La langue :

La langue : un petit membre, une arme redoutable (Jacques 3 : 5 – 11)

Quel est l’homme qui,  quels que soient son sexe ou sa classe sociale, sa religion ou la couleur de sa peau, n’aime pas la vie ? Quel est l’homme qui ne veut pas vivre heureux sur la terre des hommes ? Ils ne sont certainement pas nombreux, ceux qui vivent et qui n’aiment pas la vie, ceux qui veulent vivre malheureux sur la terre. Cela veut dire que la grande majorité de l’humanité aime la vie et aspire à se la couler douce ici-bas sur la terre, avant que ne sonne fatalement l’heure de la mort que quelqu’un a défini ironiquement comme étant le «  Mouvement Orienté pour le Retour en Terre ». Tout le monde aime la vie et veut vivre heureux : cela est vrai pour le pauvre comme pour le riche, pour le jeune comme pour le vieillard, pour l’homme comme pour la femme. Mais la vie abondante, la vie heureuse et paisible n’est pas donnée à qui le veut et comme il le veut :  Il y a une conduite à tenir, un comportement à avoir que l’apôtre Pierre nous définit clairement : « si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive. » (1 Pierre 3 : 10 -11)

Le contrôle de la langue est un défi pour tout chrétien qui veut affermir sa foi en Christ. Le fusil peut tuer, les bombes peuvent détruire, l’incendie peut tout ravager sur son passage. Mais « la langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » (Jacques 3 : 6)

Tenir sa langue en bride est un combat qu’il faut mener tous les jours sans se lasser. La langue est plus qu’une bête sauvage, plus qu’un fauve à maîtriser. D’ailleurs, toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins ont été domptées par l’homme pour devenir des animaux de cirque. « Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. » (Jacq 3 : 8- 9)

III / S’éloigner du mal et poursuivre la paix

  « La langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voyez, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! » (Jacq 3 : 5)

Le contrôle de notre langue nous préserve de débiter des paroles blessantes, donc d’éviter le mal. Mais nous ne devons pas seulement nous contenter de nous éloigner du mal ; nous devons aussi et surtout faire le bien. Faire le bien autour de nous autant que possible, en assistant les veuves et les orphelins, les malades et les prisonniers, les indigents et les sans-abri, en n’oubliant pas d’offrir l’hospitalité à l’étranger qui est de passage. Nous devons rechercher la paix par le travail. Travailler de manière à subvenir à nos besoins, et si possible, atténuer les besoins de ceux qui sont dans la nécessité par notre générosité et notre libéralité. Mais nous devons poursuivre la paix chaque jour que Dieu nous accorde dans notre comportement,  dans la prière et dans le recueillement. Prier pour nos autorités, prier pour la paix dans notre pays, parce que selon la Bible, notre paix dépend de la paix du pays dans lequel nous vivons : «  car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » (I Cor 14 : 33)

je voudrais que nous méditions le passage du Psaume 34:13-17. Ce passage nous enseigne à garder notre langue du mal, si nous voulons aimer la vie et voir d’heureux jours; à nous détourner du mal et à faire le bien, la première de ces conditions ne suffisant pas; à rechercher la paix et, si elle fuit, à la poursuivre pour l’atteindre

 

Conclusion :

Alors que Pierre niait connaître Jésus, des soldats présents lui dirent : Vraiment, toi aussi tu es de ces gens-là, ta façon de parler le montre bien : Mat 26,73. Sans doute Pierre avait-il l’accent de la Galilée d’où venait Jésus. La parole dite s’applique aussi aux chrétiens d’aujourd’hui : notre façon de parler doit nous faire reconnaître comme l’un des disciples de Jésus ! Prions le Maître qu’il en soit de plus en plus ainsi !

° Peut-on perdre son salut ?

