9 infos au sujet de l’État Islamique

9 infos au sujet de l’État Islamique que tout chrétien devrait savoir
17/11/2015
L’État Islamique revendique les attaques de Paris du 13 novembre 2015 qui ont tué 127 personnes. Dans une déclaration, le groupe a affirmé que le but de ces massacres était, « d’enseigner à la France et à toutes les nations qui suivent sa trace, qu’elles resteraient en haut de la liste des cibles de l’État Islamique et que l’odeur de la mort ne quittera pas leur nez tant qu’elles participeront à leur croisade. »
Voici 9 infos au sujet du groupe terroriste de l’État Islamique que tout chrétien devrait savoir.
1. L’État Islamique est le nom d’un groupe militant islamique qui s’établit en Iraq en 2004 et qui a plaidé allégeance à ‘Al-Quaeda en Irak’. Ce groupe s’est séparé ensuite de Al-Quaeda à cause des différences en matière de doctrines et d’objectifs pour former une organisation distincte. De la fin de 2006 jusqu’à mi-2013, le groupe a pris le nom d’État Islamique d’Irak (EII). De 2013 jusqu’à mi-2014, quand il s’est étendu en Syrie, il a pris le nom d’État Islamique d’Irak et au Levant (EIIL). Depuis 2014, le groupe ambitionne de devenir une organisation globale et se nomme lui-même simplement ‘L’État Islamique’.

2. Sur le long terme, le but de l’État Islamique est d’établir un « califat » pour dominer sur le monde musulman dans son ensemble, avec un seul leader et dont les valeurs sont celles de la charia (la loi islamique). Un califat est une forme de gouvernement Islamique dirigé par un calife, une personne considérée comme le successeur politique et religieux du prophète Mohamet.

3. L’idéologie politico-religieuse de l’État Islamique est le Djihadisme, une branche distincte de l’Islamisme sunnite. Les groupes Djihadistes comme l’État Islamique soulignent l’importance de retourner au « pur » Islam, celui des Salafs, les ancêtres pieux. Ces groupes maintiennent aussi que le djihad violent est une responsabilité religieuse personnelle de tous les croyants musulmans. Abu ‘Umar al-Baghdadi, le précédent leader du groupe, a souligné l’importance du « djihad offensif », qu’il a définit ainsi : « aller après les incroyants apostats en les attaquant sur leur territoire national, dans le but d’appliquer la parole de Dieu, et jusqu’à qu’il n’y ait plus de persécution. » (Selon leur doctrine, « persécution » signifie idolâtrie).

4. Les éléments les plus importants de la doctrine politico-religieuse de l’État Islamique exigent que tous les musulmans doivent s’associer exclusivement avec des « vrais » musulmans et doivent se dissocier de n’importe quelle personne qui ne correspond pas à cette définition précise; la non-application de la loi de Dieu est de l’incroyance; combattre l’État Islamique revient à apostasier; tous les musulmans chiites sont des apostats méritant la mort; et les Frères Musulmans et le Hamas sont des traitres puisqu’ils ont fait un compromis avec le processus politique démocratique.

5. L’attention portée sur le djihad individuel rend les groupes comme l’État Islamique considérablement différent de la plupart des groupes terroristes à travers l’histoire. Par exemple, dans les années 70, la plupart des groupes terroristes marxistes et arabes tuaient des personnes ou commettaient des attentats dans le but d’attirer l’attention sur leur cause. Pour l’État Islamique, tuer un grand nombre d’« apostats » est en soi un objectif religieux louable.

6. L’État Islamique conserve une théologie du viol qui justifie l’esclavage sexuel. L’État Islamique publie un magazine de propagande appelé Dabiq. Dans le numéro d’octobre 2014, le groupe a inclus un article intitulé « Le réveil de l’esclavage avant l’heure », qui explique la justification de l’esclavage sexuel. Dans la terminologie islamique, l’ « heure » est une référence au Jour du Jugement, le moment où l’individu ou l’humanité doit rendre des comptes. Selon l’article, l’État Islamique demandait à ses propres spécialistes de la charia de rendre un verdict au sujet de l’esclavage des Yazidis (une minorité religieuse en Irak). Ils ont décidé que « l’esclavage des femmes apostates » n’était pas seulement justifié par le Coran, mais aussi un signe préfigurant le Jour du Jugement.

7. L’État Islamique approuve le viol de jeunes filles. L’automne dernier, le Département de Recherche et de Fatwa de l’État Islamique a publié un pamphlet sur le sujet des femmes captives et esclaves : « question 13 : est-il permis d’avoir des relations sexuelles avec une esclave qui n’a pas atteint la puberté ? Il est permis d’avoir des relations sexuelles avec les esclaves qui n’ont pas atteint la puberté si elle est préparée sur le plan physique; cependant, si elle n’est pas préparée, alors prendre plaisir sans relation sexuelle est suffisant. »

8. La théologie du viol de l’État Islamique sert aussi à recruter. Comme le New York Times l’a noté, la pratique de l’esclavage est devenue un outil de recrutement établi pour appâter les hommes des sociétés musulmanes très conservatrices où les rapports sexuels occasionnels sont tabous et le flirt interdit. Pour l’État Islamique, la capture d’esclaves sexuels est devenue presque aussi importante que la capture de territoire.

