Eglise puisse naître. Dans chacun de ces enseignements, la même vérité apparaît : la construction de l’Eglise, si elle se fait au travers d’outils humains, n’est pas l’œuvre de l’homme, mais totalement et exclusivement celle de Dieu :

1. Matthieu 11,25 à 27 : contexte du passage :

La parole que Jésus prononce ici ne vient pas par hasard. Elle se situe juste après plusieurs reproches que Jésus vient de faire aux villes qui, malgré les nombreux miracles dont elles ont été témoins de Sa part, sont restés incrédules à Son sujet : Mat 11,20 à 24

Si Jésus n’excuse pas l’incrédulité de Ses contemporains à Son sujet, Il énonce cependant ici un principe important : ce principe est que nul ne peut comprendre qu’Il est le Fils de Dieu s’il ne reçoit de la part de Dieu une révélation à ce sujet.

La preuve en est justement par la réaction des villes dans lesquelles Jésus vient de passer. D’autres villes, rappelle-t-Il, qui n’ont pas eu Sa visite ont, dans le passé, été jugées pour moins que cela. Sans révélation cependant, il est impossible à quiconque de saisir, par sa seule sagesse et intelligence, qui Il est !

Enoncée ici pour la 1ère fois, cette vérité fondamentale de la foi va être démontrée peu de temps après au travers de l’apôtre Pierre :

Matthieu 16,13 à18 : contexte du passage

Le passage que nous lisons est sans aucun doute le plus explicite du NT sur le sujet. Pour la 1ère fois, en effet, Jésus se trouve confronté à une personne, un homme qui confesse qu’Il voit en Lui, le Christ, le Fils du Dieu vivant. Or, Jésus est très clair sur la source qui est à l’origine de cette conviction qui habite ici l’apôtre Pierre :

– ce n’est pas la chair et le sang, par ses propres facultés, que Pierre a saisi cela
– mais c’est le Père qui est dans les cieux qui a donné à Pierre la révélation de qui Jésus était.

Preuve en est donnée là aussi immédiatement après, lorsque Jésus révèle à Ses disciples qu’Il devra souffrir et être mis à mort par les chefs de Son peuple. Redevenu un simple homme, éclairé par sa seule raison, Pierre, d’inspiré qu’il était, deviendra outil de Satan pour détourner Jésus de Son chemin : Mat 16,21 à 23.

Le principe de construction de l’Eglise, énoncé par Jésus, est ici très clair. Seul l’Esprit de Dieu a le pouvoir de convaincre un homme de la vérité qui concerne Jésus, le Fils de Dieu. Aussi, plus qu’à nos moyens et nos méthodes, c’est à Lui et à Lui seul que nous devons nous attendre pour voir des âmes se convertir et des croyants s’ajouter à l’Eglise : Actes 2,47 : le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés.

Face à ce principe fondamental énoncé par Jésus, deux dangers au moins nous guettent dans le travail missionnaire :

– Le 1er est celui de la recherche d’efficacité. Tous autant que nous sommes, que ce soit en France ou ailleurs, nous sommes habités, en tant que missionnaires ou évangélistes, par ce souci de l’efficacité. Ce souci est sans nul doute un bon souci. Il est juste en effet, au regard des dons qui nous sont faits pour le soutien de notre ministère, de nous interroger si nous utilisons cet argent de la bonne manière, la plus utile à l’avance du Royaume de Dieu.

Si le désir d’efficacité est juste, il ne faudrait pas cependant que ce désir tourne à l’obsession et qu’il devienne la justification à l’utilisation de tous les moyens possibles et imaginables pour provoquer et susciter des conversions. L’apôtre Paul établit en 2 Cor 4,2 une frontière claire à ne pas dépasser : c’est l’utilisation de tous les moyens qui sont contraires à la conscience et qui, par leur usage, porte préjudice au contenu du message que nous pouvons apporter.

Sachons-le : le Christ n’a besoin ni de toute la technique moderne, ni de tous les artifices du spectacle pour convaincre un homme qu’il a besoin de Lui. Le simple témoignage d’un croyant honnête, sincère, conséquent dans sa vie avec ce qu’il croit, laisse dans la conscience d’autrui une impression plus durable et plus profonde que tous les moyens techniques réunis.

Le second danger qui nous guette, par rapport à cette dépendance totale et nécessaire que le Christ a voulu pour nous dans le travail missionnaire, est celui de la rentabilité. Nous vivons tous plus que jamais dans un univers de chiffres et de statistiques. Aussi peut-il nous être de plus en plus difficile de vivre notre ministère, tout en n’ayant que très peu de succès chiffrable.

A ce sujet, nous devons nous rappeler plusieurs choses :

Humainement vu, le Christ Lui-même en Son temps a davantage connu l’échec que le succès. Si la foule un moment Le suit, très rapidement Jésus ne va se retrouver qu’avec un petit nombre de fidèles, au point où Il va demander même aux 12, s’ils ne veulent pas partir : Jean 6,66-67

Nous devons aussi veiller à l’image du modèle missionnaire que nous portons en nous-mêmes. Il nous arrive trop facilement, en pensant à l’apôtre Paul, de ne retenir de lui que les nombreuses églises qu’il a implantées dans tout le bassin méditerranéen. C’est oublier, d’une part, le prix qu’il a payé pour arriver à ce résultat, mais aussi, d’autre part, le fait que ce succès a été très inégal : Actes 17,34. Si nous voulons connaître la devise de Paul dans son travail missionnaire, c’est en 1 Cor 9,21-22 qu’il nous faut aller. La devise de l’apôtre Paul dans l’œuvre du ministère n’est pas le succès, mais le salut de quelques-uns !

Il nous faut enfin nous souvenir que, si le Christ reste le même, les époques changent et que rien ne nous dit que dans la période finale de l’histoire, nous revivrons ce que les premiers chrétiens ont vécu à l’époque des Actes. C’est, semble-t-il, plutôt le contraire qui doit être envisagé : 2 Tim 3,1 à 5.

D’autres dangers pourraient être évoqués, tels que le sentiment d’urgence, celui de la recherche d’unité, de crédibilité, de visibilité, mais je m’arrêterai là pour ce point. Rappelons-nous simplement ici que le Christ est Celui qui, seul, bâtit l’Eglise.

Le message de l’Eglise :

Si la façon dont nous envisageons la construction de l’Eglise doit refléter le fait que le Christ en est le centre, il en est plus que jamais nécessaire dans le contenu du message dont l’Eglise est chargée par le Christ, d’être porteuse.

Car là aussi, la vocation de l’Eglise est claire :

– la vocation des disciples du Christ est d’être, selon les propres mots de Jésus après sa résurrection, Ses témoins : Actes 1,8
– la vocation de l’Eglise est, d’après Paul, la colonne et l’appui de la vérité : 1 Tim 3,15

Révéler le Christ au monde par sa vie, ses actes et son message : tel est donc le rôle et la mission première de l’Eglise.

Là aussi, cependant, comme les chrétiens de tous les temps, nous pouvons sous l’influence de l’air du temps, sans nous en rendre compte vraiment, dévier de plusieurs manières du but que le Seigneur nous a fixé :

– en ne mettant plus au centre de notre message le Christ crucifié et ressuscité : 1 Cor 2,2 à 5, mais l’homme et ses besoins. Aussi devons-nous toujours nous souvenir que si l’Evangile nous révèle l’amour que Dieu a pour nous en Christ, Il nous révèle aussi et d’abord Sa justice : Rom 1,16-17, justice qui réclame de l’homme à la fois foi et repentance pour son salut.
– En délaissant de plus en plus l’enseignement de la Parole au profit d’autres activités plus ludiques ou humainement agréables. L’avertissement de l’apôtre Paul pour les jours qui sont les derniers ne concernent pas le monde, mais l’Eglise : 1 Tim 4,1 à 4.

