dit la Bible au sujet du purgatoire ?

Que dit la Bible au sujet du purgatoire ?

A la fin du IIème siècle, Clément d’Alexandrie, influencé par Platon, fait allusion à un Purgatoire.

  • En 604, le Pape Grégoire le Grand ébauche la théorie du Purgatoire.
  • En 998, le Pape Grégoire V introduit la doctrine du soulagement des morts par l’argent et la prière des vivants.
  • En 1439, le concile de Florence officialise le dogme du Purgatoire.
  • En 1563, au concile de Trente, la doctrine du Purgatoire devient article de foi.

D’un point de vue biblique

L’enseignement biblique au sujet du devenir de l’être spirituel après la mort est sans équivoque :  » Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie fut jeté dans l’étang de feu  » (Apocalypse 20.15). En Matthieu 25.46, il est seulement question du  » châtiment  » ou de la  » vie  » éternels. On peut considérer …

  • la crucifixion de Jésus entre les deux malfaiteurs, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche,
  • et les paroles de Jésus à celui de droite qui l’avait accepté comme son Seigneur

comme la preuve de la non-existence d’un troisième séjour pour les morts.

Tous les passages clairs au sujet de l’au-delà n’opposent que deux solutions, le ciel et l’enfer :

  • le chemin large de la perdition et la porte étroite de la vie (Matthieu 7.13-14) ;
  • l’ivraie jetée dans la fournaise, le blé mis dans le grenier céleste (Matthieu 13.41-43, 49-50) ;
  • les vierges folles sont dehors, les vierges sages dedans (Matthieu 25.10-11) ;
  • le serviteur infidèle dans les ténèbres, le serviteur fidèle dans la joie de son maître (v. 21, 30) ;
  • les maudits au feu, au châtiment éternel, les bénis à la vie éternelle (v. 33-46) ;
  • le mauvais riche dans les tourments sans pouvoir être secouru, et Lazare dans le sein d’Abraham (Luc 16.22-23) ;
  • la resurrection pour le jugement, la honte éternelle, l’autre pour la vie éternelle (Daniel 12.2; Jean 5.29) ;
  • les impies sont jetés dans l’étang de feu et de soufre, les élus entrent dans la Jérusalem céleste (Apocalypse 21.1-4, 8).

Doit-on attendre le ciel pour recevoir le salut ? Non ! Voici ce que l’Apôtre Jean disait aux chrétiens de l’Église primitive :  » Je vous ai écrit ces choses à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle et que vous croyiez au nom du Fils de Dieu  »

(1Jean 5.13)

Le principal passage biblique auquel font allusion les Catholiques comme preuve du purgatoire est celui de 1 Corinthiens 3:15, qui dit, “ Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu.” Ce passage (1 Corinthiens 3:12-15) se sert d’une illustration de choses passant au travers du feu pour décrire comment les œuvres des croyants seront jugées. Si nos œuvres sont de bonne qualité “or, argent, pierres précieuses,” elles passeront au travers du feu sans être détruites, et nous seront récompensés pour elles. Si nos œuvres sont de mauvaise qualité “bois, foin, et chaume,” elles seront consumées par le feu et il n’y aura pas de récompense. Le passage ne dit pas que ce sont les croyants qui allaient passer au travers du feu, mais plutôt leurs œuvres. 1 Corinthiens 3:15 dit que le croyant allait être “sauvé comme au travers du feu,” et non qu’il serait “purifié par les flammes.”

Comme plusieurs autres dogmes catholiques, celui du purgatoire est fondé sur la mauvaise compréhension de la nature du sacrifice de Christ. Les Catholiques considèrent la Messe / Eucharistie comme une re-présentation du sacrifice de Christ car ils n’ont pas compris que le sacrifice que Jésus a offert une fois pour toutes était absolument et parfaitement suffisant (Hébreux 7:27). Les Catholiques considèrent les œuvres méritoires comme contribuant au salut car ils n’ont pas compris que le sacrifice de Jésus n’a pas besoin d’une nouvelle “contribution” (Ephésiens 2:8-9). De même, le purgatoire est compris par les Catholiques comme un lieu de purification pour se préparer à entrer au ciel car ils ne reconnaissent que par le sacrifice de Jésus, nous sommes déjà purifiés, déclarés justes, pardonnés, rachetés, réconciliés, et sanctifiés.

L’idée même du purgatoire et les doctrines qui y sont souvent attachées (la prière pour les morts, les indulgences, les œuvres méritoires au profit des morts, etc.) constituent une non reconnaissance du fait que la mort de Jésus était suffisante pour payer le prix de TOUS nos péchés. Jésus, l’incarnation de Dieu (Jean 1:1,14), a payé un prix infini pour nos péchés. Jésus est mort pour nos péchés (1 Corinthiens 15:3). Jésus est le sacrifice expiatoire pour nos péchés (1 Jean 2:2). Le fait de limiter le sacrifice de Jésus uniquement à l’expiation du péché originel, ou aux péchés commis avant d’être sauvé, constitue une attaque contre la personne et l’œuvre de Jésus-Christ. Si nous devons, de quelque manière que ce soit, payer pour, expier, ou souffrir pour nos péchés – cela veut dire que la mort de Jésus n’était pas un sacrifice parfait, complet, et suffisant.

Pour les croyants, la mort c’est « quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8 ; Philippiens 1:23). Remarquez que le verset ne dit pas « quitter ce corps pour aller au purgatoire dans le feu purificateur. » Non, grâce à la perfection, au caractère complet et suffisant du sacrifice de Jésus, nous sommes immédiatement dans la présence du Seigneur après la mort, totalement purifiés, libres du péché, glorifiés, rendus parfaits, et en fin de compte sauvés.

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Comment accepté personellement Jésus-Christ dans vôtre coeur comme Seigneur et Sauveur!

Si vous n’etes pas sùr(e) d’avoir personellement accepté Jésus-Christ

dans votre coeur comme votre

Seigneur et Maìtre, suivez ces sept étapes dans le recueillement, et

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expérience

spirituelle miraculeuse car il viendra vivre en vous et au travers de vous

1. PREMIEREMENT:

Réalisez que vous avez péché.

Paul a dit que tous ont péché et

sont privés de la gloire de Dieu.(rom 3:23)

Jean ajoute : si nous disons que

nous n’avons pas de péché, nous nous

séduisons nous-mêmes. (1jean1:8)

2. DEUXIÉMEMENT:

Repentez-vous sincèrement de vos péchés.

Jésus a donné comme exemple : Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, disant :

O Dieu, sois apaise envers moi qui suis un pécheur. (luc18:13)

Paul a ecrit : La tristesse selon Dieu produit une repentance à salut. (2cor7:10 )

3. TROSIÈMEMENT :

Confessez vos péchés a Dieu.

La Bible dit : celui ( ou celle ) qui

cache ses trangressions ne prospère pas. Mais celui (ou celle ) qui les

avoue et les délaisse obtient

miséricorde.

