Que dit la Bible sur le diable, sur satan ?

lion-rugissant-2

Quand nous discutons avec des personnes, Dieu serait responsable des guerres, des famines, des accidents ; le SIDA, le chômage,  ce serait la faute de Dieu. Et si c’était Satan, le diable, ou l’être humain ? Ou les deux ?

Mais quand nous discutons avec des chrétiens, quelques fois le diable devient le responsable des épreuves, des péchés, des oppositions. « C’est la faute à Satan ! » affirme-t-on ; est-ce la réalité ? Ou est-ce trop facile comme conclusion ? Alors, essayons de creuser un peu ce qu’en dit la Bible. Que dit-elle sur le diable ?

Dans la pensée de beaucoup, le diable est le dieu du mal, l’opposé de Dieu l’Eternel. S’il est dieu, alors ses capacités sont infinies ; mais voit-il tout ? Sait-il tout ? Peut-il tout ? Est-il partout en même temps ? Et puis, quelle est la victoire de Jésus-Christ sur lui à la croix ? Jusqu’où peut aller l’action du diable sur ceux qui appartiennent à Dieu ?

Ceux qui ont été sous l’influence terrible du diable et qui se sont convertis à Jésus-Christ témoignent de la réalité de son existence. Ils en sont convaincus ! Mais beaucoup de personnes – y compris des chrétiens – pensent qu’il est une idée, une influence plus qu’une réalité : ce serait « le mal » (et non « le malin »). Baudelaire disait :

« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ».

1) Qui est le diable ?

A travers ses noms, nous voyons son œuvre et son action.

. Dans l’Ancien Testament, il en est peu parlé ; clairement dans 4 passages (Genèse 3 où il entraîne les premiers êtres humains dans le péché ; 1 Chroniques 21 où il tente David dans son orgueil ; Job 1-2 où il envoie multiples épreuves pour faire tomber Job ; Zacharie 3 où Zacharie a la vision où Satan accuse le souverain sacrificateur Josué).

On peut penser que, dans le passage d’Esaïe 14v3-23, au-delà du roi de Tyr dont il est directement question, il pourrait être fait mention de l’orgueil de cet ange qui voulait prendre la place de Dieu et qui a été détrôné ; ou encore dans Ez 28v11-19 où, encore là, il est parlé du roi de Tyr qui était « en Eden, le jardin de Dieu » et qui s’est opposé à Dieu ; mais la plupart des commentateurs y voient seulement l’orgueil du roi de Tyr qui, comme Adam, s’est opposé à Dieu.

Dans le Nouveau Testament, il y a plus de détails sur le diable et son action. Il est présenté comme un être bien réel et non une influence seulement (le mal). Il a une volonté, une connaissance ; il accomplit des actes et manifeste une grande autorité.

Son origine demeure un mystère ; la Bible parle plus de son action, mais même là, il y a bien des zones d’ombre. Mais n’est-ce pas là l’essence même de celui qui est ténèbres et qui est présenté en opposition à Jésus qui est la lumière ?

Ses noms révèlent qui il est :

Satan : cela signifie « l’Adversaire » ; il est l’adversaire de Dieu et des hommes ; sa nature fait donc qu’il s’oppose. Il accuse (Job ; les chrétiens, il est appelé « l’accusateur de nos frères, celui qui les accuse devant notre Dieu jour et nuit », Apocalypse 12v10).

le diable, ou « le diviseur » : il est le semeur de zizanie, et cela entre Dieu et les hommes, entre les peuples, entre les races, au niveau de la famille, entre les membres d’une Eglise,…

le dragon (Apocalypse 12v3 ; ou le monstre marin) ; le serpent personnifie Satan, comme le pharaon est appelé « le serpent » (ou « le crocodile »). Ce qui le caractérise, c’est la séduction, la fausseté et la ruse.

il est appelé aussi Belzébul ; dans une autre langue du Moyen Orient, ce mot est traduit par « le dieu du fumier ».

Bélial : ce nom se traduit par « indignité, perversité » ; cela parle de sa nature qui ne peut que provoquer le mal.

le Malin : cela décrit son caractère et son œuvre : il est méchant, cruel, tyrannique. Il est aussi comme « un lion rugissant » qui cherche à dévorer (1 Pierre 5v8). Son but est de faire le mal ; sa ruse consiste à faire miroiter le bien pour en fin de compte détruire : Satan guérit-il ? Oui, mais pour attaquer ensuite sur un autre plan : il guérit en particulier de brûlures, d’un zona ou d’autres maladies mais pour ensuite détruire sur le plan nerveux.

