Quelle est la raison de mon existence ? Pourquoi suis-je né(e) ? A quoi sert la vie ? Découvre le sens de tout ça, dans la Bible.

Le premier livre de la Bible, la genèse, nous précise que l’homme a été créé à l’image de Dieu, selon sa ressemblance. Dieu n’a pas créé un objet, un pantin complètement étranger à lui-même, mais il s’est investi dans cette création au point d’incarner une part de lui-même en elle.

La Bible, lettre de Dieu pour nous, révèle la hauteur et la profondeur de l’amour de Dieu. Elle nous dit même en une courte formule que tout son être est fait d’amour :« Dieu est amour » (1ère épître de l’apôtre Jean ch.4 v.16). Se suffisant pourtant à lui-même de toute éternité, Dieu a choisi d’investir son amour dans un être extérieur à lui-même. Il a voulu par amour et amitié se choisir un vis à vis de chair et de sang, un compagnon avec qui partager et communier, une descendance à aimer, avec qui parler.

Et oui…quel profond mystère ! Tu es le fils, la fille que Dieu s’est choisi(e) par amour. Le psalmiste (un psalmiste est un auteur de psaumes, l’équivalent de nos chansons actuelles) nous révèle que l’homme a été fait de peu inférieur à Dieu. Réalisons que nous portons, malgré le mal qui nous affecte, l’empreinte de Dieu. Il a mis en nous son souffle, son esprit, nous a rendus capable de penser, de ressentir, de créer, d’entrer en relation et d’aimer.

C’est cette origine et cette divine ressemblance qui fonde notre valeur, notre dignité. Dieu nous a également créés uniques. Tu as donc de la valeur ! Tu es précieux(se) pour Dieu !

Dieu t’aime toi, pour qui tu es.

Ta vie vaut donc le coup d’être vécue.

Tu as à découvrir cet amour de Dieu pour toi, et tu n’as pas fini d’en explorer les différentes facettes !

Le récit biblique poursuit, en évoquant l’émergence du mal en l’homme -le péché- et la rupture avec Dieu pour conséquence. Il précise que Dieu est tellement étranger au mal (c’est ce que veut dire le mot “saint”) que ses yeux purs ne peuvent soutenir la vue du mal. C’est pourquoi nous sommes coupés de la présence de Dieu. Cependant, Dieu n’a pas renoncé à son amour pour nous. Il veut restaurer la relation qu’il voulait entretenir avec toi. Il a choisi pour cela de venir à ta rencontre, en Jésus-Christ, sur terre. Jésus a offert sa vie sur la croix pour porter tes fautes, afin que tu puisses retrouver une relation d’amour avec Dieu, dans la réconciliation.

Ne désires-tu pas expérimenter l’amour de Dieu pour toi, sentir que la vie vaut le coup d’être vécue parce que tu es aimé(e) profondément ? Dis alors à Dieu ton désir d’entrer en relation avec lui, de l’aimer en retour, de te confier en lui et d’apprendre à le connaître.

Notre père

NOTRE PERE

Ou : « Prier, est-ce une lâcheté ? »

Je voudrais que nous lisions ensemble un texte bien connu dans ce qu’il est convenu d’appeler « Le sermon sur la montagne ». Je le trouve dans le premier évangile du Nouveau Testament, au chapitre 6 et à partir du verset 5 : « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes ». Il faut souligner qu’il n’y a pas de mal à prier debout sauf quand c’est de manière ostentatoire pour être vus des hommes. « Je vous le dis, en vérité, ils ont leur récompense », a ajouté le Seigneur.

Leur récompense, c’est qu’ils sont vus des hommes, peut-être même applaudis par eux ; et les applaudissements des hommes, on sait ce que ça vaut ! Ca ne va en tous cas pas très loin ! Alors je continue : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là, dans le lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez ». Je signale tout de suite que la prière n’est pas une réunion d’informations à Dieu, pour le renseigner comme s’il ne le savait pas ! Le Seigneur le sait avant que nous le demandions, mais Il veut qu’on le lui demande. Voici maintenant les paroles bien connues du Seigneur aussi appelées la prière dominicale. « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; et que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui – j’ai la version ancienne ici – donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien – ou notre pain de ce jour – pardonne-nous nos offenses comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous soumets pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent dans tous les siècles le règne, la puissance, et la gloire. Amen ».

De tous les sujets qui ont trait à la vie chrétienne, si celui de la prière est parmi les plus importants, il est aussi l’un des plus mal compris tant par ceux qui se réclament du christianisme, que par ceux qui n’y adhèrent pas. La prière, c’est le premier souci du véritable chrétien, et c’est le dernier de l’incrédule. Prier, c’est la gloire du croyant, mais c’est la honte de l’incroyant. Pour un chrétien, seuls des gens de courage qui ont du sang dans les veines, sont capables d’avoir ce qu’on appelle une vie de prière. Pour les incroyants, comme l’a dit Alfred de Vigny, « prier, pleurer, gémir, sont également lâches ». La prière serait donc une lâcheté ! Alors pourquoi ces divergences ? Eh bien parce que les gens ont sur la prière une idée faussée ! Ce qu’ils ignorent en général, c’est la nature de la prière, le but de la prière, la valeur de la prière et la puissance de la prière.

Par prière, beaucoup comprennent quelques mots marmottés avec rapidité, tellement vite qu’ils ne sont compris, ni de celui qui les prononce, ni bien sûr de celui à qui ils sont adressés. La prière c’est aussi quelques phrases imprimées qu’on lit machinalement. Ou encore la prière c’est une invention très astucieuse des tibétains qui se servent du vent pour actionner des moulins à prière qui marmonnent des pseudo-prières à longueur de journée. Ou encore c’est la récitation pour certains, des sourates du Coran dans une langue, l’Arabe, que la plupart ne comprennent pas. La prière pour certains, c’est la répétition inlassable : « Notre Père qui es aux cieux, notre Père qui es aux cieux ». A réciter vingt ou cent fois en faisant pénitence pour le pardon des péchés, ou bien que l’on récite au lit avant de s’endormir pour le pardon des péchés de la journée et pour se donner bonne conscience. Est-ce cela la prière ? Eh bien non ! Et si vous n’avez jamais prié que ça, ça veut dire que vous n’avez jamais vraiment prié dans votre vie.

Et pourtant, c’est cette prière modèle qui va retenir notre attention. Nous allons la prendre dans l’ordre où elle nous est présentée par le Seigneur.

