Le sens de la vie de Jésus-Christ

Le sens de la vie de Jésus-Christ
Jésus-Christ se présente comme Dieu qui s’est incarné en homme. Il n’est pas venu proposer une nouvelle religion, mais une relation vivante et libre avec Dieu. Il a manifesté au cours de sa vie terrestre l’amour immense de Dieu pour les hommes : il guérissait tous les malades, communiquait la vie aux gens… Il a aussi démontré cet amour par sa mort.
En effet, Jésus est mort volontairement à la place de chacun d’entre nous, pour que nous n’ayons pas à subir la peine que méritait le péché : « Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu » (1ère épître de l’apôtre Pierre ch.3 v.18).
Jésus est ensuite ressuscité, montrant par là son pouvoir sur le péché et sur la mort. Il apporte ainsi l’espérance d’une vie nouvelle. Ce qu’il a dit et promis, il l’a accompli : il est donc digne de confiance. C’est vraiment lui qui est Dieu car il est plus fort que la mort. Ses contemporains ont écrit : « Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité, nous en sommes tous témoins » (livre des Actes ch.2 v.32).
Vivant aujourd’hui, Jésus permet, à tous ceux qui croient en lui et qui demandent pardon à Dieu pour leur péché, d’être en relation avec Dieu : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Evangile de Jean ch.14 v.6).
Au travers de Jésus, Dieu a fait le premier pas vers nous. Il désire en retour que nous lui fassions confiance pour notre vie. Il s’agit d’entrer en relation avec Lui par Jésus-Christ, en l’invitant dans notre vie. C’est le seul moyen de ressentir son amour. Pour tous ceux et celles qui prennent conscience que le péché est en eux et qu’il les sépare de Dieu et des autres ; qui croient au fond d’eux-mêmes que Jésus est véritablement mort pour eux et qu’il est ressuscité pour leur donner la vie ; qui désirent changer de vie et suivre Jésus comme modèle, alors une nouvelle vie démarre. Ils expérimentent la présence de Dieu dans leur vie quotidienne. Par son Esprit, Dieu leur communique son amour, sa consolation, ses conseils, malgré les aléas de l’existence. La vie ici-bas ne sera pas toute rose. Elle restera ce qu’elle est, mais Dieu vivra en eux.
Un choix personnel à faire
Inviter Jésus dans sa vie est une décision qui ne doit pas se prendre à la légère. Elle implique de vivre aussi en conséquence. Mais pour celui ou celle qui le souhaite, cette rencontre est tout à fait possible et simple à entreprendre. Nul besoin de faire mille bonnes choses pour mériter l’amour de Dieu. C’est une grâce, c’est-à-dire un cadeau immérité que Dieu nous fait. Cet amour se reçoit, s’accueille, tout simplement, au travers de la prière. Prier, c’est tout simplement parler à Dieu, comme nous le faisons avec quelqu’un d’autre, avec sincérité et honnêteté.
Vous pouvez faire cette rencontre magnifique. Voici un exemple de prière qui peut-être pourra vous aider. : « Seigneur Jésus, je te remercie de ton amour et de ce que tu es venu dans le monde pour mourir pour moi. Je reconnais que j’ai dirigé jusqu’à présent ma propre vie et qu’ainsi j’ai péché contre toi. Je veux maintenant te recevoir dans ma vie, vivre avec toi et te suivre toujours. Merci de me pardonner mes péchés. Je te remercie d’avoir entendu ma prière et de l’exaucer. Amen (ce qui veut dire : qu’il en soit ainsi) ».
Si vous avez sincèrement demandé à Dieu de venir vivre en vous, votre relation personnelle avec lui a commencé. Vous venez de rencontrer Dieu et il veut vous aider à apprendre à mieux le connaître.

La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie.

La Bible a réussi le test du temps. Depuis Moïse, cela fait 3.500 ans qu’elle sert de guide aux hommes. C’est ce livre qui a fourni le fondement intellectuel et spirituel de notre monde moderne. Sans elle, … mais non, c’est inimaginable ! Un livre qui a pu permettre le développement fabuleux de la pensée et des idées humaines et de notre civilisation mérite peut-être plus d’attention que nous aurions été prêts à lui donner ! Mais il y a autre chose, plus difficile à faire comprendre. Ce livre est la Parole de Dieu, son “code” pour la vie. Comprenez ce mot dans tous ses sens, du code de l’ADN jusqu’au code de la route.1 Voici ce que dit la Bible : La Loi de Dieu est parfaite, elle nous redonne vie. Toutes ses affirmations sont dignes de confiance. Aux gens sans détour elle donne la sagesse. Psaume 19.8

Cette parole donne de forces neuves, elle restaure l’âme, elle nous renouvelle de l’intérieur. Pour qui n’a pas de place pour Dieu dans sa vie, cela est plus difficile à comprendre. Mais même dans ce cas, imaginez ceci : Si réellement Dieu existe et s’il est le Créateur de la vie (ces deux choses vont forcément ensemble!), il n’est pas si étonnant qu’il ait transmis un “code” pour redonner vie à notre âme. Après tout, c’est ainsi que cela semble fonctionner en nous. Notre vie est possible et renouvelée par le code ADN. Autrement dit, l’ADN est cette information qui donne vie à notre corps. Etonnant dès lors que ce même Dieu ait fourni un “code” pour notre âme ? Etant devenu pécheur de par la rébellion de nos premiers parents contre Dieu, ce “code” en nous a été fatalement endommagé. Dieu a donc pourvu un “code” extérieur à nous afin de “nous réparer”, si je peux oser le dire ainsi. La clé indispensable pour la déverrouiller, en quelque sorte, est dans le fait de revenir à lui. Jésus en donne l’illustration magistrale dans la parabole du fils prodigue en Luc 15. Ce n’est pas si étrange que cela. Nous sommes habitués aux paroles qui renouvellent notre vie intérieure. La psychologie dans toutes ses formes est fondée sur ce principe. Des paroles peuvent guérir, … et tuer. L’occultisme nous 1 Le seul sens à exclure est l’idée que la Bible renferme un code qu’un bon ordinateur pourrait déceler. Pas de mécanique ici !

La valeur et la puissance dun sang de Jésus

La valeur et la puissance dun sang de Jésus

La Bible est l’histoire de Dieu à la recherche de l’homme déchu et perdu à cause de son péché.

Avant sa chute, l’homme n’avait pas besoin d’être sauvé. Ne connaissant pas le péché, il jouissait d’une parfaite communion avec Dieu. Malheureusement cette communion n’allait pas faire long feu. Par sa désobéissance à l’ordre divin, l’homme se brouilla avec son créateur. Dieu, dans sa justice, ne pouvant tolérer le péché, Dieu décida de punir le pêcheur. Et la seule punition à lui infliger qu’il puisse satisfaire à la justice de divine et la peine de mort « car le salaire du péché c’est la mort… » (Ro.6.23)

cependant, ce Dieu de justice se révéla aussi un Dieu d’amour. Et dans son amour éternel pour l’homme, le couronnement de sa merveilleuse création, il concocta un plan pour le délivrer de son péché : envoyer son fils mourir à la place de l’homme. Il faut être Dieu pour résoudre intelligemment ce problème – satisfaire à sa justice tout en manifestant son amour, sa grâce et sa miséricorde.

Mais Dieu prouve son amour envers nous, à ce que lorsque nous étions encore des pêcheurs, Christ est mort pour nous (Ro.5.8)

Nous savons que le sang circule dans les artères et les veines qui se distribuent à tous les organes du corps humain et il remplit diverses fonctions vitales, dont les fonctions respiratoires, et nutritive. Ainsi, dire que le sens est la vie, ce n’est pas en exagérer l’importance. L’âme de toute chair, dit la Bible, cest son sang, qui est en elle (Lev17 :14). Donc , versez son sang et, dans la pensée biblique, synonyme de données ou sacrifiait sa vie. Telle est le sens de la mort sacrificielle ou du sacrifice sanglant.

