le point de départ vers la liberté!

Etre libre, est-ce vraiment possible ?

Liberté

La passion de la liberté a fait couler l’encre, la salive et le sang. Faut-il que les humains y tiennent à cette liberté pour faire pour elle tant de sacrifices. Le poète Paul Eluard a écrit un poème magnifique sur ce thème. Je le cite : « Sur mes cahiers d’écolier, sur mon pupitre et les arbres, sur le sable, sur la neige, j’écris ton nom; sur toutes les pages lues, sur toutes les pages blanches, pierre, sang, papier ou cendre j’écris ton nom […]. » Il conclut par ces mots : « Par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie, je suis né pour te connaître, pour te nommer, liberté ».

Dans notre monde de plus en plus globalisé, contrôlé, avec l’installation progressive de réseaux de vidéo- surveillance à cause de la menace terroriste, avec les différentes manipulations dont nous faisons l’objet et dont nous sommes plus ou moins conscients, nous sentons que nos libertés se restreignent de plus en plus. Par ailleurs il faut reconnaître qu’il y a tellement de formes d’esclavage aujourd’hui, que ce soit la drogue, l’alcool, ou la simple cigarette qui tue tout de même un fumeur sur deux. On en vient à le dire ouvertement « c’est plus fort que moi ». N’est-ce pas l’aveu d’un manque de liberté ?

Il faut parler également des drogues de la pensée, les diverses manipulations, qui font voir le monde au- travers de lunettes déformantes et finissent par supprimer toute faculté de jugement. Des quantités phénoménales de tranquillisants sont absorbées quotidiennement dans les pays occidentaux, lesquels permettent cahin-caha, disons-le plutôt mal que bien, de survivre chez beaucoup de nos contemporains.

On pourrait encore multiplier les exemples, alors se pose une grande question : « Comment serait-il possible de concevoir un monde de liberté réelle, alors que les hommes et les femmes, pris individuellement, ne sont pas libres eux-mêmes? »

La vraie liberté est possible, mais elle est d’abord intérieure. Elle résulte d’une libération personnelle, d’une transformation dans le coeur des hommes et des femmes de notre époque. Quelqu’un a dit : « La nature nous forme, le péché nous déforme, l’école nous informe, seul Jésus-Christ nous transforme ».

Jésus fait une déclaration qui peut paraître étrange a priori. Il dit « Si vous écoutez ma parole, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre ». Dans le processus qui conduit à la liberté, la vérité tient donc une place incontournable, c’est une sorte de condition sine qua non. On peut dire qu’il y a 2 sortes de libertés. Une liberté réelle, qui vient de l’intérieur, et une autre, qui se déclare également liberté, mais qui est en fait plutôt une permissivité, le refus de la réalité, le refus d’admettre nos limites, nos erreurs, nos prisons. Cette liberté là est factice, parce qu’elle ne repose pas sur la vérité et ne conduit nulle part. C’est une illusion.

 

Le célèbre Ponce Pilate en avait bien compris l’importance, lui qui avait posé à Jésus une question devenue célèbre « Qu’est ce que la vérité ? ». Et beaucoup de nos contemporains posent la même question, alors que dans notre société tellement de voix discordantes prétendent toutes dire la vérité. Le Christ, Jésus, a proclamé une autre vérité étonnante – Il a dit « Je suis la vérité ». Cela signifie qu’à travers son enseignement, et bien plus, par le biais d’une relation réelle avec lui, lui qui est vivant, nous pouvons commencer à « voir juste » et recevoir ainsi une liberté bien réelle. Voyez-vous, Jésus a été sur terre le seul homme véritablement libre parce qu’Il accomplissait totalement la volonté de Dieu. Cela peut paraître paradoxal, mais celui qui peut aimer au point où Il l’a fait, est quelqu’un qui a expérimenté une liberté incroyable. Et c’est exactement ce qu’Il veut pour nous, la liberté réelle. En fait, il faut savoir que lorsqu’Il est mort sur la croix, Il a accompli un acte surnaturel, invisible aux yeux humains : Il a ouvert une porte. Et lorsqu’un homme ou une femme s’approche de Lui, je veux dire, vient se confier en Lui, alors quelque chose de cette liberté lui est transmis. C’est surnaturel.

Un certain pasteur suisse, Roland de Pury, avait été fait prisonnier par la gestapo pendant la 2ème guerre mondiale. Il s’était opposé au nazisme. Dans un livre, « journal de cellule », il raconte ce qui l’a frappé lorsqu’il a été libéré de sa captivité. Il a été accueilli en Suisse, et dans sa chambre d’hôtel il a ouvert la porte, puis il l’a refermée, avant de l’ouvrir à nouveau puis la refermer. Il écrit plus tard : « c’est cela la vraie liberté, c’est une porte que l’on peut ouvrir et que l’on peut fermer ». Une belle image !

Dans le livre de l’Apocalypse, Jésus-Christ s’adresse à chacun et Il déclare « Je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi ».

C’est une invitation qu’Il nous adresse. Une invitation à une démarche personnelle, pour venir en fin de compte Lui remettre toute notre vie, avec tout ce qu’elle comporte, et avec toutes nos chaînes.

Comment faire? C’est très simple, commencez à Lui parler, à vous confier sincèrement en Lui, à Lui demander de vous éclairer. Il va le faire ! Et quelque chose au fond de vous va commencer à changer. C’est le point de départ vers la liberté!

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