ETRE DISCIPLE

DISCIPLE

ETRE DISCIPLE


 

Mat 28.19-20 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.« 

Par définition, un disciple est quelqu’un qui reçoit l’enseignement d’un maître et qui suit cet enseignement. Ce terme exprime aussi un état, le disciple étant toujours à l’écoute de l’enseignement de son maître et le mettant en pratique.

L’église doit être une école de disciple, elle doit faire des disciples de Jésus. Ces disciples viennent de toutes les nations, il faut donc d’abord « allez » vers eux, ils sont aussi à l’origine tous différents par leur culture et mentalité.

1- La repentance et baptême.

On commence à être disciple par un changement de mentalité, qu’est la repentance. Sans cet esprit de repentance nous sommes que des élèves rebelles, indisciplinés, n’en faisant qu’à leur tête, refusant par orgueil de suivre un enseignement.

A la question des hommes qui posèrent cette question à Pierre « Que ferons-nous » (Act 2.37), Pierre répond « repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé… », ce changement de mentalité va amener un changement de vie opéré par le Saint-Esprit, que le nouveau converti va exprimer publiquement par le baptême qui est l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu (1Pi 3.21), à partir de ce moment le nouveau converti s’engage à avoir une bonne conscience envers Dieu, pour cela il va demeurer en Lui et en ses paroles, ceci nous amène à nos versets d’introduction de Mat 28.19-20« …les baptisant…et enseignez-leur à observer… »

2- Un processus qui peut demander du temps.

Certes à partir de notre conversion nous pouvons dire que nous sommes des disciples, toutefois notre vieille nature pourra parfois nous amener à ne pas nous comporter comme des disciples.

Dans Jean 6.66 certains disciples de Jésus se sont retirés de lui, ils n’étaient pas prêts à recevoir tout son enseignement.

Même les apôtres n’ont pas toujours compris ni son message, par exemple ses paraboles, ni qui IL était réellement : « Quel est donc celui-ci… » (Marc 4.41). Il faudra attendre la résurrection.

Dans Jean 15.7-8 Jésus s’adresse à ses disciples peu de temps avant la crucifixion, IL leur demande de demeurer en lui et que ses paroles demeurent en eux (c’est l’attitude que doit avoir un disciple), puis il rajoute « si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » Il dit « vous serez mes disciples«  alors qu’ils sont déjà disciples et même apôtres, mais il faut porter beaucoup de fruit, cela doit se voir il doit y avoir du résultat, et dans la mesure où l’on demeure en Lui et que ses Paroles demeurent en nous, nous porterons beaucoup de fruit.

3- Le disciple en action

Jean 13.34-35 « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Beaucoup aujourd’hui proclament être chrétien, mais beaucoup le sont parce que leur parents le sont, mais ils n’ont pas fait l’expérience de la conversion, ils ne sont pas disciples et donnent une mauvaise image du christianisme par leur comportement.

Le disciple de Jésus, va avoir ses sentiments, va suivre ses traces, va marcher comme lui-même a marché. Et à quoi va t’on le reconnaître, à son amour envers ses frères en la foi comme Jésus l’aimé.

Jésus n’était pas égoïste, ni indifférent, il s’est donné pour les autres. Suivons cet enseignement ? L’amour est la voie par excellence : 1Co 12.31.

4- L’oreille du disciple

L’enseignement que va recevoir le disciple passe par ses oreilles, c’est à dire son entendement, ces oreilles ont besoin d’être éveillées  : Es 50.4 « Le Seigneur, l’Eternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu; Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples.« 

Notre oreille a besoin d’être éveillée à la Parole de Dieu qui ne peut s’écouter et se comprendre comme une parole d’homme, lire 1Co 2.9-16.

Dieu est à la fois accessible et inaccessible, ses pensées dépassent les nôtres. Il y a des choses qu’on peut connaître sur Dieu d’une manière naturelle Ro 1.18-32, mais il habite une lumière inaccessible (1Ti 6.16) et c’est le Saint-Esprit qui nous fait connaître les profondeurs de Dieu.

Si cette oreille n’est pas éveillée par le Saint-esprit nous ne pouvons saisir sa Parole.

Mat 11.15 « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. »

Mat 13.14-16 « Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse. Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! »

Pour revenir à certains disciples de Jésus, leurs oreilles n’ont pas toujours supporter son enseignement

Jean 6.60 « Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter ? »

Et il y a ceux qui détournent leur oreille de la vérité (2Ti 4.4), ils ne se comportent plus comme des disciples.

L’oreille du disciple est prompte à écouter : Jac 1.19-25, et il se met à l’œuvre n’étant pas un auditeur oublieux.

Après avoir reçu l’enseignement le disciple va le communiquer.

Mat 10.27 « Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. »

2Ti 2.2 « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. »

Conclusion

La mission de l’église n’est pas seulement d’évangéliser mais aussi de faire des disciples, les deux vont ensemble.

Faire des disciples demande du temps, il peut y avoir des échecs, et il faut parfois recommencer, c’est la formation.

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Pouvoir et Présence

Son Pouvoir

Quand nous faisons des disciples, nous le faisons avec toute l’autorité de Jésus qui nous couvre. En tant que celui qui règne dans ce monde, celui qui à tout pouvoir il nous envoie comme ses ambassadeurs. Quand je parle, je parle avec son autorité et je parle avec ses mots, sa parole. Je ne proclame pas mes propres idées ou ma propre religion. Je proclame celui qui est mort et qui est ressuscité. Comme l’Apôtre Paul l’a dit « Car je n’ai point honte de l’Evangile: c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. »

Je crois en ce message parce que je crois en celui qui m’envoie. Comme je l’ai dit; un disciple c’est quelqu’un qui suit une personne. Puisqu’il a tout pouvoir et toute autorité j’ai confiance que quand il m’envoie il sait très bien ce qu’il fait et qu’il me donnera ce qu’il me faut pour accomplir sa volonté.