Des gens qui ne comprennent pas le pourquoi des sacrifices sanglants de l’ancien testament voient en Dieu un être assoiffé de sang. J’offre une réponse biblique à cette question. Les sacrifices de l’ancien testament préfiguraient le sacrifice suprême le Jésus.

Étant l’ombre les choses à venir, ils devaient se répéter continuellement jusqu’à ce que Christ soit venu au temps marqué par le père (Ga.4 :4) et se soit offert pour ôter le péché du monde (Hé.7 :26 –27 ;10 :1 –10). En attendant la venue du rédempteur, Dieu avait institué des sacrifices sanglants de l’ancien testament en préfiguration de l’offrande que son fils allait faire une fois pour toutes.

« Qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices d’abord pour les péchés ensuite pour ceux du peuple, – car ceci, il une fois pour toutes en s’offrant lui-même (Hé.7 :27)

« et il est une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle…

De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hé.9:12,28)

Lui (Jésus), qui après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, c’est ainsi à la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés (Hé.10.12).

Si Dieu était réellement assoiffé de sang, comme le pensent certains, il n’aurait pas en vue un seul sacrifice, une seule offrande. Nous, les chrétiens, nous n’offrons pas de sacrifices sanglants aujourd’hui car l’offrande de Christ à aboli le système sacrificiel ancien. Dieu, conformément à son plan de rédemption et à la volonté sainte et souveraines de son conseil, à substituer le sacrifice de son fils bien-aimé au sacrifice de l’ancien testament. Contrairement à ceci, l’offrande de Christ n’a pas besoin de se répéter puisque le Christ s’est offert une fois pour toutes. N’est-il pas réjouissant, de savoir que le Christ a versé son sang pour le pardon de nos péchés et que nous devons nous approcher de Dieu dans l’humilité et sur la base du sacrifice expiatoire de son fils

Donner sa vie, c’est aimer

Donner sa vie, c’est aimer, indépendamment de l’intérêt que nous pourrions y trouver…

Jean 15 : 13

13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

Ces paroles de Jésus sont connues, aimez vous les uns les autres ! Suivies encore d’une remarque, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Et nous sommes amis de Jésus si nous faisons ce qu’il commande.

L’amitié est quelque chose de réciproque. Lorsque Jésus parle d’être ses amis, cela suppose que Lui soit notre ami, et que nous soyons ses amis. Jésus a donné sa vie pour nous. Tout au long de son ministère, il a été au service des hommes, il a donné sa vie. Et, plus encore, il donna sa vie jusqu’à la mort pour nous. Afin que dans sa mort et sa résurrection, nous ayons la vie ! Il n’y a pas de plus grand amour !

Nous aussi sommes invités à donner notre vie. La donner pour Jésus, et la donner pour les amis de Jésus. La donner pour nos amis est concevable, mais la donner pour Ses amis… ? Or, Jésus aime tous les hommes. On connaît bien cette expression disant « les amis de mes amis sont mes amis ». Jésus aime tous les hommes, si Jésus est notre ami, nous devons aussi aimer ceux qu’il aime. Et donner notre vie pour eux. Non pas en allant nous clouer sur une croix, ou en mettant fin à nos jours pour eux. De quelle utilité un tel acte leur serait il ?

Ce que nous pouvons faire, c’est nous mettre au service des autres, c’est rendre des services, c’est écouter, c’est apporter un message d’espoir, de paix… C’est annoncer l’Evangile, animés par l’amour surnaturel de Dieu… Jésus commande de nous aimer, et tout simplement d’aimer.

Une chanson qui a été un succès parlait de « savoir aimer… sans rien attendre en retour… pas même l’espoir d’être aimé ». Voilà ce que peut signifier donner sa vie. C’est aimer, indépendamment de l’intérêt que nous pourrions y trouver. C’est donner, c’est partager, c’est s’offrir soi même pour le bien de « notre prochain ». Et, plus nous donnons notre vie pour notre ami Jésus, plus sa nature grandit en nous, et peut se refléter par nous sur nos amis, et les amis de nos amis… en attente de la récompense d’avoir été de « bons et fidèles serviteurs » !

Nous avons vraiment à méditer cette parole : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». C’est la manière d’aimer de Jésus, le secret du plus grand amour ! Regarder toute les personnes comme amis, car Jésus les regarde comme des amis. En Dieu il ne peut y avoir d’ennemis car Dieu n’est qu’amour. Dieu se fait ennemi du péché, mais aime le pécheur comme un ami. Il nous appelle a entrer dans cette amitié.

Quelle conversion pour notre regard si prompt à juger, voir à condamner !

Jésus regarde comme ami même ceux qui le rejette car il a un regard d’espérance sur chacun, il voit ce qui est beau en nous, il ne s’arrête pas à l’apparence.

Nous avons vraiment besoin de l’Esprit Saint pour connaitre cette manière d’aimer. C’est tellement plus reposant d’aimer que de haïr… faisons nous du bien en aimant !

Dieu le premier nous aima

En livrant pour nous son Fils,

Qui est mort sur une croix

Pour nous sauver du péché.

Oui, nous avons reconnu

L’amour que Dieu a pour nous

Et nous avons cru en lui;

Dieu est lumière et amour.

Quand il mourut sur la croix,

Jésus nous remit l’Esprit

Pour que tout homme qui croit

Boive aux sources de la vie.

Gardons ses commandements

Et nous serons ses amis;

Qui demeure en son amour

Portera beaucoup de fruit.

Donner sa vie, c’est aimer, indépendamment de l’intérêt que nous pourrions y trouver…

Jean 15 : 13

13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.

Ces paroles de Jésus sont connues, aimez vous les uns les autres ! Suivies encore d’une remarque, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Et nous sommes amis de Jésus si nous faisons ce qu’il commande.

L’amitié est quelque chose de réciproque. Lorsque Jésus parle d’être ses amis, cela suppose que Lui soit notre ami, et que nous soyons ses amis. Jésus a donné sa vie pour nous. Tout au long de son ministère, il a été au service des hommes, il a donné sa vie. Et, plus encore, il donna sa vie jusqu’à la mort pour nous. Afin que dans sa mort et sa résurrection, nous ayons la vie ! Il n’y a pas de plus grand amour !

Nous aussi sommes invités à donner notre vie. La donner pour Jésus, et la donner pour les amis de Jésus. La donner pour nos amis est concevable, mais la donner pour Ses amis… ? Or, Jésus aime tous les hommes. On connaît bien cette expression disant « les amis de mes amis sont mes amis ». Jésus aime tous les hommes, si Jésus est notre ami, nous devons aussi aimer ceux qu’il aime. Et donner notre vie pour eux. Non pas en allant nous clouer sur une croix, ou en mettant fin à nos jours pour eux. De quelle utilité un tel acte leur serait il ?

Ce que nous pouvons faire, c’est nous mettre au service des autres, c’est rendre des services, c’est écouter, c’est apporter un message d’espoir, de paix… C’est annoncer l’Evangile, animés par l’amour surnaturel de Dieu… Jésus commande de nous aimer, et tout simplement d’aimer.

Une chanson qui a été un succès parlait de « savoir aimer… sans rien attendre en retour… pas même l’espoir d’être aimé ». Voilà ce que peut signifier donner sa vie. C’est aimer, indépendamment de l’intérêt que nous pourrions y trouver. C’est donner, c’est partager, c’est s’offrir soi même pour le bien de « notre prochain ». Et, plus nous donnons notre vie pour notre ami Jésus, plus sa nature grandit en nous, et peut se refléter par nous sur nos amis, et les amis de nos amis… en attente de la récompense d’avoir été de « bons et fidèles serviteurs » !