9. L’État Islamique a ordonné que tous les musulmans capables du monde migrent vers le territoire sous son contrôle. Abu Bakr al-Baghdadi a déclaré, dans un enregistrement audio de 2014 : « O musulmans de toutes places. Quiconque est capable de migrer vers l’État Islamique, qu’il migre. Car l’émigration vers la demeure de l’Islam est obligatoire. »

Pourquoi j’existe ?

Pourquoi j’’existe ?

Quelle est la raison de mon existence ? Pourquoi suis-je né(e) ? A quoi sert la vie ? Découvre le sens de tout ça, dans la Bible.
Le premier livre de la Bible, la genèse, nous précise que l’’homme a été créé à l’’image de Dieu, selon sa ressemblance. Dieu n’a pas créé un objet, un pantin complètement étranger à lui-même, mais il s’’est investi dans cette création au point d’’incarner une part de lui-même en elle.
La Bible, lettre de Dieu pour nous, révèle la hauteur et la profondeur de l’’amour de Dieu. Elle nous dit même en une courte formule que tout son être est fait d’’amour :« Dieu est amour » (1ère épître de l’apôtre Jean ch.4 v.16). Se suffisant pourtant à lui-même de toute éternité, Dieu a choisi d’’investir son amour dans un être extérieur à lui-même. Il a voulu par amour et amitié se choisir un vis à vis de chair et de sang, un compagnon avec qui partager et communier, une descendance à aimer, avec qui parler.
Et oui …quel profond mystère ! Tu es le fils, la fille que Dieu s’est choisi(e) par amour. Le psalmiste (un psalmiste est un auteur de psaumes, l’équivalent de nos chansons actuelles) nous révèle que l’’homme a été fait de peu inférieur à Dieu. Réalisons que nous portons, malgré le mal qui nous affecte, l’’empreinte de Dieu. Il a mis en nous son souffle, son esprit, nous a rendus capable de penser, de ressentir, de créer, d’’entrer en relation et d’’aimer.
C’est cette origine et cette divine ressemblance qui fonde notre valeur, notre dignité. Dieu nous a également créés uniques. Tu as donc de la valeur ! Tu es précieux (se) pour Dieu !
Dieu t’’aime toi, pour qui tu es.
Ta vie vaut donc le coup d’être vécue
Tu as à découvrir cet amour de Dieu pour toi, et tu n’as pas fini d’’en explorer les différentes facettes !
Le récit biblique poursuit, en évoquant l’’émergence du mal en l’homme -le péché- et la rupture avec Dieu pour conséquence. Il précise que Dieu est tellement étranger au mal (c’est ce que veut dire le mot “saint”) que ses yeux purs ne peuvent soutenir la vue du mal. C’est pourquoi nous sommes coupés de la présence de Dieu. Cependant, Dieu n’a pas renoncé à son amour pour nous. Il veut restaurer la relation qu’il voulait entretenir avec toi. Il a choisi pour cela de venir à ta rencontre, en Jésus-Christ, sur terre. Jésus a offert sa vie sur la croix pour porter tes fautes, afin que tu puisses retrouver une relation d’amour avec Dieu, dans la réconciliation.
Ne désires-tu pas expérimenter l’amour de Dieu pour toi, sentir que la vie vaut le coup d’être vécue parce que tu es aimé(e) profondément ? Dis alors à Dieu ton désir d’entrer en relation avec lui, de l’’aimer en retour, de te confier en lui et d’apprendre à le connaître

principe de base de l’évangile de Jésus-Christ.

Le principe de base de l’évangile de Jésus-Christ.