Sa Présence

« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

Ce sont des paroles qui nous réconfortent. Quand nous nous rassemblons, il est facile de croire que Dieu est là parmi nous. Mais nous sentons parfois que s’il est là c’est parce qu’il est venu voir quelqu’un d’autre… et alors, nous nous sentons encore plus seuls quand nous partons d’ici.

Jésus nous rassure avec ces paroles que quand « nous allons » il est avec nous. Ce n’est pas un espoir vague… est-il là ou non. C’est un fait, une promesse sur laquelle nous pouvons compter. C’est la promesse que Jésus sera avec nous jusqu’à ce que la mission, le travail soit accomplit. Après cela, nous serons avec lui dans sa présence pour toujours.

A quoi sert l’église?

La mission de l’église, la mission de cette église peut-être résumée en deux mots:

L’évangélisation et la formation.

Quand nous nous réunissons le dimanche matin, ou pendant la semaine, nous sortons du monde pour quelques heures. Nous trouvons un refuge, un répit. Nous louons Dieu, nous chantons, nous prions et nous écoutons l’enseignement de la parole de Dieu. Tous pour être formés, tous pour être préparés à replonger dans le monde. Parce que quand nous partons d’ici c’est pour retourner dans le monde pour accomplir la mission que Jésus nous a confiée – faire des disciples. Nous mettons en pratique ce que nous avons appris. Nous partons assurés aussi de son pouvoir et de sa présence.

Amen

La montée d’un l’Islam fanatique et persécuteur gagne de nombreux pays, des enseignements déviés et les fausses doctrines séduisent beaucoup de gens, l’esprit du monde influence de plus et plus de chrétiens, tandis que la foi et la charité diminuent pour laisser la place à une forme de piété formaliste et religieuse.
Enfin l’impureté, l’immoralité, les souillures charnelles, empoisonnent la vie d’un grand nombre de personnes.
En France le gouvernement bouleverse les fondements mêmes de la société en changeant la loi sur le mariage et en établissant de nouvelles règles : Le mariage légal entre personne du même sexe”.
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue manifester contre cette loi qui détruit la sens moral du couple et de la famille.
Pourtant 63% de français y sont favorables, selon les sondages. Et cela dans une société jusque là imprégnée de la culture “judéo-chrétienne”, c’est à dire inspirée au départ par les préceptes de la Bible !
On se rend compte que la séduction du péché a saisi la majorité des gens et nous savons pourquoi :

Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ephésiens 4.18

Voilà comment des gens qui ont une certaine sagesse humaine en sont arrivé à accepter comme la normalité des pratiques contre nature ?

Le passage de l’épitre de l’apôtre Paul aux disciples de Rome, cité ci-dessous, donne la raison de cette déviance. Il décrit exactement l’état d’esprit d’un monde debout contre Dieu.

… des hommes qui ne l’honorent pas et ne respectent pas sa volonté. Ils étouffent ainsi malhonnêtement la vérité.
En effet, ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, Dieu lui–même le leur ayant fait connaître.
Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit. Ils n’ont donc aucune excuse, car alors qu’ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d’intelligence s’est trouvée obscurcie.
Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous.

… Voilà pourquoi Dieu les a abandonnés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature.
Les hommes, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre hommes des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements.
Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas.
Ils accumulent toutes sortes d’injustices et de méchancetés, d’envies et de vices ; ils sont pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de trahisons, de perversités. Ce sont des médisants,
30 des calomniateurs, des ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal ; ils manquent à leurs devoirs envers leurs parents ; ils sont dépourvus d’intelligence et de loyauté, insensibles, impitoyables. Romains 1.19 à 32 (La Bible du Semeur)

Malgré l’évidence, ils n’ont pas voulu reconnaitre la vérité, d’une manière injuste ils ont rejeté Dieu hors de leur vie et de leurs pensées, alors ils ont perdu la notion de ce qui est normal ou anormal, la conscience du bien et du mal, jusqu’au simple bon sens.

Oui, le monde va mal ! Et l’on a peur bien sur ! Et l’on s’agite pour établir des contre-feux !

Quand les fondements de la société sont ébranlés et que le monde entier bascule dans la confusion, que peuvent faire ceux qui croient en Dieu et en Christ ?

Chercher la réponse auprès de Dieu comme le proclame le psalmiste :

J’ai mon refuge auprès du Seigneur. Comment pouvez–vous me dire : File, comme un oiseau, dans les montagnes ?
Mais regarde bien : les méchants tendent leur arc, ils ajustent leur flèche sur la corde pour tirer dans l’ombre sur les hommes au coeur droit.
Les valeurs de la société sont en miettes ; que peut faire alors le fidèle ?
Le Seigneur est dans le temple qui lui est consacré ; le Seigneur a son trône dans le ciel. Il ne perd pas de vue les humains, il les évalue d’un coup d’oeil.
Il sait à quoi s’en tenir sur les fidèles, mais il en veut aux méchants, aux amateurs de violence.
Qu’il fasse tomber sur les méchants une pluie de catastrophes : soufre enflammé, vent de tempête fondant sur eux. Voilà le sort qui les attend.
Car le Seigneur est juste, il aime tout ce qui est juste et les hommes droits le verront face à face.

