Dieu vous offre…

Dieu vous offre…

 

Un Sauveur

 

« Aujourd’hui… vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2:11).

 

« Jésus Christ… que Dieu a ressuscité d’entre les morts… ; il n’y a de salut en aucun autre ; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12).

 

« Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » (1 Timothée 1:15).

 

 

L’assurance d’un bon accueil

 

« Je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37).

 

 

Le pardon des péchés

 

« Sachez donc… que par lui (le Seigneur Jésus Christ) vous est annoncée la rémission des péchés, et que… quiconque croit est justifié par lui » (Actes 13:38-39).

 

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

 

 

La vie éternelle

 

« Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:11-13).

 

 

Le repos du cœur

 

« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28).

 

 

Conseil et direction

 

« Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi » (Psaume 32:8).

 

 

La gloire éternelle

 

« Dieu… vous a appelés par notre évangile, pour que vous obteniez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ » (2 Thessaloniciens 2:14). « Mais le Dieu de toute grâce… vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus » (1 Pierre 5:10).

 

 

Une maison céleste

 

« Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s’il en était autrement, je vous l’aurais dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14:1-3).

 

 

Comment se mettre au bénéfice de cette offre…

 

Écouter, se repentir et croire

 

« Inclinez votre oreille et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra » (Ésaïe 55:3).

 

« Repentez-vous donc et vous convertissez, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3:19).

 

« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16:31).

 

« En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

Le pardon des offenses

PARDONNE NOUS

Le  pardon se fait à deux niveaux. 

Dieu nous pardonne nos offenses et nous aussi nous devrons faire autant envers ceux qui nous ont offensé. 

 » Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié;

 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi? » (Mt 18:32-33)

Ou bien, nous ne pardonnons pas et Dieu non plus ne nous pardonne pas.

« Pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Mc 11:25-26).

Avant d’indiquer de quelle manière nous pouvons mettre en œuvre ce commandement divin , nous pouvons déjà constater à quel point, la rancune est  nuisible pour notre corps et pour  notre esprit. C’est un poison qui nous ronge à l’intérieur . C’est comme un feu qui consume la vie qui est nous. Elle nous ôte toute joie de vivre et nous rend grincheux, fade, antisocial. Si le désir de vengeance est maintenant évoqué comme l’une des causes principales des maladies cardio-vasculaires; sur le plan spirituel particulièrement elle nous empêche de croître dans l’amour de Dieu. La rancune represente un obstacle majeur dans nos relations avec Dieu. Impossible de nous approcher du Seigneur, tant que nous gardons dans notre cœur un grief contre quelqu’un (Mt 4:23-24).  A cela s’ajoute le fait que la colère peut constituer une porte d’entrée aux démons dans notre vie (Ep 4:26-27). 

Non seulement, le manque de pardon est nuisible pour notre santé physique et pour notre croissance spirituelle, mais elle nous fait perdre toute miséricorde auprès de Dieu. 

« Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde » (Ja 2:13).

Pourquoi en effet, voulez-vous que Dieu vous fasse miséricorde, quand vous vous montré inflexible envers ceux qui vous font du tort? Jugez-vous votre prochain indigne de recevoir votre pardon? Ou bien que l’offense qu’il vous a faite  est tellement grave qu’il doit être puni? Et vous croyez, vous, que vos péchés sont moins graves aux yeux de Dieu? Que l’amour de Dieu est tellement grand que c’est pour lui une obligation de vous pardonner?

Non, Dieu ne doit nous doit rien, encore moins la miséricorde. S’il nous pardonne,c’est pas pure grâce qu’il le fait et il nous commande de faire pareil parce que malgré tout, lui il nous pardonne.

Certes nous ne sommes pas Dieu;  et pardonner ce n’est pas la chose la plus aisée à faire.  Cependant ce n’est pas aussi une chose qui est hors d’atteinte. Ce qu’il nous faut pour y arriver, c’est  beaucoup d’amour et de volonté  .

Or, j’ai observé que si nous avons tant de mal à pardonner, la plupart du temps c’est parce que nous ne sommes pas disposé à le faire. En d’autres termes, c’est la volonté de pardonner qui nous manque. Dans un  autre sens, je  dirai que c’est le refus de pardonner qui nous anime. 

Ayez le désir de pardonner et la force vous viendra. Dieu vous l’accordera si vous lui demander sincèrement dans la prière, sinon n’espérez pas qu’il vous accorde son pardon. 