C’est pour cela que Jésus l’appelle « le père du mensonge » (Jean 8v44) ; « il n’y a pas de vérité en lui », affirme Jésus. Il copie Dieu l’Eternel, il le singe : il se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11v14). Il laisse croire les gens que Dieu existe (lui-même est le plus grand des croyants parce qu’il est persuadé que Dieu existe !) mais il subtilise la croix comme seul moyen de salut par d’autres moyens de salut : c’est l’homme et non Jésus-Christ qui se sauve par ses propres œuvres. C’est pour cela que derrière toutes les religions (même certaines dénominations chrétiennes) qui prônent le salut par les œuvres se cache au départ le Malin.

le tentateur : son but est d’inciter les êtres humains à désobéir à Dieu ; c’est ce qu’il a essayé de faire, très subtilement, envers Jésus : s’il avait réussi, l’œuvre à la croix devenait caduque parce que Jésus aurait dû être condamné pour ses propres fautes.

le dieu de ce monde : c’est lui qui a la main mise (jusqu’à un certain point) sur la société, sur la nature, sur les évènements. Il règne sur les gouvernements pour provoquer le chaos. Il est celui « qui égare le monde entier » (Apocalypse 12v9).

le chef des puissances spirituelles mauvaises (Ephésiens 2v2) : il est le premier d’une armée d’anges qui l’ont suivi dans sa rébellion contre Dieu. Ces puissances sont les démons.

 

Tous ces noms définissent la nature et donc l’œuvre de celui qui s’oppose à Dieu et qui fait tout pour éloigner les hommes de Dieu et les êtres humains entre eux.

2) Satan est-il semblable à Dieu ?

. Quelles sont les capacités qu’il possède ? Sait-il tout ? entend-il tout ? Lit-il nos pensées ?

Dans l’histoire de Job, il doit venir sur la terre pour savoir plus sur Job et puis y revenir pour avoir plus amples renseignements (Job 1 et 2). Il ne semble pas du tout avoir la connaissance que seul Dieu possède ; sa connaissance est limitée.

Quand il met au cœur de Judas de trahir Jésus, il ne se rend pas compte qu’il signe sa propre condamnation en faisant mourir Jésus. Même s’il peut prédire d’une certaine manière l’avenir par les médiums, les voyantes, il y a beaucoup de supercherie et leurs prophéties s’avèrent souvent fausses.

 

. Est-il partout présent ? Non ! Il est présenté « comme un lion qui rode ici et là » (1 Pierre 5v8). Même envers Jésus, après la tentation dans le désert, « il s’éloigna de Jésus jusqu’à un moment favorable » (Luc 4v13).

Nous n’avons pas à craindre qu’il soit constamment derrière nous. La plupart du temps, il sait qu’il peut compter sur nos faiblesses : nous nous perdons nous-mêmes et nous faisons notre propre malheur (ou celui des autres) sans qu’il ait besoin de nous influencer…

 

. Est-il tout-puissant ? Il peut provoquer des maladies, il gouverne sur la terre, il influe sur les éléments naturels, mais il ne peut aller au-delà de ce que Dieu lui permet (par exemple sur la personne de Job, sur sa santé, sur sa famille, sur ses biens) ; cela nous laisse avec des questions sans réponse par rapport au fait qu’il nous semble que Dieu pourrait intervenir avant ces malheurs, mais en tout cas la puissance du diable n’est pas celle de Dieu qui est le seul tout-puissant.

 

Le diable ne peut donc pas être mis sur le même plan que Dieu ; il est limité dans tous les domaines.

3) L’œuvre de Jésus-Christ face au diable

. Dès la Genèse (3v15), Dieu avait annoncé que la descendance de la femme écraserait Satan, même si celui-ci lui provoquerait de grandes souffrances. Jésus annonce, en parlant de sa mort, que cela se réalisera à la croix : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant, le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12v31).

« Dieu vous a donné la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé, le clouant sur la croix. Là, il a désarmé toute Autorité, tout Pouvoir, les donnant publiquement en spectacle quand il les a traînés dans son cortège triomphal après sa victoire à la croix » (Colossiens 2v13-15).