( prov 28:13)

Jean dit : si vous confessez vos péchés, il est fidèle et juste pour vous pardonner, et pour vous

purifier de toute iniquité.(1jean1:9)

4. QUATRIÈMEMENT:

Abandonnez vos péchés. Esaïe, le prophète, a écrit:

Que le méchant abandonne sa voie, et l’inique ses pensées, qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitie de lui (ou d’elle)…

Car il ne se lasse pas de pardonner.

(Es 55:7)

Salomon a dit : quinconque avoue et délaisse ses péchés obtient

miséricorde. (proverbes 28:13)

5. CINQUIÈMEMENT:

Demandez pardon pour vos péchés.

David, le Psalmiste a écrit que Dieu est celui qui pardonne toutes tes iniquités. (psaume 103:3)

dans Esaïe, il est écrit: venez et plaidons, dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils

deviendront blancs comme la neige, s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Esaïe 1:18

6. SIXIÈMEMENT :

Consacrez toute

votre vie a Christ. Jésus à dit quinconque me confessera devant (le monde ), je le confesserai aussi devant mon Père

qui est dans les cieux. Matt 10:32

la Bible dit : vous êtes une race élue , un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. 1pier.2:9

7. SEPTIÈMEMENT :

Croyez que Dieu vous sauve par sa grâce.

Paul a dit : c’est par la grâce que

vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les oeuvres afin que personne ne se glorifie. eph 2:8-9

Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Job 38, 1.8-11 / Mc 4, 35-41

L’actualité nous invite régulièrement à réfléchir sur la nature, le devenir de notre planète et de la vie. Chacun y va de son scénario, de ses déclarations plus ou moins heureuses et pertinentes. Le monde s’inquiète, du réchauffement climatique et des flux migratoires qui risquent de s’accélérer. Certains parlent de « fuite d’eau », d’autres d’interdire cette fameuse pâte de chocolat au goût de noisette dont sont si friands nos enfants. Chacun se prépare à « COP 21 » cette grande conférence qui aura lieu à Paris en décembre prochain. On y attend des milliers de personnes, d’experts en tous genres. Les chrétiens aussi seront présents par leur présence et leurs prières. Sommes-nous en danger de disparaître sous les eaux, comme beaucoup le prétendent ? Les statistiques et les projections des experts sont-elles fiables et sures ? Les textes de l’Ecriture nous ramènent à d’autres considérations, à d’autres paramètres à prendre en compte ici : la souveraineté de Dieu sur la nature et les éléments qui constituent notre univers. Dieu reste souverain et l’homme ne doit jamais l’oublier. Quelle est l’étendue de cette souveraineté ? En quoi elle nous interpelle ? Laissons-nous éclairer par l’Esprit Saint et méditons quelques instants.

1°)  « Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ! »

C’est ainsi que Dieu se révèle à Job, au milieu de la tempête, au terme de son questionnement sur sa souffrance. Dieu rappelle sa souveraineté sur toute chose. C’est en quelque sorte sa réponse aux questions de Job ; réponse à son incompréhension pourtant si compréhensible ! Job vit une véritable tempête humaine, familiale, morale, spirituelle. Par une succession d’événements catastrophiques, il a tout perdu, ses biens, sa famille, sa santé. Et Dieu lui rappelle alors sa souveraineté, avec amour, certes, mais avec force et évidence. C’est lui qui a tout crée, c’est lui qui commande tout, c’est lui qui maitrise tout. Ce qui constitue une vérité essentielle à poser comme fondement de toute réflexion, de tout scénario concernant l’avenir de la vie et de la planète, notre avenir, nos incompréhensions.

Les disciples de Jésus découvriront eux aussi, plusieurs siècles après, cette vérité. Alors qu’ils sont aux prises avec une terrible tempête, l’intervention de Jésus les étonne : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? ». Dieu reste souverain sur la nature. Il peut bien déjouer tous les scénarios humains, toutes les projections à court, moyen ou long terme. Mais il peut aussi les accélérer et prendre tous nos experts de vitesse. Ce qui ne nous dispense pas bien sur d’être solidaires de ces mouvements qui militent en faveur du respect de la nature, de la vie. Ce qui ne doit pas nous empêcher d’être solidaires des pays et des peuples qui sont durement touchés par ces questions là. Nous aurons l’occasion de le faire plus particulièrement à l’appel des mouvements chrétiens qui participeront à cette conférence sur le climat. Soyons solidaires et confiants en la souveraineté de Dieu.

2°) « Passons sur l’autre bord… »

Allons plus loin ! Le texte de l’Evangile nous interpelle aussi quand à notre expérience humaine et spirituelle. Jésus invite ses disciples à traverser le lac de Galilée. Il monte dans la barque et s’endort. Tout devait être calme et la traversée semblait ne poser aucun problème particulier. Et voilà, nous dit le texte, que tout à coup, s’élève un grand tourbillon et que la barque était prête à couler. C’est alors que les disciples réveillent leur Maître qui menace le vent et la mer et calme la tempête avec une autorité surprenante : « Silence ! Tais-toi ! ».

Cet événement, révélateur de la souveraineté de Jésus sur la nature et révélateur de sa divinité, apparait comme une parabole de la vie chrétienne. Cet événement est comme une image de l’expérience spirituelle du chrétien, de notre histoire. Elle retrace cette histoire qui commence à notre conversion, le jour où nous avons dis oui à l’appel de Dieu. Ce jour là, nous avons dit oui à la foi. Nous avons cru que tout pécheurs que nous sommes, Dieu nous a aimés au point de donner sa vie pour nous en Jésus sur la croix. C’est là que commence toute histoire spirituelle authentique. Lorsque nous réalisons notre péché et que nous demandons pardon à Dieu. Lorsque nous croyons au pardon gratuit et généreux de Dieu. Ce jour là, nous avons embarqués avec Lui, avec nos frères et sœurs pour ce voyage de la vie qui nous mène vers l’autre rive, la vie éternelle. Avons-nous embarqué ou sommes-nous encore sur les quais ? N’attendons pas.

Mais cet événement nous rappelle que ce voyage, cette traversée avec le Christ peut être mouvementé parfois. Il se peut qu’au beau milieu de périodes de calme, nous soyons confrontés tout à coup à des tempêtes. Il se peut que nous soyons près de couler parfois, comme les disciples dans cette barque. Il en va ainsi de la vie chrétienne, elle soumise aux tempêtes de la vie qui peuvent surgir à tout moment.

Chose étrange et troublante dans cette histoire et dans la nôtre parfois, il semble que le Seigneur dorme tranquillement alors que nous sommes complètement submergés par des difficultés de tous ordres. Comment comprendre ce sommeil ? Alors que l’Ecriture nous affirme que Dieu « ne sommeille ni ne dors…» (Ps. 121). Le texte de l’Evangile ne donne pas de réponse à cette question angoissante. Mais il nous invite à crier vers Dieu, à ne pas hésiter à le « réveiller », à « l’importuner », comme dans la parabole de la veuve et du mauvais juge. Soyons en sûr ! Si nous nous sommes embarqué avec le Christ dans cette vie, nous ne sommes jamais seuls, et nous ne le serons jamais. Il est là, et sera toujours là. Il veille. Son sommeil n’est qu’apparence, son sommeil n’est qu’attente de nous, de nos prières.