CALVAIRE ET MAINSelon l’Ecriture, recevoir le salut est un acte de foi, Cp. Actes 16.31. Foi en la personne de Jésus mort pour expier nos péchés, ressuscité pour que nous obtenions Sa justice, celle de Dieu. Cp. 2 Cor. 5.19,21.

Par Sa mort et Sa résurrection, le Christ nous offre Son pardon, Sa justice et… la vie éternelle.
Cp. Jean 17.1-3.

Pour témoigner de la véracité de Son œuvre en nous, Dieu envoie en nous Son Esprit lequel nous scelle à tout jamais à Son œuvre de pardon et de justification. Cp. Ephésiens 1.13.

Tous ceux qui croient sont dès lors réconciliés avec Dieu, adoptés dans famille de Dieu, comptant parmi les membres de Sa famille, vivant dans l’espérance et l’attente de l’accomplissement de toutes choses: le retour du Seigneur Jésus-Christ à la fin des siècles. Cp. 1 Jean 3.1-3.

Cette vérité, plusieurs voudraient nous en faire douter, mais l’Ecriture est formelle: Romains 8.35-39.
« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie.
Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »

Autrement dit: NON ! Le croyant ne perd pas son salut ! Dieu s’en porte garant: Jean 10.27-30.

2° Comment expliquer Hébreux 10.26 ?

Prenons le passage dans un contexte plus large, c’est-à-dire, en considérant les versets précédents et suivants, (25-27).

De qui parle le texte au verset 25 ? D’individus qui ont quitté l’assemblée…

Pour quoi faire (verset 26) ? Pour (vraisemblablement) retourner à leur « anciennes vies » avec un comportement qui dénote un manque de cohérence, de compréhension, ou de persévérance par rapport à leur vie chrétienne. Dans ce cas, s’ils pèchent consciemment après avoir « reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés ». Leur œuvre sera consumée, ils perdront leur récompense, cependant, ils seront sauvés… comme au travers du feu. Cp. 1 Corinthiens 3.15.

Mais, il est probable aussi que l’auteur fasse référence à des individus (des « rebelles » au verset 27), dont le cœur n’a pas été touché par la grâce, par une authentique repentance produisant la contrition et la conversion au Seigneur Jésus-Christ, pour être sauvés. Des êtres qui ne sont pas (encore) nés à une vie nouvelle. Se trompant alors sur leur propre état spirituel, ils « s’imaginent » être en règle avec Dieu (par exemple, après avoir rempli une simple formalité, telle une adhésion orale à quelques principes bibliques), alors qu’en fait, ils sont toujours sous Son jugement. Car: « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » Jean 3.36.

Pour résumer: Selon l’Ecriture, on ne perd pas son salut. C’est Dieu qui le produit et le garantit. Mais on peut, ce qui est grave, « fouler aux pieds » les privilèges et les bénédictions que Dieu nous accorde dans Sa grâce. Cela s’appelle vivre dangereusement.

On peut aussi ignorer (volontairement ou non) qu’une démarche de repentance profondément sincère est nécessaire à l’obtention du salut, ce qui se démontre par un changement de comportement à l’égard du péché et de sa vie passée. Cette démarche, vitale, est le gage de notre réconciliation avec Dieu. Nul ne peut s’y soustraire pour être sauvé. Cp. 2 Corinthiens 5.20. La sous-estimer engendre des conséquences éternelles.

Maintenant, il est possible encore qu’ayant péché consciemment, le chrétien se sente exclu de la présence bienveillante de Dieu, remettant en cause la permanence ou l’authenticité même de son salut: c’est un mensonge que le Diable lui fait croire et que sa faiblesse naturelle (charnelle) n’est pas apte à combattre par elle-même. Dans ce cas, que le chrétien se souvienne que: « Si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ, qui est juste. Il est lui-même l’expiation pour nos péchés; non pas seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » 1 Jean 2.1,2.

« En effet, s’il confesse ses péchés, Jésus-Christ est fidèle et juste pour les lui pardonner, et pour le purifier de toute iniquité ».

