Noël

joyeux-noelNoël, revenons à l’essentiel !

 | Évangile selon Luc 2.8-14

A toutes les fêtes de Noël doit retentir le même appel : revenons à l’essentiel.

Aujourd’hui tout le monde veut récupérer la fête de Noël, et en particulier les commerçants animés d’un esprit mercantile(animé par le seul appât du gain, et du profit). On parle ainsi des cadeaux de Noël, des cartes de Noël, des vacances de Noël, des sapins de Noël, des sucreries de Noël, des vœux de Noël, du marché de Noël, de la dinde de Noël, etc. Les publicitaires rivalisent et ne savent plus qu’imaginer pour la fête de Noël. Elle perd ainsi son sens initial. Les gens du spectacle nous proposent aussi des chants et des émissions particulières. Le pire des incrédules n’hésite alors pas à interpréter les plus beaux chants de Noël. Cela peut rapporter gros. Les villes s’illuminent. Nous sommes réjouis de voir ainsi nos artères s’embellir. C’est la fête, c’est la joie, c’est la lumière. Cela vaut parfois le détour. On peut toutefois se demander si ces animations ne nous éloignent pas de l’essentiel.

Mais comment définir l’essentiel ?

Pour savoir ce qu’est l’essentiel, il faut revenir à la source, aux racines, à la Parole de Dieu. C’est dans la Bible que nous retrouvons l’essentiel pour Noël. Le texte, vieux de deux mille ans, garde toujours sa validité parce que la Parole de Dieu est une parole vivante et efficace. Ce ne sont pas des lettres mortes et sans effet. La Parole de Dieu est vivante, et elle veut vivre dans nos cœurs. A Noël, l’essentiel est constitué des paroles qui ont retenti dans le ciel du premier Noël. La date importe peu. L’important est de se souvenir de ce qui s’est passé à ce moment-là. La parole nous rapporte les faits de ce premier Noël.

LE PREMIER MESSAGE à retenir sont les paroles : « N’ayez pas peur, ne craignez point. » (Luc 2:10). Quand on lit l’ensemble des textes dans les évangiles au sujet de l’annonce de la naissance de Jésus-Christ, ces paroles sont comme un refrain qui revient plusieurs fois. Dans ces récits on trouve ces mêmes termes à quatre reprises.

Lors de l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste, l’ange du Seigneur dit à son père Zacharie : « Ne crains point. » (Luc 1:13). Jean-Baptiste naîtra six mois avant Jésus. A Marie, mère de Jésus, l’ange dira : « Ne crains point. » (Luc 1:30). A Joseph, le fiancé de Marie, l’ange du Seigneur dira : « Ne crains pas de prendre avec toi Marie, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit. » (Matthieu 1:20). Aux bergers dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux, l’ange dira : « Ne craigniez point. » (Luc 2:10). Ainsi donc quatre fois, le Seigneur dira : « Ne crains point, n’aie pas peur. »

L’homme moderne a peur de vivre, de vieillir et de mourir. Il a peur de la maladie, de la solitude, de la souffrance. Il redoute d’être trompé, volé ou agressé. L’homme vit encore aujourd’hui dans la crainte. Il craint le licenciement, l’avenir et le présent. La première fois que l’homme a connu la peur, c’est lorsque le péché est entré dans le monde. Dès que l’homme a péché, il a connu la peur. L’Eternel Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu ? » (Genèse 3:9). Non pas que Dieu ne savait pas où était Adam. Dieu sait tout. Mais c’est Adam qui ne savait plus où il était. Il répond à Dieu : « J’ai entendu ta voix, et j’ai eu peur parce que j’ai péché. » (Genèse 3:10). Le péché est entré dans le monde, et avec lui la peur. Depuis que l’homme est devenu pécheur, il a peur et il tremble. Le problème de la peur est un problème spirituel. C’est pourquoi la solution à nos peurs est d’ordre spirituel. La foi chasse la peur. Si nous étions vraiment remplis de foi, nous n’aurions plus peur. Hélas, nous sommes des gens de peu de foi. Jésus dira à ses disciples, aux douze apôtres : « Pour quoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? » (Matthieu 8:26). C’est ce que le Seigneur nous dit à chacun, à certains moments de notre vie : « Pourquoi as-tu peur ? ». C’est sans doute pour cette raison que les disciples dirent au Seigneur : « Augmente-nous la foi. » (Luc 17:5). Et de citer cet homme, père d’un enfant malade, qui s’approche de Jésus et lui dit : « Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9:24).

A Noël, nous devons revenir à l’essentiel pour que nos craintes se dissipent. Qui que nous soyons, il y a encore des peurs dans notre cœur. L’essentiel de Noël est cette parole qui retentit : « N’ayez pas peur, ne craigniez point. » C’est ce que Dieu nous redit encore en ce Noël : « N’aie pas peur, parce que Je suis là ! »

 LE SECOND MESSAGE c’est aussi la joie. C’est ce que l’ange a annoncé lors du premier Noël. « Je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2:10). La joie de Noël n’est pas limitée simplement au bon repas, aux cadeaux autour du sapin. Tant mieux si ces gâteries nous réchauffent momentanément le cœur. Mais il y a une joie plus profonde, qui dure depuis deux mille ans pour des millions d’hommes et de femmes dans le monde. Ces chrétiens ont cru en Jésus-Christ et ont trouvé en Lui leur joie. La joie de Noël se justifie parce qu’il nous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

TEL EST LE MESSAGE IMPORTANT DE NOËL. C’EST ESSENTIEL. LE VRAI NOËL C’EST LA PERSONNE DE JESUS-CHRIST QUI NOUS EST DONNEE.

Ce serait vraiment dommage de rater l’essentiel. Pourtant beaucoup autour de nous vont encore rater l’essentiel de ce Noël. L’essentiel de Noël, c’est Christ. La joie de Noël réside dans la naissance d’un Sauveur, Jésus-Christ. Malgré toute la science et la connaissance du XXe siècle, l’humanité a encore besoin d’un Sauveur, parce que l’homme contemporain est encore pécheur. Le mal est toujours présent au coeur de l’homme. En ce domaine, rien n’a changé. Et nous en souffrons tous. Non seulement du mal que les autres nous font, mais aussi du mal que nous faisons nous-mêmes à autrui. Le péché nous fait souffrir. Le péché n’est pas une vieille théorie judéo-chrétienne, ni un vieux concept moyenâgeux. Le péché est bien une pleine actualité. Il est toujours « à la mode », et certains en font même leur « mode de vie ». Les journaux, la radio, la télévision, les faits quotidiens montrent que le mal et le péché sont bien présents partout. Et, si l’on regarde chez soi, dans sa propre maison, ou en soi dans son propre coeur, on est obligé de reconnaître que le péché tient encore une grande place. La société moderne est encore et toujours imprégnée par le péché. C’est pourquoi le message de Noël (un Sauveur vous est né) reste d’actualité. A cause du péché tellement présent, nous avons besoín d’un Sauveur. Même si des voix veulent aujourd’hui nous faire croire que tout va bien, que les choses s’améliorent et que la science va apporter une solution à beaucoup de problèmes.

