La Bible Un livre à part.

La Bible Un livre à part.

Pourquoi lire la Bible – plutôt que le Coran ou Platon… Ou Tintin ?

Remarquez que l’un n’empêche pas l’autre, mais s’il fallait choisir, je mettrai en priorité la Bible. Pourquoi ? Tout d’abord parce que la Bible est un livre à part.

L’éternelle best-sellers ( livre à succès )

La Bible et depuis des siècles « le best-seller mondial » (d’après le quid). Encore aujourd’hui on n’en vend quelque 100 millions d’exemplaires par an ainsi que 600 millions de parties de la visible. Ce livre est impressionnant que si l’on se souvient qu’il s’agit d’une constante qui dure depuis des décennies et que, par conséquent, beaucoup de personnes la possèdent déjà.

De plus, c’est le livre le plus traduit de toute la littérature mondiale. On compte actuellement près de deux 2300 langues dans lesquelles la Bible, en tout ou en partie a été traduite (il y a quelque 1950 projets de traduction supplémentaires en cours dans des langues vernaculaires de nombreuses tribus d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud)

Dans un livre non religieux intitulé la naissance d’un best-seller, le dernier chapitre a pour titre « l’éternel best-seller », on dit, entre autres : « la bible mérite d’être désigné comme l’éternelle best-seller », ce qui est incompréhensible, il est vrai, si l’on songe qu’elle se trouve dans la plupart des familles, qui la possède par héritage, et qu’elle est au nombre de quelques livres qui ne sont ni jetés, ni vendus, ni offerts, et qui restent toujours présents dans une demeure, à moins qu’un cataclysme n’est détruit la ville et la maison ». En évoquant les chiffres de vente des visibles et des nouveaux testaments, l’auteur constate qu’aucun indice n’a jamais eu un tel débit.

D’après le quid, qui s’est vendu entre 1815 1984 2 ,7 milliards de Bibles, ce qui correspondait à peu près à la population mondiale.

Pourtant, tous les habitants de notre planète ne possèdent pas la Bible, plus que dans certains pays, sa diffusion a été interdite pendant des dizaines d’années et qu’elle n’a pu être introduite que clandestinement. D’autre part bien que 97 % de la population mondiale puissent actuellement la lire (dans sa première ou sa deuxième langue), il existe des centaines de peuplades qui ne la possèdent pas encore dans leur langue vernaculaire(dialectale). Mais il se trouve que, dans les pays où la vente des bibles et libres, bien des personnes en possèdent plus d’un exemplaire, souvent dans les versions différentes.

et pourtant, ce n’est pas à la publicité que l’on doit ce succès de librairie. On peut même dire qu’elle continue à être demandée malgré des dizaines d’années de contre-propagande, la qualifiant de livres « dépassé, anti scientifique, plein de contradictions » en Russie, après 70 ans de propagande athée et interdiction de la Bible, il ne semblait jamais vendu autant que depuis la chute du régime communiste.

Les sociétés bibliques ont même reçu des demandes officielles pour fournir des bibles à tous les parlementaires du Kremlin ! En Chine, la propagande anti-chrétienne et anti biblique se poursuit depuis des dizaines d’années. Mais ni les presses chinoises, ni les sociétés bibliques étrangères ne peuvent fournir suffisamment de bible pour satisfaire la demande. Au cours des 13 dernières années on y a imprimé 25 millions de Bible . La directrice des autorités religieuses de l’État dit que « la Bible est un véritable best-seller en Chine et se place juste derrière les œuvres de Deng Xiaoping », on n’a pas le droit de la vendre en librairie, mais les chrétiens installent de petits stands à l’entrée des églises, 70 centres de distribution assurent la diffusion de la Bible dans tout le pays, et les sections du Tibet ou sa distribution est interdite. Selon les autorités chinoises, il y aurait 25 millions de protestants et 3.2 millions de de catholiques en Chine, mais les experts en religion estiment qu’il faut y ajouter 40 à 60 millions de Chinois fréquentant des églises souterraines ou des églises de maisons.

Voltaire avait prophétisé qu’un siècle après lui, la Bible serait complètement oubliée. Ironie de Dieu : I siècle plus tard la maison où il a vécu a été transformé en dépôt d’une société biblique d’où partaient chaque année des milliers de Bibles !

Pourquoi un tel engouement ?

Est-ce parce que la Bible est l’un des plus anciens livres de l’humanité ? Effectivement, comme nous le verrons à l’hilarité plus vieux documents littéraire connue puisque ses premiers écrits remontent au XIVe siècle avant Jésus Christ. Mais la littérature mondiale contient d’autres livres très anciens : L’Iliade et l’odyssée, les œuvres de Platon, les discours de Démosthène et de Cicéron, la guerre des gaules de Jules César, où les hymnes Védandiques . Qui les lit encore ? Les historiens et les lycéens – lorsqu’ils sont obligés ! Mais je n’ai jamais entendu que quelqu’un est fait de la de ses livres sa lecture quotidienne (comme c’est le cas de la Bible)

ou est-ce parce que l’église en demande la lecture ? Elle demande bien d’autres choses que peu de gens respectent. Et puis, il ne faut pas oublier que pendant des siècles, l’église a interdit la lecture de la Bible – qui se lisait quand même en cachette souvent au prix de sa liberté ou même de sa vie.

