Enfant de Dieu

pour avoir l’appellation d’enfant de Dieu, il faut d’abord avoir reçu Jésus dans son cœur comme Sauveur. Tous les hommes sont créatures de Dieu, mais tous les hommes ne sont pas enfants de Dieu. Et tous ne peuvent pas l’appeler Père ! Permettez-moi cette comparaison. Tous les Français sont européens, mais tous les Européens ne sont pas français ! Et de même que tous les hommes sont des créatures de Dieu, toutes les créatures de Dieu ne sont pas enfants de Dieu !

Quelqu’un demandera peut-être : « Mais alors, qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je réponds par une question : « Qu’est-ce qu’un Français ? » Avant de vous dire ce qu’est un français, je vais vous dire ce que n’est pas un Français ! Un Français, ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui parle le Français. Moi je parle le Français qui est d’ailleurs ma langue maternelle, mais je ne suis pas Français ! Un Français ce n’est pas quelqu’un qui porte un nom français. Il n’y a pas en France de nom plus français que le mien (Pottier ), mais je ne suis pas Français. Un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui habite en France. On peut habiter en France et ne pas être français ! Un Français ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui paie ses impôts à l’Etat français. Vous pouvez payer vos impôts en France et ne pas être Français ! Et un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui connaîtrait l’histoire de la Gaule et de la France depuis Vercingétorix jusqu’à la cinquième république en passant par Clovis, Henri IV, Louis XIV, Napoléon et le Général De Gaulle. Vous pouvez connaître tout cela et ne pas être Français ! De même, un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui dit : « Seigneur, Seigneur, Seigneur ». Ce n’est pas non plus quelqu’un qui fréquente assidûment ou occasionnellement les lieux de culte. Ce n’est pas non plus quelqu’un qui donne de son argent, même libéralement, à la cause paroissiale. Un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui connaît l’histoire du christianisme depuis Jésus-Christ jusqu’au Pape actuel, en passant par Saint Pierre, Augustin, les Croisades, l’Inquisition, la Réforme, Calvin, Luther, Billy Graham et l’abbé Pierre. On peut connaître tout cela et ne pas être enfant de Dieu.

Mais alors, allez-vous me dire : « Qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je reprends ma comparaison : Qu’est-ce qu’un Français ? Selon une définition peut-être un peu simpliste, mais n’y voyez, ni malice, ni allusion politique, car ce n’est qu’une illustration ; un Français, c’est quelqu’un qui est né en France de parents français. De même, un enfant de Dieu c’est quelqu’un qui est né de nouveau, c’est-à-dire converti, dans le royaume de Dieu et par le Saint-Esprit. Ça, c’est un enfant de Dieu ! Et avant de pouvoir articuler la première partie de cette prière : « Notre Père », il faut répondre à la première condition : Etre enfant de Dieu. Alors je vous regarde bien en face et je vous repose la question : « Est-ce que vous êtes enfant de Dieu ? » « Etes-vous converti, oui ou non ? » « Etes-vous en route pour le ciel ? » « Etes-vous sauvé ? » Sans cette condition-là, vous pouvez prier cette prière mille fois, elle ne dépassera jamais le plafond. A moins que vous n’y mettiez des amplificateurs, ce qui gênerait ceux qui sont à l’étage au-dessus ! Mais elle n’ira pas plus

haut !

Bonne journée à tous.

Fabrice

Il fait tout à merveille!