La réalité est triste et sous l’emprise du mal. Sur le Titanic, les musiciens jouaient et les gens dansaient. Mais le navire coulait. Aujourd’hui, nos vies s’enfoncent aussi. Nous avons besoin d’un Sauveur, parce que le péché fait encore des trous dans la coque de notre vie. Nous avons difficile de reconnaître cette réalité. Mais pourtant le péché fait bien des dégâts irréparables dans nos vies, et nous avons besoin de Jésus-Christ pour nous sauver. Il est temps d’écouter l’appel de l’évangile, comme les apôtres le proclamaient il y a deux mille ans : « Sauvez-vous de cette génération perverse. » (Actes 2:40). La Parole de Dieu demeure éternelle. Ces mots de l’apôtre Pierre dans la ville de Jérusalem peuvent encore résonner aujourd’hui dans nos cités contemporaines. L’essentiel du message de Noël est d’actualité. Noël est un appel personnel du Seigneur. Dieu n’appelle pas le monde de façon impersonnelle. Il s’adresse à chacun et attend une réponse individuelle. Personne ne peut répondre pour quelqu’un d’autre. Le Messie, le Seigneur, le Fils de Dieu est venu sauver ce qui était perdu. Dieu est venu, en la personne de Christ, sur notre planète Terre. Sur cette planète, Dieu a créé l’homme, il est venu, il s’est fait homme, il a vécu parmi les hommes pour souffrir et pour mourir. Tel est le message de Noël : Dieu qui s’incarne, qui devient homme pour sauver les hommes en mourant sur la croix du Calvaire. Conformément aux évangiles, il est ressuscité le troisième jour comme les prophètes l’avaient annoncé. A Noël, l’essentiel c’est Emmanuel, c’est Dieu avec nous, c’est Dieu qui devient homme. Oui il y a bien quelqu’un là-haut qui est venu ici-bas : Dieu lui-même. Le Christ est venu dire et confirmer : oui, il y a quelqu’un là-haut. Jésus a dit : « Celui qui m’a vu a vu le Père. » (Jean 14:9). Celui qui a vu le Christ a vu Dieu. Il est la preuve de l’existence de Dieu. Les merveilles de la nature et sa précision témoignent déjà de l’existence de Dieu.

Comme le disait Voltaire : « L’univers m’embarrasse, car je ne puis penser que cette horloge existe et n’aie pas d’horloger. » Notre raison nous dít : oui, il y a quelqu’un là-haut. Mais le Christ est venu, en quelque sorte, confirmer et donner la preuve qu’il y a bien un divin horloger, un Dieu qui nous aime. Jésus est venu nous donner la preuve définitive et irréfutable de l’existence d’un Dieu. Même quand nous ne comprenons plus rien et que mille questions restent sans réponse, même quand nos misères et nos échecs sont là, même quand le découragement nous assaille, toutes ces difficultés ne peuvent gommer l’existence de Dieu. Dieu s’est manifesté en Jésus-Christ. Noël, c’est Dieu qui confirme qu’il y a bien quelqu’un là-haut. La preuve c’est qu’il vient ici-bas. Et quand les hommes le regardent, tous sont obligés de dire : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme. » (Jean 7:46). Jamais les hommes n’avaient vu de tels miracles.

Quand le centurion romain voit le Christ mourir, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » (Matthieu 27:54, Marc 15:39). Oui, il y a quelqu’un là-haut. Noël, c’est la démonstration du Seigneur, du Dieu qui vit et qui est tout puissant. Il n’y a pas seulement quelqu’un là-haut, mais il y a quelqu’un qui nous aime. C’est ce que Jésus dit : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16).

A Noël, Dieu nous lance un appel. Dieu nous invite à ouvrir notre coeur à Christ. Noël n’est pas seulement le temps d’ouvrir la porte aux invités. C’est aussi le temps d’ouvrir la porte à Jésus-Christ. C’est un choix personnel. Nous décidons beaucoup de choses dans notre vie, parfois importantes, tantôt mineures. Vis-à-vis de Dieu, il y a aussi une réponse à donner, un choix à faire. Nous avons chacun à ouvrir notre coeur, notre vie à Christ. C’est l’essentiel de Noël. il ne suffit pas seulement de savoir que Dieu a envoyé son Fils, que Jésus est venu sur terre, etc. On peut savoir toutes ces choses et rester perdu s’il n’y a pas de réponse personnelle du cœur.

Noël, c’est Dieu qui parle à notre coeur et qui nous dit à chacun : « Où en es-tu ? » Peut-être ne sais-tu pas où tu en es devant Dieu…

Si ta vie t’était reprise aujourd’hui, tu ne sais pas trop bien ce qu’il en est de ton éternité. Celui qui ouvre et qui accueille le Christ, sait où il va. L’apôtre Jean écrira : « Nous savons que nous avons la vie éternelle. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5:12). A Noël, Dieu nous lance un appel solennel. Ouvre ton coeur à ton Sauveur, au Seigneur, laisse-le entrer dans ta vie et transformer ton existence. Il y a tant de choses à changer : laisse entrer le Christ pour qu’il pardonne tes péchés et te donne la vie de Dieu. L’essentiel à Noël c’est une réponse personnelle.

Bonne soirée à tous

Fabrice

Dieu m’aime-il ?

Message d’Amour

Dieu m’aime-il ?

Voilà une question qui brûle bien des lèvres .Voilà une question qui occupe et travail continuellement le cœur humain.

Comment blâmer ceux et celles qui s’interrogent ainsi ? Sans doute , tous doivent admettre avoir été , un jour ou l’autre , dans cette même perplexité .Pourtant , à ce sujet , une méditation même superficielle de la parole de Dieu permet de dissiper toute incertitude . En réalité , la défiance dont use l’homme envers son créateur ( Psaume 100.3) se révèle totalement injustifiée.