Nous avons vraiment à méditer cette parole : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». C’est la manière d’aimer de Jésus, le secret du plus grand amour ! Regarder toute les personnes comme amis, car Jésus les regarde comme des amis. En Dieu il ne peut y avoir d’ennemis car Dieu n’est qu’amour. Dieu se fait ennemi du péché, mais aime le pécheur comme un ami. Il nous appelle a entrer dans cette amitié.

Quelle conversion pour notre regard si prompt à juger, voir à condamner !

Jésus regarde comme ami même ceux qui le rejette car il a un regard d’espérance sur chacun, il voit ce qui est beau en nous, il ne s’arrête pas à l’apparence.

Nous avons vraiment besoin de l’Esprit Saint pour connaitre cette manière d’aimer. C’est tellement plus reposant d’aimer que de haïr… faisons nous du bien en aimant !

Dieu le premier nous aima

En livrant pour nous son Fils,

Qui est mort sur une croix

Pour nous sauver du péché.

Oui, nous avons reconnu

L’amour que Dieu a pour nous

Et nous avons cru en lui;

Dieu est lumière et amour.

Quand il mourut sur la croix,

Jésus nous remit l’Esprit

Pour que tout homme qui croit

Boive aux sources de la vie.

Gardons ses commandements

Et nous serons ses amis;

Qui demeure en son amour

Portera beaucoup de fruit.

L’assurance du salut

Un texte de Billy Graham théologien et prédicateur chrétien évangélique

Nous entendons beaucoup parler de ce que Christ a fait pour nous, de la valeur de la religion et de ce qu’est le salut personnel. Mais personne ne nous dit comment trouver Christ. » Ces requêtes, venant de la part d’étudiants sincères, sont devenus un fardeau pour moi, et, depuis ce moment, j’ai essayé dans mes sermons d’expliquer simplement et clairement comment trouver Christ.

Des millions de personnes admettent aujourd’hui, sans se poser de questions, les éléments fondamentaux de la foi chrétienne. Cependant, il y a également une quantité innombrable de gens qui ignorent, autant que les païens, le chemin du salut tel que l’enseigne le Nouveau Testament. La Bible nous dit que Dieu a fait le chemin du salut si simple que « ceux qui le suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer ».
Esaïe 35 : 8
8 Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu’on appellera la voie sainte; Nul impur n’y passera; elle sera pour eux seuls; Ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer.

Mais connaître Christ, la Croix et le chemin du salut est une chose, se l’approprier est une autre chose. Des milliers de personnes ont une compréhension intellectuelle de la foi chrétienne, mais ne connaissent pas Christ personnellement. J’aimerais vous expliquer, très clairement, comment on peut obtenir l’assurance du salut.
Vous devez, tout d’abord, reconnaître que vous avez besoin du salut. Vous ne viendrez jamais à Christ, à moins d’être convaincu d’avoir besoin de Lui. Si vous êtes satisfait de vous-même, et que vous pensiez être capable de vivre par votre propre force, vous ne rencontrerez probablement jamais Jésus-Christ face à face. Une lecture des Évangiles vous révélera qu’Il ne répondait qu’à l’appel de ceux qui étaient conscients de leurs besoins. Il ne s’impose pas à ceux qui se sentent suffisants, justes et satisfaits d’eux-mêmes. Il s’est arrêté pour ouvrir les yeux de l’aveugle Bartimée qui s’était écrié: « Jésus, aie pitié de moi! »
Marc 10 : 46
46 Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.

Il a donné l’eau de la vie à la Samaritaine qui lui avait demandé : « Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif. » Jean 4.15 Il a immédiatement tendu la main à Pierre qui s’enfonçait, parce qu’il lui avait crié: « Seigneur, sauve-moi! »
Matthieu 14 : 30
30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi !

Nous n’avons pas d’exemple nous montrant Christ refuser son aide à ceux qui voyaient en Lui la réponse à leurs besoins les plus profonds. Mais en aucun cas Jésus ne s’impose à une personne qui refuse sa présence et sa puissance. Vous devez reconnaître votre état de péché et votre indigence spirituelle, avant que Christ puisse vous répondre. Il a dit : « Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs. »
Luc 5 : 32
32 Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
Avant de pouvoir être sauvé, vous devez vous rendre compte que vous êtes perdu; avant d’être pardonné, que vous avez péché; avant de vous convertir, que vous allez dans la fausse direction. Bien des promesses divines dépendent d’une condition humaine.  » A tous ceux qui ont reçu Jésus, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »
Jean 1 : 12
12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
Si nous marchons dans la lumière… le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché
1 Jean 1 : 7
7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

1 Jean 1 : 9
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Une promesse nous est faite, si nous remplissons les conditions de Dieu. Nous devons être réceptifs avant de recevoir Christ, nous devons marcher dans la lumière avant d’être purifiés, et nous devons confesser avant d’être pardonnés. La Bible nous enseigne que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »
Romains 3 : 23
23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu;

Vous n’avez peut-être jamais senti que vous étiez pécheur. Il est possible que vous n’ayez jamais commis un acte immoral grossier. Cependant, vous devez admettre l’enseignement de la Parole de Dieu, qui dit que vous n’avez pas répondu aux exigences de Dieu. Vous devez le faire par la foi. Peut-être que vous ne le sentez pas, ni ne le savez, mais par la foi vous devez accepter le fait que vous êtes pécheur. Même les personnes les meilleures qui aient vécu étaient pécheresses, excepté Jésus-Christ, bien sûr.

– Esaïe, le grand prophète, considérant la pureté et la sainteté de Dieu, s’écriait: « Malheur à moi! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures. »
Esaïe 6 : 5
5 Alors je dis : Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Eternel des armées.

– Job, qui avait souffert longtemps à cause de sa foi en Dieu, a dit: « Je me condamne et je me repens. »
Job 42 : 6
6 C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre.

– Pierre, le grand apôtre qui a accepté d’être crucifié pour son Sauveur, a déclaré: « Je suis un homme pécheur. »
Luc 5 : 8
8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.

Nous sommes ainsi tous pécheurs aux yeux de Dieu. Nous devons reconnaître nos péchés, et accepter de les confesser à Dieu. Lorsque nous souffrons physiquement, nous allons consulter un médecin. Quand nous admettons que nous sommes malades moralement et spirituellement, nous devons aller vers le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ. Il est le seul, au ciel ou sur la terre, qui puisse démêler les problèmes complexes du coeur humain. Si les hommes voulaient se rendre compte que le problème fondamental du monde est spirituel et moral, ce serait le premier pas vers la paix. Dans les grandes délibérations à l’échelle mondiale, on refait toujours la même faute: on s’occupe d’effets plutôt que de cause. La cause, c’est le péché. C’est la faute que beaucoup d’entre vous vous commettez dans votre propre vie: vous avez pensé que votre problème était le résultat d’un mariage malheureux, de conditions de travail déplorables, ou que vos ennuis étaient d’ordre physique ou psychologique, alors que le vrai problème est dans votre âme.
Vous avez offensé Dieu par votre péché, et vous n’avez pas trouvé la force de vivre la vie que vous saviez devoir être la bonne. Au moment où vous reconnaissez votre besoin, et où vous acceptez de vous tourner vers Christ par la foi, vous faites le premier pas vers le salut et la rédemption. Vous devez ensuite comprendre ce qu’est la Croix.