Devant le spectacle du monde agité et inquiet, lisons aussi le psaume 2 :

Les nations s’agitent, mais pourquoi ? Les peuples complotent, mais c’est pour rien !
Les rois de la terre se préparent au combat, les princes se concertent contre le Seigneur et contre le roi qu’il a consacré.
Rompons les liens qu’ils nous imposent, disent–ils, rejetons leur domination !
Mais le Seigneur se met à rire, celui qui siège au ciel se moque d’eux.
Puis il s’adresse à eux avec colère et les terrifie par son indignation :
A Sion, la montagne qui m’est consacrée, dit–il, j’ai consacré le roi que j’ai choisi.
Laissez–moi citer le décret du Seigneur ; il m’a déclaré : C’est toi qui es mon fils. A partir d’aujourd’hui, c’est moi qui suis ton père.
Si tu me demandes toutes les nations, je te les donnerai en propriété ; ton domaine s’étendra jusqu’au bout du monde.
Tu les maîtriseras avec une autorité de fer, tu pourras les briser comme un pot d’argile.
1Eh bien, vous les rois, montrez–vous intelligents ! Laissez–vous avertir, souverains de la terre.
Soumettez–vous avec respect au Seigneur, reconnaissez en tremblant son autorité, de peur qu’il se fâche et que votre projet vous perde, car sa colère peut s’enflammer tout à coup. Heureux tous ceux qui ont recours à lui !
C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles…
A qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble? Dit le Saint.
Levez vos yeux en haut, et regardez! Qui a créé ces choses? Qui fait marcher en ordre leur armée? Il les appelle toutes par leur nom; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut.
Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël: Ma destinée est cachée devant l’Eternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu?
Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence.
Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent;
Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. Esaïe 40.3 à 31

Un temps est prévu par Dieu pour l’avènement d’un royaume unique, une autre forme de gouvernent universel sous l’autorité d’un seul souverain : Le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

Il ne s’agit pas d’améliorer les systèmes actuels, mais de les remplacer par le modèle de Dieu.

Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice.
Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est lui-même; et il était revêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu.
Les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant.
Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Et je vis un ange qui se tenait dans le soleil. Et il cria d’une voix forte, disant à tous les oiseaux qui volaient par le milieu du ciel: Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu, afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands.
Et je vis la bête, et les rois de la terre, et leurs armées rassemblées pour faire la guerre à celui qui était assis sur le cheval et à son armée.
Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre.
Et les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.
Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main.
Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans.
Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.
Et je vis des trônes; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. Apocalypse 19.13

Cependant, avant que vienne ici-bas le règne de Christ, le monde va connaitre ce que la Bible appelle le jour de la colère de Dieu et de l’Agneau :

Voici ce que je vis quand il ouvrit le sixième sceau : il y eut un grand tremblement de terre ; le soleil devint noir comme un sac de crin ; la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un grand vent laisse tomber ses figues. Le ciel se retira tel un livre qu’on roule, et toutes les montagnes et les îles furent enlevées de leur place.
Les rois de la terre, les dignitaires, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous, esclaves et hommes libres, allèrent se cacher dans les cavernes et dans les rochers des montagnes.
Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, cachez–nous de celui qui est assis sur le trône et de la colère de l’agneau, car le grand jour de leur colère est venu, et qui pourrait tenir debout ? Apocalypse 6.12

Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l’autel, et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant: Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre; car les raisins de la terre sont mûrs.
Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. Apocalypse 14.18

Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu. Apocalypse 15:1

Nous n’aimons pas parler de la colère de Dieu… Nous pensons que le Dieu bienveillant et miséricordieux va changer la société en douceur, sans douleur. Nous entendons ça et la des “prophètes” optimistes annoncer de grands réveils et que tous les humains finiront pas accepter l’Evangile !

Les églises se félicitent des statistiques avantageuses concernant leur croissance et la progression de leurs implantions, sans souligner ou peut être sans s’apercevoir que le monde chrétien est gangréné par la religiosité, l’apparence de la piété et l’absence de ce qui en fait la force. L’action évidente et réelle du Saint-Esprit manque cruellement dans nos rassemblements !

Si nous pensons que le monde va se convertir et changer de conduite, nous ne pensons pas comme Dieu !

Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons … 1 Timothée 4:1

Jésus leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise.
Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.
Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom.
Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres.
Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens.
Et, parce que l’iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.
Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

L’apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit a écrit :

Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.
Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. 2 Timothée 3.1

Ceux qui sont attentifs aux avertissements de Dieu écrits dans la Bible, savent que nous sommes entrés dans les temps difficiles annoncés par le Seigneur et ses prophètes. Ils attendent surtout l’avènement de Jésus-Christ et du royaume de Dieu.

Jésus nous a prévenus :

Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. Luc 21:28

En écrivant ces lignes, je pense à cette prophétie d’Esaïe :

Sentinelle, que dis-tu de la nuit? Sentinelle, que dis-tu de la nuit?
La sentinelle répond: Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous voulez interroger, interrogez; Convertissez-vous, et revenez. Esaïe 21.11

Jésus a encore dit :

Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Jean 9.

Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Nous sommes la lumière qui brille au sein des ténèbres, mais si notre flamme baisse jusqu’à devenir un lumignon fumant, nous ne seront plus des témoins de Christ et de la vérité.

Nous sommes le sel de la terre, mais si nous nous laissons corrompre par la mentalité du monde et perdons notre saveur, nous ne ferons plus connaitre la vraie différence entre ce qui est bien et ce qui est mal !

Nous sommes les membres du Corps de Christ qui doivent vivre par son Esprit. Mais si nous remplaçons la force que communique l’Esprit de Dieu par notre propre énergie, nous devenons religieux et formalistes. Ce n’est pas ce témoignage qui va interpeller le monde

Déjà les ténèbres s’épaississent et il devient difficile de travailler… pendant que nous sommes dans le monde, soyons la lumière du monde.

Cela importe d’autant plus que vous savez en quel temps nous sommes: c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru.
La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière.
Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies.
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. Romains 13.1

Religion ou relation ?

 

Maître quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le deuxième, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.