Toutefois, il est vrai qu’en faisant l’état des lieux , il paraît incroyable que le Dieu Saint (Psaume 99.0) et juste (Deutéronome 32.4) puisse nous aimer .

En effet, tout en l’homme est vil et méprisable (Esaïe 64.6) Le péché l’enveloppe (Hébreux 12.1) , l’enlaidit et le rend condamnable au plus haut point (Romains  7.13). Aussi puisque Dieu a les yeux trop purs pour voir le mal (Habakuk 1.13) , quelle relation pourrait-il nouer avec l’homme souillé ?

La nature de son cœur est mauvaise dès sa jeunesse (Genèse 8.21).

Par conséquent si quelqu’un est convaincu de péché ( Jean16.8), conscient de son indignité et de sa souillure , que peut-il espérer de la part de Dieu ? Certes, il n’est pas étonnant qu’une telle personne soit pas plus dubitative que jamais quand à l’Amour que Dieu pourrait lui porter.

Après tout , pour quelle raison l’aimerait-il ?

N’y a t-il pas un abîme infranchissable qui la sépare de Dieu(Esaïe 59.2) ? Oui, d’un point de vue humain , le constat est tout à fait juste . Ce n’est que pure vérité , l’homme est pécheur et séparé de Dieu (Romains 3.23) . Pour qu’il s ‘arrête là , pour qui se place sur le terrain de sa responsabilité , assurément il y a de quoi trembler et être remplit d’effroi ! Alors, il n’y a aucun espoir , il ne reste devant soi que la perspective d’une ruine totale et d’une irrémédiable séparation d’avec Dieu.

Néanmoins, n’en restons pas là , creusons un peu plus loin .L’étude de la Bible nous apprend que ce n’est pas sur la base de ce que nous sommes ou de ce que nous avons fait qu’est fondé l’Amour de Dieu mais uniquement sur sa grâce(Exode 33.19) , sur Sa volonté souveraine de nous aimer .N’est- ce pas extraordinaire ? Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu mais c’est lui qui l’a fait (1Jean .4.8)

Comment cet Amour nous- a-t-il été prouvé ?

Par Amour pour nous , Dieu n’a pas épargné son propre fils (Romains 8.32) mais il l’a livré afin qu’il soit la propitiation pour nos péchés (1Jean. 4.10)

Il est bon en effet , de rappeler que Dieu est juste et qu’il ne tient pas le coupable pour innocent (Nombres 14.18) Il a donc fallu que quelqu’un paie pour tous nos forfaits et toutes nos impiétés.La colère qui nous était destinée est retombée sur Jésus-Christ le juste ( 1Jean 2.1 ) , l’agneau pur et sans tache (1Pierre1.19)

C’est ici la manifestation suprême de l’Amour de notre Dieu pour l’humanité.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie Eternelle . Jean 3.16 L’Amour de Dieu ne doit donc pas être mesuré et estimé en fonction des souffrances , des douleurs et des blessures que nous recevons pendant cette vie . Non , nous ferions fausse route !

La dimension de l’Amour de Dieu ne saurait être réduite à cela.

Ses effets dépassent l’espace temporel, ils sont d’une portée éternelle ! Qui en mesurera l’étendue ?

Bien sûr , grâces en soient rendues au Seigneur , nous pouvons être guéris de nos maux ici-bas , nous pouvons bénéficier de toutes sortes de délivrances alors que nous sommes dans la chair (Luc 7.22)

Toutefois, ne nous abusons pas , c’est au calvaire que l’Amour de Dieu a été pleinement manifesté .Là-bas , sur le mont Golgotha , le Fils de Dieu a donné sa vie pour que nos péchés ne nous soient pas imputés et pour nous offrir la garantie d’une éternité bienheureuse en sa présence ( 2 Corinthiens 5.19)

A présent, réalisons – le , Dieu nous aime et nous n’avons rien fait pour cela.

La foi se saisit de ce bonheur et se l’approprie.

La question n’est pas tant de savoir si Dieu nous aime puisque la réponse en est évidente mais plutôt de savoir si nous désirons recevoir cet Amour et si nous sommes prêts à recevoir tel qu’il se donne , gratuitement.Les écritures affirment que Dieu fait grâce aux humbles mais qu’il résiste aux orgueilleux ( Jacques 4.6)

Dieu nous aime et il ne faut pas en chercher la raison en nous -même car nous ne pourrions qu’être déçus.

Dieu nous aime indépendamment de ce que sommes et faisons .Quel repos et quelle paix !

En somme, la part qui nous revient est simplement de nous abandonner à cetAmour avec reconnaissance et foi. La parole de Dieu nous y invite chaleureusement .Surtout , n’ayons pas peur de la mêler avec la foi !

Elle est la vérité (Jean 17.17) , son témoignage est certain (Psaume 93.5) et digne de toute confiance(1 Timothée 11.5)

Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité (Jean 17.17)

Dorénavant, l’Amour de Dieu ne fera plus de doute pour nous .C’est une certitude, rien ni personne ne pourra plus jamais porter atteinte à notre précieuse assurance !

No sentiments, nos émotions , pas plus que les circonstances fluctuantes de la vie ne pourront nous priver de notre grand bonheur .Et pour cause, la parole de Dieu , le roc insubmersible (Matthieu 7.24) sera notre fondement .Notre assise sera ferme et solide !

Finalement, nous l’apercevons sans mal , tout est question de foi.C’est pourquoi , joignons notre voix à cette célèbre prière : Je crois Seigneur ! Aide moi dans mon incrédulité (Marc 9.24) Le Seigneur est bon , croyons le , il répondra ! Bientôt , si ce n’est pas déjà fait , nous découvrirons à notre tour que ni la mort , ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur ( Romains 8.38-39) ! Gloire à Dieu

Merveilleux amour ,

amour de Dieu pour moi !

Merveilleux amour

de Jésus sur la croix !

Vaste autant que les océans,

Profond plus que les mers ,

haut, plus haut que l’azur , les cieux de son amour

AMEN

Message d’Amour

La notion de mérite est donc, de fait proscrite et il faut y renoncer totalement .

Le salut que Dieu propose est complet , l’oeuvre est totalement accomplie (Jean19.30)

Jésus , le seul pont entre Dieu et les hommes

Désormais, deux chemins diamétralement opposés se présentes à nous.