NOTRE MARCHE,

Fabrice sur la place du baty

Galates 5/25: « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit »

Beaucoup d’âmes ont reçu la vie de l’Esprit; mais la « vie de l’Esprit » et « la marche dans l’Esprit » sont choses différentes. Quand nous sommes nés d’En Haut, l’Esprit nous a apporté la vie en Jésus-Christ; quand nous avons reçu le baptême dans le Saint-Esprit, nous avons eu plus encore de vie dans l’Esprit, car c’est l’Esprit qui apporte la vie et qui l’apporte avec abondance. On peut avoir cette vie et, cependant, ne pas marcher selon l’Esprit, c’est-à-dire, ne pas employer cette vie comme il convient.

Nous avons reçu la Vie Eternelle (la Vie Divine) en conséquence, employons là à Sa Gloire et pour cela, marchons dans l’Esprit.

c’est tout d’abord notre vie extérieure, ce que les autres peuvent voir. Marchons avec Christ dans l’amour. Nous devons être dignes de l’appel céleste que nous avons reçu et marcher dans la lumière comme Lui-même y a marché. Notre marche n’étant pas autre chose que notre vie extérieur, il est très important de se souvenir que ceux du dehors surveillent cette vie. Ils ne peuvent voir la vie intérieur, connue de Dieu seul, mais ils connaissent notre vie extérieure, elle est une prédication que chacun donne à ceux de l’extérieur ; ne soyons pas une occasion de chute pour eux. Les incroyants s’attendent à nous voir « marcher » comme Christ a « marché » Lui-même.

Quand nous regardons les gens marcher dans la rue, nous devinons l’état de leur santé en examinant leur marche, ainsi que leur état d’esprit. Combien plus encore la marche du chrétien est-elle significative au point de vue spirituel ! Ne disons pas posséder l’amour, la joie, ou la paix si nous ne le manifestons pas au dehors ; ne disons pas posséder la patience si notre conduite dément nos prétentions. L’esprit que nous avons en nous doit se manifester par les fruits, et les fruits de l’Esprit peuvent et doivent être vus par tous. Marchons, et de plus, marchons d’une manière qui glorifie Dieu. La marche a faire avec notre vie extérieure, elle parle pour ou contre Dieu ; mais pour marcher nous avons l’aide toute puissante du Saint-Esprit.

MARCHER… c’est ce que nous faisons avec nos pieds, sur la terre et non ailleurs. Parce que nous avons la vie dans l’Esprit, ne recherchons pas seulement les expériences merveilleuses dont rêvent tant de chrétiens à qui l’on parle du Saint-Esprit. Marchons sur la terre !

Paul, le grand apôtre, possédait la vie dans l’Esprit et il la possédait en abondance ; cependant, observons de quelle manière se terminent ses épîtres. Nous y trouverons des conseils d’ordre pratique. Après avoir parlé du ciel aux Ephésiens, il revient sur la terre pour leur parler de nos devoirs : femmes, soyez soumises à vos maris… mais maris, aimez vos femmes… Dans l’épître aux Romains, les premiers chapitres parlent de la vie de victoire qui est en Jésus ; des mystères de Dieu concernant les Juifs et les Païens, de la sagesse et de la beauté de Dieu ; l’épître se termine par des conseils pratiques.

Ce qui est vrai de toutes les Lettres de Paul l’est aussi de toute la Bible. Joseph, le patriarche, avait reçu des dons spirituels merveilleux, cependant, il organise en Egypte les réserves de blé pour sauver le pays de la famine. Daniel, le bien-aimé de Dieu, l’un des hommes les plus spirituels de la Bible, était Premier Ministre d’état.

Soyons pratiques dans notre vie chrétienne ; pratiques pour le service du Seigneur ; nous pouvons avoir en tout temps la communion joyeuse avec Dieu.

POUR MARCHER, ici-bas, nous mettons un pied devant l’autre d’une manière continue.

La marche exige la continuité : marchez dans l’Esprit et continuez dans l’Esprit.

Je le dis avec assurance, je connais la Grâce de Dieu. Vous qui commencez, marchez d’une manière continue ; c’est là ! la leçon que Dieu veut vous enseigner aujourd’hui : apprenez à « marcher selon l’Esprit ».

En toutes choses, marchons d’une manière continue, même dans la prière, même dans la lecture de la Parole de Dieu ; faisons un peu chaque jour ; marchons tranquillement mais continuons régulièrement.