Notre Père

Elle commence par « Notre Père ». Je vous pose d’emblée une première question : « Est-ce que Dieu est votre Père ? » Vous allez me dire : « Mais bien sûr, qu’il est notre Père ! N’est-il pas le Père de tous ? » Mais pas du tout ! Dieu est le Père de ses enfants. Et ceux-là seuls qui sont devenus ses enfants par la conversion, peuvent l’appeler « Père ». C’est écrit en toutes lettres dans le prologue de l’évangile de Jean : « Il est venu chez les siens, les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu – c’est-à-dire qui croient en son nom – il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».
Donc, pour avoir l’appellation d’enfant de Dieu, il faut d’abord avoir reçu Jésus dans son cœur comme Sauveur. Tous les hommes sont créatures de Dieu, mais tous les hommes ne sont pas enfants de Dieu. Et tous ne peuvent pas l’appeler Père ! Permettez-moi cette comparaison. Tous les Français sont européens, mais tous les Européens ne sont pas français ! Et de même que tous les hommes sont des créatures de Dieu, toutes les créatures de Dieu ne sont pas enfants de Dieu !

Quelqu’un demandera peut-être : « Mais alors, qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je réponds par une question : « Qu’est-ce qu’un Français ? » Avant de vous dire ce qu’est un français, je vais vous dire ce que n’est pas un Français ! Un Français, ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui parle le Français. Moi je parle le Français qui est d’ailleurs ma langue maternelle, mais je ne suis pas Français ! Un Français ce n’est pas quelqu’un qui porte un nom français. Il n’y a pas en France de nom plus français que le mien (Legrand), mais je ne suis pas Français. Un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui habite en France. On peut habiter en France et ne pas être français ! Un Français ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui paie ses impôts à l’Etat français. Vous pouvez payer vos impôts en France et ne pas être Français ! Et un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui connaîtrait l’histoire de la Gaule et de la France depuis Vercingétorix jusqu’à la cinquième république en passant par Clovis, Henri IV, Louis XIV, Napoléon et le Général De Gaulle. Vous pouvez connaître tout cela et ne pas être Français ! De même, un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui dit : « Seigneur, Seigneur, Seigneur ». Ce n’est pas non plus quelqu’un qui fréquente assidûment ou occasionnellement les lieux de culte. Ce n’est pas non plus quelqu’un qui donne de son argent, même libéralement, à la cause paroissiale. Un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui connaît l’histoire du christianisme depuis Jésus-Christ jusqu’au Pape actuel, en passant par Saint Pierre, Augustin, les Croisades, l’Inquisition, la Réforme, Calvin, Luther, Billy Graham et l’abbé Pierre. On peut connaître tout cela et ne pas être enfant de Dieu.

Mais alors, allez-vous me dire : « Qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je reprends ma comparaison : Qu’est-ce qu’un Français ? Selon une définition peut-être un peu simpliste, mais n’y voyez, ni malice, ni allusion politique, car ce n’est qu’une illustration ; un Français, c’est quelqu’un qui est né en France de parents français. De même, un enfant de Dieu c’est quelqu’un qui est né de nouveau, c’est-à-dire converti, dans le royaume de Dieu et par le Saint-Esprit. Ça, c’est un enfant de Dieu ! Et avant de pouvoir articuler la première partie de cette prière : « Notre Père », il faut répondre à la première condition : Etre enfant de Dieu. Alors je vous regarde bien en face et je vous repose la question : « Est-ce que vous êtes enfant de Dieu ? » « Etes-vous converti, oui ou non ? » « Etes-vous en route pour le ciel ? » « Etes-vous sauvé ? » Sans cette condition-là, vous pouvez prier cette prière mille fois, elle ne dépassera jamais le plafond. A moins que vous n’y mettiez des amplificateurs, ce qui gênerait ceux qui sont à l’étage au-dessus ! Mais elle n’ira pas plus haut !

Qui es aux cieux

Nous continuons : « Notre Père qui es… qui es aux cieux ». Est-ce que nous avons compris ce que ça veut dire ? Dire à Dieu qu’il est au ciel, c’est reconnaître sa majesté, sa gloire, ses perfections absolues et ses droits non moins absolus sur nos vies. Dire « Notre Père qui es aux cieux », c’est admettre que nous on n’y est pas, qu’on est sur la terre et qu’entre nous et lui, il a un abîme ! Non pas l’abîme qui se chiffre par les centaines d’années-lumière, mais par ce que le prophète a dit : « Ce sont vos péchés qui ont fait séparation entre vous et votre Dieu ». Ainsi, dire que notre Père est aux cieux, c’est accepter la sentence divine qui dit : « Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; tous ont péché et sont privés de la gloire (du ciel) de Dieu ». C’est reconnaître à Dieu tous ses droits et c’est nous reconnaître coupables.

Que ton nom soit… soit sanctifié

Qu’est-ce que ça veut dire ? J’ai très souvent été en contact avec la secte bien connue des Témoins de Jéhovah. Pour eux, sanctifier le nom de Dieu, c’est prononcer son nom à la manière des Hébreux. Quand Dieu s’est présenté à eux, il s’est fait connaître par : « JE SUIS CELUI QUI SUIS », c’est-à-dire l’Eternel, en français, ce qui en hébreux est Yahvé et non pas Jéhovah comme ils le prétendent. C’est donc Yahvé comme le prononcent encore tous les Juifs aujourd’hui. Ainsi, selon eux ces même Témoins de Jéhovah sanctifier le nom de Dieu ce serait prononcer le nom de Dieu à la façon des Hébreux. Je leur ai fait remarquer que tous les Juifs du temps du Seigneur disaient « Yahvé ». Ça ne les a pas empêchés de crucifier le Seigneur ! Et ça n’a surtout pas empêché l’apôtre Paul de dire à tous ces Juifs qui disaient à tout bout de champ : « Yahvé, Yahvé » : « A cause de vous (de votre mauvaise conduite), le nom de Dieu est blasphémé parmi les païens ». (Romains 2 : 24)