-soit nous reconnaissons la nécessité absolue d’un sauveur auquel besoin répond le plein salut en Christ pour lequel la gloire revient intégralement à Dieu(Esaïe 48.11)

– Soit nous ,nous estimons capables de parvenir seuls au salut .Alors, nous nous engouffrons sur la voie large et spacieuse qui mène à la perdition(Matthieu 7.13) car nul ne vient au père que par le Fils (Jean. 14.6)

Bien des Romains Catholiques seront probablement surpris d’entendre dire que leur Eglise est l’ennemie de la sainte mère du Sauveur ;accoutumés,comme ils le sont, à croire que la Ste. Vierge n’est honorée que parmi eux. Mais qu’ils lisent ce petit livre que le plus dévoué de leurs frères leur offre ; et ils resteront con vaincus que les honneurs rendus, parmi eux, à l’humble et pure Vierge de Nazareth, sont des honneurs sacrilèges, dont elle doit avoir horreur. Car, si jamais la prédiction du Prophète Siméon à eu son accomplissement :  » Ton âme sera percée par un glaive, » (Luc, II 35) ; c’est surtout depuis que les Papes de Rome, oubliant tout ce qu’ils doivent d’amour, de reconnaissance, de respect et d’adoration à Jésus Christ, ont osé dire que la Ste. Vierge était l’unique espérance des pécheurs;la porte du ciel; le salut du monde, l’unique fondation de leur espoir et de leur foi, l’avocat des pécheurs, Loin d’honorer la Ste. Vierge, en lui donnant des titres qui n’appartiennent qu’à Jésus, on l’outrage, on l’abreuve de honte et de douleur, s’il est ainsi permis de parler. Aujourd’hui, que sans aucun doute, elle jouit, au ciel, du bonheur que le Seigneur promet à ceux qu’il aime, elle ne peut avoir qu’une pensée, qu’un désir:c’est que Jésus soit seul reconnu,béni et adoré, comme l’unique espérance du pécheur, l’unique porte du ciel, l’unique salut du monde, l’unique fondation de notre espoir et notre foi ; l’unique avocat que nous ayons au ciel!

Plus on étudie les tendances de l’Eglise de Rome, plus on est épouvanté de l’habileté, et de la redoutable persévérance avec les quelles elle repousse le monde vers l’idolâtrie des temps passés.

L’Eglise Romaine ne trouve pas encore ses peuples prêts à accepter son dernier mot de blasphème contre JésusChrist; elle n’ose pas encore dire que la grande victime du calvaire, que Jésus crucifié, n’est qu’un homme impuissant et faible,un imposteur que nous pouvons oublier sans danger pour notre salut ; mais, il est visible qu’elle prépare rapidement le monde à ne pas s’effrayer de ces doctrines !

L’Eglise Romaine parle encore de Jésus-Christ, com me ayant une certaine mesure de bonté, de puissance et de bonne volonté pour sauver le pécheur. Mais,à peine a-t-elle fait ces aveux, qu’elle semble les regret ter et se hâter d’en détruire toutes les salutaires impressions, en assurant le pécheur que, quoique Jésus-Christ soit bien bon, bien miséricordieux, ce n’est pas prudent et convenable d’aller droit à lui lorsque l’on a quelque faveur à demander, vu que sa Sainteté et sa Justice inexorable l’obligent à être souvent, sinon constamment en courroux contre le pêcheur !

L’Eglise de Rome avoue bien encore qu’il y a un Sauveur du monde qui s’appelle Jésus ; mais elle nous assure que ce Jésus est tellement choqué, fatigué de nos péchés,qu’il est à tout moment sur le point de nous abandonner, de nous maudire et de nous jeter en enfer! Heureusement, pour nous, assure-t-elle, que nous avons au ciel une mère qui, elle, bien différente de son fils,et bien plus compatissante que Lui, ne se fâche jamais contre le pécheur ! Elle n’est que douceur et miséricorde pour les coupables…Pourvu qu’on s’adresse à elle,tout est bien;le salut est assuré! Elle va vers son fils qu’elle trouve toujours courroucé, la foudre en main ! Mais elle dit un mot en faveur du pécheur;et, comme un bon fils ne peut pas repousser la prière de sa bonne mère, voilà le Sauveur des Romains qui oublie tout-à-coup sa colère et consent d’épargner le coupable et de lui pardonner !

Ce n’est pas par sa propre bonté, par sa propre miséricorde, que le Sauveur nouvellement inventé par les Papes a pitié du pécheur ; c’est par amour pour sa mère, c’est par respect et obéissance à ses ordres qu’il nous pardonne.

Dans le système de l’Eglise Romaine,ce n’est plus le sang du Calvaire qui crie miséricorde, au ciel, pour nous pécheurs ; c’est la voix de Marie qui se fait entendre et nous assure notre pardon !

Et cet horrible blasphème est prêché, comme une vérité évangélique, dans toutes les chaires, soutenu dans tous les livres, et propagé par tous les prêtres, les Evêques et les Papes de l’Eglise de Rome. Et plût à Dieu que ce que nous disons ici ne fût qu’une exagération, une erreur de notre part ! Mais c’est une triste vérité ;une vérité que pas m ê m e un seul prêtre de l’Eglise Romaine n’osera nier ; aujourd’hui, dans l’Eglise de Rome, le Sauveur que l’on prêche, n’est plus qu’un Sauveur fâché, irrité contre le pécheur ; un Sauveur qu’il est à peu près inutile de chercher à apaiser nous-mêmes, à cause de nos péchés : c’est un Sauveur vers lequel il n’est pas prudent d’aller pour en obtenir quelques faveurs !

L’Eglise de Rome porte ses doctrines blasphématoires,à ce sujet,jusqu’à l’absurde. Elle va jusqu’à comparer Jésus, l’agneau de Dieu, à l’impie Assuérus irrité contre le peuple Hébreux, et qui ne peut être apaisé que par la voix et les larmes d’Esther ! Elle c o m pare l’humble, le doux, le miséricordieux Jésus de l’Evangile, au farouche et sanguinaire soldat Romain,

Coriolan, qui ne fit grâce à sa coupable ville que pour l’amour de sa mère !

Après nous avoir montré Jésus, notre Sauveur, irrité comme Assuérus, ou furieux comme Coriolan,l’Eglise Romaine, ne voulant pourtant pas nous jeter tout-à- fait dans le désespoir,nous assure que,de même qu’Esther apaise Assuérus et Véturie désarme Coriolan, Marie va fléchir le courroux de son fils irrité contre nous. Et,à cause de cela,elle appelle Marie:avocat des pêcheurs, la porte du ciel!