En parlant des chrétiens persécutés, il est dit (Apocalypse 12v11) : « Ils ont vaincu l’Accusateur de nos frères grâce au sang de l’Agneau et grâce au témoignage qu’ils ont rendu pour lui ».

 

Ala croix , le diable a été enchainé, mais sa chaine est longue ; il se sait perdu, mais il agit encore. Et nous attendons la victoire qui sera manifestée pleinement lorsque Christ reviendra. Jésus a définitivement vaincu le diable à la croix ; et dans le sillage de cette victoire, nous pouvons connaître cette victoire, non à cause de nos forces mais à cause de l’œuvre du Christ, mort pour nous.

Pour pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable, « puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance » en revêtant l’armure de Dieu (Ep 6v10-18).

 

Depuis la genèse jusqu’à l’Apocalypse, tout fait référence à la croix : elle est l’évènement unique, central qui marque la défaite irrémédiable de Satan et la victoire de Jésus-Christ et de ceux qui lui font confiance. Là, ils sont délivrés de leurs péchés, de la condamnation de Dieu à cause de leur désobéissance et de leur appartenance à Satan ; de fils du diable, ils sont devenus fils de Dieu.

 

. Quelle action le diable peut-il avoir sur ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ? Je crois que le chrétien peut être influencé par le diable : par certaines pratiques d’occultisme, de spiritisme mais aussi en demeurant délibérément dans un état de péché grave.

L’apôtre Paul parle d’un chrétien de l’Eglise de Corinthe qui vivait avec la deuxième femme de son père : « Qu’un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu’il soit sauvé  au jour du Seigneur » (1 Corinthiens 5v5) : Satan aura libre cours d’agir sur lui, même s’il est affirmé ici qu’il sera sauvé malgré tout. Si nous appartenons à Dieu, nous sommes « son temple » (1 Corinthiens 6v19).

Nous ne pouvons pas être « dans la main de Dieu » (Jean 10v28) et dans celle du diable ; mais par notre comportement, nous pouvons subir son influence avec des conséquences dramatiques.

Malgré le sentiment de certains chrétiens, il ne me semble pas biblique d’affirmer qu’un chrétien peut être possédé d’un démon ; influencé, certainement, mais pas possédé.

 

Face à cette réalité, que faire ? Pour résister aux attaques du diable et le faire fuir, il n’y a qu’une solution : « Soumettez-vous à Dieu » (Jacques 4v7) ; et : « Puisez votre force dans le Seigneur », en revêtant ses armes (Ephésiens 6v10).

« Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? (…) Qui condamnera les élus de Dieu ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous. Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? (…) Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8v31-39).

« Tandis que des millions de personnes tremblent devant les mauvais esprits, nous pouvons nous confier sans crainte au Sauveur qui les a vaincus à la croix et qui est tout disposé à nous protéger ».

Aussi longtemps que je me confie en Jésus-Christ, je n’ai aucune raison d’avoir peur ».

 

Merci Seigneur pour ta victoire et ta protection !

« Une vie de vainqueur »

« Une vie de vainqueur »

Une performance athlétique étonnante ne vient pas facilement. C’est le résultat d’une discipline de fer, d’un dévouement et d’un engagement. Les athlètes qui gagnent des médailles paient le prix fort pour un tel résultat. Beaucoup pensent que ça en vaut la peine.

La vie présente des parallèles avec la performance d’un athlète. La détermination et la discipline sont des qualités qui contribuent à la victoire. Il y a des vainqueurs et des perdants tant dans le sport que dans la vie.

Dans une compétition athlétique, ceux qui gagnent et ceux qui perdent sont facilement identifiables. Mais dans la vie, c’est plus difficile à définir. Quelqu’un peut paraître être un gagnant alors qu’il se trouve au bord de la faillite. Un « self-made man » en plein succès est peut-être en train de se battre contre son alcoolisme. Certaines personnes qui semblent bien réussir se battent intérieurement pour survivre. Beaucoup recherchent des réponses pour leur vie dans les « remèdes » temporaires, et finalement tragiques, comme le crime ou les drogues.

Un environnement merveilleux ne garantit pas le succès dans la vie. La ville, la culture et la qualité de la vie sont des bénédictions dont il faut jouir. Mais même le lieu le plus idéal ne peut pas, à lui seul, apporter la paix intérieure et la satisfaction.