Non, sanctifier le nom de Dieu, ce n’est pas prononcer « Yahvé » ou « Jéhovah » ou « Eternel » ou « doux Jésus ». La sanctification c’est la séparation d’avec ce qui est mal et qui déplaît à Dieu. C’est dire : « Seigneur, que ta sainteté, ce qui est pur, ce qui est juste, ce qui t’est agréable, qu’on le voie dans ma vie ». C’est le plus bel engagement que l’on puisse prendre. Mais il est téméraire, et c’est une dangereuse transaction que de dire des paroles qu’on n’a pas l’intention de tenir, car Dieu n’oublie jamais des vœux. « Empresse-toi d’accomplir tes vœux », dit la Bible. Et le Seigneur ajoute qu’il amènera en jugement toute parole oiseuse que nous aurions dite. Ainsi, dire « que ton nom soit sanctifié », c’est exprimer le désir ou le vœu que dans nos pensées, dans nos paroles, dans nos actes, on verra vivre quelque chose de la sainteté de Jésus-Christ. Dire « que ton nom soit sanctifié », c’est se séparer d’habitudes, de paroles, de compagnies, de lieux que l’on sait déplaire à Dieu et en prendre d’autres qui l’honorent. Sommes-nous prêts à dire : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié dans ma vie ? »

Que ton règne vienne

« Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne.. ». Oh bien sûr, d’un large coup d’œil nous pouvons embrasser le monde et dire : Que ton règne vienne sur ce monde, car quand on voit l’état dans lequel il est, on se dit : « Oui Seigneur, que ton règne vienne, et qu’il vienne vite ! » Et il viendra ce règne, il viendra sur cette terre. La capitale de son royaume ce ne sera pas Rome, ni Salt Lake City, ni Genève, ni La Mecque, mais ce sera Jérusalem ! Un peuple revient dans son pays d’origine, la Palestine, peuple avec qui Dieu va reprendre ses relations, un peuple qui, après bien des épreuves, va se convertir à Celui qu’ils ont percé et sur lequel ils pleureront comme sur un fils unique, dit le prophète. Alors il instaurera son royaume dans ce monde !

Ça viendra, soyez-en sûrs ! Mais en disant « que ton règne vienne », nous risquons de voir fort loin et d’oublier de voir tout près. « Que ton règne vienne », ça veut aussi dire que Dieu veut régner, non pas sur le monde entier seulement, mais sur le plus petit centre du monde, c’est-à-dire sur notre cœur ! Oui, c’est là que Dieu veut mettre son trône, ses rênes. C’est là qu’il veut régner. Et quand on dit : « Seigneur, que ton règne vienne », ça veut dire : « Qu’il vienne régner dans ma famille, qu’il vienne dans mes affaires, que ce soit dans ma vie que ton règne vienne. Et que tu sois le roi ! » Non pas un roi constitutionnel comme dans les monarchies anglaises ou belges ou hollandaises, où les souverains règnent mais ne gouvernent pas. Non ! Le Seigneur prendra en main le législatif et l’exécutif. Et cela, il veut déjà le faire dans la vie de celui qui prie : « Seigneur, que ton règne vienne… dans mon cœur ! »

Que ta volonté se fasse…

Et cette prière se continue par : « Que ta volonté se fasse, sur la terre comme au ciel ». C’est-à-dire qu’il n’y ait rien qui s’interpose entre elle et son exécution. Et l’exemple de la volonté de Dieu parfaitement accomplie, nous ne le trouvons qu’en Jésus-Christ. Quand Dieu regardait l’univers pour trouver le rédempteur, la victime et le sacrifice, la Bible dit que Jésus s’est présenté avec ces paroles : « Me voici, ô Dieu, pour faire ta volonté ». Toute sa vie il a pu dire : « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé ». Et lorsqu’Il s’est trouvé dans le jardin de Gethsémané à la fin de sa vie (le jardin de Gethsémané veut dire le jardin du pressoir, c’est là qu’on broyait les olives et c’est là qu’il a été brisé) et qu’une coupe lui a été tendue, cette horrible coupe qui contenait, ne l’oublions jamais, les péchés que vous et moi nous avons commis, alors tout son être a frémi, toute sa sainteté s’est révoltée et il a dit : « Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi… » Mais il a ajouté : « Non pas ma volonté, mais ta volonté ».

Et il a été conduit à la croix des suppliciés. Il y a été crucifié. Il en est mort ! Et la dernière parole qu’il a prononcée, c’est : « Tout est accompli ». Toute la volonté de Dieu était accomplie par le Seigneur. Le salut aussi, notre salut était fait, parfaitement fait.

Ça, c’était pour le Seigneur, mais maintenant, quelle est la volonté de Dieu pour nous ? Elle est triple.

1) Elle est écrite en résumé dans Actes 17 verset 27 : « Dieu, passant par les temps d’ignorance, ordonne maintenant à tous les hommes qu’ils aient à se repentir ». C’est ça la volonté de Dieu pour nous : Le repentir, la repentance, car le texte continue par : « Car il a fixé un jour dans lequel il va juger le monde entier d’après l’homme qu’il s’est choisi et ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts ». D’abord, volonté de Dieu pour nous, c’est la repentance.

2) Et puis, après la repentance, le Seigneur a dit dans sa fameuse prière au Père dans Jean 17 : « C’est ici ma volonté, que ceux qui contemplent le Fils et qui croient en lui aient la vie éternelle ». Après la repentance, c’est la foi à ce que Jésus-Christ a fait pour nous sur la croix du Calvaire.

3) Et la finale, c’est la prière du Seigneur : « Père, c’est ma volonté quant à ceux que tu m’as donnés, c’est que là où moi je suis, ils y soient aussi ». La repentance, la foi et puis l’espérance qui dans la Parole de Dieu, est l’assurance du salut.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour

Et si le Seigneur a parlé de pain, c’est parce que c’est évidemment ce qu’il y de plus nécessaire à notre vie. Et quand il a dit : « Donne-nous notre pain quotidien » je suis convaincu qu’il n’a pas pensé qu’au pain et que nous pouvons lui dire : « Seigneur donne-moi mon pain de ce jour et aussi un peu de beurre pour mettre sur le pain et peut-être même un peu de confiture pour mettre sur le beurre qu’on met sur le pain ! » C’est ça que ça veut dire ! « Donne-nous, donne-moi aujourd’hui de quoi mettre quelques litres d’essence dans le réservoir. Et même peut-être une carrosserie pour mettre autour du réservoir ! » Parce que si on avait que le réservoir, on n’irait pas loin ! En fait, ça veut dire quoi « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ? » Ca veut dire que nous pouvons appeler Dieu dans tous les domaines de la vie jusqu’au simple morceau de pain. Il n’y a pas une sphère d’activité où nous ne puissions appeler Dieu : Dans nos activités professionnelles, dans nos rapports en société, dans notre vie de famille, dans les projets qui se décident aujourd’hui, même dans la portion de la Bible que nous lisons quotidiennement car il est écrit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ».