Cela paraît presque impossible, car même les plus grands théologiens n’ont jamais compris le mystère de la Croix. C’est une difficulté qui, du point de vue humain, semble pratiquement insurmontable. Même la Bible dit que l’homme par lui-même ne peut saisir les choses de Dieu; alors, comment peut-on comprendre la Croix, avant d’avoir l’assurance chrétienne? Lorsque nous voyons Christ mourir et répandre son sang pour nos péchés, nous ne pouvons que rester ébahis, terrifiés et émerveillés. Nous sommes étrangement touchés, il nous est même impossible de comprendre nos propres sentiments. Nous n’arrivons pas à comprendre un amour aussi grand. Beaucoup d’intellectuels ont bâti des théories sur le pourquoi de la mort de Christ et sur sa signification éternelle. Aucune d’elles n’est satisfaisante. C’est seulement lorsque nous comprenons que Christ est mort à la place des pécheurs pour le péché, que nous trouvons une explication qui nous satisfasse. Voilà le miracle. L’apôtre Pierre, par une révélation divine, a dit: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Matthieu 16 : 16
16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

C’est par un miracle que la signification de la Croix vous sera donnée par le Saint-Esprit. Je me souviens d’un jeune journaliste de Glasgow qui, de par sa profession, avait assisté aux réunions que nous avions eues dans cette ville. Il entendit l’Évangile tous les soirs, mais cela n’eut pas d’effet visible sur lui. Cependant, un jour, un de ses collègues lui demanda: « Qu’est-ce qu’ils prêchent dans ces réunions? » Il essaya d’expliquer l’Évangile, et pour ce faire il dit: « Eh bien! voilà, Christ est mort pour moi… Christ est mort pour mes péchés. » En disant ces mots, il se rendit compte soudain que cela était vrai! La signification de ces paroles, comme par miracle, lui sauta aux yeux et, sans attendre, là où il était, il reçut l’assurance du salut.
L’apôtre Paul avait en lui les germes du scepticisme, mais alors qu’Etienne le martyr parlait de Christ à ceux qui L’avaient livré et dont ils avaient été les meurtriers, la signification de la Croix pénétra dans son esprit. Cela l’amena plus tard à une rencontre personnelle avec Celui qui avait été crucifié.

Voyez comme la Croix devient vivante et actuelle, quand Paul en parle avec amour: « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.
Galates 2 : 20
20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

Lorsque vous voyez Christ, le Fils de Dieu, élevé sur la Croix, battu, frappé, blessé et mourant pour vous, vous pouvez dire avec l’apôtre Paul: « Il m’a aimé et s’est livré Lui-même pour moi »
Galates 2 : 20
20 J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi.

et vous avez fait le second pas vers l’assurance chrétienne.
Vous devez encore considérer le prix que vous aurez à payer. Jésus a découragé l’enthousiasme superficiel. Il voulait que les gens considèrent bien le prix à payer pour être disciples. Souvent, quand de grandes foules Le suivaient, Il se retournait et les mettait en garde en disant: « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il me suive. »
Luc 9 : 23
23 Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.

Il dit aussi: « Lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense;…ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. »
Luc 14 : 28-33
28 Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, 29 de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, Lire la suite

Bien des gens viennent à Christ, sans en calculer d’abord le prix. Ce prix à payer, c’est la repentance, l’abandon du péché, et une acceptation visible continuelle, journalière de Christ dans votre vie. La vie chrétienne n’est pas pour les faibles, les peureux et les lâches.
Je connais un homme qui, à New York, s’occupe d’évangélisation parmi les blousons noirs. Voici ce qu’il dit: « Être chrétien est la chose la plus dure qui soit. Qu’y a-t-il de plus dur que d’aimer son ennemi? » Un des gars, avec qui il entra en contact et qui devint un disciple de Christ, déclara récemment: « Au début, c’était trop dur pour moi, puis j’appris que par Christ toute chose était possible. La difficulté s’en est alors allée. Je dis qu’un homme n’est pas un homme, un homme complet, avant de connaître Jésus-Christ. »

Oui, la vie chrétienne est dure et rude, elle est un défi. Mais il vaut la peine de payer n’importe quoi pour être un disciple de Jésus-Christ. Vous vous rendrez vite compte que la Croix, que vous avez à porter, n’est pas plus grande que la grâce de Dieu. Lorsque vous serez chargé de la croix de l’impopularité, parmi votre entourage par exemple, vous découvrirez que la grâce de Dieu est plus que suffisante pour satisfaire tous vos besoins. Il vous faut encore faire un pas décisif. J’ai rencontré, un jour, un étudiant qui avait été élevé dans une religion autre que le christianisme. Il me dit qu’il était convaincu que Jésus-Christ était le Fils de Dieu, mais qu’il ne pouvait pas le déclarer publiquement. Il m’avoua que, lorsqu’il serait de retour dans son pays, le prix qu’il aurait à payer, socialement parlant, serait trop grand. Je lui dis ce que la Bible nous enseigne: « Tout homme qui déclarera publiquement m’appartenir, je déclarerai moi aussi devant mon père qui est dans les cieux qu’il m’appartient. »

Matthieu 10 : 32
32 C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux;
Comme le jeune homme riche de l’antiquité, il s’en alla tout triste. Il avait compté, mais ne pouvait pas payer le prix de reconnaître ouvertement Jésus-Christ comme son sauveur. Dans nos réunions, nous demandons aux gens de témoigner publiquement, parce que Christ demande une consécration précise. Un disciple en secret, cela n’existe pas. Christ a des raisons pour exiger que les hommes Le suivent ouvertement. Il sait qu’une décision dont on ne rend pas témoignage n’est pas une vraie décision. Nous avons en chacun de nous trois facteurs bien définis: l’INTELLECT, les ÉMOTIONS et la VOLONTÉ. Vous pouvez intellectuellement accepter Christ; vous pouvez émotionnellement sentir que vous L’aimez. Cependant, si vous ne vous êtes pas abandonné à Christ par un acte défini de votre volonté, vous n’êtes pas chrétien!

Avez-vous fait ce pas ? La Bible dit: « A tous ceux qui ont reçu Jésus, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »
Jean 1 : 12
12 Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,

Enfin, permettez à Dieu de transformer votre vie. Lorsque vous venez à Christ, vous êtes un nourrisson spirituel. Si vous lisez le Nouveau Testament, vous verrez comment les premiers disciples, au début de leur carrière avec Christ, ont souvent chancelé et commis des erreurs. Ils se querellaient, se portaient envie, se disputaient, manquaient de fidélité, et se mettaient souvent en colère. Mais, à mesure que leurs personnalités disparaissaient et qu’ils étaient remplis du Christ, ils croissaient vers la plénitude de la stature chrétienne. La conversion est un commencement; une nouvelle vie est née, au moment où vous avez reçu Christ. Le Saint-Esprit s’est établi en vous. Pendant le reste de votre vie, Il s’occupera de vous façonner à l’image du Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Vous serez cependant une cible pour Satan, l’ennemi de Christ.
Quand vous suivez le monde, Satan ne s’inquiétait pas de vous. Il vous possédait, vous étiez son enfant. Mais maintenant que vous avez reçu Christ et que vous êtes un enfant de Dieu, il utilisera toutes ses tactiques diaboliques pour vous contrarier, vous gêner et vous abattre. Lorsque vous venez à Christ, votre conduite morale doit subir une réadaptation. Vous aurez un désir nouveau de faire ce qui est bien, et vous trouverez la force de l’accomplir. Votre ancienne vie vous reprendra par instants; il y aura des moments où vous désirerez revenir en arrière. Mais alors, rappelez-vous qui vous êtes maintenant. Vous avez accepté Christ, vous Le suivez et Le servez. Vous possédez la nature de Christ en vous, et « Celui qui est en vous est plus fort que celui qui est dans le monde ».
1 Jean 4 : 4
4 Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Si vous êtes fidèle pour vous rendre à l’église, pour prier, pour lire la Bible, et pour témoigner, Il travaillera en vous et par vous. Vous pourrez dire avec Paul : « Je puis tout par Celui qui me fortifie. »
Philippiens 4 : 13
13 Je puis tout par celui qui me fortifie.