Ou Bien, est-ce la variété des gens littéraires qu’on y trouve qui lui attire tant de lecteurs ; livre historiques biographies, lois, poésies, drames, essais philosophiques, discours politiques paraboles, lettres prophéties… Écrits par une quarantaine d’auteurs. Effectivement, tous ces genres différents s’y trouvent – et c’est l’un de ses attraits. Mais au prix où sont les livres aujourd’hui, on peut se constituer à bon compte une anthologie de la littérature mondiale contenant tous ces genres – et encore plus ! Toutes ces raisons n’expliquent pas cette diffusion extraordinaire de la Bible dans tous les pays du monde, il doit y avoir d’autres raisons.

Qui sommes-nous?

Qui sommes-nous?
Nous sommes Chrétiens
Nous nous attachons à l’enseignement de Jésus-Christ. Nous comprenons qu’il est Dieu, venu « en chair et en os » afin de révéler pleinement la divinité et d’indiquer le chemin qui mène à Lui.
Nous sommes Protestants
Nous nous réclamons de la Réforme du 16e siècle qui a replacé la Bible au centre de la vie chrétienne. Nous cherchons à conformer notre vie et notre enseignement à la Bible. C’est de cette dernière que nous tirons notre foi et nos pratiques à l’exclusion des traditions et expériences humaines.
Nous sommes Evangéliques
Nous croyons qu’il faut volontairement et personnellement devenir chrétien. Nul ne naît chrétien. On le devient par une décision personnelle. Nous ne pratiquons donc pas le baptême des enfants, car nous estimons que ce choix leur incombe. Notre église appartient ainsi aux assemblées dites « de confessants » (c’est-à-dire d’individus devenus chrétiens par choix), et non « de multitude » (c’est-à-dire imposé par un contexte familial ou social).
Nous croyons à l’autonomie des églises locales. Aucune hiérarchie nationale ou internationale ne peut imposer sa doctrine ou ses pratiques à l’église locale. Ceci explique la diversité des noms (et des qualités!) de la mouvance évangélique. Nous nous situons dans l’aile plutôt conservatrice du mouvement évangélique.

Au sujet des attentats qui se sont produits ces derniers jours à Paris

Toute la France, mais plus particulièrement Paris est en train de faire face à la pire attaque terroriste sur son territoire national dans l’histoire récente. 6 attaques presque simultanées ont laissé dans leurs sillages 129 morts et plus de 350 blessés, dont presque 100 avec un pronostic vital engagé. 

Le président Hollande, avec la plupart des autres leaders politiques français, reconnaît l’état de guerre. Depuis 1955, l’état d’urgence a été déclaré seulement trois fois, mais pour la première fois celui-ci a été étendu à toute la France. Le contrôle des frontières a été réinstauré, les rassemblements de rues ont été bannis, la présence militaire et policière a été renforcée et toute personne suspectée d’être en lien avec des groupes terroristes, ou prédicateurs de la haine, a été assignée à résidence. 

Paradoxalement, la peur et la défiance sont palpables comme nous l’avons vu quand deux des kamikazes se sont fait sauter devant les grilles du stade de France où 80 000 spectateurs regardaient le match de football France-Allemagne. Initialement, ils ont cédé à la panique, en courant sur le terrain, mais ils ont quitté le stade en ordre chantant «La Marseillaise». 

Bruce Hoffman dans Inside Terrorism définit le terrorisme comme « la création et l’exploitation délibérée de la peur à travers la violence ou la menace de la violence dans le but d’un changement politique.» Tout acte terroriste implique la violence et il est créé spécifiquement pour avoir des répercussions psychologiques retentissantes qui dépassent de loin les victimes immédiates ou l’objet de l’attaque terroriste. 

Dans le cas des attaques de Paris, l’intention était de choquer, et en choquant, stimuler la peur et l’angoisse nationale. Encore plus important, le terrorisme comme il est exercé par l’état islamique ne reconnait aucune différence entre le personnel civil et militaire, parce que leur guerre n’est pas contre une nation spécifique, mais contre une culture. 

Comment devrions-nous réagir en tant que chrétiens ? 

1. Pleurez avec ceux qui pleurent

Des familles ont perdu des êtres aimés, beaucoup ont été sévèrement ou irréversiblement blessés et certains font face à un futur incertain. Priez pour les églises dans la région parisienne alors qu’elles vont offrir leur aide aux familles, voisins, amis, qui sont victimes de ces attaques, qu’elles ne les aident pas seulement à reconstruire leur vie, mais qu’elles soient aussi des panneaux indicateurs vers l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. 