Ainsi, d’après l’Eglise de Rome, il y a au Ciel un cœur plus miséricordieux pour les pécheurs que le cœur de Jésus, c’est le cœur de Marie ! Si l’on en croit les Papes, il y a au ciel une âme plus compatissante sur les misère de l’homme, que l’âme de Jésus : c’est l’âme de Marie! Il y a au ciel une oreille plus attentive aux cris douloureux des enfants d’Adam, c’est l’oreille de Marie ! Et voilà pourquoi, aujourd’hui, tous les Papes, les Evêques et les prêtres de Rome, crient aux pécheurs et aux malheureux: « Adressez-vous à Marie !!… c’est par elle que vous avez le salut ! »

Que devient Jésus-Christ d’après cette nouvelle religion que les Papes de Rome ont inventée? Il n’est plus qu’un être secondaire au ciel et sur la terre ! Il n’agit plus par l’impulsion de son éternel amour ; ce n’est plus,comme dit leProphète: »Parce que ses miséricordes sont infinies, » qu’il pardonne et qu’il aime ; mais c’est parce que sa mère le veut ainsi que le pécheur sera sauvé! La conséquence inévitable de cette monstrueuse doctrine, est que Jésus-Christ perd de plus en plus sa place dans la pensée comme dans le cœur de l’homme.

Ce n’est plus vers Jésus que les espérances de l’homme se tournent:c’est vers Marie! Ce n’est plus vers Jésus que ceux qui sont chargés et fatigués vont cher cher du soulagement : c’est vers Marie !

Et, déshonorer ainsi le fils,c’est briser le cœur de la mère, n’avons-nous pas le droit de dire que l’Eglise Romaine est l’ennemie par excellence de la Ste. Vierge, comme elle l’est de Jésus-Christ, et qu’elle perce son cœur d’un glaive de douleur ? Ah !si du haut du ciel, elle voit l’encens sacrilège qui fume sur ses autels ; si elle voit ces multitudes, si abjectement prosternées aux pieds de ses statues;si elle entend les louanges blasphématoires qui lui sont adressées de tous les lieux où lePape de Rome compte des sujets;et si elle pouvait faire entendre sa voix, comme elle dirait à nos frères égarés de l’Eglise Ro m a i n e :  » C e s s e z d e m ‘ a p p e l e r la p o r t e d u ciel, le r e f u g e  » des pécheurs, la fondation de votre espérance et de « votre foi; cessez d’invoquer mon nom pour être sauvés…Jésus seul est,et sera pendant toute l’éternité,  » la seule porte du ciel, le seul Sauveur des pécheurs,  » la seule espérance du monde, la seule joie des élus. .. « C’est par son nom seul,et par un autre nom,que « le pécheur est sauvé. A Jésus,et àJésus seul,avec  » son père et le Saint Esprit, soit donc tout honneur,  » toute gloire, toutes actions de grâces pendant le temps * et l’éternité. » Mais c’est en méditant l’Evangile, que l’on comprend surtout que l’Eglise de Rome outrage la mère duSauveur en outrageant le Sauveur lui-même, dans le culte sacrilège qu’elle lui rend. Et voilà pourquoi nous conjurons nos frères de l’Eglise de Rome de méditer avec nous les pages des livres saints que nous présentons à leur intelligence, dans les quelques chapitres qui sui vent.

Puisse le bon et miséricordieux Sauveur éclairer des lumières de son St. Esprit chacun de ceux qui liront ce petit ouvrage ; et puissent-ils bien comprendre que Jé sus seul est notre espérance, notre avocat, notre salut, notre voie, notre lumière et notre vie, comme il est notre Sauveur pour le temps et l’éternité.

La vie du roi Josias

roi-josias

La vie de Josias et de ses réformes, de son zèle

Dans ce présent ouvrage, il sera traité de Josias, roi de Juda. Nous discuterons en débutant par sa généalogie et ses origines. Ensuite, nous examinerons les trois différentes réformes qu’il exerça et qui eurent un impact tant sur sa vie que sur le peuple et sa politique. La première une réforme qu’il entreprit fut une réforme personnelle. Celle qui donna le point de départ de toutes les autres réformes. La seconde fut une réforme politique. C’est celle qui libéra le pays de l’asservissement des Assyriens. À partir de ce moment, le roi Josias ne serait plus un vassal du roi d’Assyrie comme le furent ses deux prédécesseurs.

Tandis que la troisième était une réforme religieuse. Elle permit de sortir du temple et du pays toutes les idoles et le culte qui leur était rendu. Cette réforme religieuse changea les mœurs des israélites pour un moment. Cette réforme permit aussi de réinstaurer les sacrifices dans le temple et de célébrer la Pâque.

s discuterons aussi de l’impact qu’a eu sur sa vie la lecture du livre de la loi lorsqu’il fut découvert dans le temple par Hilkija, le souverain sacrificateur. Il déchira ses vêtements et demanda à ce qu’on lui trouve un prophète pour savoir si ce qui était écrit dans ce livre de la loi allait bien se réaliser. Non seulement les écrits allaient-ils se réaliser, mais Dieu avait une bonne parole pour Josias.

Finalement, nous traiterons de la cérémonie grandiose de la Pâque que le roi fit en présence du peuple. Une cérémonie, qui semble, fut très importante pour le roi de tout mettre en œuvre afin que ce soit grandiose. Après tout l’Éternel Dieu n’est-il pas un grand Dieu. Nous terminerons avec la mort prématurée de ce bon roi.

GÉNÉALOGIE DU ROI JOSIAS

e roi Josias, arrière-petit-fils du roi Ézéchias, naquit aux alentours des années 647-648 avant Jésus-Christ. Son père, Amon, roi d’Israël, n’était pas un bon roi. Il ne suivait pas les voies de l’Éternel son Dieu pas plus que son grand-père Manassé. Notons que tous deux ont réintroduit pendant leur règne, dans le pays, le temple et dans leur vie, le culte des idoles.

Sa mère s’appelait Jedida, elle était la fille d’Adaja, de la ville ou de la région de Botskath. Il ne nous en est pas dit plus au sujet de celle-ci

Mais d’où lui viennent la connaissance et le désir de servir l’Éternel le Dieu d’Israël ? Peut-être a-t-il été élevé par une mère qui croyait en Dieu. Peut-être a-t-il reçu l’enseignement d’un des serviteurs ou d’une des servantes du roi. Comme il devint roi très jeune, à l’âge de huit ans, peut-être a-t-il subit l’influence des gens qui l’entourait afin de diriger le pays jusqu’à ce qu’il ait atteint la maturité de le faire.