C’est lorsque nous crions vers lui que toutes nos tempêtes se calment. C’est lorsque nous crions à lui qu’il se lève et menace les éléments perturbateurs. « Silence ! Tais-toi !… et il y eut un grand calme… »

Tout au long de notre existence, notre expérience spirituelle, souvenons-nous de cette histoire, parabole de nos vies chrétiennes soumises aux tempêtes de la vie, aux vents contraires, à la mer des soucis qui menace toujours de nous submerger.

Gardons-nous de faire des scénarios humains, de croire que nous serons certainement submergés par ces eaux que rien ne semble pouvoir arrêter. Que ce soit nos situations personnelles ou familiales, que ce soit ce monde qui va si mal, cette montée des extrémismes que rien ne semble pouvoir arrêter, les conflits internationaux qui se multiplient. Certes, humainement, rien ne semble pouvoir les arrêter, mais n’oublions pas que notre Seigneur peut déjouer tous les pronostics, tous les scénarios catastrophes, en un seul instant, par une seule parole. Peut-être attend-il que nous allions vers lui « Maître… nous périssons… ».

N’hésitons pas à le faire ensemble, en Eglise, comme les disciples. Dieu reste souverain sur toutes choses ; sur les éléments naturels, sur l’univers, comme sur la vie, les vivants que nous sommes. Il est souverain.

Conclusion :

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Dieu reste souverain, c’est sa réponse à Job, sa réponse du milieu de nos tempêtes et des tempêtes de ce monde.

Il reste souverain sur nos vies aussi. Confions-nous en Lui. Continuons à vivre avec Lui cette traversée vers l’autre rive, l’autre monde. N’ayons pas peur des tempêtes, elles ne nous submergerons jamais, s’il est dans notre barque.

« Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! Si tu traverse les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point… ». Es. 43

La Bible profondeur imcomparable

Dire que la Bible est suffisante ne signifie pas pour autant que celle-ci dise tout sur tout. Elle nous fournit cependant les clés pour sa propre interprétation et pour analyser la réalité qui nous entoure dans sa révélation générale sur l’existence de toutes choses.
Mais elle détient aussi une profondeur incomparable dans la révélation spéciale qu’elle accorde aux élus sur leur destinée éternelle. Sous la direction de l’Esprit de Christ ils sont donné de sonder la profondeur des merveilles de la grâce dans le salut qu’ils ont reçu gratuitement par le moyen de la foi qui leur a été octroyée. Cette révélation de notre identité avec Christ que l’apôtre Paul désigne comme étant «Christ en nous, l’espérance de la gloire» (Col. 1:27), nous aide à comprendre et à appliquer avec intelligence le message biblique.

Étant accommodée à notre capacité, la Bible est suffisamment claire pour tout ce qui a trait aux fondements de la foi, de telle sorte que même les moins instruits peuvent y trouver tout ce qui leur est nécessaire pour leur salut et leur démarche chrétienne dans la glorieuse liberté qui nous a été acquise. Les ministères d’enseignement donnés par Dieu au sacerdoce universel de tous les croyants (1 Pi. 2:9) sont néanmoins utiles à l’édification des membres du Corps de Christ (Eph 4.11-14), mais ces ministères ne détiennent aucune autorité et ne peuvent imposer un enseignement quelconque à aucun chrétien. C’est l’Esprit qui instruit et donne la conviction et non les hommes (1 Jean 2:27) qui lui servent de véhicule. Un enseignant peut conseiller un chrétien mais ne peut lui imposer quoique ce soit et doit faire confiance à la direction de l’Esprit de Christ. Les résultats ne sont pas entre ses mains, mais entre celles du Dieu souverain et Tout-Puissant. On se retrouve dans ce ministère glorieux pour l’instruction et l’édification commune de tous les Saints afin de les encourager à combattre farouchement et sans relâche pour la foi et l’amour de la vérité. Les ennemis sont nombreux et artificieux, leurs armes sont la manipulation, la diffamation et l’intimidation, mais la victoire nous est assurée. La Parole de Dieu est comparée à une épée à deux tranchants, et une épée n’est pas pour flatter les caprices de tous et chacun mais pour trancher la tête des réprouvés et exposer leurs duplicités. Tel est notre mandat, tel est notre combat.

L’enseignement est nécessaire pour la croissance de la foi dans la vie du chrétien. Le net contient des milliers si non des millions d’articles, de documents et de livres par rapport à la foi chrétienne. Évidemment les faux enseignements s’y trouvent en abondance, au point même de séduire les élus si cela serait possible. Beaucoup sont la proie de sectes et de dirigeants prétentieux et pédants qui cherchent à dominer sur les consciences, en utilisant des techniques de manipulations psychologiques et bibliques avec lesquelles ils culpabilisent les gens sincères afin de détruire leur résistance pour qu’ils prostituent leur foi et deviennent dépendants de leurs présomptions. Cette vermine se trouve surtout chez les nombreuses sectes dites Évangéliques. Il faut une grande dose de vigilance et de discernement de nos jours afin de ne pas tomber dans les pièges habilement conçus par des professionnels qui exploitent le christianisme pour des gains sordides et pour une gloire personnelle. Ces gens récolteront au double ce qu’ils ont semé en du temps. Pour contrecarrer l’influence néfaste de ces imposteurs prétendument chrétiens, nous mettons ici à votre disposition plusieurs documents essentiels d’une grande importance qui vous aiderons à résister contre l’ennemi et à voir clair à travers leurs manigances.