N’aimeriez-vous pas savoir que tous vos péchés sont pardonnés ? N’aimeriez-vous pas savoir que vous êtes prêt à rencontrer Dieu, quoi qu’il arrive en ces temps incertains?

Il y a cinq pas qu’il vous faut faire; les voici :

-Premièrement, vous devez reconnaître que vous avez besoin du salut

-Deuxièmement, il vous faut comprendre ce qu’est la Croix du calvaire et ce sacrifice

-Troisièmement, considérez le prix que vous aurez à payer si vous ne vous tournez pas vers Dieu

-Quatrièmement, vous devez vous donner à Dieu d’une manière précise, afin que ce soit une vraie conversion

-Cinquièmement, laissez Dieu transformer votre vie.
Avez-vous fait cela? Sinon, vous pourriez le faire aujourd’hui, en permettant simplement à Dieu de venir dans votre coeur. Invitez-Le tout de suite. La Bible dit: « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »

Romains 10 : 13
13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvéUn texte de Billy Graham

connaître Jésus

LeFils de Dieu est venue il nous a ouvert les yeux, pour que nous apprenions à connaître le Dieu véritable et pour que nous le connaissions de mieux en mieux. » Jean, apôtre de Jésus-Christ

Les progrès scientifiques et technologiques continus du siècle dernier ont conduit doucement les hommes à se prosterner devant la Science et à exalter la puissance du génie humain tandis qu’était freiné l’élan qui les poussait à contempler la nature et à adorer son Créateur. Un bouleversement anthropologique majeur lorsque l’on sait que l’acquisition d’une connaissance naturelle minimale de Dieu repose justement sur la contemplation de la création !

Cette connaissance préliminaire se fondant sur la contemplation de la création (cf. Psaume 19) et sur la voix de la conscience est clairement mise en lumière dans la bible par

l’apôtre Paul : « E n effet, nul n’est dépourvu de la notion du vrai Dieu.Tous les hommes ont une connaissance innée de lui-même,

l’ayant placée avec netteté dans leur cœur. Depuis la création, les œuvres de Dieu parlent à la pensée et à la conscience des h o m m e s de ses perfections invisibles :

quiconque sait regarder, peut y discerner clairement sa divinité et sa puissance. Aussi, depuis les temps anciens, les hommes qui ont sous les yeux l a terre et le ciel et tout ce que Dieu a créé , ont connu son existence et son pouvoir éternel( Rom 1. 19-20)

Cependant, depuis plusieurs décennies, on assiste effectivement – en Europe et particulièrement en France – à une remise en cause radicale des valeurs religieuses (et laïques) traditionnelles. Tout simplement, notre société moderne et rationnelle nous invite à nous passer de Dieu… sans pour autant effacer son nom figurant dans les trois quarts de nos jurons!

Mais même , si la majorité des Français vit éloigner de la religion, même si des observateurs du fait religieux s’accorde pour constater une progression de l’athéisme et le déclin de l’église, il faut reconnaître pourtant qu’il y a (qu’il y aura) toujours dans notre société une soif de Dieu. Oui, ils ne sont pas rare ces jeunes en quête de foi, même s’il reste minoritaire et n’ose pas – pour la plupart – mettre les pieds dans une église ! Pareillement, ils ne sont pas moins nombreux ces adultes de tout âge se posant des questions concernant l’existence de Dieu, cherchant à le connaître… Ou à mieux le connaître !

Toutefois, pour avoir une connaissance suffisante de Dieu, l’homme en recherche a besoin d’une révélation ‘surnaturelle » complétant la connaissance naturelle qu’il a pu acquérir de Dieu. C’est en fait seulement par la Bible – qui se présente comme étant la parole de Dieu – que l’être humain peut vraiment connaître le créateur et trouver des réponses à ces questions existentielles. Dans celle-ci, Dieu se révèle à l’humanité au travers du récit de multiples événements faisant l’objet de l’Ancien Testament jusqu’à sa révélation ultime en Jésus-Christ contenu dans le nouveau testament. La Bible nous apprend notamment que Dieu « à implanter au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité » (Ecclésiaste 3 .11) bien que le sens du mot éternité nous échappe, la soif de d’immortalité de la vie éternelle existante en nous n’est donc pas étonnant ! « Hors, pouvons-nous lire dans l’Évangile de Jean : la vie éternelle consiste pour les hommes à te connaître, toi le Dieu unique et véritable et celui que tu as envoyé : Jésus-Christ » (Jean.17.3). Autrement dit, il nous est nécessaire de connaître Dieu pour obtenir la vie éternelle et ce n’est en réalité qu’en -Christ – seul médiateur » (1 Timothée 2.5) – que nous pouvons le connaître, la bible est très claire à ce sujet : « personne n’a jamais vu Dieu. Mais le fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du père, lui seul la fait connaître » (Jean1.18) Jésus lui-même a déclaré : « je suis la vérité le chemin est la vie, personne ne vient au Père autrement que par moi. Si vous me connaissiez vous connaîtriez aussi mon père (Jean.14.6-7) celui qui croit en moi ne croit pas seulement en moi, mais en celui qui est envoyé et celui qui me voit , voit celui qui m’a envoyé. » (Jean XII. 44 – 45)

Ainsi, connaître Jésus revient à connaître Dieu le Père. Et comme Jésus-Christ est au cœur des Ecritures,le seul moyen d’avoir un portrait de Dieu consiste donc à sonder celles-ci dans le dessein de découvrir ou redécouvrir le Fils, sa divinité, sa vie, son enseignement, ses miracles, ses souffrances, sa mort, sa résurrection, son ascension, et surtout son message d’espérance.

ACCES A UNE VIE DE VICTOIRE..

ACCES A UNE VIE DE VICTOIRE…
Quand Jésus a marché sur la Terre, Il s’est rendu accessible à toute la population. Il enseignait dans les synagogues, sur les collines, sur les bateaux. Il a guéri les malades, a accompli des merveilles et des prodiges. Il a élevé la voix lors des fêtes, disant : “Je suis l’eau de la vie. Venez à Moi et Je rassasierai votre âme assoiffée.” N’importe qui pouvait s’approcher de Lui et obtenir satisfaction.
Mais l’invitation de notre Seigneur a été en grande majorité ignorée. Il a pleuré sur le peuple : “Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !” (Matthieu 23:37). Il disait à Israël : “Je suis là, à présent, disponible pour vous. Je vous ai dit de venir à moi pour obtenir la guérison et pour que Je puisse répondre à vos besoins. Mais vous ne venez pas.”
Comment Jésus a-t-Il réagi au rejet du peuple ? Il a déclaré : “Voici : votre maison vous est laissée déserte”(23:38). Le mot utilisé pour déserte implique les notions de solitude, de désolation et de stérilité. Il dit : “Votre vie d’église, votre foyer, votre marche spirituelle, tout cela va sécher et mourir.”
Réfléchis-y. Si les parents ne recherchent pas Dieu quotidiennement, leurs enfants ne le feront certainement pas. Leur foyer sera alors rempli de choses du monde, de stérilité spirituelle, de solitude au-delà de toute description. Au bout du compte, leur famille va finir dans une désolation totale.
Garde à l’esprit que Jésus a donné ces mises en garde en un jour de grâce. Il a ajouté : “ vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !” (Matthieu 23:39). La signification est la suivante : “Je vous ai donné un libre accès pour que vous puissiez vivre une vie de victoire. Mais vous avez ignoré Mon offre. Je suis désolé, mais votre décision va apporter la désolation à votre vie et à votre foyer. Et vous ne me verrez plus jusqu’à l’éternité.”
A quand remonte la dernière fois où tu t’es approché de Dieu pour trouver tout ce dont tu as besoin pour ta vie ? Te trouvais-tu dans un temps d’épreuve, affrontant une période de crise pour ta famille, ton travail, ta santé ? Il n’y a rien de mal au fait de s’approprier le libre accès à Dieu dans les temps de besoin. Esaïe a écrit : “Éternel, ils t’ont cherché, Quand ils étaient dans la détresse ; Ils ont épanché leur prière lorsque ta punition était sur eux (Esaïe 26:16). Le Psalmiste atteste : “De ma voix je crie à l’Éternel, De ma voix je supplie l’Éternel. Je présente ma requête devant lui, J’expose devant lui ma détresse” (Psaumes 142:1-2).