La richesse n’est pas non plus un moyen infaillible pour vaincre ; Quelques-unes des personnes les plus riches du monde ont avoué avoir eu des échecs et des frustrations dans leur vie. Vouloir gagner dans la vie implique nécessairement l’objectif de faire mieux.

Gagner est un instinct humain naturel, mais il peut être corrompu par tant de choses comme l’avidité et la déception.

Dieu, notre créateur, peut nous purifier des mauvaises motivations qui nous agitent parfois dans notre course pour être le premier. Si je veux gagner est-ce pour moi même ou pour la gloire de Dieu ? Est-ce pour essayer d’exister et d’acquerir une valeur aux yeux des autres par mes performances ?

Quand on a compris que l’on est aimé inconditionnellement par Dieu, qu’on soit premier ou second, notre satisfaction est complète.

La Bible donne le meilleur moyen pour définir les vainqueurs et les perdants dans la vie : « Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. »

1 Jean 5 versets 11 et 12

Jésus-Christ était uniquement vérité et totalement vainqueur dans sa vie car il a été la seule personne sans péché qui ait jamais vécu. Le but de sa vie, sa mort sur la croix et sa résurrection, était d’ouvrir un chemin par lequel nous pouvons tous devenir des vainqueurs éternels.

Qui que vous soyez, quel que soit votre parcours, votre vie passée, sachez que Dieu vous aime personnellement et qu’Il veut vous donner la victoire par son Fils Jésus-Christ.Ne vous contentez pas du bronze ou de l’argent mais acceptez l’Or que Dieu vous donne gratuitement.

La Persécution du peuple Saint jusqu’à nos jours

 

trompete

La Persécution du peuple Saint jusqu’à nos jours

Matthieu 5.10 «  Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice , car le royaume des cieux est à eux! 11heureux serez-vous , lorsqu’on vous insultera , qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal , à cause de moi .12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse , parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés . »

Persécution des premiers croyants

Le mot martyr vient du grec « martur » qui signifie témoin .Les Eglises chrétiennes désignent de cette façon les croyants qui témoignent de leurs convictions et proclament leur foi en Dieu, au risque d’être persécutés , torturés et mis à mort.

Les premiers martyrs remontent à l’époque romaine mais c’est au XX siècle que les Eglises ont recencés le plus grand nombre de martyrs.

Le premiers martyr de l’Histoire chrétienne est Etienne , lapidé à Jérusalem en l’an 47 de notre ère , quelques années après la crucifiction de Jésus-Christ.Mais les premières persécutions de masse interviennent en l’an 64 à Rome , sous le règne de l’empereur Néron , lorsque les chrétiens sont à tort accusés d’avoir incendié la ville.Beaucoup d’autres suivent , pour la plupart localisées et entrecoupées de longues acalmies

D’autres persécutions surviennent sous les règnes de Dèce en 250 , de Valérien en 257et surtout de Dioclétien , entre 299et 305.Cette « grande persécution » commence en 299 avec l’exclusion de l’armée des soldats baptisés , ces derniers refusant en effet de verser le sang! puis de février 303 à février 304, quatre édits impériaux inspirés à Doclétien par galère ordonnent de brûler les livres Saints et de raser les églises partout dans l’empire .

Le 20ème siècle , la grande persécution .

Notons que le nombre de martyrs au temps des romains n’a rien à voir avec les centaines de milliers de chrétiens morts au XX e siècle pour n’avoir pas voulu renier leur conscience sous le nazisme et le communisme ou encore sous les dictatures d’Amérique latine . En URSS ( Russie) par exemple 200 000 membres du clergé orthodox ont été éliminés, dont la moitié à la fin des années 1930.

De nos jours , la persécution s’accentue.

Sur dix pays où les chrétiens sont le plus persécutés , neuf sont majoritairement musulmans .Chaque année depuis 1970 , l’Open door USA , une organissation de défense des droits de l’homme, établit la liste des 50 pays dans lesquels la persécution des chrétiens est la plus violente .Cette année , l’index Mondial de persécution relève que parmi les dix pays où les chrétiens subissent une « persécution extrême » neuf son musulmans.

Le pays qui persécute le plus les chrétiens reste la Corée du Nord et son régime communiste athée .Les neuf qui suivent sont, par ordre de danger pour les chrétiens , la Somalie, l’Irac , et la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan, l’Iran , le Pakistan, et le Nigeria .Sur les 50 pays de la liste entière , 35 sont majoritairement musulman.