A propos de Dieu

 

GENESE 1 : 1-31

La première fois que nous faisons la connaissance de quelqu’un nous lui posons, normalement, quelques questions:

« Comment vous-appelez vous? »

« Que faites vous comme travail? »

« Où habitez-vous? »

Nous posons parfois aussi la question « D’où venez-vous? ». Nous sommes fascinés par les origines des gens. Quand je dis que je suis anglais la réponse est presque toujours: « Et vous venez d’où en Angleterre? ». Ma réponse: « Je viens de Woking ». Puis ils disent presque toujours: « C’est où ça? » Et je réponds: « Londres… »

Concernant nos origines, beaucoup de gens aujourd’hui essayent de trouver leurs racines. Chacun a un arbre familial et de plus en plus de gens veulent le connaître. Il y a quelques années il y avait un dessin animé pour enfants qui tournaient autour de ce sujet. Le trio bien connu de Tigrou, Winnie l’Ourson et Porcinet essayaient de trouver l’arbre familial de Tigrou, qui se sentait abandonné. Il voulait trouver ses origines pour connaître sa place dans le monde. Je connais ce film parce que mes enfants l’aimaient bien à ce moment-là.

A l’école, juste avant les vacances, Oliver a du faire un petit projet sur son arbre familial. J’ai pris contact avec mon père qui à fait quelques études là-dessus et il m’a envoyé quelques images et les détails de notre arbre. Il a tracé son côté de la famille jusqu’à 1805. Pas trop mal, mais pour ceux qui connaissaient Paul, le marie de Monette, vous savez peut-être que Paul s’intéressait à la généalogie et il a pu reconstruit l’arbre familial jusqu’au 14ieme siècle – plus que 600 années de la famille Pypaert! Paul connaissait ses racines mieux que la plupart des gens.

Nos origines personnelles nous intéressent. Mais, il y a une question plus grande que nous pouvons poser. Quels sont les racines de la race humaine, où se trouvent nos origines? Au cours de trois semaines nous allons regarder les trois premiers chapitres du livre de la Genèse. Le livre des origines. Lisons ensemble le premier chapitre de Genèse.

Avant d’aller plus loin j’aimerais vous présenter la position que j’ai prise en étudiant le chapitre 1 de Genèse. Je crois que les récits que nous trouvons dans le livre de la Genèse, du début jusqu’à la fin, sont des récits historiques. C’est-à-dire, les choses racontées se sont réellement passées. Je prends cette position parce que, premièrement, nous croyons que la Bible est la parole inspirée de Dieu – du début jusqu’à la fin – et donc elle est la vérité. Deuxièmement, c’est la position que prennent Jésus et les Apôtres dans le Nouveau Testament. Ils parlent de la Création comme un événement historique. Ils parlent d’Adam et Eve comme des personnages réels et historiques. Si je fais autrement je laisse donc entendre que la Bible n’est pas la vérité, que Jésus est menteur et que les Apôtres sont malavisés. Si nous faisons cela notre foi ne vaut rien.

Il faut dire que des chrétiens ont des avis différents sur les détails du compte de la création et comment nous devons, ou pouvons, les comprendre et les interpréter. Un petit coup d’œil sur une liste de livres sur Genèse nous montrerait que pas mal d’encre, et peut-être un peu de sang, à coulé sur ce sujet. Il me semble quand-même qu’il est bien possible de discuter sur ces choses sans mettre en question l’intégrité, la spiritualité ou le salut de l’autre. Il n’est pas mon intention de provoquer un grand débat ou même d’essayer de répondre à toute les questions que l’on pourrait avoir sur les versets que nous venons de lire. J’espère plutôt nous diriger vers une considération de Dieu et vers une compréhension de qui nous sommes par rapport à Dieu.