L’ESPERANCE

foi1Lecture : 1 Thessaloniciens 1/3
FOI, AMOUR, ESPERANCE
Quand l’apôtre Paul évoque le souvenir des chrétiens de Thessalonique, trois points ont marqué sa mémoire.
• Loe’œuvre de votre foi.
La foi en Jésus-Christ n’est pas statique et passive. Elle n’est pas non plus une vague croyance superstitieuse. Au contraire, elle opère et
implique un dynamisme. Il s’agit d’obtenir ce que nos yeux naturels sont encore empêchés de voir. C’est une ferme garantie reçue sur la base des
promesses divines contenues dans sa Parole. C’est l’absolue conviction de l’existence des réalités invisibles qui appartiennent au royaume de Dieu.
A la question de ses disciples : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus répondit : « Ce qui est l’œuvre de Dieu, c’est
que vous croyez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6.28-29).
Il ne s’agit pas de tomber dans un activisme fébrile, mais de mettre en lumière notre foi par nos actes (Jacques 2/17-18).
• Le travail de votre amour.
Certainement l’amour est le facteur primordial pour préparer le terrain d’une réconciliation ou encore pour repérer dans notre entourage les
affligés afin de leur parler de Jésus. En effet, l’amour travaille en profondeur, tisse des liens fraternels riches et durables. Cette qualité
d’amour n’est pas à puiser dans nos faibles ressources, mais il provient d’une source inépuisable : la croix (Romains 5/6-8). Il est déversé dans
nos cœurs par l’intermédiaire du Saint-Esprit.
• La fermeté de votre espérance.
« Christ en vous, l’espérance de la gloire ! »
Parfois, par forte tempête, l’ancre dont on n’a pas vérifié la bonne tenue au fond marin peut riper et le navire partir à la dérive. S’il existe
des tempêtes dans ma vie présente, je veux venir auprès du Seigneur pour vérifier la fermeté de mon espérance. « Cette espérance, nous l’avons
comme une ancre solide et ferme pour nos âmes » (Hébreux 6/19).
La foi, l’amour, l’espérance sont des valeurs éternelles.
Lecture : Romains 4/18
“L’ESPERANCE DE LA FOI”

– L’espérance… une nécessité !
La Bible parle de « ceux qui n’ont point d’espérance »… quelle tristesse !
Elle parle aussi de ceux qui sont « sans Dieu et sans espérance »… quelle tragédie !
Nous comprenons alors qu’il y ait chaque année en France en moyenne 10000 suicides et que d’autres sombrent dans la dépression, l’alcoolisme et le dépérissement. Qu’est-ce que l’espérance ? C’est la voix de la foi qui dit à notre cœur : « tout n’est pas fini » ! Ce Seigneur qui nous invite à regarder à lui et non aux impossibilités terrestres.
– L’espérance sur la terre :
Dans de nombreuses situations désespérées, Jésus a apporté une parole d’espérance qui fut suivie d’un miracle. Il a dit : « Ne pleure pas (…) Ne crains point, crois seulement (…) Lève-toi, prends ton lit et marche (…) Je le veux, sois pur ». Et le fils de la veuve fut ramené à la vie, ainsi que la fillette de Jaïrus, le grabataire fut guéri et le lépreux fut purifié de sa lèpre.
Ce que Jésus faisait, il le fait encore aujourd’hui ! A nous de le vivre !
– L’espérance de la vie éternelle :
La Bible nous encourage fortement à ne pas nous limiter aux choses terrestres, mais à considérer l’éternité. Abraham qui possédait de nombreuses richesses matérielles, a cependant démontré que là n’était pas son véritable trésor. « Il attendait la cité qui a de solides

Le dessein de Dieu

Le dessein de Dieu
Beaucoup d’hommes s’arrêtent devant la Bible comme au seuil d’une inextricable forêt. Par où l’aborder? Comment s’y retrouver? La plupart s’en tiennent dès lors à quelques sentiers battus. Ils rapportent de leurs excursions un bouquet de textes, toujours les mêmes, et les réunissent au hasard, comme Des fleurs dans un herbier.

Nous nous garderons de dire que de telles incursions sont vaines. Une seule parole reçue vraiment de la bouche de Dieu suffit à transformer une vie. Mais IL n’en EST pas moins vrai que trop souvent, selon un adage connu, « les arbres cachent la forêt ». La masse Des textes nous masque l’unité fondamentale du message biblique.

C’est cette unité que Le présent ouvrage voudrait souligner. Nous NE prétendons pas faire autre chose que frayer une piste au lecteur à travers la forêt Des textes; et pour ce faire, IL nous faudra laisser beaucoup de terrain inexploré à droite et à gauche. Le fil conducteur de nos études, c’est Dieu lui-même qui nous Le donne; ce fil conducteur, c’est sa volonté de salut pour l’humanité et pour Le monde. Cette volonté EST à l’œuvre dès les origines du monde; elle continuera de s’accomplir à travers l’histoire jusqu’à ce qu’elle atteigne son but final et que Dieu soit tout en tous.

Nous NE chercherons pas à élucider les problèmes linguistiques, historiques, littéraires que pose la Bible; cela NE veut pas dire que nous en méconnaissions l’importance; mais nous laissons cette étude aux ouvrages spéciaux. Quand on aura analysé les sources de tous les livres de la Bible, cherché les points de contact de la tradition hébraïque avec les traditions babyloniennes, égyptiennes ou persanes — et toutes ces recherches sont légitimes — Le mystère de la Bible NE s’en trouvera pas éclairci. Car tout cela n’explique point Le rôle unique qu’elle a joué au cours Des siècles, l’autorité qui émane d’elle. Pour connaître Le secret de la Bible, IL faut consulter la Bible elle-même. Que dit-elle être et que veut-elle nous révéler ?

La Bible NE se présente pas à nous comme un livre de philosophie ou d’histoire; elle NE nous parle pas de Dieu, mais au nom de Dieu. Et ce Dieu EST Le Dieu vivant, « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, non Des philosophes et Des savants » (Pascal). Il parle dans l’histoire et chacune de ses paroles EST acte. C’est pourquoi on peut dire indifféremment que la Bible EST Parole de Dieu ou qu’elle EST Le Livre Des actes de Dieu.

Dieu parle au commencement Des temps et cette Parole crée Le monde. Dieu parle dans l’histoire et cette Parole forge la destinée Des peuples. Mais surtout, Dieu parle dans et par son Fils. Et cette Parole faite chair EST la révélation définitive de Dieu aux hommes; c’est LA PAROLE qui éclaire toutes les autres paroles que Dieu a prononcées à travers l’espace et Le temps.

La Bible EST un livre difficile à comprendre justement parce que c’est un livre à la fois humain et divin. C’est un livre écrit par Des hommes liés à une époque, à un langage, à Des circonstances particulières; un morceau d’histoire humaine. Mais à travers cette histoire humaine, une autre histoire se déroule : celle que Dieu lui-même écrit dans Des cœurs d’hommes, celle qu’il fait à la fois pour nous, à travers nous et malgré nous; et cette histoire EST l’histoire d’un salut; c’est l’histoire d’un combat que Dieu livre aux hommes, pour les hommes et contre les hommes.

