Le caractère Divin

LISEZ LA BIBLETout ce vaste univers est comme un grand volume dans lequel Dieu a imprimé tous les caractères de sa divinité et nous pouvons lire sans cesse les devoirs des créatures envers le créateur. Le cœur de chaque homme est une autre espèce de livres, sur lequel le même Dieu a gravé les règles de sa conduite, par la lumière naturelle dont il a voulu l’avantager. Mais le péché a tellement brouillé ses divins caractères, il a répondu de si profondes ténèbres sur nos esprits, il a corrompu nos cœurs jusqu’à un tel point , Que l’ignorance et la faiblesse sont devenus notre partage. La seule lumière naturelle ne suffit pas pour nous conduire. La contemplation des créatures dissipe beaucoup notre esprit qu’elle ne l’éclaire : et si nous étendons nos vues sur tout ce monde visible, c’est bien moins pour nous élever jusqu’à son auteur, et pour chercher dans quelques-unes des parties de cet univers l’objet de nos désirs corrompus, de nos attachées criminelles, de nos passions déréglées pour remédier à ces funestes effets péchés et dissiper nos ténèbres les plus épaisse Dieu a voulu nous parler par lui-même et par des prophètes de la manière du monde la plus claire et la plus sensible.
il nous a développé ses mystères les plus cachés : il nous a été appliqué ses volontés dans toute leur étendue : en un mot, il nous a fait présent d’un nouveau livre, dans lequel nous pouvons, sans crainte d’être trompé,lire sans cesse les règles de notre conduite, tant par rapport à cette hauteur de notre être, que par rapport à nous-mêmes, et au reste des créatures, ce livre n’est rien d’autre que la sainte Bible. C’est cette divine écriture, inspirée de Dieu immédiatement dictée par le Saint Esprit, publiée par les prophètes et les apôtres, et donc il finira pas une seule ligne qui ne porte les précieux caractères de la divinité. Les pages consacrées forment comme une longue lettre divine, que le tout-puissant écrit à ses créatures. Pouvons nous donc moins cher que de méditer tous les jours avec assiduité les paroles d’un si grand maître ? Apprenons à connaître les volontés de Dieu dans les paroles de Dieu. Nous le traitons pas autrement que nous ferions un grand prince qui se serait abaissé jusqu’à nous écrire familièrement, et à nous marquer de sa propre main tous les maux dont nous devrions nous servir pour lui plaire. N’est-il pas vrai que nous conserverons ces lettres avec soin, que nous désirions avec exactitude et que nous y réfléchirions avec assiduité ? Rendons la même justice à Dieu. Rien n’est plus excellent en soi plus nécessaire au soutien de la religion, plus indispensable aux hommes, ni plus avantageux aux fidèles que la lecture et l’étude de l’écriture sainte c’est elle qui nous fait connaître Dieu en lui-même, dans ses communications aux créatures. Peut-on donc que rien de plus excellent ? C’est elle qui prescrit toutes les circonstances du culte dans le souverain de tous les êtres honorés par ces sujets. La religion pourrait-elle donc se subsister dans toute sa pureté, sans cette divine écriture ? C’est elle qui apprend aux hommes à vivre selon les règles de la loi éternelle, la droite maison, de la volonté du souverain législateur. Y a-t-il donc un seul homme qui puisse se dispenser de la lire, de la méditer, de l’accomplir ? C’est-elle enfin qui nous met devant les yeux les exemples de ce qui ont marché dans les voies du seigneur, pour nous engager à les suivre, et qui nous propose de temps en temps les égarements, les chutes et les punitions des méchants, pour nous en donner de l’horreur et nous éloigner de leur conduite. Petit donc y avoir rien de plus avantageux à une âme fidèle, quitte à je se perfectionnais par la pratique de la vertu ? Ce pain céleste est plus nécessaire à la vie de l’âme, que le pain que nous mangeons tous les jours l’est à la vie du corps

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