Là aussi, il y aurait sans doute d’autres choses à dire sur le sujet. Posons-nous simplement la question : faire connaître Jésus, le Christ, être Ses témoins : est-ce encore et toujours ce que nous ressentons comme la mission première qui est la nôtre dans l’Eglise ?

La vie de’ l’Eglise :

Alors que j’était tout jeune chrétien (depuis environ 2 mois), je suis parti des Vosges où j’habitais pour faire mon service militaire en Allemagne (Achern). Là, j’ai fait la connaissance d’un chrétien pentecôtiste très zélé qui, à l’écoute de mon témoignage, m’a dit :  » Ecoute, ce que tu as vécu est super, mais il te manque quelque chose : tu as reçu Jésus dans ta vie, mais tu n’as pas été baptisé dans l’Esprit. Viens ! Nous allons prier pour toi pour que tu sois baptisé dans l’Esprit et que tu parles en langues.  »

J’ai donc suivi cet homme et, comme il le souhaitait, je me suis mis à parler en langue. Le premier fruit immédiat issu de mon expérience ne tarda pas à venir. Ce fruit fut l’orgueil. Rentrant dans les Vosges, j’allai trouver mon père spirituel : Daniel Herrmann et je lui dis d’emblée : Daniel, il te manque quelque chose. Tu as reçu Jésus, mais tu n’as pas été baptisé dans l’Esprit.

Daniel, qui en avait vu d’autres, ne s’affola pas. Calmement, posément, il m’expliqua, selon l’apôtre Paul, qu’ayant reçu Christ, Il avait aussi tout pleinement reçu en Lui : Colos 2,10.

Très rapidement, d’abord parce que je ne voyais pas ce que ce parler en langues qui n’avait aucun sens apportait de plus à ma vie, ensuite, par l’enseignement de l’Ecriture, je fus convaincu de l’erreur de ce que j’avais cru (plus tard, j’ai appris que la personne qui avait prié pour moi a quitté sa femme et même les églises).

De cette expérience, j’ai appris deux choses :

– la 1ère est que nous ne devons jamais prendre pour argent comptant un enseignement qui prétend s’appuyer sur la Bible. C’est, non au travers de passages isolés, mais à la lumière de toute la Bible (et non de l’expérience) que nous devons évaluer la justesse d’une enseignement.
– La seconde est que, comme le dit Pierre, la puissance divine nous a donné en Christ tout ce qui contribue à la vie et à la piété : 2 Pierre 1,3. Aussi le problème de beaucoup de chrétiens, n’est pas dans le fait qu’il leur manquerait quelque chose, mais qu’ils n’exploitent pas suffisamment tout ce qu’ils ont reçu.

La formule de la vie chrétienne n’est pas :  » Christ + quelque chose « , mais  » Non plus moi, mais Christ !  » Si nous l’appliquons, nous verrons alors que Christ suffit pleinement

Conclusion : Apoc 1,12-13

Saisi par la vision du Christ, Jean l’a vu au centre de l’Eglise (ou des églises). Le centre est la place qui revient au Christ dans sa construction, son message, sa mission et sa vie. Puisse-t-elle être dans nos églises celle qu’Il occupe réellement !

Confession de foi

n présentant cette version de la Confession de foi du Réseau FEF avec références bibliques proposée par la commission théologique, le comité national du Réseau FEF veut fournir un outil qui permette de fonder sur l’Écriture les affirmations de la Confession de foi, de les approfondir, de les enseigner.

La présentation ne peut pas être exhaustive. Dans le choix des versets, nous avons essayé d’éviter autant que possible les textes dont l’interprétation serait sujette à débat. Nous en avons cependant retenus quelques-uns dans la mesure où l’interprétation nous paraissant la plus sûre correspond à l’affirmation de la Confession de foi concernée. Nous invitons les utilisateurs de cet outil à lire chaque verset dans son contexte et en relation avec les autres textes proposés pour le même article.

1. Le vrai Dieu

Nous adorons un seul Dieu1, qui existe en trois personnes2 de toute éternité3: le Père4, le Fils5 et le Saint-Esprit6. Tout en partageant pleinement la même et unique nature divine, les trois personnes demeurent distinctes et des rôles distincts leur sont appropriés7. Le Père communique éternellement l’être et la vie au Fils8. L’Esprit reçoit éternellement l’être et la vie du Père et du Fils9. Le Père conçoit les projets divins et accomplit ses œuvres envers la création par la médiation du Fils10. Le Père et le Fils sont présents au monde et y agissent par l’Esprit11.

  1. 1  Dt 4.35 ; 6.4s ; 1 R 8.60 ; És 44.6 ; Jn 10.30 ; 14.9-11 ; 1 Co 2.11 ; Ép 4.6 ; Jc 1.17.
  2. 2  Mt 28.19 ; Jn 14.16 ; 2 Co 13.13.
  3. 3  Ex 3.14 ; Ps 90.2 ; 93.2 ; Rm 16.26 ; Ap 1.4,8 ; 4.8.
  4. 4  Jn 6.27 ; 17.3 ; 20.17 ; 1 Co 8.6 ; 2 Co 1.2 ; Ép 1.3 ; Ép 4.6 ; 1 P 1.2.
  5. 5  Jn 1.1,18 ; 8.24,58 ; 20.28 ; Rm 9.5 ; Col 2.9 ; 2 Th 1.12 ; Tt 2.13 ; 2 P 1.1 ; 1 Jn 5.20.
  6. 6  Ac 5.3s ; 2 Co 3.17s.
  7. 7  Mt 3.16s ; Jn 1.1,18 ; 3.34 ; 8.16 ; 14.26 ; 15.26 ; 16.7,13-15.
  8. 8  Jn 5.26 ; 6.57 ; 1 Co 11.3 ; 15.28 ; Hé 1.3.
  9. 9  Jn 14.16 ; 15.26 ; 16.7 ; Ac 2.33 ; 16.7 ; Rm 8.9 ; Ap 22.1.

10 Jn 1.3 ; 5.30 ; 6.38 ; Ac 2.23 ; Rm 3.25 ; 8.28 ; Ép 1.9s ; 3.11 ; Col 1.16s ; 2 Tm 1.9 ; Hé 1.2. 11 Gn 1.2 ; Ps 104.30 ; Rm 8.9-11.

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Nous croyons que Dieu est absolu12, immuable13, tout-puissant14, omniprésent15, omniscient16, parfaitement sage17, saint18, juste19 et bon20. Il est esprit21. Il est vérité22. Il est amour23. Il est le Créateur de toutes choses et tout subsiste par lui et en lui24 ; il est souverain sur toute la création25. À lui sont dus, au suprême degré, confiance26, obéissance27, reconnaissance28, amour29 et louange30.

2. La Bible

Nous croyons que la Bible est la Parole de Dieu31 et qu’elle possède à ce titre une pleine et entière autorité. Elle est la seule règle infaillible de foi et de vie32. La révélation qu’elle nous apporte ne saurait être modifiée ni complétée par aucune autre33.

Nous croyons que le Saint-Esprit a souverainement présidé à l’origine et à la formation des soixante- six livres du recueil biblique34. Nous croyons qu’il en a lui-même assuré l’enseignement parfait et l’entière vérité jusque dans son détail35. Grâce à l’inspiration plénière dont ils ont ainsi bénéficié, les auteurs humains de la Bible nous ont communiqué la Parole même de Dieu36. Sans cesser d’être une parole humaine, portant les marques de son insertion historique. l’Écriture Sainte, rédigée sans erreur dans les manuscrits originaux, exprime avec une parfaite fidélité ce que Dieu a voulu nous dire37.

Nous croyons que la Bible est pleinement suffisante pour révéler ce que nous avons à connaître afin de parvenir au salut, de vivre selon Dieu et de trouver notre joie en lui38.