Certainement que la main de l’Éternel reposait sur lui depuis sa naissance et que celui-ci avait un plan pour sa vie. Puisque le roi Josias fut prophétisé 300 ans avant sa venue par le prophète de Béthel. Encore là, fallait-il, que son coeur soit disposé à servir l’Éternel le Dieu d’Israël.

LES RÉFORMES DU ROI JOSIAS

Jusqu’à l’année 628 avant Jésus-Christ alors qu’il était âgé maintenant de 20 ans. À partir de ce moment et jusqu’à sa mort en 609 soit la trente et unième année de son règne, il entreprit trois types de réforme.

La première a été une réforme personnelle. Ce fut le moment où il appliqua son cœur à chercher Dieu. Par le fait même, il rechercha le conseil de celui-ci et désirait lui obéir.

La seconde réforme fut au niveau politique. Il parcourut tout le pays, du moins ce qui en restait, pour complètement éliminer les politiques et les dieux, que les Assyriens avaient établis dans le pays. Comme le dit l’auteur Martin Noth : « Il (Josias) ne s’intéresse, il est vrai, qu’aux mesures prises par le roi en matière de culte. Mais ses mesures elles-mêmes laissent en une certaine façon deviner ce que fut la ligne politique suivie. » Parce qu’au temps des rois d’Israël, et encore aujourd’hui, la politique était étroitement liée avec la religion. Tout ce qui se faisait dans la terre promise avait un rapport direct avec la loi hébraïque.

Tandis que la troisième réforme fut au niveau religieux. Il concentra ses énergies à réparer le temple et à restaurer le culte des sacrifices.

LES RÉFORMES PERSONNELLES DU ROI JOSIAS

huitième année de son règne en 632 avant Jésus-Christ. Alors âgé de 16 ans, il commença à chercher Dieu.Son désir était d’en savoir plus sur le Dieu d’Israël. Nous pouvons croire que pendant une période de quatre ans il appliqua son cœur à chercher l’Éternel. Comme le dit l’auteur E.A. Bremicker dans son livre Josias et ses réformes : « A-t-il suivi le même chemin que ses pères ? Non, Josias a fait ce qui plaisait à Dieu. »[ Certainement qu’il ne s’est pas conduit comme ses deux prédécesseurs. Bremicker ajoute : « Ce qui a caractérisé Josias, c’est qu’il avait reconnu la valeur de l’autorité de la parole de Dieu. »

Le fait de rechercher Dieu lui permit d’obtenir la bénédiction de celui-ci. Par contre, l’Éternel Dieu ne changea pas ses projets de détruire le peuple de Juda à cause de son péché. C’est comme si Dieu permit une trêve afin de bénir un serviteur obéissant et de donner encore du temps afin que le peuple d’Israël revienne de ses mauvaises voies. Cela ne devait pas durer Mais Dieu n’allait pas laisser tomber son serviteur et il lui communiqua ses projets pour sa vie personnelle par la voix de la prophétesse Hulda.

Impact produit par la lecture du livre de la loi

Un peu plus tard, alors qu’on avait entrepris des travaux de restauration et de purification dans le temple Hilkija, le souverain sacrificateur découvrit le livre de la loi. Il le fit apporter au roi Josias par Schaphan, le secrétaire. Celui-ci le lui lut. H Rossier dira : « Dieu bénit le zèle de Josias en lui faisant découvrir sa Parole. Lorsque le roi entendit les paroles qui étaient écrites dans le livre retrouvé, cela le bouleversa. Il déchira ses vêtements. Il n’essaya pas de trouver un coupable ou de rejeter la faute sur un autre. Au contraire, il s’humilia et demanda immédiatement à ce qu’on aille rencontrer la prophétesse Hulda afin de connaître la volonté de Dieu. Peut-être afin que celui-ci confirme les paroles que le roi venait d’entendre et si Dieu n’avait pas changé ou ne changerait-il pas ses projets.

Message de la prophétesse Hulda

a parole que donna la prophétesse Hulda de la part de Dieu aurait bien pu décourager le roi. Dieu dans son amour allait non seulement lui confirmer que les paroles qu’il venait d’entendre était bien pour se réaliser, mais il avait une bonne parole pour son serviteur. Il lui dit :

Parce que ton coeur a été touché, parce que tu t’es humilié devant l’Éternel en entendant ce que j’ai prononcé contre ce lieu et contre ses habitants, qui seront un objet d’épouvante et de malédiction, et parce que tu as déchiré tes vêtements et que tu as pleuré devant moi, moi aussi, j’ai entendu, dit l’Éternel. C’est pourquoi voici, je te recueillerai auprès de tes pères, tu seras recueilli en paix dans ton sépulcre, et tes yeux ne verront pas tous les malheurs que je ferai venir sur ce lieu.

ne telle promesse ne pouvait que bénir et encourager le roi Josias. Il accepta la volonté de Dieu et continua les réformes qu’il avait entreprises dans sa vie, son pays et dans le temple. Parce qu’il avait recherché Dieu, celui-ci le bénit et lui donna de réussir dans ses entreprises.

LES RÉFORMES POLITIQUES DU ROI JOSIAS

Le roi Josias commença une série de réformes politiques dans le pays. Il savait que pour que le pays soit prospère, il devait le débarrasser des idoles et des différents rites assyriens auxquels les Israélites s’adonnaient. Il était important pour lui et pour le peuple.