Il y a, dans cette construction de phrase, ce qu’on appelle un pléonasme volontaire : « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ». Evidemment, dira quelqu’un, que c’est un pain de ce jour puisque c’est aujourd’hui ! Qu’est-ce que ça veut dire : C’est intentionnel, ça veut dire que je peux mettre ma confiance en Dieu pour tout, mais un jour à la fois. C’est-à-dire que comme je ne peux pas manger en un jour de quoi vivre tout un mois, eh bien je ne peux pas non plus accumuler assez de confiance en un jour pour aller tout un mois. Alors : « Père céleste, donne-moi aujourd’hui ce que j’ai besoin pour aujourd’hui d’abord et puis demain tu y pourvoiras dans une confiance renouvelée jour après jour ».

Dans la Bible, à une époque où la longévité était exceptionnelle, il est question d’un homme nommé Enoch qui a marché 300 ans avec Dieu. Ça veut dire qu’il a marché 300 fois 365 jours ! « Donne-nous Seigneur, aujourd’hui notre pain de ce jour », veut dire que spirituellement aussi il est nécessaire de marcher quotidiennement avec le Seigneur ?

Pardonne-nous nos offenses

Avez-vous remarqué le temps de la conjugaison ? « Pardonne-nous ». La conjugaison est bien à la première personne. On aimerait peut-être mieux que ce soit la troisième personne : « Pardonne-leur ». Un jour un ami Ecossais, dont la langue a fourché a voulu dire : « Seigneur, pardonne tous mes péchés et bénis tous mes amis ». Il s’est trompé et il a dit : « Seigneur, pardonne tous mes amis et bénis tous mes péchés ». Cela fait sourire ! Mais dites-moi, est-ce que ce n’est pas cela que l’on fait souvent ? Et même quand on se repent, n’arrive-t-il pas que l’on fasse son mea-culpa sur la poitrine de quelqu’un d’autre ? Quand le fils prodigue est revenu à la maison, il n’a pas dit à son père : « Tu sais papa, on s’est pas compris ». Il ne lui a pas dit : « Ce sont les copains qui m’ont entraîné ». Il a fait son mea-culpa sur sa poitrine à lui et il a dit : « J’ai péché, c’est moi qui ai péché contre le ciel et contre toi ». Dire : Pardonne-nous nos offenses, ce n’est pas s’excuser de ses fautes, c’est au contraire les reconnaître, s’en s’accuser et surtout s’en séparer

Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Il y a ici une difficulté d’interprétation. C’est-à-dire que nous n’avons pas dans ce « comme nous pardonnons » la condition du salut. Lorsque l’apôtre Paul, le docteur de l’Eglise, établissait la doctrine du salut, il inversait la pensée et il disait ceci : « Pardonnez-vous réciproquement comme Dieu vous a pardonné en Christ ».

D’abord, il faut être pardonné par Dieu. Et puis seulement après, nous pouvons donner aux autres un pardon que nous-mêmes nous avons reçu. Et le signe que le pardon de Dieu est en nous, c’est qu’à notre tour nous pardonnons aux autres. Le pardon que nous accordons n’est que le fruit du pardon que nos avons reçu. Et puis n’oublions jamais que celui qui pardonne c’est celui qui a raison ! Je peux répéter ça ? Celui qui pardonne c’est celui qui a raison. Et c’est toujours comme ça. Quand Dieu nous a pardonné, nous étions dans notre tort, et c’est lui avait raison ; c’est à lui que le tort a été fait, et il nous a pardonné quand même ! C’est celui qui pardonne qui supporte le tort qu’on lui a fait. Il ne se guinde pas dans son droit ; au contraire, il meurt à ses droits quand il pardonne. Comment Christ nous a-t-il pardonnés ? En prenant nos torts à son compte, en mourant pour nos péchés. C’est toujours celui qui a raison qui meurt à lui-même et à ses droits quand il pardonne.

Ne nous soumets (induis) pas en tentation

Là aussi il y a une difficulté, car Jacques 1 : 13 dit que « Dieu ne peut être tenté par le mal et il ne tente lui-même personne ». Je vais vous dire comment je comprends la chose : « Ne nous laisse pas aller à te tenter afin de ne pas sombrer dans le mal ». Deux exemples bibliques vont nous servir d’explication :

– Le premier c’est celui du roi Saül, qui s’est laissé dominer par un esprit de jalousie. Saül ne pouvait plus supporter David à cause de ses exploits. Une première fois il a essayé de tuer David avec sa lance. Il l’a raté, heureusement ! Il a alors esquissé un simulacre de repentance : « Oh mon petit David, je te demande pardon ». Et le lendemain il a renouvelé sa tentative sans plus de succès. Il a continué à cultiver son mauvais sentiment et à se livrer au mal. Et Dieu l’a livré à son mal. En quelque sorte Dieu lui a dit : « Saül, tu le veux, eh bien tu l’auras ! » Et il l’a eu ! Dieu l’a livré à ses passions et s’est retiré de lui. Il en a perdu son trône et il a fini sa vie tragiquement.

Le deuxième exemple est celui du Pharaon, le roi d’Egypte. Ma femme et moi, dans notre lecture régulière de la Bible, nous venons de terminer l’histoire des dix plaies d’Egypte. Six fois on lit : « Et Pharaon endurcit son cœur », comme l’avait fait Saül. Six fois Dieu prend patience avec lui ; mais le Pharaon va dépasser les bornes et conduire la patience de Dieu à son terme. Et les quatre dernières fois, ce n’est plus le Pharaon qui endurcit son cœur, c’est Dieu qui le livrait à son endurcissement. Il est écrit : « Et Dieu endurcit le cœur de Pharaon ». Et il en est résulté la ruine de son pays, l’anéantissement de son armée et de sa vie dans les eaux de la mer Rouge.

Ainsi, le « ne nous soumets pas à la tentation » se comprend mieux par les cas de Saül et de Pharaon. Ces deux hommes se sont abandonnés au mal, et Dieu les a abandonnés au mal auquel ils se sont abandonnés eux-mêmes. Il n’est pas de pire situation pour un homme que quand Dieu lui laisse la bride sur le cou.