Nous croyons que le but de l’interprétation de l’Écriture est de déterminer le sens et le message voulus par ses auteurs39. La Bible a été rédigée en langage humain et doit être interprétée selon les conventions normales du langage et dans le respect de la diversité thématique et littéraire en son sein. Chaque texte doit être interprété en accord avec le reste de l’Écriture40.

  1. 12  1 R 8.27 ; Ps 135.2s ; Ép 4.6.
  2. 13  Ps 102.28 ; Rm 1.23 ; 1 Tm 1.17 ; 6.16 ; Hé 1.12 ; 13.8 ; Jc 1.17.
  3. 14  Gn 18.14 ; Jb 42.2 ; Ps 97.1 ; 115.3 ; Mt 19.26 ; 28.18 ; Lc 1.37 ; 18.27 ; 2 Co 6.18 ; Ap 1.8.
  4. 15  Ps 139.7-10 ; Jr 23.24 ; Ac 7.48-50.
  5. 16  1 S 2.3 ; Jb 37.16 ; Ps 139.1-6,16 ; Mt 6.8,32 ; Jn 16.30 ; Hé 4.13 ; 1 Jn 3.20.
  6. 17  Rm 11.33 ; 16.27 ; Ép 3.10.
  7. 18  Lv 19.2 ; 1 S 2.2 ; Ps 39.3,5,9 ; 111.9 ; És 6.3 ; Jn 17.11 ; 1 P 1.15s ; Ap 4.8 ; 6.10 ; 15.4.
  8. 19  Dt 32.4 ; Ps 119.137 ; 145.17 ; Jr 12.1 ; Jn 17.25 ; 1 Jn 2.29 ; 3.7.
  9. 20  Ps 34.9 ; 36.6 ; Ha 1.13 ; Mt 19.17 ; Jc 1.13 ; 1 Jn 1.5.
  10. 21  Jn 4.24.
  11. 22  Nb 23.19 ; Jn 14.6 ; Tt 1.2 ; 1 Jn 5.20.
  12. 23  Jn 3.16 ; 15.13 ; Rm 5.8 ; 1 Jn 4.7s,16.
  13. 24  Gn 1-2 ; Jb 33.4 ; Ps 8.4 ; 90.2 ; 104.30 ; Jr 10.12 ; Jn 1.3 ; Ac 17.28 ; Rm 4.17 ; 11.36 ; Ép 3.9 ; Col 1.16s ; Hé 1.2s ;

Ap 10.6.

  1. 25  Ps 33.9 ; 115.3 ; Pr 19.21 ; 21.1 ; Lm 3.37s ; Mt 10.29s ; Ép 1.11 ; 1 Tm 6.15.
  2. 26  Ps 37.3,5 ; 40.4 ; 78.7 ; 84.12 ; 115.9-11 ; Pr 3.5 ; 22.19 ; És 26.4 ; 50.10 ; Jr 17.7.
  3. 27  Dt 6.6-9 ; 11.1 ; 30.8 ; 1 S 15.22 ; Rm 6.15-23.
  4. 28  Dt 8.10 ; Col 3.17 ; Hé 12.28.
  5. 29  Dt 6.5 ; 11.1 ; 30.6 ; Mt 22.37.
  6. 30  Ps 22.23 ; 104.35 ; 105.1 ; 106.1s ; 115.18 ; 117 ; 147.1 ; 150 ; Ex 15.11 ; Ap 4.11 ; 5.12.
  7. 31  Mc 7.9s ; Ac 4.25s ; Rm 1.2 ; 3.2.
  8. 32  Dt 18.15,19 ; Mt 5.17-19 ; Lc 16.17, 29, 31 ; 24.25, 27 ; Jn 10.34-36 ; 17.20 ; Rm 6.17 ; Ép 2.20.
  9. 33  Dt 4.2 ; 13.1 ; Pr 30.6 ; 1 Tm 6.20 ; Hé 1.1s ; 1 Jn 2.20-27 ; 2 Jn 9 ; Jd 3 ; Ap 22.18s.
  10. 34  2 Tm 3.16 ; 1 P 1.10-12 ; 2 P 1.19-21.
  11. 35  2 S 7.28 ; 1 R 17.24 ; Ps 12.7 ; 19.8-11 ; 119.137, 140,142,160 ; Pr 23.23 ; 30.5s ; És 43.9s ; Ml 2.6 ; Mt 5.17-19 ;

22.44s ; Mc 12.24 ; Lc 1.3s ; Jn 10.34-36 ; 17.17 ; 2 Co 4.2 ; Ga 3.16 ; Ép 1.13 ; 2 Tm 2.25 ; 4.4 ; Tt 1.14 ; Jc 1.18.
36 És 34.16 ; Jr 20.9 ; 25.3 ; Ha 2.1 ; 1 Co 2.4,10-13 ; 7.10 ; 14.37 ; 2 Co 4.1-6 ; 10.7-8 ; 13.2s ; 1 Th 2.13 ; 4.2 ; 1 P 1.12 ; 2 P 3.2.
37 Lc 1.1-4.

  1. 38  Dt 4.2 ; Pr 30.6 ; 2 Tm 3.14-17 ; 2 Jn 9.
  2. 39  2 Tm 2.15 ; Hé 5.11-14 ; 2 P 3.16.
  3. 40  Jr 23.36 ; Mt 15.5-6 ; 19.3-9 ; Rm 16.17 ; 1 Co 15.11 ; 2 Co 1.18 ; Ga 1.8 ; 2.2 ; Tt 1.9 ; 2 P 3.16.

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3. La création et l’homme

Nous croyons que Dieu, dans sa parfaite bonté, a librement créé l’univers et tout ce qu’il contient, les êtres visibles et les invisibles41. Nous croyons que la création était, à l’origine, entièrement bonne, et que Dieu conserve pour elle un projet de justice et d’amour42.

Nous croyons que Dieu a créé l’homme et la femme en son image43, êtres corporels et spirituels44. Il appelle tous les humains à vivre en conformité à sa volonté. Ils devront lui rendre compte personnellement de leurs actes au jour fixé pour le jugement45.

4. La rupture avec Dieu et ses conséquences

Nous croyons que, créés moralement justes et bons, nos premiers parents ont consciemment désobéi à leur Créateur. Ils ont ainsi perdu leur condition première, et la création tout entière subit les conséquences de leur faute46.

Nous croyons que, depuis lors, tous les hommes, à l’exception de Jésus-Christ, se trouvent, dans leur condition naturelle, séparés de Dieu, enclins au mal, asservis au péché et soumis à la domination de Satan47. Ils transgressent les lois divines et demeurent, en conséquence, exposés à une perdition éternelle48.

Nous croyons cependant que Dieu, dans sa bonté, offre aux hommes un accès à sa grâce49. Tout être humain est appelé à répondre à cette offre de façon responsable durant sa vie présente, à la clarté des lumières qui lui sont accessibles, ce qui détermine son sort éternel50.

5. Jésus-Christ et son œuvre

Nous croyons que Jésus-Christ est le Fils unique et éternel de Dieu51 et qu’il s’est fait homme pour notre salut. Conçu du Saint-Esprit et né d’une vierge, Marie, il est à la fois réellement homme et réellement Dieu52. Il est le Messie promis par les prophètes53. Tout en s’étant volontairement abaissé, le Fils de Dieu a manifesté une entière perfection dans le domaine du vrai et dans le domaine du bien. Tenté comme nous en toutes choses, il est demeuré parfaitement saint54. Ayant reçu l’Esprit saint en vue de son ministère, il a parcouru le pays d’Israël pour y apporter son enseignement et accomplir de nombreux miracles attestant l’origine divine de sa mission55. Dans sa vie comme dans sa mort, il a pleinement accompli la volonté de Dieu, exprimé sa pensée56 et manifesté l’immensité de son amour57.