DIEU FAIT TOUT A MERVEILLE.jpg

Il y a deux mille ans , quand il était sur la terre, Jésus a parcouru inlassablement les routes de son pays pour bénir tous ceux qu’il croisait, et il est prêt à faire beaucoup de chemin pour vous rencontrer. Quand nous faisons un pas vers lui, il en fait mille vers nous, et bien davantage ! Un jour, on lui amène un sourd qui parle difficilement. À cause de son handicap, cet homme est coupé des autres, mais Jésus s’intéresse à lui. Et qui que vous soyez, sachez que Jésus s’intéresse à vous également. Les gens qui ont conduit ce sourd jusqu’à lui le supplient : « impose lui les mains. » Mais Jésus le prend à part, loin de la foule, il ne se donne en spectacle ! Il reste simple et discret. Êtes-vous prêts à ce que Jésus vous prenne à part ? C’est ce qui souhaite. À ses yeux, vous n’êtes pas un numéro anonyme dans la foule. Il vous a créé tel que vous êtes, unique et précieux pour lui. Il veut avoir une relation individuelle avec vous et vous appelez par votre nom. Si vous traversez des épreuves, si vous êtes dans une situation difficile, si vous n’en pouvez plus, adressez-vous à lui. Il veut vous parler en tête à tête ! Jésus a dit : « toi quand tu pries, entre dans ta chambre ferme la porte et prie ton père qui est leur dans les lieux secrets. » Il faut parfois fermer la porte aux voix qui essaient de vous décourager : elles ne viennent pas du seigneur ! Alors que les amis du sourd avaient prié Jésus de lui imposer les mains, il procède différemment : il met les doigts dans ses oreilles ! Drôle de méthode direz vous ? Jésus ne procède jamais deux fois de la même manière. Ce n’est pas à nous de dicter sa conduite. Laissons le faire ! Et puis, si nous réfléchissons… Comme ce sourd n’entend pas, Jésus emploie la méthode idéale pour entrer en contact avec lui. En lui touchant les oreilles, il improvise une « langue des signes » rudimentaire ! Il sait exactement comment s’adresser à chacun d’entre nous. Chaque chrétien vous racontera comment Jésus l’a attiré à lui d’une manière unique, « sur mesure » la grâce de Dieu et comme un diamant : elle a de multiples facettes : elle est aussi pour vous, car le seigneur ne rejette jamais personne ! Ensuite, Jésus lève les yeux au ciel vers son père, auquel il s’adresse sans cesse, et il dit : « ouvre-toi. » Êtes-vous fermés comme une huître ? Avez-vous besoin, vous aussi, d’entendre Jésus vous dire : « ouvre-toi » ouvrez-lui votre cœur… Et il y entrera, c’est sûr ! Jésus a dit : « je me tiens la porte je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui… » Dès qu’on laisse Jésus entrer, il agit ! Aussitôt, nous précise de la Bible, les oreilles de l’homme s’ouvrent, et il se met à parler correctement ! cet homme et métamorphosé . Désormais, sa vie va changer du tout au tout. Enfin, il va pouvoir communiquer avec son entourage, travailler à se rendre utile ! Jésus recommande ensuite à cet homme et à ceux qui l’entourent de ne parler à personne de ce qui s’est passé. Pour quelle raison ? Parce qu’avant tout, il est en route pour Jérusalem. Là il le sait, il doit mourir sur la croix pour racheter les péchés du monde entier, pour nous réconcilier avec son père. C’est avant tout pour cela qu’il est venu sur la terre. Rien ni personne ne doit le détourner de sa mission. Toutefois, la nouvelle de cette guérison ne peut rester cachée. Tous s’étonnent et concluent : « il fait tout à merveille ! »
Et aujourd’hui encore, Jésus fait tout à merveille. Des millions de chrétiens du monde entier en sont témoins. Il veut vous rencontrer entrer chez vous, vous bénir et vous sauvez ! Découvrez le dans les pages des Évangiles. Adressez-vous à lui dans la prière. Demandez-lui de pardonner vos péchés et de venir dans votre cœur.
Joignez-vous à d’autres chrétiens pour progresser dans la foi.Vous ne le regretterez jamais et vous ferez , vous aussi partie de la multitude de chrétiens qui s’écrient : IL FAIT TOUT A MERVEILLE!»
(Vous trouverez l’histoire de ce sourd-muet dans l’évangile de Luc , au chapitre 7, versets 31à 37, et les versets biblique cités dans Matthieu 6.6 et Apocalypse 3.20)

 » Un phare dans la nuit

 » Un phare dans la nuit

Une lumière dans les ténèbres’’

Jésus dit  » C’est moi qui suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jean 8:12 ) »

 

Le cœur de l’homme naturellement sans DIEU est comme un cœur dans les ténèbres.

Un cœur qui vit, mais qui ne sait où il va (peut-être même qu’il se demande qui il est).

Un cœur qui bat et a des sentiments.

Mais ces derniers peuvent passer d’une seconde à l’autre, du meilleur au pire.

Un cœur qui espère et se projette mais qui souvent se retrouve blessé et désabusé.

Un cœur qui voudrait tellement faire le bien mais qui malheureusement malgré lui se voit faire le mal, même à ceux qui lui sont proches.