Apprend-nous à prier

Les disciples ont un jour demandé à Jésus : « Seigneur, apprend-nous à prier » (Luc 11 : 1) Et je crois que nous aussi, nous avons besoin d’apprendre à prier. Si le monde est dans un tel état, c’est parce que les hommes ont cru bon de ne pas s’adresser à Dieu. Nos prisons sont pleines à ne plus savoir où mettre les condamnés. Ceux qui y sont, n’y sont pas parce qu’ils ont trop prié. Et je crois que s’ils avaient prié un peu plus, ils n’y seraient pas. Nos maison psychiatriques regorgent de clients ; l’alcoolisme, les drogues font des ravages ; la moralité s’effrite ; la jeunesse va à vau-l’eau ; les structures de la civilisation s’effondrent. Ce n’est pas parce qu’il y a trop peu de gens religieux en France ou ailleurs. Non, il y a en France 60 millions de gens qui disent croire en Dieu, et dans ces 60 millions il y a peut-être 20 millions qui tous les soirs vont se coucher en récitant : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.. ». Etc. jusqu’au bout. Non ce n’est pas parce qu’il y a trop peu de gens religieux, mais c’est faute de se mettre face à face avec Dieu et de s’expliquer avec lui une bonne fois pour toute. Mais les hommes préfèrent faire mille prières superficielles qui ne leur coûtent rien, que d’en faire une, celle de la conversion, celle de la repentance et de la foi. Et c’est celle-là pourtant que Dieu attend.

La prière change les choses

Parce que quand il y a une telle prière, vraie, sincère qui monte du cœur, alors Dieu entend. Et, comme le disent les Anglo-saxons, la prière change les choses. Mais surtout quand on prie, la première chose qui change, c’est soi-même !

Saul de Tarse

Regardez Saul de Tarse, ce lion ; que dis-je, ce tigre cruel qui persécute l’Eglise du Seigneur, et qui, sur la route de Damas est rencontré, interpellé et plaqué au sol par le Seigneur qui lui dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Il est écrit que là, terrassé, il devient aveugle pendant trois jours et il est ajouté ce détail : « Il prie ! » « Il prie ». En fait il va prier trois jours et il sortira de là en homme transformé ; le persécuteur devient persécuté, le lion devient agneau, l’orgueilleux devient humble, Saul de Tarse devient l’apôtre Paul, le prince des apôtres, celui dont quelqu’un a pu dire qu’il était le plus grand après l’Unique. Oui, la prière change les choses !

Ezéchias

Connaissez-vous l’histoire du bon roi Ezéchias ? Je vous la raconte en quelques mots. Il avait servi l’Eternel avec fidélité toute sa vie. Mais un beau jour le prophète Esaïe est venu avec un message de Dieu pour lui : « Donne des ordres à ta maison car tu vas mourir, tu ne vivras plus. Ezéchias tourna son visage contre le mur, et fit cette prière : O Eternel, souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ezéchias répandit d’abondantes larmes. Esaïe, qui était sorti, n’était pas encore dans la cour que la parole de l’Eternel lui fut adressée en ces termes : Retourne, et dis à Ezéchias : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Voici, je te guérirai et j’ajouterai quinze années à tes jours ». Oui, la prière change les choses !

Le publicain

Quand ce publicain dont nous parle Jésus en Luc 18 : 10, est monté au temple de Jérusalem, il y est monté en se frappant la poitrine ; il n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; il ployait sous le sentiment de sa culpabilité ; il se frappait la poitrine en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur. Et le résultat est que, selon le verdict du Seigneur, ce publicain, ce misérable, ce coupable, est rentré chez lui justifié, c’est-à-dire sauvé ! Oui, la prière change les choses !

Ah mes amis, quand on voit des vies changées, quand on voit des drogués libérés de ce qui les tue, quand on voit des couples désunis se réconcilier, quand on voit des vies bouleversées, des gens transformés dans leur façon de dire, d’être et de faire, eh bien qui oserait encore dire que la prière qui change les choses est une lâcheté ?

Non, le simple soldat qui demande à son capitaine : « Je vous prie de m’accorder une permission de 24 heures », cette forme de prière n’est pas une lâcheté.

Le chômeur à la recherche d’un emploi qui a écrit à son futur patron : « Je vous prie d’accepter, Monsieur le Directeur, l’assurance de mon parfait dévouement », cette autre forme de prière n’est pas pour autant une lâcheté.

Quand un ouvrier demande une augmentation à son employeur et le prie de la lui accorder ! Ce n’est pas une lâcheté ! Non, la prière sous toutes ses formes, ce n’est pas une lâcheté !

De même, le pauvre pécheur, l’homme qui se sent coupable devant Dieu, qui voit s’ouvrir à ses côtés l’abîme sans fond dans lequel il va tomber, et qui dans son désespoir crie au Seigneur et il lui clame sa repentance et demande son pardon, n’est pas non plus un lâche.

Mais il y a parfois, je l’admets, des attitudes de prière qui sont des lâchetés. Je me souviens, j’étais petit garçon pendant la grande offensive allemande de la dernière guerre, quand les avions de la Luftwaffe passaient en déchargeant leurs engins de mort. Des milliers de gens qui ne croyaient ni à Dieu ni à diable, qui se seraient moqués de la prière des croyants, tombaient à genoux, priaient Dieu lâchement et faisaient le vœu de ne plus l’oublier, et qui, une fois le danger passé, retombaient dans l’ornière de l’indifférence ; ça oui, c’est une lâcheté !

Un grand évangéliste raconte que lors d’une traversée de l’Atlantique en avion, à bord les hommes buvaient du whisky, ils juraient, ils jouaient aux cartes et draguaient. Et voici qu’à mille kilomètres de toutes côtes, un des moteurs a pris feu. Plus de blasphèmes, plus de cartes, plus d’alcool, plus de drague, plus de grivoiserie. Tout le monde était à genoux suppliant le ciel de les sauver, quitte l’instant d’après de retourner à leurs vices.

Mes amis, je vous prends à témoin, et la Bible le dit avec force, que le jour vient, et il est plus proche qu’on ne pense, où les hommes qui ont désappris à prier, prieront le ciel pour que les montagnes tombent sur eux, pour que des cavernes s’ouvrent, qu’ils y trouvent un refuge et que des blocs de rocher en tombant, bouchent l’entrée pour éviter de rencontrer… de rencontrer Dieu ! Cela est écrit en toute lettre dans Apocalypse 6 : 17 « Les hommes disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? »

Je termine. La prière peut être une lâcheté dans certains cas, et je l’admets. Mais je continue à affirmer que la prière qui part d’un cœur sincère, change les choses.