Il est assez remarquable de constater que la plupart des chrétiens sont incapables de répondre à la question :
« Qu’est-ce que le salut ? » Si on leur pose la question, presque tout le monde donne une réponse qui met en
Avant la foi en Jésus-Christ. Or cela répond à une autre question : « Comment peut-on recevoir le salut ? »
La différence est fondamentale, et importante. Imaginons un vendeur qui essaie de vendre un produit. Quand
un client potentiel lui demande ce qu’est le produit et pourquoi il en a besoin, le vendeur répond en
Expliquant les moyens de paiement. Le client répète sa question, voulant savoir exactement ce qu’est ce
Produit qu’on veut lui proposer, et le vendeur répond que ce n’est pas cher, c’est vraiment une bonne affaire.
Et ainsi de suite. Le client finira par penser que, ou bien le vendeur ne sait pas exactement ce qu’est ce
Produit, ou bien il veut cacher quelque chose concernant sa vraie nature. En tout cas, une telle approche ne
Sera pas du tout le moyen le plus efficace pour vendre.
C’est pourtant ce qui arrive trop souvent dans nos milieux. « Qu’est-ce que le salut ? » « Crois au Seigneur
Jésus et tu seras sauvé. » « Oui, mais qu’est-ce que vous me proposez, exactement ? » « C’est par la grâce que
Vous êtes sauvé, par le moyen de la foi. » Nous savons comment recevoir le salut, mais nous sommes
Beaucoup moins clairs sur ce qu’est le salut.
Si on tourne la question autrement, on a plus de chances d’avoir une réponse, mais elle sera presque toujours
Incomplète : « Pourquoi ai-je besoin du salut ? » « Parce que vous êtes condamné à l’enfer pour vos péchés et
seul le salut vous permettra d’y échapper. » Cela sous-entend que le salut est une délivrance de l’enfer. Dans
le fond, le salut est en quelque sorte une « assurance incendie éternelle ».
Ce n’est pas exactement faux, mais c’est terriblement incomplet. Or, si c’est incomplet, cela veut dire que
Ceux qui donnent une telle réponse ne savent pas vraiment ce qu’est le salut. Ils savent, en gros, comment le
Recevoir (et encore, cela dépend de ce qu’ils ont entendu ; beaucoup mettent carrément en avant les « gros
Péchés » qu’il faut éviter, les bonnes œuvres qu’il faut faire, voire même une mention explicite du mérite
Humain, selon les églises qu’ils fréquentent), mais n’ont qu’une idée assez vague de ce que c’est. Cela est
Catastrophique car, si on ne sait pas vraiment ce qu’est le salut, on peut difficilement savoir quand le « salut »
Proposé n’est pas celui que Jésus nous offre. C’est de cette manière que l’évangile du monde entre si
Facilement dans la pensée « chrétienne ».

L’AUTHENTICITÉ DE LA BIBLE.

L’AUTHENTICITÉ DE LA BIBLE.

Nous avons les preuves les plus fortes et les plus satisfaisantes de l’authenticité et de la vérité des livres de la Bible. Les écrits de l’Ancien-Testament furent rassemblés et complétés par le soin scrupuleux des Prophètes inspirés. La providence particulière de Dieu est évidente dans la traduction de l’Ancien-Testament en grec, environ trois cents ans avant la naissance du Christ, pour l’avantage des juifs qui vivaient dans les pays ou l’on se servait de cette langue. Le témoignage que notre Seigneur donne à l’Ancien-Testament tel qu’il existait chez les Juifs en Judée, et les citations que les écrivains du Nouveau-Testament ont fait de ses différents livres, tirées ordinairement de la traduction grecque confirment ce que nous avons dit de l’antiquité de la Bible et prouvent son authenticité. Cela nous paraîtra encore plus vrai si nous songeons que les Juifs étaient les gardiens de l’Ancien-Testament ; que c’était leur livre sacré ; qu’il renferme des prédictions extraordinaires sur leur infidélité, sur le commencement, les progrès et l extension du christianisme; si l’on réfléchit qu’ils sont restés les ennemis irréconciliables de ses exigences, et que cette inimitié a été prédite.

Il est prouvé que tous les livres qui nous donnent l’histoire des événements du Nouveau-Testament furent écrits et publiés immédiatement par des personnes qui vivaient au temps où les faits se passaient, et dont ils portent le nom: 1° par une suite d’auteurs chrétiens, dès le temps des Apôtres jusqu’à nos jours; 2° par la croyance unanime et éclairée des chrétiens de toutes les sectes; 3° par l’assentiment des plus savants ennemis du christianisme.

Un esprit sincère et éclairé ne peut avoir aucun doute que les livres que nous possédons sous les noms de Matthieu, de Marc, de Luc, de Jean ne soient bien vraiment écrits par les personnes dont ils portent les noms. Dès leur publication, il n’y a eu aucune contradiction à cet égard.

On a aussi les raisons les mieux fondées pour croire que tous les faits rapportés dans les Ecritures et tous les récits des actions et des paroles du Sauveur sont strictement vrais.

Matthieu et Jean étaient deux Apôtres de Jésus ; ils l’ont suivi pendant tout son ministère:ils furent témoins des fait entendirent les discours qu’ils rapportent. Marc et Luc n’étaient pas parmi les douze Apôtres ,mais ils furent leurs contemporains et leurs associés , et étaient en relation avec d’autres personnes qui

furent présentes aux événements qu’ils racontent. On suppose généralement que Luc était un des soixante-dix disciples à qui notre Seigneur ordonna de prêcher l’Evangile ; s’il en est ainsi, sa connaissance personnelle du Christ a dû presque égaler celle des douze Apôtres. S’il n’était pas un des soixante-dix, il fut pendant plusieurs années le constant compagnon de Paul, et connu toutes les choses dont-il a écrit.Au commencement de son évangile, saint Luc déclare sa connaissance intime de son sujet : « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été connue parmi nous avec une entière certitude

, selon que nous les ont apprises ceux qui les ont vues dès le commencement et qui ont été les ministres de la Parole ;j’ai cru aussi, très-excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, après m’en être exactement informé dès leur origine, afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit (Luc 1 : 1-4).