A propos de Dieu

Au commencement, Dieu

La première chose à dire c’est que l’histoire de la création se concentre sur Dieu. Au commencement, Dieu est. Il est notre intérêt primaire.

L’auteur de Genèse mentionne « Dieu » 28 fois dans ce chapitre. Si nous ne voyons rien d’autre ici il faut au moins voir Dieu. Avant que l’auteur ne parle des cieux et de la terre il parle de Dieu qui est là, qui existe. Avant que l’auteur parle du soir et du matin il parle de Dieu. Dieu est avant tous. Il est.

Qu’apprenons nous donc de Dieu dans Genèse 1? Beaucoup! Je n’ai pas le temps de tout dire ce matin! Je vais me concentrer sur trois choses pendant quelques minutes.

Dieu est personnel et présent.

Dieu est puissant.

Dieu est déterminé. Qui n’est pas un mot qui commence par un ‘p’.

Dieu est personnel et présent

Certains croient que, s’il y a un Dieu créateur, il s’intéresse plus à son univers. Ils pensent qu’après l’avoir crée il l’a abandonné à son sort. Pour eux la création est comme une montre qui à été remontée et puis oubliée par son propriétaire. Mais la Bible nous dit que Dieu n’a pas créé ce monde juste pour le laisser tourner pendant qu’il prenne ses vacances. Depuis le début Dieu s’implique dans sa création et c’est dans la création qu’il se révèle. Il a créé toutes choses, il les a observées et puis il a déclaré qu’elles étaient bonnes. Mais cela n’était pas la fin. Dans Genèse 3 nous voyons que Dieu se promène dans le jardin pour parler avec Adam et Eve. Dans l’Ancien Testament il s’est révèle au peuple d’Israël. Dans le Nouveau Testament nous avons une nouvelle revelation, Dieu qui incarné en Jésus-Christ – Emmanuel, Dieu avec nous.

Mais si Dieu s’implique dans sa création il ne faut pas oublier qu’il est au-dessus de sa création. La création dépend de Dieu. Dieu ne dépend pas de sa création. Dans les films de Star Wars nous rencontrons la Force. La Force a deux côtés – le bon et l’obscure et on ne sait jamais qui va triompher. Le récit de la création ne nous présente pas un tel scénario. Dieu est Dieu, tout le reste c’est sa création.

Même Satan, le diable, qui entre en scène au chapitre 3, n’est qu’une créature. Il s’est rebellé contre Dieu mais il n’est pas égal à Dieu, il ne triomphera pas. Même s’il veut le faire croire.

Dieu est personnel et présent. Cela veut dire maintenant et ici. Dieu nous connaît personnellement – il connaît votre nom, il sait ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas, il connaît même le nombre de cheveux vous avez sur la tête – plus pour certains que pour d’autres! Et il est présent. Présent dans ce monde qu’il soutient et présent dans la vie de chaque chrétien par son Saint Esprit.

Dieu est puissant

Un jour une équipe de scientifiques s’est rassemblée. Ils ont décidé que l’homme avait fait beaucoup de progrès et qu’il n’avait plus besoin de Dieu. Un des scientifiques a été choisi pour dire ceci à Dieu. Le scientifique se présente devant Dieu et il lui dit « Dieu, nous avons décidé que nous n’avons plus besoin de toi. Nous pouvons cloner des êtres vivants et faire toutes sortes de miracles. Vas-t-en donc. »

Dieu écoute attentivement et quand le scientifique a fini, il répond: « D’accord, mais avant que je ne parte, faisons un concours sur la ‘création d’un homme’. Le scientifique répond « OK, pourquoi pas! » Dieu ajoute « Je crois que il faut faire comme je ai fait au début avec Adam. » Le scientifique est content « Ça va », il dit, « pas de problème. » et il se baisse pour ramasser une poignée de poussière sur la terre. Dieu le regarde et dit « Non, non, non, il faut aller trouver ta propre poussière.