Le caractère Divin

LISEZ LA BIBLETout ce vaste univers est comme un grand volume dans lequel Dieu a imprimé tous les caractères de sa divinité et nous pouvons lire sans cesse les devoirs des créatures envers le créateur. Le cœur de chaque homme est une autre espèce de livres, sur lequel le même Dieu a gravé les règles de sa conduite, par la lumière naturelle dont il a voulu l’avantager. Mais le péché a tellement brouillé ses divins caractères, il a répondu de si profondes ténèbres sur nos esprits, il a corrompu nos cœurs jusqu’à un tel point , Que l’ignorance et la faiblesse sont devenus notre partage. La seule lumière naturelle ne suffit pas pour nous conduire. La contemplation des créatures dissipe beaucoup notre esprit qu’elle ne l’éclaire : et si nous étendons nos vues sur tout ce monde visible, c’est bien moins pour nous élever jusqu’à son auteur, et pour chercher dans quelques-unes des parties de cet univers l’objet de nos désirs corrompus, de nos attachées criminelles, de nos passions déréglées pour remédier à ces funestes effets péchés et dissiper nos ténèbres les plus épaisse Dieu a voulu nous parler par lui-même et par des prophètes de la manière du monde la plus claire et la plus sensible.
il nous a développé ses mystères les plus cachés : il nous a été appliqué ses volontés dans toute leur étendue : en un mot, il nous a fait présent d’un nouveau livre, dans lequel nous pouvons, sans crainte d’être trompé,lire sans cesse les règles de notre conduite, tant par rapport à cette hauteur de notre être, que par rapport à nous-mêmes, et au reste des créatures, ce livre n’est rien d’autre que la sainte Bible. C’est cette divine écriture, inspirée de Dieu immédiatement dictée par le Saint Esprit, publiée par les prophètes et les apôtres, et donc il finira pas une seule ligne qui ne porte les précieux caractères de la divinité. Les pages consacrées forment comme une longue lettre divine, que le tout-puissant écrit à ses créatures. Pouvons nous donc moins cher que de méditer tous les jours avec assiduité les paroles d’un si grand maître ? Apprenons à connaître les volontés de Dieu dans les paroles de Dieu. Nous le traitons pas autrement que nous ferions un grand prince qui se serait abaissé jusqu’à nous écrire familièrement, et à nous marquer de sa propre main tous les maux dont nous devrions nous servir pour lui plaire. N’est-il pas vrai que nous conserverons ces lettres avec soin, que nous désirions avec exactitude et que nous y réfléchirions avec assiduité ? Rendons la même justice à Dieu. Rien n’est plus excellent en soi plus nécessaire au soutien de la religion, plus indispensable aux hommes, ni plus avantageux aux fidèles que la lecture et l’étude de l’écriture sainte c’est elle qui nous fait connaître Dieu en lui-même, dans ses communications aux créatures. Peut-on donc que rien de plus excellent ? C’est elle qui prescrit toutes les circonstances du culte dans le souverain de tous les êtres honorés par ces sujets. La religion pourrait-elle donc se subsister dans toute sa pureté, sans cette divine écriture ? C’est elle qui apprend aux hommes à vivre selon les règles de la loi éternelle, la droite maison, de la volonté du souverain législateur. Y a-t-il donc un seul homme qui puisse se dispenser de la lire, de la méditer, de l’accomplir ? C’est-elle enfin qui nous met devant les yeux les exemples de ce qui ont marché dans les voies du seigneur, pour nous engager à les suivre, et qui nous propose de temps en temps les égarements, les chutes et les punitions des méchants, pour nous en donner de l’horreur et nous éloigner de leur conduite. Petit donc y avoir rien de plus avantageux à une âme fidèle, quitte à je se perfectionnais par la pratique de la vertu ? Ce pain céleste est plus nécessaire à la vie de l’âme, que le pain que nous mangeons tous les jours l’est à la vie du corps

l’existence de Dieu

La question philosophique de l’existence de Dieu est l’une des plus fondamentales. Elle touche à l’origine et à la finalité de toutes choses. L’univers est-il vraiment la réalité ultime ? Ou bien y a-t-il un être supérieur qui le dépasse ? L’univers a-t-il été créé ? Y a-t-il une intention à son origine ? Toutes ces questions sont plus fondamentales que celles étudiées par les sciences naturelles. Mais, en même temps, leurs implications sont beaucoup plus pratiques dans nos vies. Y a-t-il un être supérieur qui m’aime, me protège, donne un sens à ma vie et me jugera également ? La question de l’existence de Dieu est la plus pratique des questions les plus fondamentales.

Mais cette question est aussi l’une des plus difficiles. La réponse à lui apporter n’est pas évidente. L’une des raisons principales à cette difficulté est que l’on ne peut pas prouver l’existence de Dieu à l’aide d’une expérience immédiate. Car Dieu ne peut pas être l’objet de nos sens. Dieu, s’il existe, est transcendant. Cela veut dire qu’il dépasse les réalités sensibles, palpables. On ne peut ni le voir, ni l’entendre, ni le toucher. Même si l’on peut vivre une expérience spirituelle, ce n’est jamais que l’expérience d’une manifestation de Dieu et non une expérience de Dieu en lui-même. À toute expérience spirituelle, on peut proposer une explication naturelle, le plus souvent psychologique ou neurologique. Alors est-ce une illusion ou le moyen employé par Dieu pour se révéler ? La question reste ouverte. Dans tous les cas, on ne peut pas prouver l’existence de Dieu par une expérience immédiate, parce que Dieu en lui-même n’est pas expérimentable.

À partir de ce constat, certains sont tentés de conclure que Dieu n’existe pas. Les athées pensent que s’il n’y a pas de preuve empirique de l’existence de Dieu, alors il faut en conclure qu’il n’existe pas. Cependant, en raisonnant ainsi, l’athéisme commet une erreur de logique. C’est ce que l’on appelle l’« argument d’ignorance ». L’absence de preuve serait une preuve du contraire. Or, c’est faux. L’absence de preuve de l’existence d’une chose n’est pas la preuve de son inexistence. Si je n’ai pas de preuve qu’un chat se promène en ce moment dans un village chinois, je ne peux pas en conclure qu’aucun chat ne se promène en ce moment dans un village chinois. Pour que l’athéisme puisse prétendre à être une position rationnelle, il faudrait qu’il apporte la preuve de l’inexistence de Dieu. Or une telle chose semble bien difficile à faire, car pour pouvoir affirmer qu’une chose n’existe pas, il faudrait pouvoir connaître toute la réalité, y compris les réalités imperceptibles, et constater qu’elle ne s’y trouve pas. L’athéisme n’apporte donc pas une réponse concluante à la question de l’existence de Dieu.

Face à l’absence de preuve empirique de l’existence de Dieu, et à l’impossibilité de conclure par là même à son inexistence, il pourrait sembler plus raisonnable de choisir la voie de l’agnosticisme. L’agnosticisme consiste à n’affirmer ni l’existence, ni l’inexistence de Dieu. Mais comme il n’affirme rien, il ne peut pas être une position définitive. Car, dans la réalité, ou bien Dieu existe, ou bien il n’existe pas, mais il n’y a pas de troisième voie. L’agnosticisme affirme un certain état de la connaissance, mais il n’affirme rien sur la réalité. Il est donc toujours voué à être dépassé. Faire de l’agnosticisme une position indépassable reviendrait à dire que l’on ne trouvera jamais de preuve de l’existence de Dieu. Mais affirmer une telle chose reviendrait à établir un dogme. Comment prouver que l’on ne trouvera jamais de preuve de l’existence de Dieu ? Même si l’on ne peut pas faire d’expérience immédiate de Dieu, peut-être y a-t-il un autre moyen de prouver son existence ?

Et en effet, depuis son origine, la philosophie a proposé des preuves indirectes de l’existence de Dieu, à partir de ses effets. De la même façon que l’on peut prouver l’existence d’un artiste à partir de ses œuvres, on peut prouver l’existence de Dieu à partir de l’univers lui-même. La Bible elle-même conseille cette voie : « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait » (Romains 1.20).