2. Priez pour nos autorités

Le président Hollande, avec son gouvernement en consultation avec ses conseillers et les chefs militaires, mais aussi ses opposants politiques, aura des décisions difficiles à prendre dans les jours à venir. Puisque beaucoup de ces décisions auront des conséquences avec d’énormes répercussions, priez pour de la sagesse, qu’ils puissent humblement chercher à promouvoir la justice et la paix plutôt que la vengeance. 

3. Soyez des artisans de paix

On peut comprendre que la population musulmane de France ait peur de représailles et d’actes de violence et de vengeance aveugle. Une telle colère a fréquemment mené à une escalade de violence. Priez que nous puissions tendre la main à nos amis et voisins musulmans avec des actes de bonté, mais plus encore avec le message du «Prince de paix». 

4. Soyez convaincus sans honte de la souveraineté de Dieu

L’histoire est pleine de rappels que la rage débridée de l’ennemi est le tremplin pour l’avancement de l’Évangile. Récemment, j’ai lu le récit touchant de conversions de musulmans dans le livre de David Garisson A Wind in the House of Islam. Beaucoup de musulmans ne peuvent pas s’identifier avec les actes indignes commis au nom de l’Islam et cela a été le moyen souverain de Dieu pour attirer des centaines de milliers à la foi en Jésus-Christ. 

La mort est soudainement réelle. Les questions sur le mal abondent devant cette violence inimaginable et aveugle. C’est maintenant le moment de proclamer l’Évangile de Jésus-Christ, plus que jamais

l’échange entre Jésus et Pierre

2 Chroniques 36; Apocalypse 22; Malachie 3.19-24; Jean 21

2 Chroniques 36; Apocalypse 22; Malachie 3.19-24; Jean 21

De toutes les apparitions de Jésus ressuscité, celle qui a probablement le plus marqué Pierre est rapportée dans Jean 21.

Tout commence par la décision de sept disciples d’aller pêcher. Ils travaillent en vain toute la nuit avant de jeter le filet sur l’ordre de Jésus et de le tirer plein de poissons. L’histoire se poursuit par un petit déjeuner sur la plage (v. 1-14). Suit alors l’entretien mémorable qui relève Pierre après son ignoble reniement du Maître.

1° Dans l’échange entre Jésus et Pierre (v. 15-17), la présence de deux mots grecs différents pour « aimer » a convaincu de nombreux commentateurs que cette distinction avait une signification profonde (même si la distinction en soi est différemment expliquée). Pour diverses raisons, cette argumentation ne me convainc pas. Jean se plaît à utiliser des synonymes et ne tire aucune leçon de leur légère différence de sens. Les termes varient pour « prends soin/sois le berger/prends soin » tout comme pour « agneaux/brebis/brebis » ; c’est aussi le cas pour « aimer ». Dans 3.35, le Père « aime » le Fils ; dans 5.20, le Père « aime » le Fils, et c’est l’autre des deux verbes utilisés ici. Il est vain de vouloir trouver une différence entre eux. Les deux verbes peuvent avoir des connotations bonnes ou mauvaises, selon le contexte. Si nous devons approfondir la portée de l’entretien entre Jésus et Pierre, c’est en s’appuyant sur autre chose que sur le changement des deux verbes grecs.

2° « Simon, fils de Jean m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » (v. 15, italiques ajoutées, NBS). Le démonstratif « ceux-ci » désigne-t-il « ces autres m disciples » ou « ces poissons » ? Dans Matthieu 26.33, Pierre se targue de ne jamais tomber, même si tous les disciples tombent. Jean ne rapporte pas cette vantardise, alors qu’il relate le terrible reniement de Pierre. D’un autre côté, comme ces hommes venaient juste de pêcher, le démonstratif pourrait s’appliquer aux poissons (m’aimes-tu plus que tu n’aimes ces poissons ?). Mais si c’est le cas, pourquoi Jésus prend-il à part Pierre et ne s’adresse-t-il pas aux sept disciples ? Tout compte fait, je suppose que ce passage rappelle à Pierre sa vantardise monstrueuse. Cette scène est l’un des passages qui montrent comment les récits de Jean et ceux des synoptiques se recoupent. Pierre est-il toujours prêt à affirmer sa supériorité morale sur les autres disciples ?

3° Trois fois, Jésus pose la même question ; trois fois, il obtient une réponse ; trois fois, il confie une mission à Pierre. Comme Pierre avait renié son Maître trois fois (18.15-18, 25-27), le relèvement de l’apôtre se déroule en trois étapes. Pierre est « attristé » par la méthode de Jésus (v. 17). Les versets suivants montrent qu’il a conservé beaucoup d’immaturité (voir la méditation du 31 mars, volume 1). Si Jésus relève affectueusement le disciple brisé qui l’avait renié, il l’amène à faire face à son péché, à déclarer son amour et à accepter une mission.

D /Carson