Sous le règne du roi Amon et de Manassé, les Assyriens dominaient sur le peuple d’Israël et les rois étaient en fait possiblement des vassaux du roi Assarhaddon d’Assyrie. Ils étaient tout au plus des administrateurs dans le pays, la terre promise. En plus il devait payer un tribut au roi d’Assyrie. Tout un contraste entre les promesses de leur Dieu et la réalité quotidienne de la vie. Lorsque Josias prit le pouvoir, l’Assyrie était sur son déclin. Comme le dit Martin Noth : « Surprenante est la rapidité avec laquelle s’effondra l’énorme et redoutable domination du Nouvel Empire assyrien, peu de temps après avoir atteint le sommet de sa puissance. » Donc, en 669 avant Jésus-Christ, Assurbanipal succéda à son père Assarhaddon et celui-ci ne déploya aucune activité militaire à l’extérieure.

st la douzième année de son règne soit en 628 avant Jésus-Christ, à l’âge de 20 ans que Josias profita du moment, c’est à dire du déclin de l’empire assyrien, pour entreprendre une série de réformes politique dans le pays. Il parcourra les villes de Juda, le territoire de Manassé, d’Éphraïm, de Siméon et de Nephthali Il s’attaqua aux hauts lieux des idoles, des images taillées et des images en fontes. Il détruisit ce qui semble être les divinités des peuples païens telle l’Assyrie. Martin Noth dit dans son livre histoire d’Israël : « C’était là dénoncer les rapports de vassalité. » .  En quelque sorte, le roi Josias était en train de détruire tout ce qui était l’image de la domination assyrienne. Martin Noth dit aussi : « L’Assyrie n’eut aucune réaction; elle n’avait évidemment plus la force nécessaire pour obliger les vassaux rebelles à reconnaître son autorité. »

Pendant une période de temps indéterminé, Josias s’attaqua à purifier le pays des idoles, des autels, des hauts lieux, des divinités, des chambres hautes et de tout ce qui représentait la domination assyrienne.

LES RÉFORMES RELIGIEUSES DU ROI JOSIAS

osias entama une troisième réforme. Il débuta la restauration et la réparation du temple. Il remit à Hilkija, le souverain sacrificateur, l’argent nécessaire pour effectuer les réparations. Par la suite il nettoya le temple de toutes les idoles, des prostitués, des prêtres et tout ce qui n’était pas conforme au culte israélite.

La réforme religieuse était bien plus profonde que seulement restaurer le temple. Elle visait aussi à permettre aux peuples de rétablir sa communion avec le Dieu des cieux, l’Éternel Dieu d’Israël. Cette réforme permit de remettre en place le souverain sacrificateur, les sacrificateurs, les lévites et de réinstaurer le rite des sacrifices. Est-ce que Josias connaissait bien la loi avant la découverte du livre de la loi dans le temple? Il est impossible de répondre à cette question avec certitude. Ce qui est certain c’est que la découverte de ce livre eut un impact tant sur sa vie que sur le peuple.

Ensuite, il en fit la lecture au peuple et il fit alliance avec l’Éternel Dieu et conduisit le peuple à faire de même. Dans le livre des Chroniques, il est dit : « Josias fit disparaître toutes les abominations de tous les pays appartenant aux enfants d’Israël, et il obligea tous ceux qui se trouvaient en Israël à servir l’Éternel, leur Dieu. Pendant toute sa vie, ils ne se détournèrent point de l’Éternel, le Dieu de leurs pères. » Josias fut un grand roi pendant son règne.

RÉTABLISSEMENT DE LA PÂQUE

oint culminant de son règne fut le rétablissement de la Pâque. Puisqu’elle était le signe de la rédemption pour le peuple juif, donc en rétablissant celle-ci cela représentait aussi une rédemption certes momentanée, mais combien importante pour le roi et son peuple!

Josias y mit tout son cœur dans la préparation et le déroulement de cette Pâque. Il organisa-le tout afin que ce soit à la hauteur du Dieu qu’il avait recherché, connue et qu’il servait. Il donna aux gens du peuple pour la pâque trente-mille agneaux et trois-mille bœufs. Ses chefs donnèrent aux peuples pour la Pâque deux-mille-six-cent agneaux et trois-cents bœufs. Les chefs des lévites firent aussi présents aux peuples de cinq-mille agneaux et cinq-cents bœufs. En tout c’est trente-sept-mille-six-cent agneaux et trois-mille bœufs qui furent sacrifié pour la Pâque.

Il semble que cette cérémonie fut tellement grandiose qu’il est dit : « Aucune Pâque pareille à celle-là n’avait été célébrée en Israël depuis les jours de Samuel le prophète; et aucun des rois d’Israël n’avait célébré une Pâque pareille à celle que célébrèrent Josias, les sacrificateurs et les Lévites, tout Juda et Israël qui s’y trouvaient, et les habitants de Jérusalem.Il y a ici une remarquable image du sacrifice du Seigneur Jésus qui donna sa vie pour sauver l’humanité.

Pendant son règne Josias s’efforça de mettre en pratique la loi de l’Éternel. Il s’appliqua à purifier le pays et le temple. Bien que Josias obtienne la faveur de l’Éternel un court moment, il ne put s’échapper au jugement que Dieu avait décrété sur Juda.

MORT DE JOSIAS

st en l’an 609 avant Jésus-Christ à l’âge de 39 ans la trente et unième année de son règne que le roi Josias fut tué à la guerre lorsqu’il s’interposa contre Pharaon Néco, roi d’Égypte, lorsque celui-ci monta contre l’Assyrie. Chaïm Potok dit « Il allait contre les intérêts du royaume de Juda que l’Assyrie reçoive l’assistance de qui que ce fut. »C’est apparemment pour cette raison qu’il s’interposa contre le roi d’Égypte. Il n’était pas question qu’une autre puissance s’interpose en domination sur son peuple. Vaincre l’Assyrie voulait dire pour l’Égypte qu’ils étaient maintenant une nation puissante. Peut-être avait-il vu ou entendu parler de l’obélisque noir de Salmanasar III démontrant possiblement Jéhu se prosternant devant le roi assyrien. Pour Josias il n’était pas question de se prosterner et d’obéir qu’au Dieu d’Israël, l’Éternel des armées.

Après 31 ans de règne, il ne croyait surement pas mourir lors de cette bataille. Croyait-il qu’il aurait la protection inconditionnelle de l’Éternel Dieu? Lorsque ses pères allaient à la guerre et qu’il connaissait la victoire dans les batailles, chaque fois c’était parce qu’il avait consulté l’Éternel Dieu des armées. Est-ce que Josias avait consulté l’Éternel auparavant ou s’était-il appuyé sur sa propre sagesse ? Nous n’aurons surement jamais de réponses à cette question. Celui qui pourrait y répondre y laissa sa vie.

n le transporta de Méguiddo à Jérusalem où il fut enterré dans le sépulcre de ses pères. Potok dira : «et la population en deuil ne parvenait pas à comprendre la mort d’un roi qui avait suivi avec une telle fidélité la voie tracée par YHWH. »Par la suite l’armée égyptienne poursuivit sa campagne jusqu’à Carchemish où elle fut défaite par les Babyloniens.