  1. 41  Gn 1-2 ; Ex 20.11 ; Né 9.6 ; Ps 33.6 ; És 40.28 ; 45.18 ; Ac 17.24 ; Ép 3.9 ; Col 1.16.
  2. 42  Gn 1.31 ; Rm 8.19-21.
  3. 43  Gn 1.26-27 ; 2.7 ; 9.7 ; Jc 3.9.
  4. 44  Ec 3.21 ; 12.7 ; 1 Th 5.23 ; Jc 2.2.
  5. 45  Ec 12.13-14 ; Ac 17.26-31 ; Rm 2.5-11 ; 1 P 4.5 ; Ap 20.11-15.
  6. 46  Gn 1.31 ; 2.16-17 ; 3 ; És 24.1-6 ; Rm 5.12,15-19 ; 8.20.
  7. 47  Gn 1.31 ; Rm 8.19-21.
  8. 48  Gn 1.26-27 ; 2.7 ; 9.7 ; Jc 3.9.
  9. 49  Ec 3.21 ; 12.7 ; 1 Th 5.23 ; Jc 2.2.
  10. 50  Ec 12.13-14 ; Ac 17.26-31 ; Rm 2.5-11 ; 1 P 4.5 ; Ap 20.11-15.
  11. 51  Mt 3.17 ; 17.5 ; Jn 1.1-3,14,18 ; 5.18 ; 8.24,58 ; Hé 1.2s ; 13.8 ; 1 Jn 4.9 ; 5.9 ; Ap 21.6.
  12. 52  Lc 1.26-38 ; Ga 4.4 ; Ph 2.6-11 ; Col 2.9 ; Hé 2.14-17.
  13. 53  Dt 18.18 ; És 7.13-16 ; 9.1-6 ; 11.1-5 ; 52.13-53.12 ; Jr 23.5s ; Mi 2.12s ; 5.1-5 ; Ml 3.1 ; Mt 16.16 ; Lc 24.27, 44 ;

Jn 1.41,45,49 ; 5.46.

  1. 54  És 53.9 ; Mt 4.1-11 ; Mc 1.24 ; Lc 22.39-43 ; Hé 4.15 ; 1 P 1.19.
  2. 55  És 42.1-7 ; Lc 3.22 ; 4.18-21 ; Jn 5.36 ; 10.25,38 ; 14.11 ; Ac 10.36-43.

56 És 50.4s ; Jn 3.34s ; 4.34 ; 5.19,30 ; 6.38 ; 8.26-29 ; 12.49 ; 14.24 ; 17.8. 57 Jn 3.16 ; 15.13 ; Rm 5.5-11 ; 1 Jn 4.9s.

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Nous croyons que Jésus-Christ a volontairement souffert et qu’il est mort sur la croix. Pour satisfaire à la justice divine, il a offert sa vie en sacrifice expiatoire pour les pécheurs et a ainsi subi à leur place le châtiment qu’ils méritaient58.

Nous croyons que Jésus-Christ est corporellement ressuscité59 et qu’il a été élevé au ciel. Il siège à la droite du Père et partage sa gloire60. Il intercède auprès de lui pour les siens61 ; il reviendra pour les prendre avec lui et pour établir le royaume de Dieu dans toute sa gloire62. Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes63. Il sera le juge des vivants et des morts64. Il est le Sauveur et le Seigneur65.

6. Le salut par Jésus-Christ

Nous croyons que c’est par grâce que les hommes peuvent être sauvés, par le moyen de la foi66. Le salut est pleinement accordé à toute personne qui, à la lumière de l’Évangile et sous l’action du Saint-Esprit, met sa confiance en Dieu, se repent de ses péchés et se réclame de l’œuvre expiatoire accomplie à la croix67. Uni à Christ et ainsi placé au bénéfice de sa mort et de sa résurrection, le pécheur reçoit le pardon de Dieu pour ses fautes, obtient les mêmes droits que s’il avait obéi à la Loi de Dieu, et bénéficie de la faveur divine68 ; il est baptisé dans l’Esprit : l’Esprit le régénère69, lui communique la vie éternelle70 et l’intègre au peuple de Dieu71. Sans atteindre ici-bas la perfection72, il s’engage dans une vie de piété, d’obéissance à Dieu, de témoignage rendu à l’Évangile et de service à la gloire de Dieu, manifestant ainsi par ses actes l’authenticité de sa foi et de sa repentance73.

Nous croyons que, par sa mort, Jésus-Christ a porté nos souffrances et nos maladies et qu’il nous a ainsi acquis la rédemption de notre corps74. En conséquence, nous expérimenterons à son retour une pleine et entière guérison75. Pour le temps présent, Dieu peut accorder s’il lui plaît une guérison extraordinaire par anticipation sur l’étape finale de la rédemption76. Dans le cas contraire, il appelle le chrétien à le glorifier dans la maladie, la souffrance ou la mort77.

58 És 53.4-12 ; Mt 26.28 ; Lc 9.51 ; Jn 1.29 ; 12.27, 13.1 ; Rm 3.24-25 ; 4.25 ; 5.9,18s ; 2 Co 5.14,21 ; Ga 3.13 ; 1 Tm 2.6 ; Hé 10.12 ; 1 P 2.24 ; 3.18.

  1. 59  És 53.10s ; Mt 28.6 ; Jn 20 ; Ac 1.3 ; 2.24-32 ; 10.40s ; 13.30-37 ; 1 Co 15.3-7, 20 ; 1 Th 4.14.
  2. 60  Mt 28.18 ; Ac 1.9 ; 2.33 ; 7.56 ; Ép 1.20-21 ; 4.10 ; Ap 1.8,13-18; 5.6,12-14.
  3. 61  És 53.12 ; Rm 8.34 ; 1 Jn 2.1s.
  4. 62  Jn 14.3 ; Ac 1.11 ; 3.20s ; 1 Co 1.7 ; Ph 3.20 ; Col 3.4 ; 1 Th 1.9-10 ; 3.13 ; 4.13-18 ; 1 Tm 6.14 ; Tt 2.13 ; Hé 9.28.
  5. 63  Ac 4.12 ; 1 Tm 2.5 ; Hé 8.6 ; 9.15 ; 12.24.
  6. 64  Mt 25.31-46 ; Jn 5.27-30 ; Ac 17.31 ; Rm 2.16 ; 2 Co 5.10.
  7. 65  Lc 2.11 ; Jn 4.42 ; Ac 5.31 ; Rm 10.9 ; Ép 5.23 ; Ph 2.11 ; 3.20 ; 2 P 1.11 ; 2.20 ; 3.2,18.
  8. 66  Jn 1.12s ; Ac 13.39 ; Rm 1.17 ; 3.22-30 ; 4.4s,13 ; 5.1,17 ; 9.30 ; 10.10 ; Ga 2.16 ; 3.8 ; 5.5 ; Ép 2.5,8 ; Ph 3.9 ; Tt 3.7.
  9. 67  Ps 32.1,2,5 ; 51 ; Mc 16.16 ; Lc 13.3,5 ; Jn 3.16 ; Ac 2.38s ; 3.19 ; 13.38s ; 16.31 ; 26.18.
  10. 68  Ac 26.18 ; Rm 4.4s ; 5.1-11 ; Rm 8.1,30 ; 1 Co 1.30s ; 2 Co 5.21 ; Ga 4.4-6 ; Ép 1.7-14.
  11. 69  Jr 31.31-34 ; Éz 11.19 ; 36.25-27 ; Mt 3.11 ; Jn 3.5-8 ; 1 Co 12.13 ; Tt 3.5 ; 1 P 1.3,23.
  12. 70  Jn 3.16,36 ; 5.24 ; 6.37-40,47 ; Rm 5.18-21 ; 6.23 ; Tt 3.7.
  13. 71  1 Co 12.12s.
  14. 72  1 R 8.46 ; Ph 3.12-14 ; Jc 3.2 ; 1 Jn 1.8.
  15. 73  Ps 15 ; Mt 3.8 ; 7.17-20 ; Rm 12.1s ; Ép 2.10 ; Ph 2.12s ; 2 P 1.5-7.
  16. 74  És 53.4 ; Mt 8.17.
  17. 75  És 65.19-25 ; Rm 8.22s ; 1 Co 15.42-44 ; Ap 21.4 ; 22.2.
  18. 76  1 Co 12.11 ; Jc 5.16.
  19. 77  Jn 21.19 ; 2 Co 12.7-9 ; Hé 11.37-39 ; Ap 2.10.