Luc étant aussi l’auteur des Actes des Apôtres, nous avons pour écrivains de ces cinq livres, des hommes qui avaient la connaissance la plus exacte de ce qu’ils rapportent, soit par leur propre observation, soit par une communication immédiate avec ceux qui avaient vu ou entendu. Ils ne pouvaient donc être trompés; et ils n’avaient aucune raison de tromper les autres. C’étaient des hommes honnêtes, simples, éminemment intègres et sincères ;

ces qualités prédominent dans leurs écrits, et leurs plus violents ennemis n’ont jamais attaqué la pureté de leur caractère. La fausseté ne leur aurait servi à rien, et ils scellèrent à la fin leur témoignage de leur sang.

Outre qu’ils étaient ainsi bien placés pour composer ces écrits qui renferment l’Evangile de notre salut, ils étaient émus non- seulement par la bienveillance envers les hommes, mais par les influences souveraines du Saint-Esprit, dont les directions in faillibles les ont préservés de toute erreur, en écrivant des livres qui devaient édifier et sanctifier toutes les nations pendant toutes les générations successives. Cette même inspiration effective de Saint-Esprit influença les Apôtres, lorsqu’ils écrivirent aux églises nouvellement fondées, d’après les promesses de leur maître, Christ. Vers le commencement du second siècle, on rassembla en un seul volume les copies de la plupart des livres du Nouveau-Testament. Il est vrai que les Epîtres, les Evangiles ayant été remis aux soins d’églises différentes et éloignées, quelques-unes hésitèrent à recevoir l’Epître aux Hébreux, la deuxième et la troisième de Jean, l’Epître de Jude et l’Apocalypse, parce que plusieurs livres, faussement attribués aux Apôtres avaient, été publiés et avaient été mis en circulation. On fit une recherche scrupuleuse de leurs droits, et après un examen rigoureux, il parut évident que les livres conservés étaient l’œuvre des Apôtres du Christ; ils furent donc admis par le consentement de toutes les églises, comme ayant une autorité égale à toutes les parties du Nouveau-Testament.

Quant à la conservation des livres sacrés jusqu’à nos jours, il est certain que, quoique des copies originales aient été perdues, les livres du Nouveau-Testament ont été conservés sans aucun changement essentiel, encore moins d’altération grave ou faite à dessein, et qu’ils sont, dans tout ce qui est de quelque valeur, les mêmes que lorsqu’ils sortirent des mains de leur sauveurs.En copiant ces livres, avant que l’imprimerie fût inventée, quelques lettres, quelques syllabes, quelques mots peuvent avoir été omis ou changés dans certains manuscrits;mais aucune doctrine im portante, aucun précepte ou passage historique n’a été altéré intentionnellement ou par fraude. Cela aurait été impossible, parce qu’aussitôt que les écrits originaux furent publiés, on en fit beaucoup de copies qui furent colportées par les missionnaires évangélique.

partout où ils allèrent, et envoyées aux différentes églises. Elles furent traduites en diverses langues et expédiées dans les contrées les plus lointaines. On les lisait constamment dans les assemblées chrétiennes,elles furent lues et relues par les chrétiens isolés, qui même les apprenaient par cœur. Ces écrits étaient cités par de nombreux écrivains, et les différentes sectes en appelaient à eux surtout les points où ils différaient,comme à une règle de doctrine inspirée. On était donc en garde, avec une vigilance jalouse, contre toute tentative, ayant pour but de falsifier ou d’altérer la Parole des révélations divines. « Qui pourrait penser que Dieu, qui a envoyé son Fils pour enseigner cette doctrine, et ses Apôtres pour la prêcher et l’écrire avec le secours du Saint-Esprit, qui l’a confirmée par tant de miracles, aurait permis à quelques hommes pervers de corrompre ou d’altérer quelques-uns des termes d’où dépend le bonheur de l’espèce humaine? 11 est absurde de dire que Dieu se soit repenti de sa bienveillance et de sa bonté pour les hommes en leur donnant l’Evangile, ou qu’il ait empoisonné le bonheur des générations futures en permettant à des méchants de dérober le bienfait qu’il leur conférait dans cette déclaration de sa sainte volonté ».

On ne peut être surpris des différences que l’on remarque dans les manuscrits des Saintes-Ecritures, lorsque l’on réfléchit qu’avant l’invention de l’imprimerie, au quinzième siècle, les copies de tous les livres étaient faites par des personnes souvent ignorantes et peu soigneuses, quoiqu’elles fussent habiles dans l’art de former les lettres. Ces personnes n’étaient pas sous une influence surnaturelle qui les préservât de l’erreur, et une faute dans une copie se répétait dans toutes celles que l’on faisait d’après celle-là. Chacune de ces nouvelles copies pouvait aussi propager quelque nouvelle erreur ; en sorte que les différences et les variantes s’accroissaient en proportion des copies que l’on faisait. Outre les méprises, les copistes pouvaient altérer le sens en substituant, par ignorance, une lettre ou un mot; ou par négligence, en omettant une ligne ou un paragraphe. De toutes ces circonstances, on peut facilement déduire que l’on trouve beaucoup de variantes en collationnant plusieurs centaines de manuscrits des Saintes-Ecritures.

