L’APPEL D’ISRAËL

L’APPEL D’ISRAËL
La mission du peuple de Dieu

Les Macédoniens voulaient contribuer au soutien des pauvres de Jérusalem, considérant avoir une dette envers Israël pour avoir eu part à ses biens spirituels (Rom. 15. 26-27). Nous aussi devons avoir conscience de notre énorme dette envers le peuple juif.
En Genèse 12, Dieu appelle Abraham à quitter sa patrie pour devenir source de bénédiction pour toutes les familles de la terre. Dieu n’a pas de chouchou parmi les nations, mais il a donné une triple mission au peuple Juif :
1 Romains 3 : Si tous, Juifs et gentils, sont pécheurs au même titre et ont besoin d’être sauvés par le sang de Jésus, c’est au peuple juif que les oracles de Dieu ont été confiés. La vocation d’Israël est unique : transmettre fidèlement la Parole de Dieu de siècle en siècle. Au temps de Jérémie, des rouleaux ont été brûlés sur l’ordre du roi Jehojakim, mais Dieu a demandé que ces rouleaux soient réécrits, non seulement pour le roi, mais pour toutes les générations à venir. Esaïe et Jérémie ignoraient que leurs écrits allaient traverser le temps et  devenir le best-seller que l’on connaît aujourd’hui, traduit dans plus de 3000 langues et lu jusqu’aux extrémités de la terre. « Dieu n’a pas agi de même pour les autres nations. » (Ps. 147.19).
2  
3 En Exode 19.6, Dieu déclare par la bouche de Moïse « Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte ». Lorsque le grand prêtre entrait dans la présence de Dieu, dans le temple, il portait le peuple d’Israël sur son pectoral et sur ses épaules, sa mission étant d’intercéder pour la nation. Le Talmud nous donne des détails sur la fête de Yom Kippour. Quatre jours avant, le prêtre apportait deux agneaux et deux chèvres dans le temple. Tous les jours, les prêtres inspectaient soigneusement ces animaux pour s’assurer qu’ils étaient sans défaut et, la veille de la fête, le grand prêtre faisait lui-même une dernière vérification avant que le sacrifice puisse avoir lieu. De même, Jésus est arrivé 4 jours avant la Pâque à Jérusalem. Les prêtres et les scribes l’ont alors assailli de questions pour essayer de le piéger. N’ayant pu trouver aucun défaut dans sa doctrine, le grand prêtre lui a posé une dernière question : « Dis-nous, es-tu le fils de Dieu ? ». Sur la réponse affirmative de Jésus, la décision a été prise de le crucifier. Caïphe ne réalisait pas ce qu’il faisait, mais, en tant que grand prêtre d’Israël, il avait reçu une onction spéciale lui faisant prophétiser la mort de Jésus pour réconcilier l’humanité avec Dieu. Ce sont bien les Juifs et non les Romains qui ont décidé de sa mort. Aucune autre nation n’aurait pu le faire, car il fallait que ce soit une nation de sacrificateurs. Pierre s’adressant aux Juifs dans le temple a reconnu qu’ils avaient agi par ignorance. Si le peuple juif avait compris qui était Jésus à ce moment-là, il ne l’aurait jamais tué, car il vivait sous l’oppression de Rome depuis des années et attendait un rédempteur. Mais Dieu l’avait aveuglé afin d’accomplir ses desseins. Il avait besoin de ce sacrifice afin de racheter l’humanité. Cette deuxième mission est réellement tragique.
4  
5 En Actes 3.19-21, Pierre appelle le peuple à se repentir afin que ses péchés soient effacés, que viennent des temps de rafraîchissement et que Dieu envoie à nouveau Jésus sur la terre comme Prince de paix. Jésus a dit à la cité de Jérusalem qu’elle ne le reverrait plus jusqu’à ce qu’elle dise « Béni soit celui qui vient dans le nom du Seigneur », c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il soit le bienvenu au milieu d’elle. C’est là le dernier appel prophétique du peuple juif – accueillir son Messie – et la raison pour laquelle les Juifs se rassemblent en Israël.
Notre appel, en tant qu’Eglise est de nous tenir aux côtés d’Israël, de soutenir et de bénir la nation qui nous a donné la Parole de Dieu, la nation Sacrificateur, celle qui va ramener Jésus sur la terre.

Laisser un commentaire