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7. Le Saint-Esprit et son action dans la vie chrétienne

Nous croyons que le Saint-Esprit, personne78 divine, est un avec le Père et avec le Fils79. Il est donné à tout croyant et vient habiter en lui au moment où celui-ci s’unit à Jésus-Christ par la foi80. Il a pour mission de mettre le croyant au bénéfice de l’œuvre de salut de Christ81. Il agit habituellement par l’Écriture, avec laquelle il ne saurait être en désaccord : il œuvre dans le cœur du croyant pour qu’il la comprenne, la reçoive avec foi et s’y soumette82. Il produit en lui son fruit83 ; il le rend capable de progresser dans la vie chrétienne84 et d’y persévérer jusqu’à la fin85. En comptant sur son œuvre en lui, le chrétien s’efforce de mener sa vie selon la volonté de Dieu86. Sous son action, et équipé par lui de ses dons, chaque chrétien est appelé à se mettre au service d’autrui dans l’Église et dans le monde selon le dessein particulier de Dieu à son égard87. L’Esprit seul peut assurer au croyant la communion avec son Dieu et avec ses frères88.

8. L’Église

Nous croyons que Dieu a voulu créer pour lui une humanité nouvelle89, appelée à lui rendre un culte90, et comprenant tous ceux qui auront été régénérés et réconciliés avec lui par Christ91. À cet effet, il a fondé l’Église le jour de la Pentecôte92, en accomplissement de la promesse faite à Abraham93. Elle est la communauté de tous ceux qui, issus de tous les peuples94, ont mis leur foi en Jésus-Christ95 en apportant leur adhésion à l’enseignement des apôtres96. Le Saint-Esprit unit ces croyants à Christ et entre eux pour former comme un seul corps97.

Nous croyons que Jésus-Christ est le Seigneur et l’unique chef de l’Église. Il la nourrit par sa Parole, la conduit par son Esprit et lui suscite divers ministères pour qu’elle remplisse ses missions. Il la fera paraître dans sa plénitude et sa perfection finale lors du renouvellement de toutes choses98. Il lui donne présentement pour mandat d’annoncer l’Évangile à tous les peuples et de faire parmi eux des disciples99.

Nous croyons que l’Église locale est appelée à manifester, à sa mesure, la réalité du Corps de Christ. Elle est une communauté de croyants nés de l’Esprit, qui, tout en reconnaissant leurs faiblesses, veulent vivre ensemble à la gloire de Dieu100. Il est du devoir de chaque Église locale et

78 Né 9.20 ; Jn 14.16,26 ; 15.26 ; 16.8,13s ; Ac 1.16 ; 5.3 ; 8.29 ; 13.2 ; 15.28 ; 16.7 ; Rm 8.26s ; 1 Co 2.10 ; 12.11 ; Ép 4.30.

  1. 79  Mt 28.19 ; Jn 14.16,23 ; Ac 5.3s ; Rm 8.9-11 ; 2 Co 3.17s ; 13.13.
  2. 80  Jl 3.1s ; Ac 2.38 ; 15.8 ; Rm 8.9 ; 1 Co 6.17,19 ; 12.13 ; 2 Co 1.22 ; 3.3 ; Ga 3.3 ; 5.25a ; Ép 1.13s ; 4.30 ; 1 Th 4.8 ;

1 Jn 4.13.

  1. 81  Jn 3.5-8 ; 16.7-11 ; Rm 8.15s ; Ép 1.13.
  2. 82  1 Co 2.12s ; Ép 5.18s ; 1 Th 1.5 ; 1 Jn 2.20-27.
  3. 83  És 32.15-18 ; Rm 5.5 ; Ga 5.22s ; 1 Jn 2.29 ; 3.4-9,16-24
  4. 84  Rm 12.1-2 ; 2 Co 3.18 ; Ép 1.17-20 ; 3.16-19 ; Col 1.9 ; 1 Th 5.23 ; 2 Th 2.13 ; 1 P 1.2.
  5. 85  1 Co 1.8 ; Ép 1.13s ; 4.30 ; Phl 1.6 ; Phl 1.6 ; 1 Th 5.23s ; 1 P 1.5.
  6. 86  Rm 8.4,13 ; Ga 5.16-25 ; Ép 5.15-21 ; Ph 2.12-13.
  7. 87  Ac 6.3 ; Rm 12.3-8 ; 1 Co 12 ; 1 P 4.10s.
  8. 88  1 Co 12.13 ; 2 Co 13.13 ; Ép 2.18 ; 4.4.
  9. 89  Ga 6.10 ; Ép 2.15s,19 ; Col 1.22s ; 1 Tm 3.15 ; 1 P 2.9s.
  10. 90  1 Co 3.16s ; Ép 1.14 ; Hé 13.15 ; 1 P 2.5,9 ; Ap 22.3s.
  11. 91  Ac 2.47 ; 1 Co 12.13.

92 93 94 95 96 97 98 99 100

Mt 16.18 ; Ac 2.
Gn 12.2s ; 17.5 ; Rm 4.16s.
És 56.1-8 ; Jn 10.16 ; Rm 4.9-12 ; Ga 3.28 ; Ép 2.14-19 ; Ap 5.9 ; 7.9. Jn 10.4,27 ; Ac 4.32 ; Ép 1.19.
Mt 16.18s ; Jn 10.4,14,27 ; 17.20 ; Ép 2.20 ; 1 Jn 2.24.
Rm 12.4s ; 1 Co 12.12s ; Ép 4.4-6.
Ép 1.22s ; 4.11-16 ; 5.25-27 ; Col 1.18 ; 2.19 ; Hé 3.1-6.
Mt 28.19s.

Mt 18.15-17 ; Ac 2.42, 47 ; Rm 1.6s ; 1 Co 1.2 ; 6.11 ; 1 Th 5.5 ; Hé 10.24s ; Ap 2-3.
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de chaque chrétien de préserver l’unité que l’Esprit produit entre les croyants véritables, pour l’honneur de leur Seigneur101.

9. Le baptême et la cène

Nous croyons que Jésus-Christ a prescrit à son Église de pratiquer le baptême et la cène. Les Églises locales veillent à la bonne compréhension de leur signification et en assurent une pratique digne.

Nous croyons que le baptême est un acte par lequel le croyant témoigne publiquement de sa foi personnelle en Jésus-Christ102. Par ce symbole de la purification des péchés, le croyant reconnaît son besoin du pardon de Dieu103, exprime son union avec Christ qui le met au bénéfice de la grâce divine104. Il signifie par ce geste son engagement envers son Sauveur105 et envers ses frères106.

Nous croyons que la cène commémore et proclame la mort expiatoire de Jésus-Christ. Nous croyons que le pain et le vin sont respectivement les symboles du corps et du sang offerts par notre Sauveur sur la croix. En participant à la cène, les rachetés témoignent qu’ils sont un avec Jésus-Christ et en communion les uns avec les autres, dans la joyeuse espérance de son glorieux retour107.

10. Vivre selon la volonté de Dieu

Nous croyons que le chrétien est appelé à conduire toute sa vie et à accomplir chacun de ses actes dans l’amour pour Dieu et le prochain108, dans l’obéissance à l’Écriture109, et pour la gloire de Dieu110. Il le fera en comptant sur l’œuvre de l’Esprit en lui111. Vivre selon la volonté divine et viser le bien en toutes choses sont l’expression de la reconnaissance du croyant pour le salut que Dieu lui accorde par grâce, en vertu de l’œuvre de Christ112. L’obéissance à Dieu découle de la confiance en lui113. Demeurant en deçà de la perfection, le croyant reste dépendant du pardon de Dieu tout au long de sa vie114.