En quoi l’univers indique-t-il l’existence de Dieu ? Le premier indice, c’est le fait que l’univers a eu un commencement. Or tout ce qui a un commencement a une cause. L’univers doit donc avoir une cause très puissante, capable de le créer. Le deuxième indice, c’est l’ordre dans l’univers, un ordre mathématiquement descriptible et précisément ajusté afin de permettre la vie. Le fait est que la vie est quelque chose de très fragile qui exige des conditions très strictes pour pouvoir se développer. Il aurait suffit que les lois et les constantes fondamentales de la physique soient légèrement différentes pour que la vie soit impossible. Autrement dit, parmi une multitude d’univers possibles, un nombre infime d’entre eux est favorable à la vie. Dans la mesure où est tel résultat est plus difficile à atteindre par hasard que par le fruit d’une intelligence, il apparaît beaucoup plus probable que l’univers soit le résultat d’une cause extraordinairement intelligente.

D’une façon plus générale, nous ne pouvons pas expliquer l’univers seulement par lui-même. Notre univers existe, c’est un fait. Mais parmi toutes les possibilités logiques, il y avait également son inexistence, ou l’existence d’un autre univers parmi une multitude de possibles. Alors pourquoi notre univers existe-t-il et pourquoi est-ce celui-ci plutôt qu’un autre ? Sa possibilité seule ne suffit pas à expliquer sa réalité, car les autres alternatives sont toutes aussi logiquement possibles. Seul une cause nécessaire, s’expliquant entièrement par elle-même, ayant fait le choix de réaliser cette possibilité plutôt qu’une autre, ayant la puissance et l’intelligence nécessaires pour produire un tel univers, permet de l’expliquer. Un tel être est ce que nous appelons « Dieu ».

L’existence de Dieu semble donc être la réponse la plus raisonnable à notre question. Mais il reste encore un certain nombre de questions : si Dieu existe, qui est-il ? Se révèle-t-il ? Et s’il se révèle, par quelle révélation s’est-il fait connaître ?

’existence d’un Dieu est une vérité si claire

Après avoir supposé qu’il y a un Dieu, on sait voir que ce Dieu est très parfait, qu’il est l’auteur de tout le bien qui est dans les créatures et qu’il faut le craindre et l’honorer.

L’existence d’un Dieu est une vérité si claire, qu’on ne peut pas la nier sans combattre ses propres lumières. Il n’est pas besoin de faire des efforts pour la croire ; mais il faut se faire violence, il n’est pas nécessaire d’aller chercher des arguments métaphysiques subtils et abstraits, qui sont peu proportionné à l’esprit de la plupart des hommes. La considération de ce grand monde qui est exposé à nos yeux et des créatures qu’on y voit, de leur juste situation et du rapport qu’elles ont entre elles, suffit pour convaincre des gens qui veulent écouter leur raison et ceux qui sont frappé des parques sensibles que l’auteur de la nature a imprimé dans ces ouvrages, ne se rendront pas à des raisonnements. Le plus éloquent et le plus savant des Romains est si touché de cette preuve qu’il ne fait pas difficulté de soutenir après un grand philosophie, que si des hommes sortaient subitement de dessous la terre, où ils eussent demeuré des leur naissance et qu’ils vinssent à voir tout d’un coup la terre, la mer et les cieux, la beauté, l’étendue et les merveilleux effets du soleil, ils ne manqueraient pas de reconnaître une divinité et d’avouer que tout ce qu’ils contemplent est l’ouvrage de Dieu.

En effet ou il faut croire que la matière est éternelle ou que le monde est l’effet du hasard ou il faut avouer qu’il y a un être tout-puissant qui a fait l’un et l’autre. On ne peut pas dire là qu’une masse morte et insensible, comme la matière, soit un être éternel et sans aucun principe, parce que c’est la plus grande de toutes les absurdités de donner au plus vil de tous les être, la première de toutes les perfections, qui est d’exister par soi-même. D’ailleurs, comme le mouvement n’est pas essentiel à la matière, quand on supposerait qu’elle est éternelle, on demanderait toujours quand elle a commencé d’avoir du mouvement? Qui est-ce qui le lui a imprimé? Qui a divisé touts ses parties? Qui a rendu ce mouvement si juste et si régulier et qui d’une même matière a produit une si grande diversité de créature? Ainsi il en faudrait toujours venir à un souverain Être et c’est ce que nous appelons Dieu.

On ne peut pas dire que tout cet univers est l’effet du hasard et que c’est la rencontre de quelques petits corps qui la produit. Ce philosophe païen, qui a soutenu cette opinion et dont on a dit que la nature avait assemblé tous les atomes de la sagesse pour le composer, me paraît aussi extravagant sur cette matière, que celui qui voyant des tableaux, où on aurait observé toutes les règles de la peinture fort exactement et où il y aurait un très grand nombre de figures, dirait que c’est là l’ouvrage du hasard et que les couleurs se sont mêlées d’elles-mêmes.

Où est l’homme de bon sens qui puisse se mettre dans l’esprit, que c’est le hasard qui a fait tout ce que nous contemplons, le ciel et la terre, le soleil, les plantes et les animaux. Que c’est le hasard qui a formé dans le ventre de nos mères un ouvrage aussi parfait que celui de nos corps, dont la construction, la figure, les organes, les membres, leur merveilleuse symétrie, leur juste proportion ont fait jusqu’à présent l’admiration des hommes. Que c’est le hasard qui a produit être âme, cette âme qui pense, qui raisonne, qui s’élève au dessus de nos sens et qui les corrige, qui trouve et qui invente ce qui paraissait du tout impossible. Enfin. que c’est le hasard qui a uni cette âme si parfaitement avec le corps, qu’a de certains mouvements du corps, il s’excite des pensées dans l’âme et qu’a de certaines pensées de l’âme, il se produit des mouvements dans le corps. Certainement, il faut ne vouloir plus se servir de la raison, pour ne reconnaître pas ici, que ce sont là les ouvrages d’un être très puissant, très sage,très intelligent et très parfait.

5 RELIGIONS

5 grandes religions comparées

Une religion est une manière d’envisager la relation entre les hommes et le divin (Un ou plusieurs), une façon aussi de concevoir le monde et de répondre aux grandes questions existentielles (d’où venons-nous, pourquoi existons-nous, où allons-nous après la mort, y a-t-il un Dieu qui s’intéresse à nous…). C’est enfin également une manière de vivre, qui découle des croyances et du mode d’expression de celles-ci.

FONDATEURS


Christianisme : Jésus, Juif né en Israël. Il dit être le Fils de Dieu, c’est-à-dire Dieu fait homme, venu sur terre pour sauver l’humanité du mal qui la ronge. Il est appelé le Christ ou le Messie, ce qui veut dire « envoyé de Dieu », « le Sauveur ». La majeure partie des Juifs ne voulant pas le reconnaître comme tel, le christianisme est devenu nouvelle religion, issue du judaïsme.