C’est cela le cœur de l’homme, un cœur dans les ténèbres, un cœur qui est atrophié cherchant désespérément dans ce monde, dans cette société, auprès des hommes, quelque joie, paix, consolation, secours, espérance…

 

Jésus est venu comme une lumière afin d’éclairer le cœur des hommes. ‘’ Je suis venu comme une lumière ‘’

 

La lumière est la source de toute vie, sans lumière il n’y a pas de véritable vie possible.

C’est pourquoi c’est la 1ère chose que DIEU est venu apporter aux hommes.

Jésus est venu comme cette lumière afin d’éclairer le cœur de tout homme.

 

La lumière est synonyme de chaleur. DIEU est amour.

DIEU voudrait remplir ton cœur de son Amour véritable.

(Jean 3.16) « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Un Amour qui dure et ne déçoit jamais.

Un Amour sur lequel nous pouvons compter et dans lequel nous pouvons nous réfugier.

Un Amour vrai qui sait aussi nous dire la vérité, non pour nous blesser mais afin de nous préserver du danger.

 

La lumière est synonyme de sécurité

Elle rassure (Nous aimons marcher à la lumière plutôt que dans l’obscurité).

Elle nous apporte la paix.

Jésus est le Prince de la paix.Jean 14:27 « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. »

IL est venu afin que nous soyons en paix avec DIEU (l’assurance de la vie éternelle) et que nous ayons la paix de DIEU (que nous vivions en paix au milieu des hommes).

 

La lumière nous permet de nous diriger.

Elle nous éclaire. (Ne vous est-il jamais arrivé de vous cogner dans le noir ???)

Elle nous permet d’éviter les obstacles, les blessures inutiles.

Jean 8:12, Jésus dit:  » Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ».

Jésus est venu éclairer notre marche. Donner de l’assurance face au lendemain incertain, et même face à la mort.

 

L’Église n’est pas la lumière.

En elle-même, elle ne sera jamais la solution pour les hommes.

Mais elle porte, comme un phare, la lumière capable d’être une bénédiction pour tous ceux qui sont perdus sur cette immense mer qu’est la vie.

L’Église est le lieu de rassemblement de tous ceux qui ont reçu cette lumière, de tous ceux qui désirent la recevoir et de tous ceux qui sont curieux.

 

Vous serez toujours les bienvenus au milieu de nous et nous aurons beaucoup de joie à partager cette lumière, Jésus-Christ, avec vous.Que notre DIEU vous bénisse.

L’autorité Inébranlable : LaParole que Le Seigneur a donné .

La vérité et les écritures.

Dans sa prière de souverain sacrificateur, sa prière sacerdotale, le seigneur Jésus-Christ à clairement proclamer que la parole de Dieu et la vérité. Il dit : « sacrifie les partages de vérité : la parole est la vérité. »

Non seulement la parole de Dieu contient la vérité, mais elle est par elle-même la vérité. L’Ancien Testament ne dit pas autre chose : le Saint Esprit y proclame constamment que la révélation donnée par Dieu est la vérité.

Pour notre seigneur lui-même, la vérité et la parole écrite ne font qu’un.

L’unique source dont on puisse dire : « la parole est la vérité »

c’est l’écriture.

Il n’y en a pas d’autres. Cette source, l’écriture, et le seul critère de vérité pour le croyant. Dans le nouveau testament, la parole de Dieu, et elle seule, est l’autorité suprême à laquelle se réfère le seigneur Jésus-Christ et ses apôtres.

Au cours de la tentation, par trois fois le seigneur Jésus-Christ a résisté à Satan en disant : « il est écrit. » Il lui a répliqué par ces paroles : « il est écrit : l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (15)

« Il est écrit «, le seigneur a montré qu’il acceptait sans réserve l’autorité de la parole écrite.

Il l’a clairement fait comprendre aussi quand il a déclaré :

ne pensez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes, je suis venu non pas pour abolir, mais pour accomplir. En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettres de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé (16)

Condamnation des autres sources d’autorités.

Le Christ Jésus a sans cesse fustigé et réprimander les pharisiens, par ce qu’il mettaient leurs traditions sur un pied d’égalité avec la parole de Dieu.

Il les a condamnés par ce qu’il cherchait à corrompre les fondements mêmes de la vérité en plaçant leurs traditions aussi haut que la parole de Dieu.