Ces manuscrits se trouvent dans presque toutes les anciennes

bibliothèques chrétiennes et s’élèvent à plusieurs milliers. Environ

cinq cents ont été examinés et comparés par des savants avec un soin minutieux. Plusieurs ont été transcrits dès le VIIIe, VIIe,

VIe et même dès le IV siècle. Ceux-là se rapprochent beaucoup

du temps où vivaient lesApôtres, et où leurs écrits inspirés furent rendus publics. La prodigieuse quantité de ces manuscrits, les pays éloignés d’où on les a rassemblés, l’identité de leur contenu avec les citations des Pères de différentes époques, nous démontrent évidemment l’authenticité du Nouveau-Testa ment. On assure de plus que si le Nouveau-Testament était perdu, on pourrait le recomposer d’après les citations que l’on trouve dans les écrits des Pères des quatre premiers siècles de l’Eglise chrétienne.

L’Authenticité de la Bible sera encore plus complètement

établie si nous considérons quelques-unes de ces traductions, et de jeunes fidèles apprendront avec intérêt quelques détails sur 

la traduction faite dans la langue anglaise. L’Ancien testament , comme nous l’avons dit dans le chapitre

précédent, fut traduit en grec, environ trois cents ans avant la naissance de Jésus-Christ. Cette version est nommée version des Septante, parce que l’on dit qu’elle a été faite par soixante- douze Juifs, en nombre rond soixante-dix. Peu après la publication des écrits apostoliques, la Bible fut traduite en latin pour l’usage des chrétiens qui se servaient de cette langue. Cette version s’appelle la version Italique, qui, étant écrite en langue vulgaire des Romains,se nomme aussilaVulgate.En384Jérôme, (qui mourut en 420), publia une traduction améliorée qui renferme l’Ancien et le Nouveau-Testament, avec les préfaces aux différents livres. C’est la seule Bible autorisée par l’église romaine jusqu’à nos jours.

En France, les Vaudois avaient une traduction de la Bible faite par leur célèbre fondateur Pierre Waldo, , vers 1383.

E n Espagne, Alphonse, roi de Caslille, fit faire une traduction des Livres sacrés dans la langue du pays, en 1280.

En Allemagne, une traduction de la Bible fut publiée en 1460. Luther donna une nouvelle traduction du Nouveau-Testament en1522,etdetoute la Bible en1552.

En Angleterre, plusieurs essais furent faits dans des temps différents pour traduire la Bible en langue vulgaire, première ment par Beda, moine savant et pieux, qui mourut en 785, et par le roi Alfred qui mourut en 900. Mais il est généralement admis que la première traduction complète fut faite par Wickleff,

vers 1380. Le Nouveau-Testament de ce grand homme a été publié, et il existe dans plusieurs bibliothèques des copies ma nuscrites de sa Bible complète. La première Bible anglaise im primée fut une traduction faite par Guillaume Tyndale, qui se réfugia sur le continent, afin d’y travailler en sûreté. Il fut assisté par Miles Coverdale, autre exilé anglais. Le Nouveau-Testament

fut imprimé à Anvers en 1526, la plupart des volumes furent rachetés et brûlés par ordre de Tous à l, évoque de Londres. Une meilleure édition parut en 1530. En 1555 la Bible entière fut publiée par Coverdale et se vendit rapidement. Pendant que l’on préparait cette édition, Tyndale fut saisi par les papistes, par la

trahison d’un Anglais nommé Henri Philippe, et on le brûla comme hérétique, après l’avoir étranglé, au château de Filford, entre Anvers et Bruxelles. Ce martyr chrétien expira en priant : « Seigneur ! ouvre les yeux du roi d’Angleterre. » Deux des aides de Tyndale partagèrent son sort :Jean Frithà Smithfield, et Guillaume Boye en Portugal. A la mort de Tyndale, la bonne œuvre fut continuée par Miles Coverdale avec l’aide de Jean Rogers qui fut le premier martyr sous le règne de la reine Mario. Ils revirent toute la Bible, en la comparant avec l’hébreu, le grec, le latin et l’allemand, et y ajoutèrent des notes et des préfaces tirées de la traduction de Luther. Elle fut dédiée à Henri VIII, et parut en1537,sous le nom fictif deThomas Matthews.Elle fut imprimée sur le continent; mais un permis d’imprimer fut obtenu