C’était pendant la dernière guerre. Un jeune homme brillant était pilote de bombardier et major d’aviation (à 23 ans s’il vous plaît !), avec 50 ou 51 missions de bombardement réussies sur l’Allemagne nazie. Il avait grandi dans une famille chrétienne, avait suivi l’école du dimanche, comme on dit dans les milieux évangéliques. Il connaissait toutes ces choses-là. Et un jour en permission, il a dit à son père : « Père, maintenant c’est terminé, ces bondieuseries c’est fini ! Assez de me les enfoncer dans la gorge ! » (Down my throat) selon l’expression anglaise.

50 missions réussies ! Major d’aviation à 23 ans ! Seulement à la 52ème, la chance a tourné. Et au-dessus de la mer du Nord en pleine nuit, l’avion touché était en perdition. Il a ordonné à l’équipage de sauter et il a sauté à son tour. Il n’avait qu’une chance sur mille d’être sauvé. Et en quittant l’avion, il s’est tourné vers le Dieu de son père, il a prié le Dieu de son père ; et il a été sauvé.

Et voici son témoignage : Lorsque j’ai quitté l’avion, j’étais en route pour l’enfer. Quand j’ai touché l’eau, j’étais en route pour le ciel ». Je répète : « Quand j’ai quitté l’avion, j’étais en route pour l’enfer. Quand j’ai touché l’eau, j’étais en route pour le ciel ». Que s’est-il passé ? Oh ! Non pas parce qu’il a prié ! La prière n’a jamais sauvé personne ! Mais dans la prière il a exprimé toute la détresse de son cœur, toute sa repentance et son retour à Dieu. Il s’est trouvé face à l’éternité et il a fait le choix du brigand sur la croix qui a crié : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne ». Et il a été sauvé ! La suite de sa vie l’a prouvé.

Mes amis, je ne vous connais pas, je ne sais pas dans quel état d’esprit vous êtes entrés dans cette chapelle qui vous accueille ce matin, mais je peux dire une chose que j’ai très souvent dite dans ma prédication : Il est possible que quelqu’un soit entré dans cette chapelle en route pour l’enfer, et il peut en ressortir en route pour le ciel ! Ça c’est l’Evangile, la meilleure bonne nouvelle du monde ! Vous pouvez être sauvés ! Vous pouvez accepter Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel et le faire maintenant !

Je termine en vous proposant une minute de silence. Nous allons courber la tête, nous allons fermer les yeux, et dans ce silence c’est vous qui vous adresserez au Seigneur. Dites-lui ce qu’a été votre vie passée. Repentez-vous, acceptez Jésus-Christ dans votre cœur ce matin même. Je vais dire quelques mots très lentement et s’ils vous conviennent vous pouvez les répéter, les redire mentalement à Dieu comme s’ils étaient les vôtres ! Dites-lui : « Seigneur, je tourne en rond dans ma vie, Je ne sais pas où j’en suis, j’ai perdu mes repères, je ne sais pas où je vais, je n’ai pas d’assurance, mais j’ai compris, je me tourne vers toi. Je t’accepte, je te reçois pour mon Sauveur et mon Seigneur, je fais la paix avec toi ce matin. Je te demande pardon, je veux désormais vivre avec toi pour Père. Merci Seigneur ». Merci !NOTRE PERE

FERNAND LEGRAND

 

« Nul ne sait encore où s’arrête l’Univers. Peut-être l’Univers existait-il déjà auparavant, mais nous ne le saurons probablement jamais ». Certains astronomes refusent l’idée que l’Univers peut avoir un début. Pour eux, il doit être éternel et donc ne connaître ni commencement ni fin ». Ainsi l’homme reconnaît que son grand savoir a des limites.

 

La Bible a la réponse à nos questions. Ne dit-elle pas : « Dieu donne la vie aux morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4 :17) « Au commencement Dieu CREA les cieux et la terre. » (Genèse 1 :1).

Les sondes spatiales peuvent aller très loin comme « Voyageur II » qui, en 9 ans, a parcouru 3 milliards de kilomètres pour s’approcher de la mystérieuse planète géante « Uranus » et nous transmettre des centaines de photographies sensationnelles. Elle poursuit sa route à 50.000 km/seconde vers « Neptune », une autre planète qu’elle atteindra en 1989. Pour aller près des étoiles situées à des milliers et des milliers d’années-lumière, soit à des milliards de kilomètres ; il lui faudra un temps inconcevable.

L’homme se croit « dieu » avec sa science, alors qu’il est si petit face à l’infini. Il est vrai que Jésus a rappelé aux juifs de son temps ce texte du Psaume 82 verset 6 : »Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut, cependant vous mourrez comme des hommes. » L’homme est un « dieu » mortel.

Il est doté d’une intelligence telle qu’il réalise des exploits extraordinaires en basant sa science sur ce qui existe. Il se sert de l’atome pour en extraire l’énergie, de la lumière pour inventer le laser, mais IL NE PEUT RIEN CREER A PARTIR DE RIEN.

Les voyages dans l’espace, à travers le système solaire et dans l’univers des galaxies constituent un exploit technologique admirable de l’intelligence humaine, mais il ne peut pas résoudre le mystère de la vie au-delà de la terre.

L’homme essaye d’en ouvrir le voile, et pourtant le paradis des croyants et le lieu des tourments des incrédules ne sont pas accessibles aux sondes spatiales. Regarder vers le passé avec les télescopes, pour découvrir l’origine de la création, ne solutionnera pas le problème de notre avenir ETERNEL.

Notre vision de l’avenir se limite à tort dans le temps. Nous pensons surtout au déroulement de notre vie terrestre, une période bien courte face à l’éternité. Le jeune homme pense à ses études, à ses examens, puis viennent les soucis de la famille, du travail, des loisirs. Quand la retraite arrive, on s’aperçoit que notre passage sur terre est avec juste raison comparé par la Bible à une fleur qui sèche, puis meurt, après avoir charmé un court instant par son éclat et son parfum. (Esaïe 40 :6)

Notre destin s’étend au-delà de la mort de notre corps, au-delà de la vie terrestre et au-delà de la fin du monde.

Notre vie a un commencement mais pas de fin.

Dieu a établi pour l’homme un plan révélé dans la Bible. Nous pouvons comprendre comment il s’accomplira dans le futur. Pour cela nous allons examiner plusieurs prophéties concernant le règne du Christ, la fin du monde et le jugement dernier.