Nous croyons que Dieu nous commande le respect de la personne humaine dès sa conception et jusqu’à sa mort, et la préservation de la dignité de chaque être humain115.

Nous croyons que Dieu requiert la préservation de l’intégrité de la cellule familiale. Le mariage, union d’un homme et d’une femme, est, depuis l’origine de l’humanité, une institution divine. Il comporte un engagement des conjoints, entériné par la société, à vivre une vie commune dans l’amour mutuel116 et dans une fidélité exclusive pour tout le temps où ils demeureront tous deux en vie117. Dieu nous appelle à veiller aux besoins matériels, affectifs et spirituels des membres de notre famille dont nous avons la responsabilité118.

  1. 101  Jn 13.34s ; 17.20-23 ; 1 Co 1.10-13 ; Ép 4.1-3 ; Ph 2.1-5 ; 1 P 3.8.
  2. 102  Mc 16.15s ; Ac 8.36-38 ; 16.31-33 ; 22.16 ; Rm 10.9s.
  3. 103  Mt 3.5s ; Lc 3.3-14 ; Jn 3.25s ; Ac 2.38 ; 22.16.
  4. 104  Rm 6.3s ; Ga 3.26s ; Col 2.11-14.
  5. 105  Mt 28.19 ; Jn 4.1 ; Ac 19.1-5 ; 1 P 3.21.
  6. 106  Ac 2.41.
  7. 107  Mt 26.26-28 ; Mc 14.22-24 ; Lc 22.19s ; Ac 2.42,46 ; 1 Co 10.16s ; 11.23-29.
  8. 108  Lv 19.18 ; Dt 6.5 ; Mc 12.28-38 ; Rm 13.8-10 ; Ga 5.14 ; 1 Jn 4.7,11,21.
  9. 109  1 Co 7.19 ; 2 Tm 1.13 ; Jc 1.22-25 ; 1 Jn 5.3.
  10. 110  1 Co 10.31 ; Ph 1.10s ; 1 P 2.12.
  11. 111  Rm 8.13s ; 12.2 ; Ga 5.22s.
  12. 112  Rm 8.1-4 ; 12.1 ; Ép 1.4-8 ; Ph 2.12s ; Col 3.17 ; 1 P 2.9-12 ; 1 Jn 4.9-11.
  13. 113  Ex 19.4-5 ; Dt 6.20-25 ; Jn 15.12 ; Ga 5.6.
  14. 114  Ps 130.3s ; Rm 5.21 ; Ph 3.12-14 ; Jc 3.2 ; 1 Jn 1.8-10.
  15. 115  Gn 9.6 ; Ex 20.13 ; 21.22-25 ; Lv 19.33-34 ; Ps 8.6 ; 139.13-16 ; És 49.1 ; Jr 1.5 ; Mt 5.21-25.
  16. 116  Gn 2.22-24 ; Ml 2.14 ; Mt 19.4-6 ; Rm 7.2 ; 1 Co 7.2 ; Ép 5.25-33 ; Col 3.18s ; 1 P 3.1-7.
  17. 117  Ex 20.14 ; 21.10s ; Mt 15.4-6 ; 1 Th 4.3-8 ; 1 Tm 5.4,8 ; Hé 13.4.
  18. 118  Ex 20.10, 12 ; Mc 7.9-13 ; 10.19 ; 1 Co 7.3-5 ; Ép 5.22-33 ; 6.1-4 ; Col 3.18-21 ; 1 Tm 5.4,8 ; Tt 2.4s ; 1 P 3.1-7.

Version avec références bibliques de la Confession de foi du Réseau FEF validée en AG le 29/01/11 Page 6/7

Nous croyons que Dieu nous commande le respect des biens d’autrui119 et la fiabilité dans nos paroles120. Il nous appelle à promouvoir la justice sociale121 et à prendre soin de sa création122. Il adresse à chacun une vocation à le servir par son travail dans la mesure de ses moyens tout en réservant du temps pour la piété individuelle et communautaire123.

L’autorité politique étant une institution divine, le chrétien doit se soumettre à ceux qui ont la charge de l’exercer124 et prier pour eux125, tout en réservant à Dieu seul une allégeance absolue126.

11. La résurrection, le jugement final et l’éternité

Nous croyons que tous les morts ressusciteront, les justes et les injustes127. Nous croyons au jugement final par lequel Dieu manifestera sa justice parfaite en rétribuant chacun selon ses œuvres 128. Ceux qui auront persévéré dans l’incrédulité subiront, dans un état d’existence consciente, le châtiment éternel qu’ils auront mérité129. En vertu de la grâce qu’ils auront reçue par la foi, les rachetés jouiront d’une gloire éternelle dans la présence de leur Sauveur130.

  1. 119  Ex 20.15 ; 21.33-22.13 ; Lv 5.21-24 ; 19.11 ; Dt 5.19 ; 22.1-4.
  2. 120  Ex 20.16 ; Lv 5.21-24 ; 19.11s ; Dt 5.20 ; Za 8.16-17 ; Mt 5.37 ; Ép 4.15,25 ; Jc 5.12.
  3. 121  És 1.17 ; 58.6-10 ; Éz 16.49 ; Am 5.24 ; Mi 6.8 ; Za 7.9-10 ; Mt 23.23.
  4. 122  Gn 2.15 ; 3.23 ; Ex 23.12 ; Lv 25.1-12 ; Dt 20.19 ; 22.6-7 ; Pr 12.10 ; Ap 11.18.
  5. 123  Gn 2.15 ; Ex 20.8-10 ; És 58.13 ; 2 Th 3.10-12.
  6. 124  Pr 8.15 ; Rm 13.1-5 ; Tt 3.1 ; 1 P 2.13-16.
  7. 125  Jr 29.7 ; 1 Tm 2.1-2.
  8. 126  Ex 1.15-17 ; Dn 3.18 ; Mt 22.21 ; Ac 4.19 ; 5.29 ; Rm 13.7 ; 1 P 2.17 ; Ap 13.8 ; 15.2 ; 17.14.
  9. 127  Dn 12.2 ; Jn 5.28-29 ; 6.39 ; Ac 4.2 ; 24.15 ; 1 Co 15.20-23,52 ; 1 Th 4.14-16.
  10. 128  Pr 24.12 ; Ec 3.17 ; 12.13s ; Jr 51.56 ; Mt 16.27 ; 25.31-32 ; Ac 17.31 ; Rm 2.5-11 ; 14.10-12 ; 2 Co 5.10 ; Ap 20.12-13.
  11. 129  És 66.24 ; Mt 25.41-46 ; Mc 9.47s ; 2 Th 1.6-9 ; 2 P 2.9 ; Ap 14.11 ; 20.10,15 ; 21.8.
  12. 130  Mt 25.23,34,46 ; Rm 8.18-25 ; Ép 2.8 ; 1 Th 4.17 ; Ap 3.21 ; 7.13-15 ; 21.2-3 ; 22.3-5.

Version avec références bibliques de la Confession de foi du Réseau FEF validée en AG le 29/01/11 Page 7/7

La Paix

L’Unique espoir de paix.

Tout le monde veut la paix 

Personne n’est contre.

Mais la définition du mot « paix » varie d’une personne à l’autre.

Les gens disent qu’ils veulent laper lorsqu’il essaient de dormir alors que les voisins sont bruyants et font la fête…

En fait, ils veulent la tranquillité.

Les gens disent qu’ils veulent la paix lorsqu’il s’inquiète pour leurs factures…

Il désirent en fait, la prospérité.

Les gens disent qu’ils veulent la paix lorsqu’ils attendent des résultats d’un examen médical… ils aspirent à une bonne santé.