Le rapport de Janvier 2016 ( Source portesouvertes.fr) affirme que: -Dans 35 pays sur 50 que comptent l’index , l’extrémisme islamique est le principal mécanisme de persécution.

-Au moins 7100 chrétiens tués pour des raisons liées à leur croyance, soit une augmentation de 63% par rapport à l’année dernière où on comptait 4344 .Chaque année ce nombre ne cesse d’augmenter , montrant une croissance de la persécution contre les chrétiens dans le monde (en 2013 , ils étaient 2132 et en 2012 , 1204)

Au moins 2406 églises ciblées , soit plus du double par rapport à l’année » dernière où on en comptait 1062( en 2013 elles étaient 1111)

L’organisation définit les persécutions commises envers un chrétien comme « n’importe quelle hostilité subie dans le monde en raison de son identité chrétienne » et précise que « la maltraitante , la torture physique , la détention , l’isolement, le viol , la punition sévère , l’emprisonnement , l’esclavage, la discrimination dans l’éducation ou l’emploi ou même la mort ne sont que quelques exemples de la persécution qu’ils éprouvent chaque jour »

Conclusion : La persécution judéo-chrétienne a toujours existé , elle continue de nos jours et ne cesse d’augmenter dans les pays communistes et islamiques .C’est un fait , ni Jésus , ni ses disciples, ni les premiers croyants, ni les juifs et les chrétiens du dernier siècle n’ont pu échapper à des tribulations

Notre attitude face aux adolescents, en tant que parent

1/ Exhortations réciproques de la Bible

Ce que nous aimons rappeler à nos enfants.

Eph 6:1 à 3 « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre ».

En général, les pères ne lisent pas le verset 4 !

Col 3:20 « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur ».

Et là encore on s’arrête ici !

Précisons que le mot enfant vient du grec « teknon » qui signifie aussi bien un jeune enfant qu’un adolescent.

Ce que les ados aiment rappeler à leurs parents est la suite des 2 passages précédents :

Eph 6:4 « Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, (au moins jusque là) mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur ».

Col 3:21 « Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent ».

Nous les père, puisque c’est nous qui sommes visés, nous nous demandons si Paul ne s’est pas trompé en écrivant ses lettres : il aurait du écrire «enfants, n’irritez pas vos pères » car finalement c’est quand même souvent les enfants qui exaspère leurs parents.

2/ Comment des parents peuvent-ils irriter leurs enfants ados sans s’en rendre compte ?

Il y a des phrases qui humilient par exemple : « Comment peux-tu être aussi stupide ? Qu’est-ce qu’on était tranquille sans toi ? »

Jacques 3:10 « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi ».

Apprenons à maîtriser notre langue quand nous réprimandons nos enfants.

Il a aussi les comparaisons du style : « prends donc exemple sur ta soeur » (où sur ton frère). Ce genre de comparaissons ne sert souvent qu’à amplifier les conflits entre frère et soeur.

S’il fallait donner un modèle : que ce soit celui parfait de JC de qui la Bible dit en Luc 2:52 « Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes ».

3/ Attention au risque de cataloguer un ado

L’effet « Pigmalien » est parti de plusieurs expériences dont voici un exemple.

On prend des élèves lors de l’entrée en 6ème, on les rassemble par classe selon les niveaux aux vues de leurs notes scolaires précédentes (classe A, B, C…).

Exceptionnellement pour cette expérience on place des élèves de niveaux moyens en classe A et des élèves du même niveau moyen en dans la classe considérée comme la plus faible (par exemple la classe K – là on met les cas !)

Sans avertir les enseignants de l’expérience on attribue la classe A à des professeurs (qui se réjouissent de donner des cours à cette classe). Mais en contre partie on leur signale qu’ils donneront aussi des cours en classe K (ce qui les réjouit beaucoup moins !)

Voilà en gros ce que peut donner le travail avec ces classes.

Ex : Remise de copie en Classe K.

La série des Cédric (évidemment c’est un nom qu’on retrouve en K).

– Cédric Leborgne : « tu ne vois vraiment rien, regarde toutes les fautes que tu laisses : 5/20 ».

– Cédric Lesourd « toi, il faudrait peut-être écouter les consignes tu as fais n’importe quoi comme d’habitude 4/20.

– Cédric Le coq « note proportionnelle à ta cervelle 2/20.