20 TRADUCTION DE LA BIBLE.

pour la taire paraître en Angleterre, par l’influence de l’archevêque Cranmer, de lord Cromwell et des évêques Latimer et Shaxton. Cette traduction de la Bible, revue par Coverdale, avec des pré faces par Cranmer, imprimée en Angleterre en 1539, s’appela la Bible de Cranmer. Une autre édition de cette Bible fut imprimée l’année suivante, 1540, et une proclamation royale ordonna à chaque paroisse d’en placer une copie dans l’église pour l’usage public, sous peine, en cas de contravention, d’une amende de quarante shellings par mois. Deux années plus tard les évêques papistes la firent supprimer par le roi:elle fut rétablie sous Edouard VI, de nouveau supprimée sous Marie, et rendue au public par Elisabeth. Dans le règne de Marie, quelques exilés an glais réfugiés à Genève, parmi lesquels étaient Coverdale et le célèbre réformateur écossais, Knox, firent une nouvelle traduction, imprimée en 1560. On la nomme Bible de Genève :elle contient des lectures à la marge et des notes;les chapitres sont divisés en versets, et elle a d’autres secours importants,ce qui la fait beaucoup estimer. L’archevêque Parker la fit réviser et publier de nouveau en 1568. On l’appelle la Bible de l’Evêque. Cette traduction servit dans les églises, quoique la Bible de Genève fût surtout lue dans les familles ; plus de trente éditions en furent faites en autant d’années. Le roi Jacques n’aimait pas la Bible de Genève à cause des notes, et comme on fit des objections à la Bible des évêques, lors de la conférence de Hampton-Court, en 1603, à la requête du docteur Reynolds, le roi ordonna que l’on fit une nouvelle traduction. Quarante-sept ecclésiastiques s’en occupèrent, elle fut commencée en 1607, terminée et publiée en 1611, avec une savante préface et une dédicace au roi Jacques. Cette publication fit mettre de côté les autres versions, et jusqu’à ce jour la version du roi Jacques est la seule qu’il soit permis de publier en Angle terre, sans notes. Les traducteurs ne prétendaient point qu’elle fût parfaite;on peut croire qu’à cause de son ancienneté elle serait susceptible d’amélioration; mais voici des témoignages satisfaisants de son excellence, donnés par des ecclésiastiques de différentes sectes.

Le docteur Jean Taylor écrivait il y a cent ans « Vous pouvez être sûr que, comme notre traduction anglaise est par elle-même le livre le plus excellent de notre langue, elle est une pure et abondante fontaine de science divine; elle donne un narré vrai, clair et complet des grâces de Dieu, et elle est l’Evangile de notre salut. Quiconque étudie la Bible, la Bible anglaise, gagnera cette science qui, si elle est appliquée au cœur et à la conversion, guidera le lecteur jusqu’à la vie éternelle. e docteur Geddes dit : « Si l’exactitude, la fidélité et la plus scrupuleuse attention à la lettre du texte doivent constituer une excellente version, celle- ci doit être estimée la plus excellente entre toutes les autres. »

Le docteur Doddridge observe : « Quelquefois l’on ne se fait pas scrupule de la critiquer; mais les remarques n’attaquent pas le fond de la religion et ne touchent qu’à quelques expressions figurées, ou m ê m e à la liaison d’un argument. »

Le docteurAdam Clarke déclare:«C’est la plus fidèle et la plus correcte de toutes les traductions. Et ce n’est pas son seul mérite ; les traducteurs ont saisi l’essence et l’esprit de l’original, et ont mis beaucoup de sentiment et d’énergie dans leurs expressions. »

Le révérend Thomas Scott écrit:«On peut demander:Comment les personnes peu instruites peuvent-elles reconnaître si notre traduction doit être admise comme fidèle et correcte? A. cela on répondra, que les épiscopaux, les presbytériens et les indépendants, les baptistes et les pœdobaptistes , les calvinistes et les arméniens, qui ont de vives controverses les uns avec les autres, en appellent à la même version et n’élèvent aucune objection contre elle. Cela prouve qu’en somme la traduction est bonne. Cette même considération démontre qu’il est impossible que les premiers chrétiens aient altéré les Annales sacrées. » Ainsi, une providence miséricordieuse s’est montrée miraculeusement en suscitant des hommes instruits pour traduire les Saintes-Ecritures. El les oracles de Dieu sont à l’heure qu’il est traduits dans plus de cent cinquante langues différentes.

Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles. (2 Corinthiens 4.18)Parfois, nous sommes tellement préoccupés par l’instant présent que nous perdons toute idée de perspective. Nous sommes comme un homme qui se tient devant un panorama magnifique, mais qui se concentre sur ses pieds. Ce que nous voyons est réel, mais si petit et tellement limité ! Nous avons besoin d’élever nos regards pour saisir une perspective plus large – une perspective éternelle. Comme Paul, nous devons regarder ce qui est invisible et éternel.
Cette vie compte. Mais cette vie est courte. Si on replace la durée d’une vie dans le contexte de l’éternité, elle n’est qu’un instant, le tiret entre les deux dates inscrites sur la tombe. Alors qu’une soirée à lutter contre un péché sexuel peut paraitre la nuit la plus longue et difficile de notre vie, ce n’est pourtant qu’un fragment insignifiant d’éternité. « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. » (2 Corinthiens 4.16-17). Même cette tentation, cette affliction, est négligeable comparée à la joie qui nous attend.
Père, aide moi à garder mes yeux fixés sur ce qui est invisible et éternel. Aide moi à voir ma vie, et mes moments de tentation, dans une perspective d’éternité. Lorsque ces tentations me paraissent trop lourdes et difficiles, je veux savoir et croire qu’elles ne sont que des afflictions légères et passagères, comparées au poids éternel de gloire que tu m’as préparé. J’aspire au jour où je serai pour toujours avec toi. Prépare-moi pour ce jour en me faisant la grâce de combattre le péché sexuel aujourd’hui et chaque jour.