Cette « marche » n’est pas au dessus de nos forces ; chaque enfant de Dieu reçoit de LUI ce qui est nécessaire pour « marcher ». Hénoc, Noé, Abraham vécurent et « marchèrent » avec DIEU. « Hénoc MARCHA avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que DIEU le prit » (Genèse V.24). La fin de « la marche avec Dieu » sera la même pour nous ; nous irons avec LUI dans le Ciel !

AMEN

Le seul chemin

Le seul chemin qui mène à Dieu :

Jésus ?

1

Pourquoi ne faut-il passer que par Jésus pour aller à Dieu, selon la foi chrétienne ? N’est-ce pas orgueilleux et sectaire ? Et les autres religions ?

Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. » (Evangile de Jean ch.14 v.6).

Comment pouvait-il dire cela ?

Nos esprits modernes sont mal à l’aise avec l’idée qu’il y aurait une voie unique pour trouver Dieu. Il est à la mode de penser que chacun peut trouver Dieu par ses propres moyens, ou que chaque religion contient une petite parcelle de vérité. Affirmer qu’il n’y a qu’une seule vérité et qu’on la détient peut paraître fanatique, fondamentaliste.

Pourtant, Jésus a bien affirmé qu’il n’y avait qu’un seul moyen de connaître Dieu : passer par lui-même…

Jésus ne remet pas en question la croyance en Dieu, que plusieurs personnes peuvent avoir, quelle que soit leur religion. Jésus mentionne autre chose : un autre type de foi. Jésus parle de connaître Dieu en tant que Père, c’est-à-dire aller plus loin que la simple croyance en son existence : savoir qui il est vraiment, entendre sa voix, recevoir son amour et expérimenter sa présence non pas en tant que croyant, mais en tant que son enfant. Jésus parle donc en réalité d’avoir fait une rencontre réelle avec Dieu, qui nous place dans une relation d’intimité, personnelle, avec Lui.

Ce genre de rencontre, nous dit Jésus, dépasse le religieux.

Avec Jésus, il s’agit non de religion et de rites, mais de relation et de confiance.

Le plus déroutant et le plus fort dans la déclaration de Jésus, c’est qu’il dit être en sa personne le chemin qui mène à Dieu ! Plusieurs avant ou après lui ont certifié avoir reçu une révélation concernant la voie de la Vérité. Ils invitaient les hommes à les suivre sur ce chemin. Jésus, lui, a dit qu’il était la Voie, la Vérité et la Vie ; qu’il ne fallait pas seulement suivre son exemple de vie ou ses enseignements, mais venir à lui pour connaître Dieu.

Si Jésus pouvait dire cela, c’est parce qu’il s’est présenté lui-même comme étant Dieu qui s’est fait homme. La Bible nous présente Jésus comme Dieu qui s’est incarné et s’est révélé à nous, pour nous inviter à une relation d’amour avec lui, par le chemin de la foi. C’est cela la signification des propos de Jésus : je suis le chemin qui va à Dieu, parce que je suis Dieu. C’est ce qu’il a proclamé à d’autres moments et c’est ce que ses contemporains avaient compris.

Jésus n’annonce pas cela sans se rendre compte de l’extravagance de ce qu’il avance. Il comprend l’interrogation et le doute qu’une telle parole puisse susciter chez ses auditeurs. C’est pourquoi il avance les preuves de sa divinité, afin que nous constations par nous-mêmes que ce qu’il dit est vrai :

ses miracles (qui manifestent son amour pour les hommes et sa toute puissance par rapport aux lois de la nature)

les prophéties de l’Ancien Testament, qui prédisaient sa venue dans le moindre détail.  (voir: Prophéties concernant le Messie).

sa résurrection. Jésus est mort, mais il est aussi revenu à la vie. Il est toujours vivant aujourd’hui, donnant son amour à tous ceux qui lui ont confié leur vie. (voir : résurrection de Jésus = mythe ou réalité ?)

Si Jésus est Dieu, alors nous devons examiner ce qu’il a dit et nous positionner par rapport à lui. Nous ne pouvons rester indifférent devant un enjeu si grand.

 

La repentance

La repentance
Il me semble que « la repentance » est un sujet négligé aujourd’hui dans la prédication et l’enseignement de beaucoup de prédicateurs et pourtant elle est le premier pas du retour de l’être humain vers Dieu, afin d’établir entre lui et nous une véritable relation spirituelle, un réelle communion, indispensable à notre salut et à la vie éternelle. Il est donc important de réfléchir à ce sujet et de chercher à mieux connaître ce qu’est la vraie repentance., C’est le but du présent article.