– Véronique Dupont 15/20 pourvu que ça dure !

– Sa voisine Carole Durant 14/20 tu n’aurais pas triché sur Véronique par hasard ?

Remise de copie en classe A.

– Christelle 13/20 C’est bien tu fais des progrès continue comme ça.

– Jérôme 16/20 félicitations toi tu pourrais même avoir 18.

– Nathalie 5/20 C’est un accident ? vient me voir après la classe je t’expliquerais Tu dois pouvoir comprendre puisque tu es en A.

Que croyez-vous qu’il se passa à la fin de ce trimestre d’expérience :

Les élèves moyens de la classe A ont fait une progression remarquable alors que les élèves de la classe K ont régresses pour devenir vraiment des cas ; voir même des cancres.

Cette expérience au niveau scolaire pourrait se vivre aussi bien à la maison et même pourquoi pas dans une église !

Elle montre aussi la préférence naturelle donnée à ceux qui réussissent et si, en plus, ces personnes ont un joli physique alors ce sont vraiment les meilleurs.

4/ l’importance donnée à la beauté physique comme norme de réussite.

Déjà tout bébé, on s’assure qu’il ressemble bien aux bébés « catalogue ».

Et puis un peu plus grand on lui raconte des histoires de « Blanche Neige » , de « cendrillon » où, la encore on met une importance capitale sur la beauté physique : est-ce que Cendrillon serait devenue princesse sans son incomparable beauté ? (la citrouille transformée en carrosse et les souris en chevaux n’y sont pour rien).

La période de l’adolescence est baignée dans le culte du physique. Et en plus, cette norme de beauté est imposée par des vedettes (des idoles) donc change sans arrêt.

Comment voulez-vous que nos ados ne soient pas perturbés, car il est normal de chercher à être beau ou belle (le contraire serait inquiétant).

Ce qu’il faudrait faire comprendre à l’ado, c’est que, tout en ne négligent pas son corps, il ne doit pas en faire la priorité.

1Sam 16 :7 « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur ».

Et l’ado ne doit pas oublier qu’il est créature de Dieu

Ps 139:13 « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère ».

Ps 139:14 « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien ».

Je terminerai cette partie en faisant remarquer que si une certaine beauté peut aider un jeune à évoluer dans notre société, il est prouvé que ce n’est pas cela qui lui garantira une stabilité plus tard. (par exemple stabilité conjugale)

5/ Responsabiliser et corriger

Attention : ne comprenez pas « culpabiliser et bastonner » même si les proverbes parle de bâton !

Responsabiliser consiste à laisser faire le jeune par lui-même, mais à lui montrer ce qui ne va pas et à l’aider à rectifier, donc corriger.

La bible nous dit : Gal 6:5 car chacun portera sa propre charge.

Ce verset nous parle bien de la responsabilité de chacun d’ailleurs au verset :

7 « Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ».

Responsabiliser sans corriger c’est prendre le risque que l’ado ne voit pas ses erreurs et donc, les renouvelle et se casse la figure !

Les versets parlant de la corrections sont nombreux, ex:

Prov 13 :24 « Celui qui ménage son bâton hait son fils ».

Prov 29 :15 « Le bâton de la correction donne la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère » (et parfois même à son père).

Le bâton n’est peut-être pas le mieux adapté, mais retenons seulement que corriger est nécessaire.

C’est exactement comme cela que Dieu agit avec ses enfants.

Prov 3 :12 « L’Eternel châtie celui qu’il aime ».

Comment faut-il corriger ?

– sans parole irritante

– sans cataloguer

– avec amour

il faut aussi être capable de :

– reconnaître ses propres tords

– discerner l’intention de l’ado, même si les conséquences de ses actes sont désastreuses. Ex : farce ratée.

Enfin il faut savoir que l’adolescence refuse tout ce qui lui est imposé et refuse tout normalement ses parents (puisqu’ils lui sont imposés).

Les parents des autres sont toujours meilleurs, et ils les écouteront plus facilement . Nous avons là une aide précieuse à nous apporter entre parents.

Finalement les besoins de l’ado sont souvent opposés à ses aspirations :

– Il a besoin d’être reconnu pour lui même, mais il s’identifie à d’autres et se donne d’autres images de lui même.

– Il a besoin d’être aimé de ses parents, mais il se coupe d’eux, donc quelque part, il refuse leur amour.