Matthieu 22:36-40

Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande

Le christianisme n’est pas une religion mais plutôt une relation.

La Bible nous invite clairement à avoir une double relation : une relation d’amour avec notre Dieu et une relation d’amour avec notre prochain. La vie de Jésus en est la réalisation parfaite. En tant que disciples nous avons à nous inspirer de Lui pour mieux vivre cette double relation. J’aimerais préciser en 3 points cette double relation :

  Dieu nous appelle à nous attacher fortement à Lui : « de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée ». C’est l’image de la relation verticale. Est-ce qu’Il est le premier dans notre vie, ou bien sommes-nous préoccupés par différents aspects de la vie quotidienne, parfois tout à fait légitimes, auxquels nous accordons trop d’importance ?

Notre relation avec Dieu ressemble à une relation Père-enfant. C’est une relation intime, de confiance mais aussi de respect, car notre Dieu est un Dieu trois fois saint.

Jésus connaissait bien les Ecritures, nous aussi nous avons à toujours approfondir nos connaissances bibliques par notre culte quotidien, les études bibliques dans l’Eglise et l’écoute des enseignements des responsables spirituels que Dieu a mis sur notre chemin.

Jésus passait beaucoup de temps dans la prière et avait une discipline de vie durant son ministère sur terre. Il priait beaucoup dans des périodes difficiles (Gethtsémané) ou avant de prendre des décisions (choix des 12 disciples). Est-ce que nous prions régulièrement et particulièrement dans les circonstances importantes ?

Cette relation a pour conséquence une transformation de notre être. Bien que nous restions pécheurs, Dieu par sa présence nous rend capables de discerner le mal et le bien et nous purifie en nous amenant à confesser nos péchés. Il nous en délivre aussi progressivement. Cette transformation s’opère durant toute notre vie terrestre et est peut-être le signe le plus visible de notre relation avec Dieu.

  Cette relation forte avec Dieu a comme conséquence une autre relation horizontale qui consiste à « aimer notre prochain comme soi-même ». On peut se poser la question de ce que cela veut dire dans notre vie courante :

Nous voyons durant le ministère de Jésus qui étaient ses prochains : il y avait ses disciples, sa famille mais aussi toute sorte de personnes d’origines différentes et de milieux très différents (riches/pauvres, pharisiens/saducéens/samaritains, érudits/non-érudits, malades/bien-portants). Son comportement est celui d’une personne ouverte qui aime les gens, qui les écoute et leur parle sans artifice.

Il aimait la vie sur terre puisqu’Il participait souvent à des repas avec des personnes d’horizons très différents, à des fêtes comme un mariage à Cana et à toute sortes de discussions. Il menait une vie relationnelle intense.

Le contenu de ses discussions n’était jamais superficiel, convenu ou hypocrite. Il n’hésitait pas à dire la vérité, tout en évitant de juger les personnes qui l’écoutaient, et parfois en exprimant une juste colère.

Il rencontrait des oppositions car ils disaient à certaines personnes (en particulier les pharisiens et les saducéens) ce qu’elles n’avaient pas envie d’entendre.

Il révélait Dieu, par sa sagesse, ses miracles, sa puissance, son comportement sans péché à tous ceux qui l’écoutaient.

  Notre vie chrétienne doit refléter cette double relation. Si nous la négligeons nous risquons de tomber dans l’apparence, un comportement religieux, la superstition, … avec un cœur loin de Jésus-Christ. Si nous la cultivons soigneusement, j’ai la conviction que la lumière de Christ brillera sur nos vies, les rendra rayonnantes et équilibrées, même s’il peut y avoir des oppositions.

Amen

le point de départ vers la liberté!

Etre libre, est-ce vraiment possible ?

Liberté

La passion de la liberté a fait couler l’encre, la salive et le sang. Faut-il que les humains y tiennent à cette liberté pour faire pour elle tant de sacrifices. Le poète Paul Eluard a écrit un poème magnifique sur ce thème. Je le cite : « Sur mes cahiers d’écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable, sur la neige, j’écris ton nom; sur toutes les pages lues, sur toutes les pages blanches, pierre, sang, papier ou cendre j’écris ton nom […]. » Il conclut par ces mots : « Par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie, je suis né pour te connaître, pour te nommer, liberté ».

Dans notre monde de plus en plus globalisé, contrôlé, avec l’installation progressive de réseaux de vidéo- surveillance à cause de la menace terroriste, avec les différentes manipulations dont nous faisons l’objet et dont nous sommes plus ou moins conscients, nous sentons que nos libertés se restreignent de plus en plus. Par ailleurs il faut reconnaître qu’il y a tellement de formes d’esclavage aujourd’hui, que ce soit la drogue, l’alcool, ou la simple cigarette qui tue tout de même un fumeur sur deux. On en vient à le dire ouvertement « c’est plus fort que moi ». N’est-ce pas l’aveu d’un manque de liberté ?

Il faut parler également des drogues de la pensée, les diverses manipulations, qui font voir le monde au- travers de lunettes déformantes et finissent par supprimer toute faculté de jugement. Des quantités phénoménales de tranquillisants sont absorbées quotidiennement dans les pays occidentaux, lesquels permettent cahin-caha, disons-le plutôt mal que bien, de survivre chez beaucoup de nos contemporains.

On pourrait encore multiplier les exemples, alors se pose une grande question : « Comment serait-il possible de concevoir un monde de liberté réelle, alors que les hommes et les femmes, pris individuellement, ne sont pas libres eux-mêmes? »

La vraie liberté est possible, mais elle est d’abord intérieure. Elle résulte d’une libération personnelle, d’une transformation dans le coeur des hommes et des femmes de notre époque. Quelqu’un a dit : « La nature nous forme, le péché nous déforme, l’école nous informe, seul Jésus-Christ nous transforme ».