Dieu est puissant. Il a l’autorité entière sur sa création – « Que la lumière soit. Et la lumière fut. » Dans le domaine de la théologie on dit que Dieu a tout créé « ex nihilo » – de rien. Avant que Dieu ne parle il n’y avait rien. Quand nous faisons quelque chose, quand nous construisons quelque chose, quand nous bâtissons quelque chose nous commençons toujours avec quelque chose pour faire un autre « quelque chose ». Dieu a créé même la matière avec laquelle il a formé la terre. Nous trouvons dans Genèse 1 une série d’ordres. « Que la lumière soit », « Qu’il y ait une étendue », « Que la terre produise ». Dieu donne l’ordre et « rien » devient « quelque chose ».

Dieu dit et les choses se font. Dieu parle et les choses existent. Dieu est l’auteur de tout, il est puissant.

Dieu est déterminé

Dieu est déterminé. Tout ce que il a créé il a créé avec intention. Dieu donne à chaque chose sa forme – la terre, la mer, le ciel (l’étendue), le soleil, la lune, les étoiles, les végétations, les poissons, les animaux, les oiseaux, l’homme et la femme. Il donne aussi à chaque chose un but, une fonction.

La terre produit les végétaux qui peuvent servir comme nourriture, elle produit aussi les oiseaux et les animaux. La mer produit les poissons qui sont bénis par Dieu. Il donne aussi aux « produits » de la terre et la mer une fonction. Il les dit « Soyez féconds, multipliez et remplissez… » les eaux et la terre. Le soleil et la lune sont des luminaires « pour séparer le jour d’avec la nuit. » Ils marquent les époques, les jours et les années et ils président au jour et à la nuit. A chaque élément de la création sa propre fonction. Même a l’humanité il dit « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et assujettissez-la; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

La création est déterminée. La création n’est pas due au hasard. La science veut nous enseigner que le cosmos et la terre sont le produit du hasard. La théorie de l’évolution veut nous enseigner que la végétation, les oiseaux, les animaux sont nés du hasard, le résultat des mutations, au hasard. Même l’humanité est née « du hasard » et par conséquent nous n’avons pas de signification. Pour l’instant nous sommes ce que l’évolution peut produire de mieux mais un jour nous serons déplacés, supplantés.

Mais, notre monde crie pour savoir une chose… Qui suis-je? Est-ce que je ne suis pas plus qu’un singe qui sait conduire une voiture? Est-ce que je ne suis pas plus qu’un produit du temps, de la matière et du hasard? Qu’elle réponse nous donne la bible?

A propos de l’humanité

Abraham Lincoln, un des présidents des Etats Unis, il y a longtemps, a dit que: « Il est difficile de rendre un homme misérable s’il sait qu’il est apparenté au Dieu qui l’a formé. » C’est ici que peut-être nous pouvons parler des jours de la création.

En 6 jours

Si le récit de la création en entier est un sujet marqué par de divers avis, la question de la création en 6 jours entame parfois encore plus de discussion. Je veux parler de la signification des 6 jours plus que je veux parler de leur longueur.

Personnellement je n’ai pas trop difficile à croire que la Bible parle des jours de 24 heures. Mais je ne veux pas faire de bagarre avec d’autres qui ont un avis diffèrent. Il y a de bons arguments pour la plupart des positions et nous ne sommes pas ici pour débattre les mérites des différentes positions ce matin. Cela nous pouvons faire après le culte autour d’une bonne tasse de café.

Les 6 jours de la création nous donnent un cadre de référence, une optique humaine. Chacun peut comprendre ce que représente 6 jours. Nous vivons chaque semaine conscients du fait que, normalement, il n’y a que 6 jours pour travailler. Qui n’a pas déjà dit « Si seulement il y avait 8… 9… 10 jours par semaine j’aurais le temps de faire tout que j’ai à faire »? Mais nous n’avons que 6 jours pour travailler. Et tant pis, c’est comme ça. Le fait que la création a été achevée en 6 jours nous donne le concept du repos – le septième jour. Dieu s’est reposé au septième jour, son repos nous donne le modèle pour notre repos après le travail.