« Dieu a mis dans le cœur de l’homme

LA PENSEE DE

L’ETERNITE, Bien que l’homme ne

Puisse pas saisir L’œuvre que Dieu fait, du commencement à la fin .

 

L’universEcclésiaste 3 :11

LE boiteux de la porte belle

BOITEUX DE LA PORTE BELLELE boiteux de la porte belle 

Actes 3/1-8: « Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière, c’était la neuvième heure. Il y avait un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu’il demande l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit: Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Alors Pierre lui dit: Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. »

Introduction:

Formidable passage que celui de la guérison du boiteux de la belle porte du temple de Jérusalem!

En lisant se passage, je me demande souvent ce que cet homme pouvait bien penser, et attendre en son for intérieur, lorsque Pierre lui intima le conseil de le regarder ainsi que l’apôtre Jean?

Pensait-il que Pierre et Jean allaient lui donner l’aumône?

Etait-il dans une position de foi plus profonde et espérait-il que ces hommes puissent changer son destin?

Toujours est-il qu’à la suite de l’information lui témoignant du fait que Pierre et Jean n’avaient aucun argent à lui donner, il reçut, sans aucun doute possible, au-delà de ce qu’il avait imaginé ou même pensé…

Le verset 5, nous communique l’information qu’il regardait attentivement les apôtres, et dans l’intensité de son regard, nous pouvons découvrir une disposition intérieure, qui va être le chemin par lequel le miracle va l’atteindre.

Vous attendez-vous à recevoir quelques chose de Dieu aujourd’hui?

Dans quelle disposition intérieure êtes-vous actuellement?

Beaucoup de gens prient, mais en réalité peu s’attendent à recevoir!

La prière inexaucée devient une habitude et ne nous conduit même plus dans une remise en question!!!

Vous pouvez entretenir une vie religieuse « aux allures spirituelles » sans jamais avoir eu réellement la foi. Cet homme à la porte du temple se trouvait là en raison de son handicap puisqu’il était interdit à l’époque aux personnes handicapées d’y entrer. Mais, il était surtout là, pour recevoir de quoi subvenir à ses besoins. 

Il était là avec une idée toute faite…!

1. A la porte du temple.

Aujourd’hui, rien ne vous empêche de venir dans le temple.

Malgré un handicap, une maladie ou toute autre chose, vous pouvez entrer dans l’église, vous asseoir et écouter la réunion sans aucun problème.

Pourtant, il arrive que malgré cela nous restions à la porte du temple d’une certaine façon…!

Être à la porte du temple, c’est être déconnecté de ce qui se passe dans l’église, déconnecté de la communion avec Dieu et préoccupé par ce que se passe dehors plus que par la possibilité de recevoir de Dieu.

Tous ce qui nous empêche d’être réellement attentifs et réceptifs à l’action de Dieu nous rend boiteux ou nous paralyse spirituellement.

Être à la porte du temple, c’est aussi venir avec des idées toutes faites sur ce que nous espérons recevoir, sur la façon dont Dieu doit s’y prendre et sur la logique d’une réponse en relation à nos besoins…!

Qu’est-ce qui accapare vos pensées et génère un épais brouillard dans votre âme?

Qu’est-ce qui pourrait bloquer la bénédiction de Dieu, maintenant, dans votre vie?

Dans quel état de raisonnement ou de logique vous trouvez-vous?

Nous trouvons partout dans la Bible que la disposition de cœur est capitale pour recevoir de Dieu!

1 Samuel 16/7: « L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. »

2. Quand l’émotion devient une arme devant Dieu.

La prière ne consiste pas à émouvoir Dieu dans l’espoir qu’il consente enfin à se pencher vers nous. Nos larmes, nos cris et nos gesticulations n’impressionnent pas le Seigneur.

Toutes ces manifestations ne sont pas toujours fondées, elles sont même parfois, chez certaines personnes, un véritable outil de manipulation traduisant l’immaturité de l’enfant qui pour obtenir ce qu’il désire, va essayer toute la palette des émotions qu’il a à sa disposition.

Lorsque vous priez vous devez vous disposer à recevoir ce que Dieu veut vous donner: ni plus, ni moins…!

Cela peut éviter la déception mais aussi être à la source de grandes surprises.

3. Une bonne disposition de cœur.

Il y a dans notre disposition de cœur une loi spirituelle que nous devons réaliser.

Tant que notre cœur n’est pas disposé, nous ne pouvons recevoir…

Nous pouvons croire que Dieu peut le réaliser, nous pouvons même croire que Dieu le désire mais si notre cœur n’est pas en mesure de recevoir nous nous retrouvons dans la position d’une bouteille fermée en dessous d’un robinet! Cela glisse sur nous et nous ne retenons rien…!

N’est-ce pas ainsi dans la vie de tous les jours?

Nous arrive-t-il de recevoir à moins d’avoir agi en conséquence?

Nous arrive-t-il de recevoir avant d’être en attitude réceptive?

Si nous plongeons nos regards dans la Bible nous découvrons que la réalisation des miracles est souvent précédée d’une préparation.

Pensez-vous à vous préparer pour recevoir les miracles que Dieu désire vous donner?

4. La Bible nous enseigne la loi de la préparation.

Dans l’Ancien-Testament, nous trouvons une merveilleuse illustration de la préparation nécessaire à la réception du miracle dans le passage où le prophète Elisée conduisit une pauvre veuve dans la dimension du miraculeux de Dieu.

2 Rois 4/1-7: « Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Elisée, en disant: Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l’Eternel; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.

Elisée lui dit: Que puis-je faire pour toi? Dis-moi, qu’as-tu à la maison?

Elle répondit: Ta servante n’a rien du tout à la maison qu’un vase d’huile.

Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.

Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants; ils lui présentaient les vases, et elle versait. Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Elle alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit: Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera. »

Cette pauvre femme entendait-elle du prophète un geste d’humanité et de soutien, une petite offrande afin de tenir quelques jours…?

Elle était là devant l’homme de Dieu ignorante et incapable de recevoir ce que Dieu avait pour elle. Dieu voulait lui donner de l’huile mais elle n’était pas prête à la recevoir.

Elle n’avait qu’un vase en sa possession et en plus il était resté dans sa maison.

Imaginez un seul instant que Dieu accomplisse son miracle à ce moment précis…!

L’huile aurait coulé sur le sol, aux pieds de la femme et du prophète sans rien pour espérer la contenir.

Ne pensez-vous pas qu’il vous est déjà arrivé de venir à l’église sans vos vases?

Sans un cœur préparé à recevoir de Dieu?