La Bible EST un livre magnifiquement et tragiquement humain; elle nous met en présence d’hommes de chair et de sang, qui Ont leurs haines et leurs amours, leurs passions et leurs vices; et ces passions semblent rejaillir par moments sur Dieu lui-même ! Si nous NE cherchons dans la Bible qu’un code de morale, nous sommes déroutés; ses patriarches sont de grands menteurs, ses prophètes et ses psalmistes sont parfois de terribles prédicateurs de haine. Non, la Bible d’un bout â l’autre EST toute autre chose qu’un « livre d’édification » au sens courant du terme; elle nous montre Le déroulement d’un drame qui met face à face Dieu et l’homme, et où Dieu, si j’ose dire, mène Le jeu. Elle nous révèle que l’histoire EST un combat incessant entre Dieu qui appelle et l’homme qui résiste. Et au centre de cette histoire se dresse une CROIX. Cette Croix EST Le grand paradoxe de la Bible, et de toute l’histoire humaine : Dieu, pour sauver Le monde, a choisi ce moyen de venir se faire clouer sur une Croix. Depuis les premières pages de la Genèse jusqu’aux dernières pages de l’Apocalypse, tout tend et converge vers cette Croix et tout procède d’elle; dès Le moment où elle EST plantée au centre du monde, Le monde NE peut avoir de sens qu’en elle et par elle. C’est Le lieu où Le combat entre Dieu et l’homme atteint son paroxysme; c’est Le lieu où l’amour tout-puissant remporte la victoire définitive sur Le mal et sur la mort; où Dieu consent à perdre (en apparence) la partie pour la gagner définitivement.

Le mystère de la Croix EST Le point culminant d’un mystère qui traverse toute la Bible : Dieu n’est nulle part plus présent et nulle part plus caché qu’à Golgotha : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Si nous ignorions l’histoire de Jésus et que quelqu’un nous dise que Dieu a inventé d’envoyer son Fils aux hommes pour les convertir à lui, nous imaginerions ce Fils venant dans une si éblouissante beauté et une telle gloire que tous les hommes seraient irrésistiblement gagnés. Mais le mystère de Jésus, c’est qu’il est venu si semblable aux autres hommes que des foules ont pu passer à côté de lui sans le reconnaître; et ceux qui l’ont reconnu l’ont trouvé si encombrant qu’ils n’ont eu qu’une pensée : celle de se débarrasser de lui le plus rapidement et le plus sûrement possible.

Si nous ne savions rien de la Bible et qu’on nous dise que Dieu s’est révélé aux hommes par un livre où ceux qui l’ont vu et entendu témoignent de lui, nous imaginerions, je pense, un livre d’une logique si éblouissante et si forte qu’il convaincrait tous ceux qui le liraient. Et voici que la Bible est un livre humain, plein d’obscurités et de contradictions. Luther a comparé l’Ancien Testament à de pauvres langes dans lesquels l’enfant Jésus est enveloppé. Dieu a choisi l’infirmité des paroles humaines pour se révéler à travers elles comme il a choisi pour son Fils l’humble pauvreté de la crèche. Et c’est justement dans cette pauvreté que sa gloire éclate; car cet éclat n’est pas de ce monde; il est d’un autre ordre, l’ordre de la Charité.

Le mystère de l’amour divin est un mystère d’abaissement; pour élever jusqu’à lui sa créature Dieu commence par descendre jusqu’à elle : il lui parle son langage, il prend sa chair. Dieu se livre aux hommes dans la Bible comme il se livre aux hommes dans son Fils. Les hommes peuvent faire de ce livre ce qu’ils veulent, le disséquer, le bafouer, en rejeter l’esprit et ne retenir que la lettre; et ils s’en sont donné à coeur joie de faire tout cela. Mais pour celui à qui Dieu ouvre les yeux, les ténèbres deviennent lumière et la Bible devient les Gesta Dei per Christum en qui toutes les détresses de l’homme et toutes les énigmes de l’histoire trouvent leur réponse.

L’histoire du Salut, dans la Bible, s’encadre entre deux visions qui constituent le prologue et l’épilogue du drame humain : la vision du paradis perdu et la vision de la Cité de Dieu. Ce sont comme deux fenêtres ouvertes sur l’éternité: la révélation de ce qui eût pu être si l’homme ne s’était séparé de Dieu; la révélation de ce qui sera Iorsque l’œuvre rédemptrice du Seigneur sera achevée, et que l’humanité réconciliée s’épanouira dans la joie de Dieu.

L’homme racheté qui a traversé la mort ne sera plus jamais l’homme innocent du paradis. La nouvelle création n’est pas une simple restauration de la création première : le flambeau qui l’éclaire est l’Agneau immolé et l’homme est marqué désormais du sceau de l’amour qui l’a racheté. Il est entré dans le mystère de la communion divine; mais pour la connaître, il a dû traverser la mort.

Ces deux visions de la Genèse et de l’Apocalypse sont les deux phares qui éclairent tout l’entre-deux de l’histoire humaine : cette histoire a un sens, une direction; son mot dernier est la victoire définitive de Dieu. Tout le mouvement de l’histoire va vers cette victoire accomplie par le sacrifice et la résurrection de Jésus-Christ.

Le grand œuvre de Dieu à travers les siècles comporte trois moments essentiels, ou si l’on veut trois « temps » :

1. La Bible nous révèle comment Dieu, dans sa libre grâce, se choisit un peuple dont il fait son instrument et son témoin parmi les peuples : ce peuple devient le porteur des promesses et des jugements de Dieu, le « signe » du salut à venir, l’annonciateur du Messie.

2. Le second moment est celui de l’incarnation, de la venue de Jésus-Christ sur la terre : « les temps sont accomplis ». Par sa vie, par son sacrifice sur la croix, Jésus remporte la victoire sur la puissance satanique et accomplit les jugements et les promesses de l’Ancien Testament. Il est L’HOMME, le second Adam, générateur d’une nouvelle humanité, d’un peuple nouveau : ce peuple nouveau, c’est l’Eglise.

3. Par sa résurrection et son élévation au jour de l’Ascension, Jésus-Christ est déclaré Seigneur du ciel et de la terre. Sa souveraineté, quoique réelle, n’est pas encore manifestée et ne le sera qu’à la fin des temps, lorsqu’il reviendra juger le monde et remettre toutes choses à son Père. Ce temps d’attente qui nous sépare de l’accomplissement final est le temps de la patience de Dieu, le temps de l’Eglise; le temps qui nous est donné pour annoncer le salut de Dieu jusqu’aux extrémités du monde.

Nous vivons ce temps-là. L’âge apostolique croyait au retour imminent du Seigneur; mais l’épître de Pierre nous rappelle qu’aux yeux de Dieu, mille ans sont comme un jour. Dès la résurrection et la Pentecôte, l’humanité est entrée dans « les derniers temps », temps de la mission, temps d’appel et de jugement. Pour chaque génération d’hommes, il y a une décision dernière à prendre, pour ou contre le Christ de Dieu. « J’ai mis devant toi la vie et la mort. Choisis. » (Deutéronome 30.19).

Il est des heures où ces mots prennent un sens plus plein et plus terrible qu’à d’autres; où la Mort se démasque en quelque sorte pour frapper d’un coup une civilisation tout entière; où les événements se chargent de nous rappeler, brutalement, inexorablement que nous sommes dans un monde voué à la mort. Nous traversons aujourd’hui une de ces heures-là. Le chaos de notre existence, le chaos de l’heure historique que nous vivons manifestent le désordre d’une création détachée de son Créateur, d’une humanité en révolte contre son Seigneur et qui, mise en présence de la vie et de la mort, a choisi la mort. Notre terre semble livrée à la puissance des démons; humainement parlant, nous sommes tentés de dire que la bataille est sans espoir.