Judaïsme : Le judaïsme plonge ses racines dans la lignée d’un homme, Abraham (vers 2000 av. J.C), ayant reçu la révélation du Dieu unique, créateur de tout, au dessus de tout (alors que tous les peuples alentours sont polythéistes). Puis vint Moïse, qui reçut la charge d’instruire le peuple Juif selon les commandements de Dieu (voir : «les 10 commandements» ; «l’Ancien Testament»).



Islam : Muhammad (Mohammed) (ou Mahomet, en Français). Il naît vers 570 après J.C., dans l’actuelle Arabie Saoudite. Il croit en un seul dieu, qu’il appelle Allah, dont il reçoit dit-il, une révélation. Il dictera des préceptes à ses disciples et fondera avec eux une nouvelle religion.

Hindouisme : On ne connaît pas l’origine de cette religion complexe. C’est un ensemble de croyances transmises par orales puis par écrit, depuis plusieurs millénaires avant J.C.



Bouddhisme : Siddhartha Gautama, appelé plus tard Bouddha, né vers 560 av.J.C. en Inde. Sa vie exacte nous est inconnue ; c’est surtout sa légende qui est racontée. Il eut une illumination qui le fit sortir de l’hindouisme et il fonda une nouvelle religion.



CONCEPTION DE DIEU



Christianisme : Yahvé (le même que celui des Juifs), Dieu unique, créateur du monde, tout-puissant et saint (c’est-à-dire sans mal). Le christianisme insiste sur le fait qu’il est aussi et surtout Amour : il s’implique dans la vie des croyants et désire entretenir une relation d’intimité et de dialogue avec chacun, au travers de Jésus.



Judaïsme : Yahvé, Dieu unique, tout-puissant et saint (sans mal). Il récompensera les justes et punira les méchants. Il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère, mais ne tolère pas le mal. Le judaïsme insiste sur le respect de la loi de Dieu et son observance parfaite.



Islam : Allah, Dieu unique et tout-puissant, bien au-delà de sa création, qui récompensera ses fidèles après leur mort, mais qui n’entre pas dans une relation avec eux (dans le sens où Allah ne parle pas aux croyants).

Hindouisme : Il n’y a pas de Dieu à proprement parler, mais un grand tout, impersonnel, auquel s’ajoute une multitude de divinités.



Bouddhisme : Il n’y a pas de Dieu dans le bouddhisme, c’est une philosophie de vie. Il existe toutefois une croyance en des entités spirituelles, ayant une durée de vie et une connaissance limitées.



ORIGINE DU MONDE



Christianisme : L’univers a été créé par Yahvé, seul et unique Dieu.



Judaïsme : L’univers a été créé par Yahvé, seul et unique Dieu.

Islam : L’univers a été créé par Allah, seul et unique Dieu.

Hindouisme :  L’univers a été créé par un dieu du nom de Brahman.



Bouddhisme : L’univers n’a pas été créé (il n’y a pas de dieu, dans le bouddhisme), mais il a évolué par lui-même.



CONCEPTION DE L’HOMME


Christianisme : L’homme est une créature de Dieu, faite à son image (intelligence, parole, capacité d’amour…) mais il est affecté par la présence du mal en lui. Destiné initialement à vivre en harmonie avec Dieu, la nature et les autres, sa vie est devenue souffrance et mort, à cause des ravages du péché. Heureusement, Jésus est venu délivrer l’humanité de l’emprise du mal. L’homme est appelé à retrouver des relations d’amour avec Dieu et avec les autres, en plaçant sa foi en Jésus-Christ et en recevant le pardon de ses péchés. 



Judaïsme : L’homme est une créature à l’image de Dieu (bon). A la différence du christianisme, le judaïsme ne reconnaît pas que le mal puisse être en l’homme. Ce dernier est simplement tenté par le mal, qui est extérieur à lui. Pour l’éviter, il doit s’efforcer d’obéir en tout point aux préceptes de la loi.



Islam : L’homme a été créé par Allah. Il est appelé à la soumission totale à Allah,  notamment à suivre les 5 piliers de la religion, pour Lui plaire. 



Hindouisme : L’homme est un être sans valeur particulière, faisant partie du grand tout. 



Bouddhisme : L’homme, issu de l’évolution de l’univers, est prisonnier de sa condition, qui est souffrance. Il doit s’efforcer par divers exercices, de s’affranchir de ses désirs pour gagner en détachement vis-à-vis de tout et ainsi trouver la paix intérieure.


CONCEPTION DE LA VIE APRÈS LA MORT



Christianisme : L’homme a une dimension éternelle, la mort n’étant qu’une fin de sa dimension physique, provoquée par la présence du mal en lui. Dieu assure le croyant en Jésus d’une nouvelle vie sur une nouvelle terre, sans souffrances, sans maladies et sans la mort. En revanche, ceux qui auront fait le choix de rester dans le mal toute leur vie et/ou d’ignorer Dieu/Jésus, seront séparés éternellement de Dieu et de son amour. 



Judaïsme : Selon ses actes (obéissance ou désobéissance à la loi), l’homme ira après sa mort soit au paradis (monde sans souffrances), soit en enfer (monde de tourments), sans savoir ce que Dieu décidera pour lui.

Islam : Selon sa bonne ou mauvaise observance des préceptes de la religion, le croyant ira soit au paradis (lieu de plaisirs, surtout décrit pour les hommes), soit en enfer (jugement). Mais seul Allah décidera en fin de compte de son sort (l’homme ne sait pas de quel côté penchera la balance de ses actes).

Hindouisme : L’Hindou espère échapper aux cycles infernaux des réincarnations, en faisant de bons Karmas, pour enfin disparaître de la terre et se fondre dans le « soi cosmique ». Il y a alors extinction complète : l’individu n’existe plus mais s’est fondu dans l’univers. C’est le Nirvana.



Bouddhisme : cela ressemble à l’Hindouisme : l’homme n’a pas de dimension éternelle en lui-même, qui survive après sa mort. Il est appelé à échapper aux cycles des réincarnations et à disparaître dans la non-existence, fin de ses souffrances terrestres. C’est le Parinirvana