Jésus fait une déclaration qui peut paraître étrange a priori. Il dit « Si vous écoutez ma parole, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre ». Dans le processus qui conduit à la liberté, la vérité tient donc une place incontournable, c’est une sorte de condition sine qua non. On peut dire qu’il y a 2 sortes de libertés. Une liberté réelle, qui vient de l’intérieur, et une autre, qui se déclare également liberté, mais qui est en fait plutôt une permissivité, le refus de la réalité, le refus d’admettre nos limites, nos erreurs, nos prisons. Cette liberté là est factice, parce qu’elle ne repose pas sur la vérité et ne conduit nulle part. C’est une illusion.

 

Le célèbre Ponce Pilate en avait bien compris l’importance, lui qui avait posé à Jésus une question devenue célèbre « Qu’est ce que la vérité ? ». Et beaucoup de nos contemporains posent la même question, alors que dans notre société tellement de voix discordantes prétendent toutes dire la vérité. Le Christ, Jésus, a proclamé une autre vérité étonnante – Il a dit « Je suis la vérité ». Cela signifie qu’à travers son enseignement, et bien plus, par le biais d’une relation réelle avec lui, lui qui est vivant, nous pouvons commencer à « voir juste » et recevoir ainsi une liberté bien réelle. Voyez-vous, Jésus a été sur terre le seul homme véritablement libre parce qu’Il accomplissait totalement la volonté de Dieu. Cela peut paraître paradoxal, mais celui qui peut aimer au point où Il l’a fait, est quelqu’un qui a expérimenté une liberté incroyable. Et c’est exactement ce qu’Il veut pour nous, la liberté réelle. En fait, il faut savoir que lorsqu’Il est mort sur la croix, Il a accompli un acte surnaturel, invisible aux yeux humains : Il a ouvert une porte. Et lorsqu’un homme ou une femme s’approche de Lui, je veux dire, vient se confier en Lui, alors quelque chose de cette liberté lui est transmis. C’est surnaturel.

Un certain pasteur suisse, Roland de Pury, avait été fait prisonnier par la gestapo pendant la 2ème guerre mondiale. Il s’était opposé au nazisme. Dans un livre, « journal de cellule », il raconte ce qui l’a frappé lorsqu’il a été libéré de sa captivité. Il a été accueilli en Suisse, et dans sa chambre d’hôtel il a ouvert la porte, puis il l’a refermée, avant de l’ouvrir à nouveau puis la refermer. Il écrit plus tard : « c’est cela la vraie liberté, c’est une porte que l’on peut ouvrir et que l’on peut fermer ». Une belle image !

Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus-Christ s’adresse à chacun et Il déclare « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi ».

C’est une invitation qu’Il nous adresse. Une invitation à une démarche personnelle, pour venir en fin de compte Lui remettre toute notre vie, avec tout ce qu’elle comporte, et avec toutes nos chaînes.

Comment faire? C’est très simple, commencez à Lui parler, à vous confier sincèrement en Lui, à Lui demander de vous éclairer. Il va le faire ! Et quelque chose au fond de vous va commencer à changer. C’est le point de départ vers la liberté!

L’oeuvre du Saint-Esprit

Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas la mention d’un « don de grâce » (I Co. 12) pour l’évangélisation, c’est-à-dire d’un don spécial, caractéristique pour annoncer le message chrétien au monde en général. Cela peut paraître étonnant. Par contre, il est parlé d’hommes ayant cette qualification: « Nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe, l’évangéliste… nous logeâmes chez lui » (Actes 21: 8).

« Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints… .(Ep. 4 : 7, 11, 12). « Mais toi… fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (II Ti. 4 : 5).

Quelle en est la raison ?

Dans les passages du Nouveau Testament où sont dépeintes les aptitudes, les capa- cités dont le Saint-Esprit revêt ceux qui naissent à la vie éternelle par la foi en Christ, dans ces passages, ces « dons de grâce » (comme ils sont désignés) concernent les églises et les croyants qui en font partie. Ce sont des qualités nouvelles, ajoutées à celles que nous possédions déjà, mais valables et utiles pour la marche communautaire, dans une nouvelle famille, celle de Dieu.

Mais une autre oeuvre appelle l’homme devenu chrétien: elle trouve sa place dans la rue, le long des haies, dans le « monde » incroyant: apporter à tous la bonne nouvelle d’un salut éternel. La parabole du « grand souper » montre le Maître ordonner à ses serviteurs « d’aller sur les places et dans les rues de la ville, dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer » (Luc 14). Et le Maître continua: « afin que ma maison soit remplie ». Alors, quand ils seront là, entourant mon Fils, Je prendrai soin d’eux, par le moyen de mes serviteurs auxquels l’Esprit-Saint aura confié des « dons de grâce » à cet effet « Ceux-là les paîtront, les conduiront jusqu’au moment où je les accueillerai dans les parvis éternels, au paradis où je les attends. Car déjà maintenant, ils forment la famille de Dieu.

Qui est évangéliste ?

De par sa nouvelle naissance, à cause de sa foi, de sa nouvelle vision, tout chrétien l’est plus ou moins. Par sa parole et par son exemple, il montre et démontre que quelque chose est changé… Ce témoignage parlé et vécu se répand dans la famille. dans le travail, la société, la tribu, la nation.