Quand nous n’avons pas ce que nous voulons, nous disons que nous recherchons la paix ! Mais cette paix disparaît dès qu’un nouveau lot de problèmes surgit. Non seulement ça, mais « la paix » d’une personne peut être source de soucis (problème) pour une autre !

Mais alors, où pouvons-nous trouver une paix durable qui convienne à tout le monde ?

La paix véritable n’est pas uniquement l’absence de ce qui ne va pas. C’est la présence de ce qui est bon.

Les prophètes juifs nous enseignent que le Messie apportera la paix :

« pour car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera admirable, conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de paix Esaie: 9 :5

mais comment le prince de la paix devaient-ils accomplir son but ?

Mais il était blessé pour nos péchés, prisé pour nous nous y iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ces meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe53.5)

L’unique espoir de paix est né en Israël à Bethléem, lors que les anges ont chanté : (paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !)

L’unique espoir de paix est aussi mort et ressuscité en Israël sont nom et Jésus.

Nom qui signifie « Dieu sauve »

sa paix est réelle et vous pouvez la recevoir aujourd’hui. Elle transcende les situations de la vie car elle vient de la présence éternelle et toute-puissante de Dieu.

À travers Jésus, le Messie, vous pouvez connaître l’amour de Dieu, son pardon et sa paix éternelle.

Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde (Jean 16:33)

vous voulez en savoir plus sur cette paix divine ?

Contactez-nous au centre évangélique protestant (le cep ) rue du faubourg de Pierre Charleville Mézières ou par téléphone au : 03 24 36.04.97 ou par mail: am.stirnemann@francepouchrist.fr

Connaître Dieu

Connaître Dieu
1ère étape
Le plan de Dieu: La paix et la vie.

Dieu vous aime et veut vous offrir la paix et la vie éternelle. La Bible dit: « … nous sommes maintenant en paix avec lui (Dieu) par notre Seigneur Jésus-Christ. » Romains 5:1

« Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vieéternelle. » Jean 3:16
2ème étape
L’origine du problème: La séparation

Dieu nous a créés pour que nous lui ressemblions et pour que nous ayons la vie. Il ne nous force pas à l’aimer ou à lui obéir, mais il nous a donné une volonté propre et la liberté de choisir. Le premier homme et la première femme ont délibérément choisi de désobéir à Dieu et de suivre leur propre voie. C’est ce que font les hommes encore aujourd’hui, provoquant ainsi leur séparation d’avec Dieu.

La Bible dit:
« Tous ont péché et sont privés de la présence glorieuse de Dieu. » Romains 3:23

« Car le salaire que paie le péché, c’est la mort; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » Romains 6:23

De tous temps, les hommes ont vainement cherché à traverser l’abîme qui les sépare de Dieu.
3e étape
Le remède de Dieu: Jésus-Christ.

Jésus-Christ est la seule réponse au problème. En mourant sur la croix et en ressuscitant d’entre les morts, il a pris nos péchés sur lui et a créé un pont entre Dieu et les hommes.

La Bible dit:
« Car il y a un seul Dieu et un seul intermédiaire entre Dieu et l’humanité, l’homme, Jésus-Christ. » I Timothée 2:5

« Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime: le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. » Romains 5:8
4e étape
Notre réponse: Recevoir Jésus-Christ.

Nous devons croire en Jésus-Christ, le recevoir et lui abandonner toute notre vie.

La Bible dit (c’est le Christ qui parle):
« Ecoute, je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. » Apocalypse 3:20

« Certains l’ont reçu et ont cru en lui; il leur a donné le droit de devenir enfants de Dieu. » Jean 1:12

UN NOUVEAU DEBUT AVEC LE CHRIST

Avez-vous une objection valable à laisser Jésus-Christ entrer dans votre vie maintenant? Comment entamer votre nouvelle vie en Christ:

1. Reconnaissez votre état de péché.
2. Ayez le désir de vous détourner de vos mauvaises tendances. (Repentez-vous.)
3. Croyez que Jésus-Christ est mort sur la croix et qu’il est ressuscité pour vous.
4. Invitez Jésus-Christ à entrer dans votre vie et à la diriger par le Saint-Esprit. (Acceptez-le comme votre Seigneur et Sauveur.)

CONFESSER LE CHRIST

« Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur et si tu crois de tout ton cœur que Dieu l’a ramené d’entre les morts, tu seras sauvé. » Romains 10:9

UN EXEMPLE DE PRIERE (Faites cette prière)

Seigneur Jésus, Je sais que je suis un pécheur et que j’ai besoin de ton pardon. Je crois que tu es mort pour mes péchés. Je veux m’en détourner. Aujourd’hui, je veux t’inviter à entrer dans mon cœur et dans ma vie. Tu es le Sauveur en qui je veux mettre ma confiance et le Seigneur que je veux suivre. Au nom de Jésus. Amen.

LA PAROLE DE DIEU, NOTRE ASSURANCE

Si vous venez de faire cette prière, La Bible dit: « Quiconque fera appel au nom du Seigneur sera sauvé. » Romains 10:13.

« Car c’est par la grâce de Dieu que vous avez été sauvés, au moyen de la foi. Ce salut ne vient pas de vous, il est un le don de Dieu; il n’est pas le résultat de vos efforts, et ainsi personne ne peut se vanter. » Ephésiens 2:8-9

Avez-vous sincèrement invité Jésus-Christ à entrer dans votre vie? Que vous a-t-il donné?

La Bible dit:Celui qui a le Fils a cette vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit cela afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » 1 Jean 5:12-13.

LA MARCHE AVEC DIEU

Vous venez d’entamer une vie nouvelle en Christ. Pour approfondir votre marche avec Dieu:
1. Lisez la Bible tous les jours pour mieux connaître Jésus.
2. Parlez à Dieu par la prière tous les jours.
3. Laissez le Saint-Esprit diriger votre vie.
4. Parlez du Christ autour de vous.
5. Vivez votre nouvelle vie en faisant preuve d’amour pour les autres.
6. Trouvez un ou deux autres chrétiens avec qui prier et partager régulièrement vos victoires et vos échecs.
7. Adorez et servez Dieu en vous retrouvant avec d’autres chrétiens dans une Eglise où l’on professe le Christ.

Que Dieu vous bénisse dans cette marche

Avez-vous soif?

Avez-vous soif?
Qu’est-ce qu’un disciple de Jésus aujourd’hui?
Ce n’est pas simplement un converti. Selon le dictionnaire l’Internaute … un converti c’est une «personne qui s’est tournée vers la religion ou qui a changé de religion». Mais un disciple c’est «celui ou celle qui reçoit l’enseignement d’un maître».

Le but de ce message d’espoir n’est pas de faire des convertis mais des disciples de Jésus. Nous n’offrons pas ce message d’espoir depuis bientôt dix ans pour amener les gens à changer de religion, non, mais pour faire des disciples de Jésus, car Jésus a dit à ses disciples: «Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.»
Ainsi depuis deux mille ans, de génération en génération, des disciples de Jésus répondent à l’appel de leur maître et font des disciples de Jésus. Et aujourd’hui la terre entière, ou presque, est couverte de disciples de Jésus qui mettent en pratique ses enseignements.

Et si je vous posais la question : Croyez-vous être un disciple ou simplement un converti? Et êtes-vous un disciple de Jésus ou de quelqu’un d’autre? Un disciple de Jésus reçoit Son enseignement et y obéit avec persévérance, jusqu’à la mort. Le but de ce message d’espoir est de faire de nous tous des disciples de Jésus pour qu’ensemble nous obéissions à son enseignement de mieux en mieux avec la force que Dieu nous donne. Jésus est avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde, pour nous aider à y arriver.