Conclusion

1. Quand on a des jeunes enfants on dit « Merci Seigneur, c’est merveilleux d’être parents ».

2. Quand ils arrivent à l’adolescence on dit « A l’aide Seigneur, c’est compliqué d’être parents ».

Mais c’est aussi compliqué d’être ado, et ils ont besoin eux aussi de l’aide et de l’Amour du Seigneur.

Qu’est-ce que le péché ?

Qu’est-ce que le péché ? – La grande question


Nous vivons dans une culture où le concept de péché a été enveloppé dans des discussions légalistes,dans le respect minutieux de la loi.au sujet du bien et le mal. Combien parmi nous, quand nous considérons la question « qu’est-ce que le péché », pensons-nous aux violations des Dix Commandements ? Nous avons même tendance à penser que le meurtre et l’adultère sont des péchés « majeurs » si on les compare au fait de mentir, maudire ou de se livrer à l’idolâtrie. 

En vérité le mot péché, tel qu‘il est défini par les traductions originelles de la Bible, signifie « manquer la cible ». La cible, dans ce cas, est le modèle absolu de perfection établie par Dieu et mis en évidence par Jésus. Vue de cette façon là, il est clair que nous sommes tous pécheurs. 

L’apôtre Paul dit dans Romains 3:23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ». 

A la lumière de tout ceci, il n’est pas bon de nous comparer aux autres. Nous ne pouvons pas échapper à notre échec d’être juste par nos propres forces. Ceci est le dessein de Dieu, car c’est seulement quand nous comprenons notre impuissance que nous considérons la nécessité de compter sur le sacrifice expiatoire de Jésus.

Qu’est-ce que le péché ? – Une perspective biblique

Le péché est mentionné des centaines de fois dans la Bible, en commençant pas le péché « originel » d’Adam et Eve quand ils ont mangé le fruit de l’arbre de la connaissance. Il semble que le péché soit simplement la violation de n’importe quelle loi de Dieu, y compris celles des Dix Commandements.

Paul donne néanmoins une perspective à tout ceci lorsqu’il dit dans Romains 3:20 : « Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché. »

Dieu désire que nous reconnaissions nos péchés. Même tous ceux qui n’ont pas tué ou qui n’ont pas commis adultère seront convaincus d’être coupables de mentir ou d’adorer de fausses idoles telles que la richesse ou le pouvoir, en les mettant au dessus de Dieu.

Tragiquement, le péché, quelque soit sa dimension, nous éloigne de Dieu.

Ésaïe 59:1-2 nous dit : « Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter ».

Nous devons résister à la tentation d’agir comme si nous étions justes, en nous reposant spécialement sur nos bonnes actions.

« Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Qu’est-ce que le péché ? – Un appel à la repentance

La bonne nouvelle de tout ceci c’est que, une fois que nous nous sommes reconnus pécheurs, nous avons seulement besoin de nous repentir et accourir à Jésus pour être pardonnés. Jésus peut nous pardonner parce qu’il est mort et que qu’il est ressuscité trois jours plus tard, en étant victorieux sur la mort et le péché.

L’apôtre Paul se réfère au fait de reconnaître notre péché et d’en accepter la responsabilité comme étant « la tristesse selon Dieu ».

En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort, » écrit Paul dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire. »

Le péché est ce qui nous sépare de Dieu : « Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; Ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. » (Esaïe 59:2). Dieu est saint, et ne peut accepter le péché en Sa présence.

Chaque homme est concerné par le péché : « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23).

Le péché, c’est ce qui est mal aux yeux de Dieu. Ce sera par exemple le vol, le mensonge, l’hypocrisie, le racisme, l’orgueil, la prétention de l’homme à vouloir diriger seul sa propre vie, …

Les conséquences du péché sont graves. Il a bien sûr des conséquences dans cette vie (tristesse, honte, prison, …), mais aussi et surtout le péché est ce d’après quoi Dieu nous jugera. La règle de ce jugement est connu par avance : « Le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23)

Un homme ne peut pas, par des efforts, des bonnes œuvres, des sacrifices divers et variés, des privations, se racheter des péchés qu’il a commis. Seul le sacrifice de Jésus a une valeur suffisante pour laver l’offense faite à Dieu. Encore faut-il que cet homme se repente, pour que ce sacrifice ait une valeur dans sa propre vie.