La Bible connaît cette puissance de l’enfer; car Jésus s’est mesuré avec elle sur la croix. Mais parce qu’il l’a affrontée et vaincue, la Bible sait aussi que cette puissance de Satan, si bruyamment triomphante soit-elle, est éphémère. En Jésus-Christ, Satan a été vaincu une fois pour toutes — et Satan le sait; le chrétien qui vit dans la foi en son Sauveur possède déjà les arrhes de la victoire. II n’a plus rien à craindre de la terre ni de l’enfer; car il sait que rien ne peut le séparer de son Seigneur. C’est cette victoire qu’il a mission d’annoncer au monde.

« La lumière est venue dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas reçue. » (Jean 1.5). De la Genèse à l’Apocalypse il n’est question d’autre chose que de ce combat de la lumière et des ténèbres. Ce combat, c’est toute l’histoire de l’humanité; mais c’est aussi notre histoire, celle de chacun d’entre nous.

La Bible est le carrefour où Dieu nous rencontre en Jésus-Christ et met chacun de nous devant sa décision dernière — avec ou contre Lui.
Suzanne de Dietrich : notice biographique

n Née en 1891 à Niederbronn, en Alsace, Suzanne de Dietrich se destine à entrer dans l’entreprise familiale, les usines De Dietrich. Lors de ses études d’ingénieur, à l’Ecole polytechnique de Lausanne, elle participe au Mouvement chrétien d’étudiants, et se passionne pour la théologie à laquelle elle va désormais se consacrer.

Devenue permanente de la Fédération Universelle des Associations Chrétiennes d’Etudiants, elle anime des rencontres internationales et collabore à l’ouverture oecuménique et à la constitution du Conseil œcuménique des églises. En 1939, elle participe activement à la création de la Cimade, alors Comité d’aide aux évacués d’Alsace et de Lorraine. En 1946, elle est nommée à l’Institut Oecuménique de Bossey, près de Genèse où elle anime des séminaires de formation pour pasteurs et laïcs de tous continents.

Par ses articles, ses nombreux ouvrages, (Le dessein de Dieu – 1943, Le renouveau biblique – 1945) consacrés à la recherche biblique et liturgique, ainsi que par ses qualités pédagogiques, Suzanne de Dietrich a contribué à la formation de plusieurs générations de biblistes, théologiens, animateurs de communautés chrétiennes du monde entier. Elle meurt à Strasbourg en 1981.

Nadine Lambert
source : http://www.protestants.org/faq/histoire/htm/dietrich.htm

n Une femme de foi.

Des 90 années de la vie de cette arrière-petite-fille d’Amélie-Louise de Dietrich, on pourrait retenir son tempérament de pionnière.

Pionnière, Suzanne de Dietrich le fut comme femme, qui plus est une femme de très petite taille et dotée d’une infirmité congénitale lui rendant la marche difficile: il était rare pour une femme, au début du siècle, de faire des études d’ingénieur !

Elle est ainsi l’une des premières femmes à obtenir le diplôme d’ingénieur-électricien en 1913, motivée par l’intention de participer à la direction de l’entreprise familiale « De Dietrich Reichshoffen ».

Mais lors de ses études d’ingénieur à l’Université de Lausanne, elle prend part à la vie de l’Association Chrétienne d’étudiants. Protestante convaincue, elle découvre les richesses des autres confessions. Elle choisit de donner une toute autre orientation à l’existence, s’installant à Paris en 1914. Suite à la Mobilisation générale de tous les hommes, elle accepte d’assurer la continuité de la Fédération Française des Associations Chrétiennes d’Etudiants, devenant une pionnière du mouvement œcuménique. Dès lors, se forge sa vocation de bibliste au service des jeunes qui reste, jusqu’à la fin, la dominante de sa vie.

Par son intelligence et par sa foi, elle exerce une influence considérable sur les universitaires chrétiens.

En 1946, elle devient directeur-adjoint à l’institut Œcuménique de Bossey en Suisse. Pendant près de dix ans, elle y enseigne et diffuse la culture théologique œcuménique parmi les théologiens et laïcs du monde entier. Ses activités bibliques et œcuméniques la font ensuite beaucoup voyager. Enseignante et voyageuse infatigable, elle multiplie les conférences, séminaires et cours bibliques à travers le monde et trouve, malgré ses nombreuses activités le temps d’écrire de nombreux articles et une vingtaine d’ouvrages. Deux d’entre eux ont un retentissement mondial : « Le dessein de Dieu » traduit en onze langues et « Le renouveau biblique ».

Toute sa vie, Suzanne de Dietrich se distinguera ainsi par une activité intense et multiforme, par une étonnante ouverture d’esprit, son attention aux autres et une passion de la vie qui ne l’a jamais quittée.

Grâce à un don pédagogique, à un sens aigu des injustices sociales et de la souffrance, à une clarté d’expression qu’elle attribuait à sa formation d’ingénieur : Suzanne de Dietrich fut une pionnière au Centre du Renouveau Biblique qui marqua le XXe siècle.

Théologienne alsacienne, elle a connu un rayonnement mondial.

Heureux l’homme qui se confie en Dieu …

Heureux l’homme qui se confie en Dieu …
Psaume 84:13)
Éternel des armées! Heureux l’homme qui se confie en toi!

Dieu est un bouclier et un refuge au temps de la détresse. Le mot hébreu traduit par « se confier » signifie « se réfugier », « se reposer », « s’appuyer sur », et « s’attendre à ». Nous pouvons en toute assurance nous réfugier en Lui, nous reposer, nous appuyer sur Lui et nous attendre à Lui. La foi est une attitude agréable à Dieu. La Bible dit à plusieurs reprises « Heureux l’homme qui se confie en l’Eternel ». Il y a des promesses de bénédictions pour ceux qui se confient en l’Eternel dans Esaie 40:31 et Jérémie 17:8.

Ésaïe 40:
31 Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.

Jérémie 17
7 Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance!
8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.

Celui qui se confie en l’Eternel prospère. Nous devons examiner de temps en temps notre foi. En quoi mettons nous notre foi? … lorsque tout va mal, mettons-nous notre foi dans l’homme? Mettons-nous notre foi dans la politique? L’économie? Notre compte en banque? Notre chair? … ou mettons nous notre foi en l’Eternel?

La Bible dit dans Jérémie 17
5 Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Éternel!

C’est auprès de Dieu, dans les voies de Dieu, que se trouvent la bénédiction, la force qui nous est nécessaire, le salut.

Psaume 20:7-)
8 Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu.
9 Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout.

En moment de guerre, les adversaires de David mettaient leur foi en leurs moyens qu’ils avaient à leur disposition, mais David mettait sa foi en l’Eternel qui est au-dessus de tout.

Je vis aux USA, et dans ces moments économiques difficiles, il y a des gens qui se confient dans le futur président … c’est à dire ils s’appuient/se réfugient/s’attendent à/ se reposent sur le président … ils se confient dans des stratégies politiques et économiques … le futur président est leur salut.

En tant qu’enfants de Dieu, nous honorons notre Père lorsque nous plaçons notre confiance en Lui. Nous montrons par notre attitude que nous croyons qu’Il est au-dessus des circonstances, de l’économie, des présidents, de nos problèmes et qu’il est capable de nous faire prospérer même en tant de famine … nous n’avons rien à craindre … Si nous nous confions en Dieu, nous serons comme « un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit. »

Proverbes 11:28 28 Celui qui se confie dans ses richesses tombera, Mais les justes verdiront comme le feuillage.
Proverbes 3:5-
5 Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur, Et ne t’appuie pas sur ta sagesse;
6 Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers.
7 Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l’Éternel, et détourne-toi du mal:
8 Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os.