Dieu exauce toujours nos prières.

Dieu exauce toujours nos prières.

Connaissez-vous le numéro de téléphone de Dieu ?

« Invoque-moi et je te répondrai, je t’annoncerai de grandes choses, des

Choses cachées » , dit Dieu à Jérémie le prophète (Jr 33 : 3).

Comment faire nôtre la promesse du début du verset : « invoque moi et je te

répondrai»? Certains comprennent que Dieu répond exactement toujours

Dans le sens de notre prière. Seulement, quand ce n’est pas le cas, ils se découragent ou s’interrogent, doutent même parfois.

Dieu exauce toujours nos prières, dans le sens où il répond toujours à nos

prières. Mais sa réponse n’est pas forcément celle que nous attendons.

La réponse de Dieu à notre prière peut aller dans trois directions :

 

1- Dieu peut répondre OUI.

C’est ce qui se passe pour David au début du Ps 30: « Éternel, mon Dieu, j’ai crié à toi

Et tu m’as guéri». Quel plus bel exemple d’exaucement! Dieu a répondu favorablement à la prière de son serviteur. Il demandait la guérison et Dieu l’a guéri. Il y a bien

d’autres exemples de guérison dans la Bible. On peut penser aux guérisons que Jésus a

Faites du temps de son ministère sur terre. Par exemple celle de Barthimée l’aveugle

Qui crie bien fort « Fils de David aie pitié de moi» (Marc 10 : 47). Plusieurs autour de

Lui veulent le faire taire mais lui ne se découragepas. Au contraire ! Il crie fort encore

Plus fort: « Fils de David aie pitié de moi» (48). Jésus finit par entendre la prière,

l’appel au secours de cet aveugle. Il l’appelle et lui demande « que veux-tu que je te

Fasse ?». Étrange question à un aveugle ! Mais il est bon que l’homme exprime au

Seigneur ses préoccupations, ses soucis. Ce n’est pour en informer Dieu car lui sait

Toute choses. C’est pour apprendre à lui remettre nos soucis à nous décharger sur lui.

Car lui dire notre souffrance, c’est déjà la lui remettre. « Maître lui répondit l’aveugle,

Que je recouvre la vue» (51). Et Jésus lui redonne la vue. Il a accédé à lademande de

Bartimée, l’aveugle de Jéricho.

En considérant notre vie passée, nous pourrions nous aussi voir des moments où Dieu

A répondu favorablement. Mais n’a-t-on pas tendance à les oublier ? « Compte les

Bienfaits de Dieu, tu verras en adorant combien le nombre en est grand » C’est bien

Vrai! Quand on partage les sujets de prière, il y asouvent davantage de sujets d’intercession ou de supplication que de sujets de reconnaissance ! Pourquoi ? Parce qu’une

Fois l’épine ôtée du pied on oublie vite la souffrance qu’elle nous avait causée. C’est

Pourquoi, Dieu avertit son peuple dans le désert au moment où il s’apprête à entrer

Dans la terre promise: «prends garde que ton cœur ne s’enfle et que tu n’oublies l’Éternel ton Dieu qui t’as fait sortir du pays d’Égypte » Dt8:14

Quel meilleur antidote contre l’oubli ou l’incrédulité que la reconnaissance ? Le mois

Dernier, nous avons médité en Église dans les secteurs sur la prière de reconnaissance.

Nous avons vu que la reconnaissance n’est pas naturelle mais qu’elle est indispensable

Pour grandir dans la foi parce qu’elle nous aide à garder le regard fixé sur JC. Au Ps

30, David exprime au Seigneur sa reconnaissance. Ilinvite même le peuple à se réjouir

Avec lui (lire Psaume 30 : 5).

2- Dieu peut aussi répondre NON.

Mais Dieu ne répond pas toujours OUI à nos prière, il peut aussi répondre NON! C’est

Aussi une réponse. Ce n’est pas la réponse que nousespérons mais c’est celle que parfois Dieu choisit. C’est donc aussi un exaucement àla prière.

Dans la Bible nous ne trouvons pas que des récits de guérison. Il y a aussi des situations où Dieu a préféré dire non je ne guérirai pas. Je pense à Paul, au grand apôtre qui

était atteint d’une infirmité, une écharde dans la chair, probablement aux yeux. Par 3

Fois il a demandé au Seigneur de le guérir et Dieu lui a répondu :

« ma grâce te suffit car ma force s’accomplit dans lafaiblesse »(2 Co 12 : 8).

Dieu n’a pas accédé à la demande de son serviteur. Pourtant à plusieurs reprises, Dieu

A répondu favorablement aux prières de Paul qui està l’origine de nombreuses guérisons (Actes 14 : 10). Ce n’est donc pas parce qu’ilmanquait de foi ou qu’il était pécheur que Dieu ne l’a pas exaucé. Dieu ne cherchaitpas à le punir en refusant d’accéder à sa demande. Il savait au contraire qu’une réponse favorable aurait été une mauvaise chose pour Paul. Paul qui avait été au bénéfice de si grandes révélations de la

Part de Dieu, risquait de s’enorgueillir. Sa faiblesse (son écharde) le gardait dépendant

De Dieu. Si du point de vue de Paul qui souffrait, il valait mieux être guéri, du point de

Vue de Dieu qui considère l’ensemble de la situation, il vallait mieux pour lui garder

Cette écharde dans la chair.