Le prophète Jérémie fit possiblement allusion au roi Josias en disant : « Celui qui nous faisait respirer, l’oint de l’Éternel, a été pris dans leurs fosses, Lui de qui nous disions: Nous vivrons sous son ombre parmi les nations. Il composa aussi une complainte sur Josias. Lockyer dira dans son livre qu’une profonde tristesse prévalait. « Deepest sorrow prevailed. Sa mort fut tellement marquante dans le peuple que tous les chanteurs et chanteuses parlèrent de Josias dans leurs chants

CONCLUSION

n conclusion, le règne et la vie du roi Josias apparaissent comme un moment de grâce pour le peuple. Un moment comme celui que nous vivons en ce moment. Un moment avant le retour du Seigneur Jésus-Christ

C’est comme si le Dieu des cieux donnait encore une chance au peuple de revenir de leurs mauvaises voies. Aujourd’hui encore Dieu nous donne une chance afin de revenir de nos mauvaises voies. De s’attacher à lui, comme le fit Josias.

Bien que le roi marcha dans les voies de Dieu de tout son cœur, nous ne pouvons pas dire que le peuple fit de même. Pendant la vie et le règne du roi Josias, le peuple marcha avec Dieu, mais après sa mort, ils retournèrent à leur péché. Il semble que le peuple fut hypocrite. Après avoir connu les voies de Dieu, comment comprendre qu’ils aient préféré leur vie d’esclavage au péché, plutôt que la liberté que donne l’obéissance aux commandements du Dieu vivant. Bremicker dit : « Josias a vécu à la fin d’une époque : c’est cela qui rend ce récit si actuel pour nous. » Tout comme notre génération vit aussi la fin d’une époque, c’est-à-dire celle qui précède le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est important, primordial, tout comme Josias, de prendre à cœur de marcher dans les voies de l’Éternel Dieu et de ne s’en détourner ni à gauche, ni à droite Josias est un exemple pour notre génération de la fin.

Citations sur la Bible

Citations sur la Bible

Citations d’hommes célèbres sur la Bible :

NIETSCHE : Dans l’Ancien Testament juif, le livre de la justice divine, on trouve des hommes, des paroles d’un si grand style que les textes sacrés des Grecs et des Hindous n’ont rien à mettre en regard. On est saisi de crainte et de respect en présence de ces vestiges prodigieux de ce que l’homme a été jadis… Le goût pour l’Ancien Testament est une pierre de touche de la grandeur ou de la médiocrité des âmes. (Par delà le bien et le mal : le phénomène religieux, par. 52).

JEAN-JACQUES ROUSSEAU : Je vous avoue aussi que la majesté des Ecritures m’étonne. La sainteté de l’Evangile parle à mon coeur. Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe : qu’ils sont petits près de celui-là ! Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit su’un homme lui-même ? Quelle douceur, quelle pureté dans les moeurs ! Quelle grâce touchante dans ses instructions ! Quelle élévation dans ses maximes ! Quelle profonde sagesse dans ses discours ! Quelle présence d’esprit, quelle finesse et quelle justesse dans ses réponses ! Disons-nous que l’histoire de l’Evangile est inventée à plaisir ? Mon ami, ce n’est pas ainsi que l’on invente; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de Jésus-Christ ! (L’Emile, livre IV, profession de foi du vicaire savoyard).

ABRAHAM LINCOLN : Sans la Bible, nous ne pourrions savoir ce qui est juste ou ce qui ne l’est pas. Toutes les choses les plus désirables pour le bonheur de l’homme ici-bas et au-delà y sont dépeintes.

VICTOR HUGO : Il y a un livre qui contient toute la sagesse humaine éclairée par toute la sagesse divine, un livre que la génération du peuple appelle le Livre, la Bible. Ensemencez les villages d’Evangile. Une Bible par cabane.

JEAN CALVIN : La Parole de Dieu n’est point pour nous apprendre à 

babiller, pour nous rendre éloquents et subtils, mais pour réformer nos vies. La Parole de Dieu est le sceptre par lequel Jésus-Christ veut régner sur nous, son drapeau auquel il convient de nous ranger, la vraie clé pour nous donner entrée au royaume éternel.

EMMANUEL KANT : La Bible mise à portée de tous est le plus grand bienfait qu’ait pu connaître l’humanité. Toute atteinte contre elle est un crime envers l’humanité.

JOHANN WOLFGANG VON GOETHE : Que le monde progresse tant qu’il veut, que toutes les branches des connaissances se développent au plus haut degré, rien ne remplace la Bible, base de toute culture et de toute éducation.

BENOIT XV : Nous ne cessons d’exhorter tous les chrétiens à faire leur lecture quotidienne, principalement des saints Evangiles de notre Seigneur, ainsi que des Actes des apôtres et des épîtres, de façon à les assimiler complétement.

BLAISE PASCAL : Sans l’Ecriture qui n’a que Jésus-Christ comme objet

, nous ne connaissons rien et ne voyons qu’obscurité et confusion dans la nature de Dieu et dans notre propre nature.

JEAN JAURES : La Bible fait bondir la tête et le coeur des hommes, tressaillir les collines. C’est le livre des sursauts, des images grandioses et tragiques, des grandes revendications sociales, des prophètes annonçant l’égalité fraternelle des hommes amenant la disparition de la guerre entre les peuples, l’apaisement des nations irritées et de la nature elle-même.

WINSTON CHURCHILL : Que les savants continuent de multiplier leurs découvertes ! Qu’à force de recherches, ils scrutent jusqu’au moindre détail des récits qui nous ont été conservés de ces âges obscurs ! Tout ce qu’ils réussissent à faire, c’est de rendre plus persuasive l’admirable simplicité de l’exactitude fondamentale des vérités enregistrées dans les livres sacrés et qui ont éclairé jusqu’aujourd’hui le pèlerinage de l’homme.

MARTIN LUTHER : Le véritable trésor de l’Eglise, c’est le très saint Evangile de la gloire et de la grâce de Dieu… A moins d’être convaincu par l’Ecriture Sainte et le bon sens, ma conscience est liée par la Parole de Dieu.

ERASME : Les autres livres, on se repent souvent du travail qu’on leur a donné. mais celui-là, saisissons-le dans nos bras, baisons-le, mourons en Lui, transformons-nous par lui, puisque l’étude passe dans les moeurs. il nous apporte l’image vivante d’un esprit saint par excellence, le Christ lui-même. Il nous le rend présent comme si nous l’avions devant les yeux (préface du Nouveau testament grec en 1516).