L’homme n’a pas la force en lui-même de lutter contre le péché .Là encore c’est Jésus qui peut – et veut nous aider : Si donc le Fils vous affranchit , vous serez réellement libres (Jean8 : 36)

Résumé des effets du péché chez l’homme

Dans le domaine spirituel

(ceci affecte surtout l’esprit)

  • L’homme ne fait plus pleinement confiance à Dieu.
  • L’homme ne se laisse plus diriger par Dieu pour savoir ce qui est à faire et ce qui ne l’est pas.
  • L’homme désobéit (parfois) aux commandements de Dieu.
  • La relation intime avec Dieu est perdue.
  • Dans la mentalité de l’homme

(ceci affecte surtout l’âme)

L’homme a honte de ce qu’il est.

L’homme se culpabilise de ce qu’il a fait.

L’homme a peur de ce qui va lui arriver.

L’homme déforme la vérité. L’homme blâme d’autres pour

ses propres choix.

L’homme cherche son propre intérêt en premier, même aux dépens des autres

  • Dans le domaine physique

(ceci affecte surtout le corps)

L’homme vit dans un monde marqué par la douleur et le danger.

L’homme vit une situation qui produit de la frustration et de l’insatisfaction.

La vie de l’homme est limitée dans le temps et il finit par mourir.

Dieu ne protège pas (toujours) l’homme du péché des autres.

Le paradis n’existe plus sur cette terre

Si l’homme faisait parfaitement confiance à Dieu et vivait donc parfaitement dans cette dépendance, Dieu ferait tout pour notre bien. Dans son amour infini et sa sagesse parfaite, Dieu pourrait alors s’intéresser à nous, nous entourer, nous protéger, nous diriger et nous donner notre raison d’être. Nous vivrions en communion avec lui. C’était là l’intention de Dieu pour l’homme quand il nous a créé, car c’est le seul moyen qui peut permettre à un être limité – un être qui ne peut pas avoir, en lui-même, l’omniscience – de faire ce qui est réellement bon, pour lui-même et ceux qui l’entourent.

Quand l’homme se laisse convaincre que Dieu n’agit pas toujours pour son bien, qu’il ne peut donc pas lui faire confiance d’une manière absolue, il se sépare forcément de Dieu. Tout ce que devait être la relation entre l’homme et Dieu en est affecté. Le texte nous donne surtout quatre aspects du péché dans la relation entre l’homme et Dieu

Les leçons à tirer du passé

  • Les leçons à tirer du passé

Paul nous dit en II Thessaloniciens 2.9-12 que « L’apparition de l’impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur enverra une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge… »

Paul nous avertit par là que l’absence d’un « amour de la vérité » crée un vide dans notre cœur qui peut laisser place à l’emprise de puissantes séductions. C’est exactement ce qui s’est passé en Allemagne lorsque les adeptes de la théologie libérale ont sapé l’amour et le respect de la Parole de Dieu. Une puissante séduction en a résulté, qui a fini par envahir une nation toute entière. Prenons donc garde que l’autorité de la Parole de Dieu ne soit jamais ternie dans notre vie. Que cette Parole soit notre nourriture quotidienne : c’est une lumière dans les temps obscures.

Nous avons absolument besoin également de la direction du Saint-Esprit. Jésus a dit que le Saint-Esprit nous guiderait dans toute la vérité et qu’il nous annoncerait les choses à venir (Jean 16.13). Nous avons besoin de la voix prophétique de l’Esprit, même lorsqu’elle s’oppose aux tendances de notre culture. Les chrétiens allemands avaient rejeté l’action véritable du Saint-Esprit et avaient ainsi fermé la porte à Sa voix. Des temps difficiles sont devant nous et nous serons incapables de survivre sans Sa direction. Aspirons chaque jour à entendre la voix du Saint-Esprit !

Il faut enfin que notre identité soit solidement établie dans le Royaume de Dieu. Les chrétiens allemands avaient placé une trop grande foi en un rédempteur national puissant. Ils se sont gravement leurrés. Beaucoup se considéraient premièrement en tant qu’Allemands et deuxièmement en tant que chrétiens. Si la Bible nous exhorte clairement à prier pour ceux qui nous gouvernent et à nous conduire en citoyens loyaux et respectueux de la loi, n’oublions jamais que notre véritable identité − notre patrie − est dans les cieux, parmi le peuple de Dieu (Hébreux 11.13-16).