Comment Paul a-t-il réagi au refus de Dieu ? S’est-il plaint ? « Après tout ce que j’ai

fait pour toi Seigneur ?!…» S’est-il rebellé contre Dieu ? Non Paul a compris que

dans sa souveraineté Dieu avait raison. Il a accepté la volonté de Dieu fut-elle différente de la sienne. Paul s’en est même réjouit:

« je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses afin que la puissance de

Christ repose sur moi» dit-il (2 Co. 12 : 9).

Dieu sait ce qui est le mieux pour nous. Quand ce que nous lui demandons est dangereux ou inapproprié, Dieu refuse de nous le donner comme le ferait un père bien attentionné pour son enfant. Nous avons une vision limitée des choses. Dieu a une vision

infinie. Il connaît notre passé, notre présent et notre à venir. Prier avec foi consiste à

lui remettre toute notre vie en lui faisant entièrement confiance quelque soit sa réponse.

« Que ta volonté soit faite » (prière dite du Notre Père que nous enseigne Jésus dans

Matthieu 6 : 10). Faire cette prière, c’est accepter que Dieu réponde différemment que

ce que nous lui avons demandé. C’est même se réjouir comme l’a fait Paul de la réponse du Seigneur même si elle n’est pas conforme ànotre attente. Sommes-nous toujours ouverts à une réponse négative ? Sommes-nous ouverts à ce que Dieu remette en

question nos plans, nos projets ?

Quand Dieu répond non, notre première réaction est souvent le découragement ou encore la colère, la révolte. Mais, une réponse négative n’est-elle pas l’occasion d’aller

plus loin avec Dieu ? Si le chemin qui s’ouvre n’est pas celui que nous avions envisagé, s’il est plus difficile à accepter, il nous suffit de savoir que c’est celui que Dieu a

choisi. C’est le meilleur parce que Dieu nous y précède. Nous pouvons lui faire

confiance.

3- Mais Dieu peut aussi répondre ATTEND :

C’est ce qui s’est passé pour le psalmiste au Ps 30, 7 et 8 :

« Je vivais paisiblement, et je me disais: «Je ne tomberai jamais. Éternel, dans ta faveur, tu avais fortifié la montagne où je demeure. Tu t’es détourné de moi, et je fus désemparé.»

Pendant un temps, David a dû attendre la délivrancedu Seigneur. Le Seigneur lui a caché sa face et il fut troublé. Lui qui se croyait pourtant fort, presque invincible (v. 7), il

se découvre faible et démuni devant l’absence de réponse de Dieu. En répondant

« attend », Dieu met à l’épreuve la foi du psalmiste. Mais cette attente de l’intervention de Dieu lui a été salutaire car elle lui a permis de retrouver le chemin de la prière.

Dans les versets qui suivent le psalmiste implore le Seigneur qui finira par répondre

positivement.

L’attente est sans doute la réponse la plus difficile à vivre. Quand la réponse est oui ou

non, elle est au moins claire. Mais quand Dieu répond attend, on a parfois l’impression

qu’il n’est plus là, qu’il nous a abandonnés, qu’ils’est détourné de nous. L’attente est

difficile à vivre parce qu’elle nous place devant l’incertitude. C’est le moment des

questionnements qui peuvent déstabiliser : que va-t-il se passer ? Dieu où es-tu ? Que

fais-tu ? Mais l’attente peut aussi devenir un moment privilégié où nous nous apprenons à persévérer dans la prière comme le psalmiste:

« écoute, Éternel, aie pitié de moi, viens à mon aide» (11).

Parfois en nous demandant d’attendre, Dieu teste notre foi pour voir jusqu’où nous allons lui faire confiance, jusqu’où nous allons persévérer. Quand les moments d’épreuve se prolongent, la prière devient un refuge. C’est là dans la prière que nous apprenons à lutter, à combattre, à persévérer, à revêtir les armes spirituelles (Éphésiens

6 : 12à18), à mûrir dans la foi.

Lorsque le peuple d’Israël a dû combattre les Amalécites dans le désert, Dieu ne lui a

pas donné la victoire tout de suite. Alors que le peuple livrait bataille, Moïse était sur

la montagne. Lorsque Moïse levait les mains, Israël était le plus fort mais lorsqu’il

baissait les mains Amalek était le plus fort. Moïsea du maintenir ses mains élevées

jusqu’au couché du soleil pour que la victoire soittotale. Ne pas désespérons pas, mais

sachons persévérer.

Conclusion :

Le problème n’est pas dans la réponse de Dieu. Le problème est dans la manière dont

nous recevons cette réponse. Dieu répond toujours ànotre prière. Sachons accepter sa

réponse comme étant la meilleure. Exprimons-lui notre reconnaissance quand il accède à notre demande. Faisons-lui confiance quand il répond non. Persévérons quand

il dit attend.