La langue :

La langue : un petit membre, une arme redoutable (Jacques 3 : 5 – 11)

Quel est l’homme qui,  quels que soient son sexe ou sa classe sociale, sa religion ou la couleur de sa peau, n’aime pas la vie ? Quel est l’homme qui ne veut pas vivre heureux sur la terre des hommes ? Ils ne sont certainement pas nombreux, ceux qui vivent et qui n’aiment pas la vie, ceux qui veulent vivre malheureux sur la terre. Cela veut dire que la grande majorité de l’humanité aime la vie et aspire à se la couler douce ici-bas sur la terre, avant que ne sonne fatalement l’heure de la mort que quelqu’un a défini ironiquement comme étant le «  Mouvement Orienté pour le Retour en Terre ». Tout le monde aime la vie et veut vivre heureux : cela est vrai pour le pauvre comme pour le riche, pour le jeune comme pour le vieillard, pour l’homme comme pour la femme. Mais la vie abondante, la vie heureuse et paisible n’est pas donnée à qui le veut et comme il le veut :  Il y a une conduite à tenir, un comportement à avoir que l’apôtre Pierre nous définit clairement : « si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive. » (1 Pierre 3 : 10 -11)

Le contrôle de la langue est un défi pour tout chrétien qui veut affermir sa foi en Christ. Le fusil peut tuer, les bombes peuvent détruire, l’incendie peut tout ravager sur son passage. Mais « la langue aussi est un feu ; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. » (Jacques 3 : 6)

Tenir sa langue en bride est un combat qu’il faut mener tous les jours sans se lasser. La langue est plus qu’une bête sauvage, plus qu’un fauve à maîtriser. D’ailleurs, toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins ont été domptées par l’homme pour devenir des animaux de cirque. « Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. » (Jacq 3 : 8- 9)

III / S’éloigner du mal et poursuivre la paix

  « La langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voyez, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! » (Jacq 3 : 5)

Le contrôle de notre langue nous préserve de débiter des paroles blessantes, donc d’éviter le mal. Mais nous ne devons pas seulement nous contenter de nous éloigner du mal ; nous devons aussi et surtout faire le bien. Faire le bien autour de nous autant que possible, en assistant les veuves et les orphelins, les malades et les prisonniers, les indigents et les sans-abri, en n’oubliant pas d’offrir l’hospitalité à l’étranger qui est de passage. Nous devons rechercher la paix par le travail. Travailler de manière à subvenir à nos besoins, et si possible, atténuer les besoins de ceux qui sont dans la nécessité par notre générosité et notre libéralité. Mais nous devons poursuivre la paix chaque jour que Dieu nous accorde dans notre comportement,  dans la prière et dans le recueillement. Prier pour nos autorités, prier pour la paix dans notre pays, parce que selon la Bible, notre paix dépend de la paix du pays dans lequel nous vivons : «  car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » (I Cor 14 : 33)

je voudrais que nous méditions le passage du Psaume 34:13-17. Ce passage nous enseigne à garder notre langue du mal, si nous voulons aimer la vie et voir d’heureux jours; à nous détourner du mal et à faire le bien, la première de ces conditions ne suffisant pas; à rechercher la paix et, si elle fuit, à la poursuivre pour l’atteindre

 

Conclusion :

Alors que Pierre niait connaître Jésus, des soldats présents lui dirent : Vraiment, toi aussi tu es de ces gens-là, ta façon de parler le montre bien : Mat 26,73. Sans doute Pierre avait-il l’accent de la Galilée d’où venait Jésus. La parole dite s’applique aussi aux chrétiens d’aujourd’hui : notre façon de parler doit nous faire reconnaître comme l’un des disciples de Jésus ! Prions le Maître qu’il en soit de plus en plus ainsi !

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