Souverain Pontife

souverain pontifeSouverain Pontife Le titre de Souverain Pontife ne se trouve évidemment pas dans la Bible. Il est une importation directe de l’Empire romain. A cette époque, le titre était attribué à l’Empereur. Ce n’est que lorsqu’il sera abandonné par eux que la papauté l’usurpera à son profit. Le Pontife est « celui qui fait le pont », celui qui relie des parties séparées par un gouffre. Le Souverain pontife prétend ainsi être celui qui relie les hommes d’en-bas à Dieu qui est en haut. Le pape est le Pontifex maximus, le Pontife suprême, titre que s’arrogea le pape Théodore 1er en 642, après des siècles d’abandon de son usage. Entre temps, le titre est devenu si important qu’il définit pour ainsi dire la fonction première du pape, dont le règne est appelé pontificat. Une telle prétention est-elle fondée ? Comme le nom de pape, le titre de Souverain Pontife apparaît comme une insulte, non plus au Père, mais à Christ, le Fils. Car Lui seul est désigné dans la Bible comme le Souverain Pontife, le médiateur suprême entre les hommes et Dieu. Ces quelques paroles bibliques suffisent à le prouver : Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi : Jean 14,6 et Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps : 1 Timothée 2,5-6. Pour prétendre être le Souverain Pontife entre Dieu et les hommes, il faut remplir deux conditions. La première est d’avoir une partie commune entre les deux bords séparés. Il faut donc quelqu’un qui soit à la fois Dieu et homme. Il faut ensuite que cette personne soit établie par Dieu et non atteinte par le péché qui sépare les hommes de Dieu. Dans l’histoire, un seul être possède ces qualifications : Jésus-Christ. C’est pourquoi l’apôtre Pierre, que l’Eglise catholique cite comme le premier souverain pontife, n’hésite pas à dire : Il n’y a de salut en aucun autre (que Jésus-Christ) ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés : Actes 4,12. Vicaire du Christ Le mot vicaire signifie remplaçant ou suppléant. C’est un mot qui désigne la charge que quelqu’un reçoit pour pallier à l’absence d’un autre et le remplacer dans sa charge. Du point de vue législatif, chaque député a en France un vicaire ou suppléant. Si le député vient à mourir, ou s’il est nommé ministre, c’est lui qui occupe sa charge. Le pape peut-il être le vicaire du Christ ? La question, posée sous l’angle de la signification originale du terme, dévoile, au regard de la Bible, son absurdité. La première raison pour laquelle le pape ne peut être le vicaire du Christ est… que le Christ est toujours vivant. Le Christ n’a pas terminé sa mission à la croix. Le pape l’a-t-il oublié : Il est ressuscité ! Il est toujours vivant, dit la Bible, pour intercéder en faveur de ceux qui s’approchent de Dieu par Lui : Hébreux 7,25. La seconde raison est que Jésus lui-même a désigné Celui qui serait Son Vicaire, Son suppléant après son départ. Ce n’est pas Pierre, l’apôtre, mais le Saint-Esprit : Cependant je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai : Jean 16,7.  Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit : Jean 14,25-26. Se prétendre être le vicaire du Christ est un blasphème, non seulement contre le Fils, mais aussi contre le Saint-Esprit, le seul et vrai suppléant du Christ ! Conclusion Le pape François a choisi d’incarner, pour son pontificat, un des caractères du Christ : la pauvreté. C’est un choix humainement louable ! Que n’eut-il cependant choisi la vérité ! On aurait vu alors le premier pape démissionner, non pour cause d’âge avancé ou d’autres raisons plus obscures, mais pour raison d’usurpation de titres vis-à-vis de Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Le temps de la patience de Dieu à l’égard de cette tromperie séculaire touche à sa fin. Vous qui vous êtes laissés séduire, quittez Rome et ses prétentions ! Venez à Jésus-Christ, Celui qui est un avec le Père, le seul Médiateur entre Lui et vous, par qui le Saint-Esprit peut vous être donné !

La Pentecôte

La Pentecôte

Actes des Apôtres 2, 1-13

La Pentecôte : fête du don de l’Esprit de Dieu, fête de l’envoi en mission, fête de l’évangélisation, fête de l’Église du Christ. Mais avant d’être une fête chrétienne, le jour de la Pentecôte était une fête juive, appelée « fête des semaines » et aussi « fête de la moisson ». Cette fête agricole avait lieu le cinquantième jour après la fête de Pâque, c’est-à-dire sept semaines après le début des nouvelles récoltes. Et cette grande fête était l’occasion d’un pèlerinage, l’un des trois plus importants de l’année. Cela explique pourquoi tant de juifs étaient rassemblés ce jour-là, à Jérusalem (Actes 2, 5).

Mais pour nous, chrétiens, la Pentecôte est surtout l’évènement fondateur de l’Église chrétienne et le début de sa mission. Cet événement est un commencement pour tous les chrétiens. Mais il est d’abord un double accomplissement :

– Premièrement, l’accomplissement des paroles des prophètes, comme celles que nous avons lu dans le Livre de Joël, texte dans lequel Dieu nous dit : « je répandrai mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront » (Joël 2, 28 ou Joël 3, 1).

– Deuxièmement, l’accomplissement des promesses de Jésus, celles qu’il a faites avant sa Passion, notamment dans le passage que nous avons lu dans l’Évangile selon Jean : « [ Le Père ] vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, [ c’est ] l’Esprit de vérité » (Jean 14, 16-17). Puis, après sa Résurrection, le jour de son Ascension vers le Père, Jésus confirmera cette promesse à ses disciples, en leur annonçant que « Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » (Actes 1, 5).

Ainsi, la Parole de Dieu, exprimée par les prophètes et par Jésus, s’est réalisée en ce jour de la Pentecôte. Car c’est ce jour que Dieu a choisi pour visiter les douze disciples et les atteindre au plus profond d’eux-mêmes. Oui, Dieu a fait irruption dans leur vie et dans leur cœur, il s’est manifesté à eux, ou plutôt sur eux et en eux, par son Saint-Esprit, au nom de Jésus-Christ. Cette manifestation divine s’est produite brutalement, à la manière d’une explosion : par un grand bruit, par un vent violent, et surtout par le feu. Comme si le tonnerre, la tempête et la foudre s’étaient en même temps abattus sur les douze disciples. Ils ont été comme foudroyés, véritablement frappés par l’Esprit de Dieu. C’est donc par ce foudroiement qu’« ils furent tous remplis du Saint-Esprit » (Actes 2, 4).

En faisant irruption dans leur vie, en traversant leur être, en touchant leur cœur, le Saint-Esprit a radicalement transformé les disciples : enfermés et reclus dans cette maison, ils sont comme poussés au dehors. Au lieu de rester chez eux, de rester entre eux, dans le cercle communautaire, ils sont incités à aller vers les autres, à parler aux autres.

Par le souffle du Saint-Esprit, les disciples sont animés par le désir d’annoncer les « merveilles de Dieu » (Actes 2, 11), c’est-à-dire toutes ces grandes choses que Dieu a accomplies pour les hommes.

Le souffle du Saint-Esprit les rend aussi capables de proclamer avec confiance la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité. De cette façon, ils deviennent à leur tour des prophètes, c’est-à-dire des porteurs de la Parole de Dieu : cette Parole, ils y sont fidèles, ils la mettent en pratique, ils la proclament, ils la diffusent… En un mot, ils en sont les témoins! Oui, ces disciples que Jésus avait choisi lors de son ministère, et qui avaient écouté ses paroles sans les comprendre complètement, doivent maintenant en témoigner devant tous ceux qui n’ont pas connu Jésus.

Voilà donc la mission d’évangélisation que Dieu confie aux disciples, en envoyant sur eux son Saint-Esprit, au nom de Jésus-Christ. Et justement, la « mission » est le sens premier du mot « apôtre ». C’est là qu’est le véritable changement pour les disciples : envoyés en mission pour annoncer l’Évangile, les voici donc apôtres. C’est par l’événement de la Pentecôte que « les disciples » sont devenus « les apôtres ».