Le premier message de l’Évangile annoncé par Jean-Baptiste et Jésus lui-même, est : « Repentez-vous, et croyez ! » Marc 1.15; Matthieu 3.2, 11; 4.17; Marc 1.4; Luc 3.3

La repentance fait partie de la prédication de l’Évangile, de ce que Dieu veut nous faire connaître pour nous y amener.

Jésus dit que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Luc 24:47

L’apôtre Paul écrit : J’ai prêché la repentance envers Dieu et la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ. Actes 20.21

La première prédication de l’apôtre Pierre s’est conclue par : Repentez vous ! Et aussi la deuxième. Actes 2.38 – 3.19

L’apôtre Jacques exhorte à l’humiliation et à la repentance. Jacques 4.9

Repentez-vous est l’exclamation que l’on entend dans toute la Bible, lorsque Dieu appelle les hommes à prendre conscience de leurs péchés et à revenir vers Lui.

Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir … Actes 17:30

Il use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3:9

Mais la majorité des êtres humains, malgré l’appel de Dieu et sa patience, refuse de reconnaître la cause des malheurs qui frappent le monde et ne veut pas se repentir.

Aujourd’hui, le monde vit comme si le péché n’existait pas. Malheureusement, nous savons qu’il est la cause de tous ses malheurs :

Les mensonges, les meurtres, les vols, les impuretés de toutes sortes, les adultères, la sexualité débridée et pervertie, les mauvais désirs. Les querelles, la cruauté, la brutalité, l’orgueil, l’ambition, l’incrédulité et j’en passe, sont la cause de bien des souffrances.

Malgré les fléaux qui les frappent, les hommes refusent de revenir vers Dieu, comme les juifs au temps de Jérémie et selon ce qui est écrit aussi dans le livre de l’Apocalypse.

Éternel, tes yeux n’aperçoivent-ils pas la vérité? Tu les frappes, et ils ne sentent rien; Tu les consumes, et ils ne veulent pas recevoir instruction; Ils prennent un visage plus dur que le roc, Ils refusent de se convertir. Jérémie 5:3

Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. Apocalypse 9:20/21

…et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.
…et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. Apocalypse 16:9-11

Il est certain, qu’en se laissant influencer par les raisonnements des inconvertis, les croyants deviennent « tolérants » en ce qui concerne le péché et trouvent excessifs une position fondée sur ce que Dieu dit.

Qu’est-ce que la repentance ?
Le mot repentance est la traduction du Grec « metanoia » qui veut dire : changer de mentalité, d’intention. C’est la tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu.

Romains 12:2 (Traduction Parole vivante)

Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Ephésiens 4:23 (Parole Vivante)

Nous comprenons en lisant cette parole que la repentance est produite par une nouvelle attitude mentale à l’égard du Dieu Saint, et de notre état de pécheur. C’est ce que nous retrouvons dans les enseignements de Jésus.

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18:13

Les sentiments d’une réelle repentance sont :

. une profonde tristesse, une douleur, lorsque nous sommes affligés d’avoir commis une offense.

. l’humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables.

. de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d’être délivrés de notre tendance au péché.

Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation.

Alors devant l’évidence nous pouvons choisir entre deux comportements :
. soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur, comme Sédécias, un roi d’Israël.

Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem.
Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de l’Éternel…Il raidit son cou et endurcit son cœur, au point de ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. 2 Chroniques 11/13

. soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés.

Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons offensés.

En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur qui ne peut être apaisé que par le pardon.

Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et cela s’est souvent produit dans les réveils évangéliques.

La repentance nous amène à rechercher le pardon.

Lorsque nous sommes animés des sentiments de la repentance, nous aspirons à une restauration intérieure, retrouver la paix, la sérénité de l’âme tourmentée par son péché, nous désirons une relation rétablie avec Dieu ou avec ceux que nous avons offensés. Pour cela être pardonné est indispensable. Or le pardon est accordé à ceux qui se repentent sincèrement et le demandent en confessant leurs fautes.

Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

Chaque année se déroule dans le monde entier une fête juive appelée « Yom Kippour », « le jour du grand pardon »

« Le Yom Kippour » est pour le peuple juif un jour d’humiliation dans le jeûne et la prière, un jour où une nation, un peuple et chaque individu de cette nation, de ce peuple, dans le monde entier, prend conscience de sa misère aux yeux de Dieu et lui demande le pardon de ses péchés.