En reprenant Ep. 4 : 11, nous lisons que Christ a donné des hommes comme « évangélistes »; ils sont donc eux-mêmes des dons que le Seigneur offre à l’église. Or, sans l’annonce de la Parole de Dieu, il n’y a pas d’église! Un évangéliste est ainsi un chrétien qui a reçu en partage un ou plusieurs dons de grâce, et qui de plus est animé d’un amour ardent et infatigable pour l’homme sans foi, quel qu’il soit, celui de la place, de la rue, du bord du chemin ou du ruisseau, celui qu’il sait être perdu, à cause du péché…

C’est ainsi que Christ a donné au monde et à l’église des évangélistes, des missionnaires, des colporteurs bibliques, pour annoncer en dehors de l’église, dans le monde en général, la justice, l’amour du Créateur et l’oeuvre de son Fils, Jésus-Christ. De ces hommes-là. il est dit: « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, le salut! De celui qui dit à Sion (Jérusalem) : Ton Dieu règne » (Es. 52 : 7).

Le livre des Actes dépeint les premiers évangélistes quittant l’église d’Antioche, recommandés par toute leur assemblée à la grâce du Seigneur. Nous les suivons, prêchant, discutant chaque fois que l’occasion se présente, entrant lorsque la porte est ouverte, se retirant lorsqu’elle est fermée. Et lorsqu’une communauté se formait, ils recommandaient ces jeunes croyants à la protection du Seigneur et allaient plus loin.

C’était l’oeuvre des premiers messagers de la bonne nouvelle; il en est toujours de même – témoigner de la justice parfaite du Créateur, de l’amour d’un Père céleste, de la compassion, de l’abnégation, du dévouement sans borne du Fils, le Seigneur Jésus-Christ, en vue

« d’en sauver quelques-uns »

par la parole d’évangélistes, d’hommes « donnés » par le Maître de la moisson pour semer la Parole de vie, pour chercher à en « sauver avec crainte, les arrachant hors du feu ! »

* * *

La Croix

Le péché est un fait universel et capital qu’il nest pas permis de passer sous silence, c’est le trait le plus irrécusable de notre pauvre l’humanité. Quest-ce, en effet, que l’histoire de l’humanité? Est-ce celle de ses vertus, ou celle de ses désordres et de ses crimes? Égoïsme, cupidité, tromperie, injustice, usurpations, violences, crimes des rois, crimes des peuples, guerres .sans cesse renaissantes, passions de toute sorte, des larmes, de la boue et du sang, n’estce pas le fond douloureux des annales humaines? Et quelques rayons de beauté morale brillant dans ces ténèbres ne semblent-ils pas faire ressortir dautant plus la corruption de l’ ensemble ? – Qu’est-ce que la société, si ce n’est l’organisation des hommes en vue du mal quils peuvent se faire réciproquement, une digue opposée par les lois, par les contrats, par la pénalité; par la force dont la société dispose, à la perversité générale?- Qu’est ce que l’histoire de chacun de nous, si ce nest celle de- ses péchés? ?désobéissances de l’enfance, entraînements de la jeunesse, transgressions plus froides de l’âge mûr, péchés dactions, de paroles, de pensées, ruses du cœur, défaillances de la volonté, lâchetés de la conscience, souvenir humiliant du bien que nous navons pas fait et du mal que nous avons accompli,

nest-ce pas le tissu même de notre vie?.. . Qui de nous na senti, une fois au moins, le poids de sa propre corruption? Qui de nous n’a laissé échapper de son me l’aveu et le soupir de l‘apôtre : Je suis charnel et vendu au péché?… Et navons-nous pas prouvdu même coup que ce péché se dresse comme un invincible obstacle entre nous et Dieu? Ce nest point la distance de sa grandeur à notre petitesse qui nous sépare de Lui. Ah! si notre cœur était pur, il franchirait cette distance et serait aussi près du cœur de Dieu que l’est du sein de sa mère l’enfant endormi dans ses bras. Ce n’est point l’enveloppe matérielle dont notre âme est revêtue qui nous spare de Lui. Ah! si notre cœur était pur, à travers les voiles de la chair et du sang il verrait Dieu , et jouirait des douceurs de sa communion. Mais Dieu est saint et nous sommes pécheurs. De là la rupture du lien, de lune infranchissable distance morale. < Ce sont nos iniquités, dit Esaïe, qui ont fait sparation entre nous et Dieu. >> Et, de fait, cette séparation nest-elle pas l’tat conscient ou inconscient de la pauvre humanité? Nous: ne cherchons pas Dieu, nous ne l’aimons pas, nous n’entretenons pas avec Lui les rapports d’un enfant avec son père. Hélas! nous le craignons de cette crainte mauvaise qui éloigne et ferme le cœur,Nous le fuyons instinctivement comme un fils infidèle fuirait son père irrité, comme un accusé fuirait son juge, et nous sommes glacés d’épouvante la seule pensée de paraître devant Lui. Ce sont nos iniquités, nous redit le prophète, qui ont fait séparation entre nous et Dieu. Qui renversera cette muraille d’airain? Qui rétablira le lien brisé ? Christ et Christ crucifié. Si c’est le péché qui crée l’obstacle entre Dieu et nous, il faut que cet obstacle soit levé, et il ne peut être levé que par la Croix. C’est là notre seconde assertion, que nous allons justifier comme la première.Nul ne prétendra sans doute que Dieu soit indifférent au péché et ne veuille pas le punir. Quoi! la conscience nous le reprocherait et Dieu ne nous le reprocherait pas? La conscience nous condamnerait et Dieu ne nous condamnerait pas? Que serait donc alors la conscience? Elle ne serait qu’une illusion, une illusion d‘acoustique, comme on l’a dit. Nous croirions entendre dans cette voix intérieure et· supérieure la voix de Dieu, et nous ne l’entendrions pas? Derrière la conscience il n’y aurait rien, ou ce qui revient au même, ce qui serait pis encore ,il ny aurait qu’un Dieu indifférent au péché, qui ne réagirait en rien contre lui, qui verrait du même œil et qui accueillerait du même sourire dans son ciel dérisoire, le juste et l’impie, le chaste et l’impur, l’oppresseur et la victime, Lazare et le mauvais riche, saint Paul et Néron!. .. Non cela ne se peut; un tel Dieu vous ferait horreur et vous souscrivez tous à cette parole d’un penseur chrétien : le Roi du ciel ne peut signer que des paix glorieuses!