Un jour quand vous êtes devant Dieu vous pouvez lui poser cette question « les 6 jours de la création ont duré combien de temps? 144 heures? 144,000,000,000 années? Quelque chose entre les deux? » Et peut-être qu’il ne vous donnera même pas de réponse. Pourquoi? Parce que les 6 jours de la création nous parlent de quelque chose de plus grand, de plus merveilleux que le temps qui s’est passé. Ils nous donnent une raison d’être.

La création n’est que le prologue, le lever du rideau du plan de Dieu pour la race humaine. Pour vous et pour moi. L’histoire de la création est finie après 844 mots. La création est la toile de fond pour la mise en scène de la relation de Dieu avec l’homme et la femme qu’il va créer. Lire Genèse 1 en cherchant les réponses aux questions scientifiques est comme aller au cinéma pour regarder le projecteur.

Les 6 jours de la création nous gardent d’une vie vidée d’intention. La création à été accomplie par Dieu pour nous donner un lieu pour connaître Dieu. S’il faut parler du temps je ne dirais que ceci: Quand les scientifiques parlent du « Big Bang » et de l’évolution pendant des millions d’années nous nous rendons compte que nous ne sommes que des petits points infinitésimaux. Rien. Insignifiant. Qui sommes-nous par rapport à la grandeur du cosmos? Mais, si la création est simplement le commencement qu’est ce que le cosmos par rapport au plan de Dieu pour ceux qu’il aime?

Considérons alors la création de l’humanité.

A son image

Lisons du verset 26 au verset 28 encore une fois.

L’humanité été créée le sixième jour. Nous sommes des créatures comme les animaux… mais il y a une différence. Dieu dit « Faisons l’homme à notre image. »

« A notre image ». Il ne le dit cela d’aucune autre créature. Nous ne sommes pas comme des animaux – même quand nous sommes bêtes.

Mais, que veut dire être à l’image de Dieu? Vous connaissez peut-être le tableau de René Magritte – La Trahison des images. Magritte a peint une pipe. En dessous il a écrit « Ceci n’est pas une pipe ». C’est comme une pipe, mais ce n’est pas une pipe, c’est une image. Un autre exemple: Quand je me regarde dans le miroir je vois une image, c’est comme moi mais ce n’est pas moi.

Dire que nous sommes faits à l’image de Dieu veut dire que nous sommes comme Dieu, mais nous ne sommes pas des dieux. Mais que veut dire « comme Dieu »? Une illustration en plus nous aidera j’espère. Quand j’étais un enfant je jouais tout le teps avec le Lego – je ne faisait plus ou moins rien d’autre. Et j’aime toujours, de temps en temps, construire avec du Lego. J’ai l’excuse que cela me permets de jouer avec mes enfants et que mes enfants aiment bien mes créations. Il y a quelque temps j’ai construit avec Zachary une grue qui mesurait presque 1m de haut et qui fonctionné comme une vraie. J’étais fier de ma grue. Je la regardais et je disait que « c’était bonne ». Quand Dieu a créé ce monde il l’a regardé, il l’a observé et puis il a déclaré que c’était bon. La création lui a plu. Comme ma grue en Lego me plaisait! Quand je crée quelque chose je reflète un peu mon créateur, je suis un peu comme lui.

Etre à l’image de Dieu veut dire que nous avons la capacité de nous plaire dans ce monde. Nous avons la capacité de créer des choses. Nous avons la capacité d’aimer. Nous avons la capacité de faire du bien – même si nous ne le faisons pas toujours. Nous avons la capacité de prendre des décisions morales. Nous avons la capacité de penser et de réfléchir.