Si toutes les nations, tous les peuples de la terre, publiaient un jeûne, un jour pour « Yom Kippour », bien des choses changeraient dans le monde.

Lorsque l’être humain quitte son orgueil, son arrogance et reconnaît sa misère de pécheur, tout devient possible à Dieu, car je crois que « l’Éternel le  Dieu Tout-Puissant ». n’est pas indifférent à la démarche des hommes, lorsqu’ils se repentent et s’humilient de leurs péchés. Rappelons-nous Ninive. (Jonas 1)

A chaque fois qu’un peuple ou un individu s’est tourné vers Dieu en reconnaissant sa misère et son péché, il a trouvé grâce auprès du Seigneur Tout-Puissant et miséricordieux.

Il y a pour chaque individu « un yom kippour », un jour d’expiation, lorsqu’il reçoit le pardon de ses péchés par la foi en Jésus, dans la repentance et l’humiliation.

Mais je crois aussi que ce jour doit se renouveler régulièrement pour chacun, car nous péchons souvent !

Il y a un passage obligé pour le pardon des péchés et le salut de tout être humain :

. la repentance envers Dieu

. la foi en notre Seigneur Jésus-Christ

. la conversion

Ces trois étapes successives, lorsque nous les vivons, nous amènent à l’endroit où Dieu désire trouver chacun : dans sa présence, réconciliés avec lui, dans la paix du pardon et d’une nouvelle relation.

La première des trois étapes est la repentance. Elle est indispensable. Jésus dit que si nous ne nous repentons pas, nous périrons. Mathieu 9.12-13 – Luc 13.3 (cf. Act. 2.38)

Si la foi est la condition essentielle au salut, (Ephésiens 2.8-10; Actes 16.31), elle doit être précédée d’une vraie repentance.

Jésus est venu sauver, non pas des justes (il n’y en a aucun), mais des pécheurs qui, dans l’humiliation, se reconnaissent comme tels.

Les étapes d’une réelle repentance.
1) La conviction de péché, le profond regret d’avoir offensé Dieu.

Lorsque les gens entendirent la prédication de l’apôtre Pierre, le jour de la Pentecôte, il est écrit qu’ils eurent le cœur vivement touché.

La repentance est un sentiment qui se produit dans notre cœur, à la révélation de la prédication de l’Evangile.

La première chose que le Saint-Esprit opère dans le cœur, c’est de nous convaincre de péché.

Il y a des gens qui n’ont pas conscience de leur situation de pécheur, ni de la gravité de cette situation.

Dieu dit que le salaire, la conséquence du péché, c’est la mort. Il s’agit de deux significations de cette réalité :

La mort physique, qui a été la première conséquence du péché dans l’humanité

La mort spirituelle qui est la séparation de Dieu et la privation de sa vie en nous. C’est la seconde mort qui se traduit par l’étang de feu, ce qui est appelé l’enfer.

Seul le St-Esprit peut produire cette conviction de péché. Jean 16.8

Notre péché attriste Dieu (Ephésiens 4.30) et attristé lui-même il répand sa tristesse dans le cœur qu’il veut gagner.

C’est cette tristesse selon Dieu qui produit dans notre cœur une repentance à salut dont on ne se repent jamais ». (2Corinthiens 7.9-10)

La conscience sincère est vivement touchée, même chez ceux qui n’ont qu’une connaissance élémentaire de Dieu, (Romains 2.14-15) car tout homme sait pertinemment qu’il a enfreint la loi morale.

L’expérience de David est typique: hanté par le regret de sa faute, il voit qu’il a, par-dessus tout, péché contre Dieu. Ps 51.3-6

2) La confession.

Beaucoup d’hommes savent très bien qu’ils ont mal agi, mais ils ne veulent pas en demander pardon à Dieu.

La repentance implique que nous reconnaissions et avouons notre péché.

L’apôtre Jean écrit que si nous confessons nos péchés Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner. 1 Jean 1.9

Il est donc indispensable d’avouer nos péchés à Dieu.

David lui-même, gardant le silence, ne trouvait aucun repos; lorsqu’il eut reconnu et confessé son crime devant le Seigneur, il obtint aussitôt l’assurance du pardon.

Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité; J’ai dit: J’avouerai mes transgressions à l’Eternel! Et tu as effacé la peine de mon péché. Psaume 32.1-5

Ainsi fit le fils prodigue :

Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!
1Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Luc 15.17/19

3) L’abandon du mal.

La vraie repentance produit un dégoût du péché, une rupture des mauvaises habitudes suivies jusque là.

Il s’agit, par un changement de vie, de « produire des fruits dignes de la repentance ». (Luc 3.8)

Paul prêchait partout « la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance ». (Actes 26.20)

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. Proverbes 28:13

4) La complète soumission à Dieu.

C’est la conversion et le cri de l’homme terrassé qui s’écrie: « Seigneur, que veux-tu que je fasse? ». Actes 9.6; 26.20

Dieu accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu. Jacques 4.6/7

La repentance envers Dieu n’a d’effet que si elle est suivie de la foi en Jésus-Christ (Actes 20.21), car, en elle-même, elle ne peut aucunement effacer le péché.

Elle dispose le cœur à l’humiliation et à l’acceptation du pardon, que seul Jésus-Christ nous a acquis sur la croix.

Ceci ressort particulièrement de 1 Jean. 1.7 à 2.2.

5) La persévérance dans une attitude constante d’humilité.

Tant que nous serons ici-bas, nous aurons des progrès à faire, des victoires à remporter. 1Jean 3.2-3

Nous ne sommes pas obligés de pécher, mais la possibilité en est toujours présente. Jacques. 4.17; 1 Jean. 3.16; Mathieu. 5.48.

Un « chrétien » auquel sa conscience ne parle plus, est dans un état terriblement dangereux. Apocalypse 3.17

L’apôtre Jean écrit a des enfants de Dieu:

Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. 1Jean 1.8/10

Paul nous avertit que nous pouvons toujours attrister l’Esprit de Dieu qui est en nous. Ephésiens 4.30

Que doit donc faire le croyant, convaincu d’une faute dans sa vie quotidienne ?

Ne pas se contenter d’un grand acte de repentance lors de la conversion, mais persévérer chaque jour dans une attitude d’humilité, confesser aussitôt tout péché reconnu, et saisir la purification que lui offre le sang de Christ répandu au Calvaire.

Il connaîtra la « marche dans la lumière » dont parle l’apôtre Jean :

Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. 1 Jean 1.6-7

Alors le Saint-Esprit le fera progresser chaque jour dans la sanctification.

La vraie repentance est une grâce de Dieu

Sans son aide et sans son Esprit, il est impossible de se repentir. Actes 5.31; 11.18; Romains 2.4 – 2 Timothée. 2.25; 2 Pierre 3.9.

Dieu a élevé son Fils Jésus-Christ, par sa puissance, comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Actes 5:31

Comme nous le voyons Dieu offre à touts les être humains l’occasion de se repentir, en les y poussant de différentes manières.

Celui qui reprend une personne qui est en faute, doit la redresser avec douceur dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité …

Jésus dit qu’il est venu appeler les pécheurs à la repentance. Luc 5:32

Alors nous devons répondre à son appel, car ceux qui délibérément et jusqu’au bout repoussent le Christ et refusé son salut, ne peuvent être amenés à la repentance. (Hébreux 6.6; 10.26-27)

Ils connaîtront peut-être le remords tardif, un repentir superficiel et inefficace comme celui d’Ésaü devant les conséquences de son attitude profane (Hébreux 12.16-17); ou encore le repentir désespéré de Judas, qui ne le conduisit qu’au suicide. (Mt 27.3-5)

C’est la tristesse selon le monde, qui est plutôt le regret concernant les conséquences de la faute, produisant la mort (2Corinthiens 7.10). Ce sentiment n’a rien a à voir avec la véritable repentance qui est la réponse réelle au problème du péché.

Ne méprisons pas la grâce que Dieu nous accorde en nous donnant la possibilité de nous repentir de nos péchés..

Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance? Romains 2:4

L’appel que Dieu adresse au monde comme à l’Eglise est toujours: Repens-toi ! Repentez vous ! Actes 17.30; Apocalypse 2.5, 16, 21-22; 3.3, 20

Il nous donne du temps pour que nous puissions le faire; il nous assure que la repentance détournera le châtiment. Car, dans sa miséricorde, il ne peut résister à qui s’écrie humblement: « Sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur! ». Luc 18.13/14

Dieu conduit ceux qui se repentent à la révélation du seul moyen de pardon et d’expiation des péchés : La croix de son Fils Jésus-Christ