Amen

Le message de la Bible

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La Bible est faite de plusieurs livres très différents. Pourtant son message est unique. C’est un message d’amour et d’espérance pour nous les hommes…

L’Ancien Testament : annonce d’une promesse merveilleuse

Au début, tout a bien commencé, nous dit la Bible. Les êtres humains, dépendants de Dieu, vivent en harmonie avec lui, entre eux et avec la nature. Il est leur source de Vie, leur Force, celui dont ils reçoivent l’Amour dont ils ont besoin. Mais voilà qu’un jour tout dérape. L’homme veut vivre sans Dieu, s’assumer seul, décider par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Cet acte crucial pour le devenir de l’humanité, c’est ce que la Bible appelle le péché originel.

Par cet acte de rejet de Dieu, le mal est entré en l’homme et dans la nature. Folie, démesure, convoitise, vol, meurtre, mensonge, etc. : voilà ce que l’homme, créé bon s’est mis à récolter. À chaque acte, à chaque parole, à chaque pensée, l’homme se voit maintenant divisé en deux : d’un côté vouloir le bien, de l’autre être poussé à ne penser qu’à soi. La vie lui est devenue dure et sans pitié, alors qu’elle avait été facile et agréable. Les maladies, la vieillesse et la mort sont devenues sont lot.

Blessé, trahi, Dieu continue pourtant à aimer l’homme. Il ne cesse de vouloir restaurer la relation avec chacun, chacune, tant qu’il est encore temps. Il choisit de se former un peuple auquel il se révélera et auquel il redonnera le sens du bon, du bien, du beau, du juste. Un peuple qu’il destine à être son porte-parole auprès des autres nations, pour les faire toutes ensemble revenir à lui. Ce peuple, c’est la nation d’Israël. La nouvelle relation qui l’unit à ce peuple est une Alliance, terme le plus fort pour désigner l’union entre deux parties. Car il s’agit bien d’une union. D’un côté Dieu veut bénir ceux qui l’aiment, de l’autre il appelle les hommes à revenir à lui, à suivre ses préceptes et à pratiquer l’amour.

L’Ancien Testament rapporte les aléas de cette première alliance, entre Dieu et les Juifs : relation houleuse -tantôt harmonieuse, tantôt désastreuse- qui finit malheureusement par la rupture. Car Dieu se lasse de leurs trahisons à répétition et de leur mauvaise volonté à faire le bien. Ils perdent alors leur relation avec lui et le pays qu’ils possédaient.

Cependant, parce que Dieu aime d’un amour sans limites et parce qu’il est toujours fidèle à sa parole, il leur promet une chose fantastique : un jour, il suscitera un envoyé pour délivrer définitivement les êtres humains de leur péché, pour leur assurer une éternité de joie et pour donner aux Juifs une terre bien à eux. Cet envoyé, c’est le Messie…

La promesse accomplie : le Nouveau Testament

Selon les propres dires de Jésus-Christ, il est le messie annoncé. C’est par lui que Dieu veut réconcilier tous les hommes avec Lui, pour former un peuple de toute race, régi par une nouvelle alliance. C’est une alliance définitive, qui fait de la première quelque chose de nécessaire mais de dépassé, et qui n’est pas appelée à être complétée par une autre. Car Jésus est Dieu incarné.

En Jésus-Christ, Dieu vient vers nous une fois pour toute et désire construire une relation personnelle avec chacun d’entre nous : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle »   (Evangile de Jean ch.3 v.16) « or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Evangile de Jean ch.17 v.3).

Car en Jésus-Christ, Dieu donne à l’homme le seul et véritable moyen d’en finir définitivement avec ce péché qui lui gâche sa vie, le coupe de Dieu et le conduit à la mort. L’ancienne alliance n’avait que la promesse de cette délivrance. Jésus en offre la réalisation. 

En effet, il a volontairement donné sa vie à notre place ; il est mort pour chacun(e) d’entre nous, en prenant sur lui notre propre péché. Puis il a vaincu cette puissance du mal et a été ressuscité pour remonter au ciel. Ainsi, il nous offre une vraie et définitive libération par rapport au pouvoir du mal. Il nous permet de commencer une relation d’intimité, d’échange et d’amour avec Dieu. Il nous communique sa force pour vaincre les tentations du mal et aimer notre prochain.

C’est maintenant à chacun (e) d’entre nous de se positionner fasse à l’offre que Dieu nous fait. 

Il ne peut rien nous proposer de plus : il s’est donné lui-même tout entier. Mais son amour, sa présence ne peuvent devenir concrets dans notre vie que si personnellement nous lui confions notre vie en retour. Cela ne veut pas dire se faire religieux ou religieuse. C’est simplement remettre Dieu à sa place : la première place dans notre vie. Lui seul peut véritablement nous combler et nous donner ce dont nous avons besoin pour être heureux. Nous pouvons l’accueillir dans notre coeur en l’y invitant, là où nous sommes. Alors il se manifestera à nous, comme il l’a promis.

l’existence de Dieu

EXISTENCE DE DIEU

La question philosophe de l’existence de Dieu et l’une des plus fondamentales, elle touche à l’origine et la finalité de toute chose. L’univers est-il vraiment la réalité ultime ou y a t’il un être supérieur qui le dépasse? L’univers a t’il était créé y a t-il une intention à son origine, toutes ces questions sont plus fondamentales que celles étudiées par les sciences naturelles, mais en même temps, ces implications sont beaucoup plus pratiques sans nos vies. Est-il un être supérieur qui m’aime me protège et donne un sens à ma vie , et me jugera également?