Mais pour accomplir pleinement leur mission, il faut que les apôtres apportent un témoignage qui puisse être entendu et compris par tous les hommes, par tous les peuples. Pour cela, le Saint-Esprit leur fait un don extraordinaire : il leur permet de s’exprimer spontanément dans des langues, autres que celles qu’ils parlent couramment. Grâce à ce don multilingue, les apôtres peuvent proclamer la Parole de Dieu d’une manière compréhensible par tout le monde, quelle que soit la langue maternelle de chacun. Ainsi, pour les apôtres, la langue n’est plus un obstacle, elle devient même un avantage pour eux. En faisant tomber les barrières linguistique et culturelle, la mission d’évangélisation des apôtres acquiert une dimension véritablement universelle. C’est ce que leur avait annoncé Jésus le jour de son Ascension vers le Père, en leur disant : « vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1, 8).

Aujourd’hui, encore, la Pentecôte garde tout son sens, pour chacun d’entre nous. Comme les disciples en leur temps, nous avons nous aussi besoin que le Saint-Esprit fasse irruption dans nos vies, aussi bruyant, violent et brûlant soit-il. Mais sommes-nous vraiment prêts à le recevoir? Prêts à nous laisser interpeller par lui? La réponse n’est pas évidente, car trop personnelle.

Pour autant, à chaque célébration du Culte, nous prions Dieu pour qu’il envoie sur nous son Saint-Esprit, afin que celui-ci soit notre guide. En fait, le Saint-Esprit représente bien plus qu’un guide, car il peut opérer bien des choses dans celui qui accepte de le recevoir :

– Il est un « souffle vivant », qui donne une nouvelle respiration à notre vie, un nouveau souffle à notre existence.

– Il est un « coup de tonnerre », qui nous réveille de notre inertie, nous qui avons tendance à nous assoupir.

– Il est une « rafale de vent », qui nous fait sortir de nous-mêmes, et qui nous poussent dehors, afin que nous nous tournions plus vers les autres.

– Il est une « flamme », qui ravive en nous le désir de proclamer la Parole de Dieu, qui rallume notre passion de raconter l’Évangile.

– Il est un « jet d’eau », qui nous donne soif de témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité.

– Il est comme une « onde », qui nous porte et nous encourage à poursuivre la mission des apôtres.

– Il est un « rayon de lumière », qui nous enseigne et nous rappelle les paroles du Christ.

A travers toutes ces actions, le Saint-Esprit est véritablement un don, celui que Dieu nous accorde, au nom de Jésus-Christ. Un don qu’il nous faut être capables de recevoir. Ainsi, rappelons-nous toujours que, Pentecôte, c’est l’Esprit de Dieu donné à tous et répandu sur tous.

Amen.

APPEL D’ISRAËL

APPEL D’ISRAËL

ETOILE DAVIDLa mission du peuple de Dieu

Les Macédoniens voulaient contribuer au soutien des pauvres de Jérusalem, considérant avoir une dette envers Israël pour avoir eu part à ses biens spirituels (Rom. 15. 26-27). Nous aussi devons avoir conscience de notre énorme dette envers le peuple juif.

En Genèse 12, Dieu appelle Abraham à quitter sa patrie pour devenir source de bénédiction pour toutes les familles de la terre. Dieu n’a pas de chouchou parmi les nations, mais il a donné une triple mission au peuple Juif :

Romains 3 : Si tous, Juifs et gentils, sont pécheurs au même titre et ont besoin d’être sauvés par le sang de Jésus, c’est au peuple juif que les oracles de Dieu ont été confiés. La vocation d’Israël est unique : transmettre fidèlement la Parole de Dieu de siècle en siècle. Au temps de Jérémie, des rouleaux ont été brûlés sur l’ordre du roi Jehojakim, mais Dieu a demandé que ces rouleaux soient réécrits, non seulement pour le roi, mais pour toutes les générations à venir. Esaïe et Jérémie ignoraient que leurs écrits allaient traverser le temps et  devenir le best-seller que l’on connaît aujourd’hui, traduit dans plus de 3000 langues et lu jusqu’aux extrémités de la terre. « Dieu n’a pas agi de même pour les autres nations. » (Ps. 147.19).

 

En Exode 19.6, Dieu déclare par la bouche de Moïse « Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte ». Lorsque le grand prêtre entrait dans la présence de Dieu, dans le temple, il portait le peuple d’Israël sur son pectoral et sur ses épaules, sa mission étant d’intercéder pour la nation. Le Talmud nous donne des détails sur la fête de Yom Kippour. Quatre jours avant, le prêtre apportait deux agneaux et deux chèvres dans le temple. Tous les jours, les prêtres inspectaient soigneusement ces animaux pour s’assurer qu’ils étaient sans défaut et, la veille de la fête, le grand prêtre faisait lui-même une dernière vérification avant que le sacrifice puisse avoir lieu. De même, Jésus est arrivé 4 jours avant la Pâque à Jérusalem. Les prêtres et les scribes l’ont alors assailli de questions pour essayer de le piéger. N’ayant pu trouver aucun défaut dans sa doctrine, le grand prêtre lui a posé une dernière question : « Dis-nous, es-tu le fils de Dieu ? ». Sur la réponse affirmative de Jésus, la décision a été prise de le crucifier. Caïphe ne réalisait pas ce qu’il faisait, mais, en tant que grand prêtre d’Israël, il avait reçu une onction spéciale lui faisant prophétiser la mort de Jésus pour réconcilier l’humanité avec Dieu. Ce sont bien les Juifs et non les Romains qui ont décidé de sa mort. Aucune autre nation n’aurait pu le faire, car il fallait que ce soit une nation de sacrificateurs. Pierre s’adressant aux Juifs dans le temple a reconnu qu’ils avaient agi par ignorance. Si le peuple juif avait compris qui était Jésus à ce moment-là, il ne l’aurait jamais tué, car il vivait sous l’oppression de Rome depuis des années et attendait un rédempteur. Mais Dieu l’avait aveuglé afin d’accomplir ses desseins. Il avait besoin de ce sacrifice afin de racheter l’humanité. Cette deuxième mission est réellement tragique.

 

En Actes 3.19-21, Pierre appelle le peuple à se repentir afin que ses péchés soient effacés, que viennent des temps de rafraîchissement et que Dieu envoie à nouveau Jésus sur la terre comme Prince de paix. Jésus a dit à la cité de Jérusalem qu’elle ne le reverrait plus jusqu’à ce qu’elle dise « Béni soit celui qui vient dans le nom du Seigneur », c’est-à-dire jusqu’à ce qu’il soit le bienvenu au milieu d’elle. C’est là le dernier appel prophétique du peuple juif – accueillir son Messie – et la raison pour laquelle les Juifs se rassemblent en Israël.

Notre appel, en tant qu’Eglise est de nous tenir aux côtés d’Israël, de soutenir et de bénir la nation qui nous a donné la Parole de Dieu, la nation Sacrificateur, celle qui va ramener Jésus sur la terre