Mais surtout nous avons la capacité de connaître Dieu. A la chute dans Genèse 3, cette partie de l’image a été brisée. Mais la Bible considère quand-même que l’image de Dieu reste après la chute. Déformée, gâchée, mais présente dans chacun d’entre nous.

Etre à l’image de Dieu nous a mis au pinacle de la création. Nous avons une signification liée à notre relation avec notre créateur. Une relation qu’il a établie lui même avec nous quand il a dit « Faisons l’homme à notre image. » Il n’a pas dit « Que la terre produise l’homme et la femme. » Nous sommes une création spéciale, unique.

Par conséquent, un chrétien doit avoir une haute estime et un grand respect des autres. Notre modèle sur ce point doit être Jésus lui-même. Il est allé vers les personnes que sa société méprisait. Il mangeait avec des publicains et des gens de mauvaise vie. Ils aimaient Jésus parce qu’il les considérait comme des êtres humains. Il touchait les intouchables. Il parlait aux femmes et il accueillait les enfants. Ceux-ci qui étaient souvent ignorés et méprisés, les Pharisiens refusaient d’enseigner la loi de Moïse aux femmes et un enfant n’était rien jusqu’à l’âge de 13 ans. Mais Jésus les a considérés comme des êtres humains, dignes de son attention et de son amour. Jésus était radical pour son époque parce qu’il y avait des femmes dans son entourage et il les enseignait les écritures.

Celui qui était actif dans la création du monde connaissait la valeur accordée à une créature faite à l’image de Dieu. Accueillons-nous ceux que notre société méprise parce que nous voyons en eux l’image de Dieu? C’est une question à laquelle nous devons penser quand nous considérons l’évangélisation et aussi comment nous allons servir la communauté qui nous entour.

La création nous montre un Dieu qui est personnel et présent, puissant et déterminé. La création nous montre aussi notre importance aux yeux de Dieu, parce que nous sommes comme lui. Dans un univers qui semble être immense et impitoyable nous avons de la valeur à celui qui nous a créé.

Jésus, modèle d’homme parfait

 

Jésus n’était pas un faible ni un doux idéaliste. C’était un homme, un vrai, un exemple pour nous les hommes.

Les caractéristiques viriles de Jésus

Jésus : un bébé resté dans sa crèche à Noël ? Un doux penseur idéaliste ? En réalité, une lecture attentive de sa biographie (les Evangiles), nous révèle qu’il était d’abord un homme, un vrai : un mâle viril qui ne se laissait pas marcher sur les pieds.

Fils de charpentier, ayant lui-même exercé ce métier, il n’était certes pas beau gosse (1), mais il était bien bâti. Il pouvait se défendre physiquement sans problème, même si toute sa vie durant il a choisi la non-violence pour réponse. C’était un choix courageux et volontaire de sa part, non une faiblesse de lâche.

La foule était «frappée de sa doctrine; car il parlait avec autorité» (2). Aux accusations nombreuses et perfides dont il faisait l’objet, il rétorquait avec un à propos et une fermeté exemplaires, qui clouaient le bec de ses adversaires :«ils ne purent rien reprendre à ses paroles»(3). Et il en eut, toute sa vie, des ennemis ! Ils ont tentés plusieurs fois de le ridiculiser, de l’accuser des pires travers, ou tout simplement de le tuer. Mais Jésus ne se cachait pas. Lui-même combattait verbalement ses détracteurs, dénonçant leur hypocrisie et leur fourberie. Il émanait de lui une force intérieure qui pétrifia les soldats venus l’arrêter : «Jésus leur dit : qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : c’est moi…A ces mots, ils reculèrent et tombèrent à terre» (4).