La question de l’existence de Dieu est la plus pratique des questions des plus fondamentales. Mes cette question est aussi une des plus de difficiles,et la réponse à lui apporter n’est pas évidente et l’une des raisons principales à cette difficultés est que l’on ne peut pas prouver l’existence de Dieu à l’aide d’une
expérience immédiate, car Dieu ne peu pas être l’objet de nos sens ,Dieu s’il existe , il est transcendant, cela veut dire qu’il dépasse les réalités sensibles, les réalités palpables, on ne peu ni le voir ni l’entendre ni le toucher, même si l’on peut vivre une expérience spirituelles,ce n’est jamais que l’expérience d’une manifestation de Dieu et non une expérience de Dieu en lui-même à toute expérience spirituelle, on peut proposer une explication naturelle, le plus souvent d’ordre psychologie ou neurologique. Alors est-ce une illusion ou le moyen employé par Dieu pour se révéler ? La question reste ouverte .
Dans tous les cas on ne peu pas prouver l’existence de Dieu par l’expérience immédiate,
par ce que Dieu en lui-même n’est pas expérimentale.A partir de ce constat, certain seront tentés de conclurent que Dieu n’existe pas, les athée pensent que s’il n’y a pas de preuves , empiriques de l’existence de Dieu, alors il faut conclure qu’il n’existe pas, cependant en raisonnant ainsi ,l’athéisme commet une erreur de logique, c’est ce qu’on appel l’argument d’ignorant . L’absence de preuve serait une preuve du contraire, c’est faut! L’absence de preuve de l’existence d’une chose n’est pas la preuve de son inexistence. Si je n’ai pas de preuve qu’un chat se promène en ce moment dans un village chinois , je ne peux pas conclure qu’aucun chat ne se promènent ce moment dans un village chinois.Pour que l’athéisme puisse prétendre à être une position rationnelle il faudrait qu’il apporte la preuve de l’inexistence de Dieu, alors une telle chose semble bien dificile à faire , car pour pouvoir afirmer qu’une chose n’existe pas, il faudrait connaitre la réalité tout entière y compris les réalités imperceptibles et constatter qu’elles ne s’y trouvent pas.
L’athéisme n’apporte pas de réponse concluante à la question de l’existence de Dieu.Face à l’absence de preuves empirique de l’existence Dieu et à l’impossibilité de conclure par la même à son inexistence, il parait plus raisonnable de choisir la voies de l’agnosticisme, l’agnosticisme consiste afirmer ni existence ni l’inexistence de Dieu , mais comme il n’affirme rien il ne peut pas être une affirmation définitive, car dans la réalité ou bien Dieu existe ou bien il n’existe pas, il n’y a pas de troisième voies.
L’agnosticisme affirme donc dans un certain état de la connaissance mais n’affirme rien sur la réalité, il est donc toujours voué à être dépassé ; faire de l’agnosticisme une position indépassable reviendrait à dire que l’on ne pourra jamais des preuves de l’existence de Dieu. Mais affirmer une t’elle chose reviendrait à établir un dogme. Comment prouver que l’on ne trouvera jamais de preuves de l’existence de Dieu. Même si on ne peut pas faire d’expérience immédiate de Dieu ,peut-être y à t-il un autre moyen de prouver son existence, en effet depuis son origine de la philosophie à proposé les preuves indirectes de l’existence de Dieu à partir de ses effets, de la même manière qu’on peu prouver l’existence d’un artiste à partir de ses œuvres on peu prouver l’existence de Dieu à partir de l’univers lui-même. La bible elle-même conseille cette voies en (Romains 1.20) il est écrit: les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle , et sa divinité se voient depuis la création du monde, elle se comprenne par ce qu’il a fait, alors en quoi l’univers indique-t-il l’existence de Dieu?
-Le premier indice, c’est le fait qu’il que l’univers a eu un commencement , hors tout ce qui a un commencent, à une cause, l’univers doit donc avoir une cause très puissante capable de le créer.
-Le deuxième indice , c’est l’ordre dans l’univers, un ordre mathématiquement descriptible et précisément ajusté afin de permettre la vie.
Le fait est que la vie est quelque chose de très fragile,qui exige des les conditions très strictes pour pouvoir se développer, il aurait suffi que les lois ou les constantes fondamentales de la physique soient légèrement différentes pour que la vie soit impossible. Autrement dit, parmi une multitude d’univers possible infiniment peu sont favorables à la vie.
Dans la mesure ou un tel résultats est plus difficile à atteindre par le fruit du hasard, que par le fruit d’une intelligence. Il paraît beaucoup plus probable que l’univers soit le résultat d’une cause extraordinairement intelligente. D’une façon plus générale , nous ne pouvons pas expliquer l’univers seulement par lui-même.Notre univers existe c’est vrai, c’est un fait , mais parmi toutes les possibilités logiques il y avait également son inexistence ou l’existence d’un autre univers parmi toute une multitude de possibilité .
Alors pourquoi notre univers les existe-t-il, et pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre, sa seule possibilité ne suffit pas à expliquer sa réalité, car les autres alternatives sont tout aussi logiquement possibles, seule une cause nécessaires, s’expliquant intégralement par elle-même , ayant fait le choix de réaliser cette possibilité plutôt qu’une autre, ayant la puissance et l’intelligence nécessaire pour produire un tel univers, permet de l’expliquer, et un tel être c’est que nous appellons justement Dieu. L’existence de Dieu,semble donc être la réponse la plus raisonnable à notre question, mais il reste encore un certain nombres de questions: si Dieu existe, se révèle t-il et s’il se révèle,par quelle révélation c’est-il fait connaitre?