Ce que nous devons remarquer dans cette histoire, c’est que malgré le conseil du prophète de récolter un grand nombre de vases vides chez ses voisins, elle minimisa réellement la portée miraculeuse de ce que Dieu allait faire.

En effet, tandis que le miracle s’accomplissait et que l’huile coulait librement dans les vases récoltés, elle se retrouva piégée à cause de sa sous-évaluation.

Ce qui fit que l’huile s’arrêta instantanément de couler.

Combien de fois avez-vous sous-évalué les possibilités de Dieu ?

Combien de fois la bénédiction de Dieu a été stoppée parce que Dieu ne trouvait plus de contenu pour la déverser?

La disposition de votre cœur déterminera l’ampleur de la bénédiction dans votre vie.

Beaucoup désirent puiser aux sources divines,

mais ils y viennent continuellement

avec un dé à coudre en guise de récipient…!

Le Dieu du miracle n’a pas changé et sa volonté d’agir n’est pas à remettre en question.

La véritable remise en question doit se faire à notre niveau et d’aucune façon au niveau de Dieu.

C’est tellement facile de reprocher à Dieu un manque d’efficacité ou de puissance alors que nous ne sommes parfois même pas connectés sur lui.

Cette attitude serait semblable à celle d’une personne qui reprocherait à l’EDF de ne pas fournir assez de courant alors que sa lampe n’est pas branchée sur le réseau électrique ou que sa capacité d’éclairage n’est que de quelques watts…

Dans le Nouveau Testament, lors des noces de Cana, nous trouvons une nouvelle illustration de la préparation nécessaire à la réception du miracle.

Jean 2/1-11: « Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là, et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit: Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs: Faites ce qu’il vous dira.

Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit: Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord. Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils lui en apportèrent. Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin, ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, il appela l’époux, et lui dit: Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. »

Ce passage de l’évangile de Jean nous enseigne lui aussi sur la disposition du cœur pour recevoir de Dieu.

Comme les convives des noces de Cana, nous avons à confesser nos manques, nos oublis, nos inconséquences et nos incohérences.

Nos vases sont souvent désespérément vides, nos cœurs dépourvus de contenu spirituel et nous nous retrouvons en difficulté incapable de partager avec ceux qui nous entourent.

Alors que bon nombre de chrétiens ne possèdent même pas assez de contenu spirituel pour leur propre vie, comment pourraient-ils prétendre en dispenser suffisamment dans la vie des autres?

Christ prononce encore aujourd’hui l’injonction faite à ses disciples dans Luc 9/13:

« Donnez-leur vous-mêmes à manger » à quoi les disciples répondirent « Nous n’avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n’allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. »

Les pauvres apôtres en formation se retrouvaient devant une problématique insoluble…!

Ils étaient confrontés à la nécessité d’obtenir un miracle mais cherchaient des solutions humaines pour y répondre. Ils comptabilisaient leurs réserves et tentèrent une approche rationnelle…!

« Mais à l’impossible nul n’est tenu » déclare le proverbe…

Seulement pour un chrétien, un croyant tout est possible! 
Marc 9/23: « Tout est possible à celui qui croit. »

A condition bien sûr qu’une réelle et sincère disposition de cœur nous anime.

Avant de multiplier les pains, Jésus fit asseoir par rangées de cinquante la foule et rendit grâces et de la même façon il ordonna, lors des noces de Cana, de remplir d’eau les vases destinés aux purifications.

La bénédiction ne peut se réaliser que sur un terrain de préparation!

Dieu ne déverse pas ses bénédictions sans vérifier avec beaucoup de précautions si nous avons de quoi les recevoir.

5. Conclusion:

Réfléchissez maintenant à votre état de préparation, à votre foi, à votre disposition de cœur!

A Nazareth, là où Jésus avait grandi, nous découvrons dans Matthieu 13/58: « il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité. »

Quelle tristesse devrait-on ressentir à l’idée que nos manques de foi ont retenu la bénédiction de Dieu. A la vue de nos cœurs indisposés par les nourritures frelatées de ce monde et souffrant d’indigestion comme nos estomacs souffrent trop souvent à cause des nourritures trop riches que nous ingurgitons!

Combien avons-nous perdu de miracles?

Combien de foules sont reparties à vide sans goûter à la nourriture céleste?

Tout est question de disposition de cœur…

Ainsi lorsque vous demandez à Dieu de vous aider êtes-vous toujours dans l’attitude réceptive nécessaire, vides de vos doutes et de votre égoïsme?

Ne cherchez pas à convaincre Dieu du bien fondé de vos besoins, de vos prières et de vos requêtes. Dieu sait mieux que vous même ce dont vous avez réellement besoin.

Matthieu 6/8: « votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. »

Adoptez plutôt une attitude propice à recevoir en prenant conscience de son omnipotence et en croyant à sa manifestation.

Témoigner

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Travailler, servir, porter du fruit, mais aussi témoigner. Il faut que le croyant soit une lumière qui brille pendant la nuit et l’absence de son Maître. La lampe, une fois allumée, ne doit pas être mise sous le boisseau (étouffée par les affaires de la vie), mais sur le pied de lampe, «et elle luit pour tous ceux qui sont dans la maison» (témoignage envers nos proches, nos voisins, nos collègues de travail), et : «afin que ceux qui entrent voient la lumière» (témoignage à l’égard des inconnus, des hommes en général) Matt. 5:15 et Luc 11:33. Puisse notre lumière briller avec éclat autour de nous et que rien dans notre marche ne ternisse notre témoignage et ne déshonore le Nom du Seigneur ! Puissions-nous, comme les vierges sages, aller au-devant de l’Époux pour l’accueillir, en abandonnant résolument tout ce qui pourrait lui déplaire et en faisant briller de tout son éclat la lampe qu’il nous a confiée !
L’attente du Seigneur produit-elle réellement en nous la joie, la vigilance, la sanctification, le zèle à son service, la fidélité dans le témoignage ? Si ces choses sont en nous et y abondent, elles feront que nous ne serons pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ. «C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre appel et votre élection, car en faisant ces choses vous ne faillirez jamais ; car ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera richement donnée» (2 Pierre 1:8-11).

«Or, à celui qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez et de vous placer irréprochables devant sa gloire avec abondance de joie, — au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles ! Amen» (Jude 24:25).

«Celui qui rend témoignage de ces choses dit : Oui, je viens bientôt. —
AMEN ; VIENS, SEIGNEUR JÉSUS !
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints» (Apoc. 22:20