Il avait une confiance en lui inébranlable, parce qu’il savait qui il était : «tous dirent : tu es donc le Fils de Dieu ? Il leur répondit : vous le dites, je le suis» (5). Il savait qu’il n’avait fait aucun mal, dit aucun mensonge, cherché à tromper personne : « qui de vous me convaincra de péché ?» (6). Il appelait à la justice, à l’égalité, au bien de l’autre. Il avait une vision claire et belle de ce que devait être la société humaine et il était en lutte contre toutes les formes de malhonnêteté. Il ne faisait aucun compromis avec le mal, comme lorsqu’il se mit en colère et chassa avec autorité les marchands qui exploitaient la religion pour se faire de l’argent.

Jésus était résistant au mal ; «homme de douleur et habitué à la souffrance» (7), il n’a pas eu peur de perdre sa vie, afin ne pas renier son intégrité, son message et sa mission.

Conscient de ses valeurs et du projet qui l’animait, il fut responsable de disciples, les enseignant, leur apprenant à suivre son exemple. Anticipant sa fin, il montra son sens des responsabilités jusqu’à établir un conseil de successeurs, pour que son oeuvre se perpétue après lui.

Jésus se faisait appeler Seigneur (8) et ne refusait pas les signes d’admiration qui lui étaient portés (9). Cependant, contrairement à beaucoup de leaders, cette attitude ne provient pas chez lui d’un sentiment de supériorité. Sa virilité est équilibrée par une humilité exemplaire. Il n’a de cesse de combattre la propension à l’orgueil chez ses disciples : «quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux» (10). Jésus ne disait pas seulement : «le plus grand parmi vous sera votre serviteur» (11); il montrait l’exemple, comme lorsqu’il lava les pieds de ses disciples (c’était les esclaves de l’époque qui faisaient cela pour leur maître).

En réalité, quand Jésus dit qu’il est égal à Dieu, il ne se prend pas pour Dieu : il ne fait que révéler sa vraie nature. Jésus est tout simplement Dieu fait homme, Dieu incarné en homme, ayant pris corps pour être comme nous (voir le dossier : Jésus est-il Dieu ?). Ce faisant, Il nous montre ce qu’est son idée de l’homme vrai, de l’homme viril.

L’amour de Jésus

Plus connus du grand public, son amour et sa douceur n’ont jamais été égalés. Jésus est l’amour incarné ; il comprend chaque personne, chaque situation, ne juge jamais, ne condamne jamais. Il accueille toujours, ne rejette pas. Il pardonne, fait grâce, tend ses mains vers l’autre, quel(le) qu’il soit, envers et contre tous. En sa présence, on se sent aimé, on est rassuré, en sécurité. On n’a pas peur de s’ouvrir ni même d’avouer ses pires turpitudes : rien ne le choque, il ne renvoie que son sourire, sa compassion et ses conseils de sagesse.

Mais peu de gens savent que ce même Jésus qui a vécu il y a 2000 ans, est toujours vivant aujourd’hui. C’est la bonne nouvelle du message chrétien, que ses apôtres, puis toute l’Eglise n’ont cessé d’annoncer au monde. Nous pouvons lui parler et l’entendre nous répondre. Il t’aime toi, pour qui tu es et ne désire qu’une chose : c’est que tu puisses le rencontrer et recevoir son amour. Si Jésus est l’amour parfait et qu’il est toujours vivant, c’est parce qu’il est Dieu fait homme, Dieu vainqueur de notre mort, ressuscité et triomphant.

As-tu envie de découvrir ce Jésus divin ?

notes :

(1) Livre du prophète Esaïe ch.53 v.2

(2) Evangile de Luc ch.4 v.32

(3) Evangile de Luc ch.20 v.26

(4) Evangile de Jean ch.18 v.6

(5) Evangile de Luc ch.22 v.71

(6) Evangile de Jean ch.8 v.46

(7) Livre du prophète Esaïe ch.53 v.3

(8) Evangile de Jean ch.13 v.13

(9) Evangile de Luc ch.19 v.36-40

(10) Evangile de Matthieu ch.18 v.4

(11) Evangile de Matthieu ch.23 v.11