Un jour, Jésus a rencontré une femme de mauvaise réputation, une femme qui était loin d’être une sainte, vous savez. Elle avait eu cinq maris et l’homme avec qui elle habitait n’était pas son mari. Mais Jésus, dans son amour, est entré en contact avec elle et il lui a demandé un service. Donne-moi à boire, dit-il, à la Samaritaine. Et la femme lui dit – et je cite :
«Comment? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine?» (Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains.) Jésus lui répondit: «Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit: ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.» «Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. En revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.» Jean 4

L’eau dont parle Jésus ici c’est son enseignement éclairé par l’Esprit de Dieu que reçoivent ceux qui suivent Jésus en tant que disciples aujourd’hui.
Nous le savons parce que Jésus a dit dans un autre passage :
«Jésus, debout, s’écria: «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de lui, comme l’a dit l’Ecriture.» Il dit cela à propos de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.»

Cher auditeur, avez-vous soif? Avez-vous VRAIMENT soif? Soif de vraie liberté? Soif d’être libre de la peur de la mort? Soif d’être libre de toute culpabilité devant un Dieu saint? Être libre du jugement d’un Dieu juste sur votre péché? Si vous avez soif, venez à Jésus et buvez son enseignement; croyez en Lui et recevez le Saint-Esprit pour avoir en Lui la vie éternelle. Car l’Esprit est la vie éternelle.
Venez à Jésus aujourd’hui, car il a dit : «C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi.» Jean 14.6

Soyez réconciliés avec Dieu:

Soyez réconciliés avec Dieu:

Le but de ce site est de vous expliquer cher lecteur, et par des mots simples, le salut par la foi en Jésus-Christ.

Tout d’abord, précisons que la foi chrétienne est quelque chose d’unique. Elle est indissociable de la Parole de Dieu : la Bible. Ce que dit la Parole de Dieu est vrai et sans équivalent.

Et voici ce que Dieu dit au travers de sa Parole :

Dieu a créé toutes choses.

Dieu a créé l’homme à son image. L’homme a désobéi à Dieu, et ainsi le péché est entré dans la création.

Le péché a entraîné la corruption et la mort de toute la création.

Satan, un ange déchu, est devenu le prince du monde dans lequel nous vivons.

Ce que nous voyons aujourd’hui autour de nous est la conséquence de tout cela.

La Bible dit aussi que Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. (Evangile selon Jean 3 : 16).

Dieu lui même a rendu ce témoignage au sujet de son Fils, Jésus-Christ le Sauveur :  » Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai trouvé mon affection, écoutez-le.  » (Evangile selon Matthieu 17 : 5).

La Bible dit encore qu’en Jésus-Christ habite toute la plénitude de la divinité corporellement ( Epître de Paul aux Colossiens 2 : 9).

Jésus-Christ a dit « Personne ne m’ôte ma vie, mais moi, je la laisse de moi-même; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre, j’ai reçu ce commandement de mon Père.  » (Evangile selon Jean 10:18).

La Bible dit que Jésus est mort sur une croix. S’il est mort, ce n’est pas parce que l’homme l’a tué, car Il est la Vie, mais c’est parce qu’il a donné sa vie en rançon pour les péchés de tous les hommes qui croiraient en lui.

Et là cher lecteur, je vous invite à lire dans la Bible les récits contant les souffrances du Fils de Dieu, et les heures sombres de l’expiation. (Si vous n’avez pas de Bible, voyez un peu plus loin)

Vous trouverez ces récits dans les quatre évangiles :

Evangile selon Matthieu 27 : 32 à 50
Evangile selon Marc 15 : 22 à 37
Evangile selon Luc 23 : 33 à 46
Evangile selon Jean 19 : 17 à 30
Très cher lecteur, c’est pour vous, et c’est pour moi que Jésus a offert sa vie en sacrifice, afin que nous soyons réconciliés avec Dieu, notre créateur.

La parole de Dieu dit encore  » Que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant pas aux hommes leurs offenses et en mettant en nous la parole de la réconciliation.  » (Deuxième épître de Paul aux Corinthiens 5 : 19).

Je vous en supplie, comprenez ces choses et acceptez les. Acceptez le salut que Dieu vous donne par le sang de Jésus qui seul peut vous purifier définitivement et parfaitement de tous vos péchés.

Ne vous dites pas comme beaucoup le font que parce que vous n’avez jamais tué ou volé alors vous mériterez le ciel, car c’est de l’aveuglement. Seul le sang de Jésus nous ouvre l’accès vers Dieu notre créateur. Si vous n’avez jamais volé ou tué, vous êtes innocent au titre des lois de votre pays, mais pas devant Dieu, car tous ont péché. C’est ce que dit la Bible.

Mais la Bible dit aussi :

JESUS EST RESSUSCITE

La mort est vaincue.

Maintenant que Jésus a souffert pour vous, qu’il est mort et qu’il est ressuscité, qu’il est aujourd’hui vivant auprès de Dieu le Père, vous pouvez lui parler par la prière, et pourquoi pas lui remettre votre vie entière, l’accepter comme votre Seigneur et votre Sauveur personnel.

Approchez vous de Dieu par la croix de Jésus-Christ. Demandez pardon à Dieu pour tous les péchés de votre vie, particulièrement pour ceux que Dieu vous montre dans votre conscience. N’endurcissez pas votre cœur. Dieu vous aime.

N’oubliez pas que Dieu veut avoir une relation personnelle avec vous. Vous pouvez l’avoir par la prière, et par la lecture de sa Parole.

DIEU VOUS AIME

* * * * * * *

Cher lecteur, je vous invite à croire ce que dit la Bible.

Je vous invite à confier votre vie à Dieu, et à prier Dieu par Jésus-Christ, le seul chemin entre Dieu et les hommes.

Je vous invite à lire la Bible en commençant par les évangiles qui retracent la vie de Jésus.

Vous pouvez en commander une en vous connectant sur le site de ‘Bibles et publications chrétiennes’ connu sous le nom de ‘La bonne semence’ à Valence, France. L’adresse de leur site est :

http://www.bpcbs.com/

Vous pouvez également télécharger la Bible, ou des parties de la Bible (la Bible est constituée de 66 livres), sur le site qui suit :

http://www.bibliquest.org/

Si vous souhaitez nous contacter, vous pouvez le faire en cliquant ici :

* * * * * * *

Une image simple pour comprendre que nous devons accepter devant DIEU que JESUS a payé notre dette:

Jacques a une dette envers Paul, mais il ne peut la rembourser.

Un ami dit à Paul : Je paye la dette de Jacques.

Paul accepte, et cet ami paye la totalité de la dette.

Jacques a maintenant deux choix possibles :

Il accepte que son ami ait payé la dette qu’il devait à Paul, et qu’il n’aurait jamais pu rembourser.
Dans ce cas Jacques est défait de sa dette, il ne doit plus rien.

Il refuse (par fierté, orgueil, incrédulité, etc.…).
Dans ce cas, il est toujours débiteur, il n’est pas libre.

Cet exemple est là pour aider à la compréhension du salut gratuit de Dieu en Jésus-Christ. En réalité, la dette que l’homme a envers son créateur est inestimable. Elle ne pouvait pas être réglée par un homme. Il a fallu que le Fils de Dieu devienne semblable à un homme et qu’il meurt en sacrifice pour les péchés des hommes.

La dette que tous les hommes ont envers Dieu à cause de leurs péchés a été définitivement payée par Jésus il y a environ 2000 ans. Chacun doit l’accepter personnellement devant Dieu.

Très cher lecteur, ne refusez pas une si grande grâce et un si grand salut.

* * * * * * *

Qu’adviendra-t-il à celui qui aura refusé:
Ou la condamnation tombe sur le sacrifice, ou la condamnation tombe sur celui qui aura méprisé le sacrifice.

La Bible dit :

Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. (Evangile selon Jean 3 : 18).

Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. (Evangile selon Jean 3 : 36).

Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? (Epître de Paul aux Hébreux 2 :3).

Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. (Apocalypse 20 : 15).

Très cher lecteur,

ne passez pas à coté de l’appel de DIEU.