Il a déclaré : vous annulez aussi la parole de Dieu par votre tradition que vous êtes donnée (17)

ces traditions des pharisiens étaient des préceptes, les ordonnances et des règles religieuses élaborées par les savants et les enseignants religieux au fil du temps. Elles avaient été transmises oralement, et aussi par des écrits revus et corrigés de façon sélective.

Ces traditions à la fois orales et écrites formaient un ensemble véhiculant toute une culture. Celle-ci était devenue un code officiel d’interprétation et de directives pour la vie religieuse.

Même les enseignements limpides des écritures avaient fait l’objet d’un tri ; on les avait modifiés pour les adapter au goût et aux préférences des hommes.

De plus, quand il réfutait les erreurs des sadducéens, le seigneur a déclaré : « vous êtes dans l’erreur, car vous ne connaissez ni les écritures, ni la puissance de Dieu » (18)

puisque seule l’écriture est inspirée (19) seule, elle constitue l’autorité suprême ; seule, elle est le juge suprême de toutes traditions humaines, de tout raisonnement humain.

La parole de Dieu enseigne que : « toute parole de Dieu « était prouvée. Il est un bouclier pour ceux qui se réfugient en lui. »

Puis elle commande :

n’ajoutait rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur (20)

Dieu insiste sur ce point : personne ne doit ajouter quoi que ce soit à sa parole.

Cet enseignement est ce commandement montre avec force que seule la parole de Dieu est pure et exempte de pollution.

la vérité, la voici : puisque c’est Dieu seul qui exalte sa parole écrite (21) cette parole, et elle seule, est l’unique règle de foi. Il ne peut en être autrement.

toute église qui contredit l’écriture qui tente de la reléguer à une place inférieure dans la vie de foi et à coup sûr menteuse et trompeuse :

elle voudrait chasser Dieu de son trône afin de s’emparer elle-même de l’autorité absolue.

L’expression : « l’écriture seule ».

Depuis que les 10 commandements ont été donnés sur le mont Sinaï, où le Dieu saint aggravé de son doigt les tables de pierre (Exode 31:18) jusqu’à ce jour, la parole écrite de Dieu a été présente dans le monde.

« Sola scriptura »

(l’écriture seule) comme critère de vérité signifie que l’écriture est l’unique point de référence permettant de découvrir ce qu’il faut croire au sujet de Dieu, et quelles sont les devoirs que Dieu assigne à l’homme.

l’expression « l’écriture dit » implique qu’on parle uniquement de ce qui a été mis par écrit, et non de quelques ouïes dirent.

Le commandement qui nous est fait de croire ce qui est écrit signifie que nous devons recevoir que la parole pure venant de Dieu. Cette parole établit une séparation claire et nette entre toutes les autres sources et cet ensemble de vérités que l’homme est tenu de croire.

C’est de la vérité incorruptible de Dieu qu’il s’agit.

L’enjeu pour les hommes, ces possibilités et même d’avoir une certitude, comme il est dit dans proverbes 22:21 :

« pour te faire connaître ce qui est sûr, des paroles vraies. »

Le salut des âmes immortelles demande la certitude.

Dans le tout dernier commandement, Dieu commande expressément que personne n’ajoute rien et que personne ne retranche rien à sa parole écrite.

« Je l’atteste à quiconque entends les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute, Dieu ajoutera à son sort les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrit dans ce livre » (22)

Le principe d’interprétation.

Le principe de « l’écriture seule » et dans le droit fil de ce qu’affirme la divine parole de vérité sur la manière dont il faut interpréter.

Le verset 9 du psaume 36 explique :

« car en toi est la source de vie : par ta lumière, nous voyons la lumière. »

La vérité de Dieu se voit à la lumière de la vérité de Dieu. C’est exactement ce que dit l’apôtre Paul : « Et nous en parlons, non pas avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’esprit, en expliquant un les réalités spirituelles à des hommes spirituels » (23)

c’est justement la lumière répandue par la vérité de Dieu qu’on voit sa sa vérité. L’écriture fournit sa propre règle d’interprétation.

Sans l’impulsion du Saint Esprit, l’apôtre Pierre déclare :

« avant tout un, sachez qu’aucune prophétie de l’écriture ne peut être l’objet d’une interprétation particulière, car ce n’est nullement par une volonté humaine un que la prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussé par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la parole de Dieu. » (24)

Pierre souligne bien que pour maintenir la pureté de l’écriture, la source d’interprétations doit provenir de la même source pure que l’écriture elle-même.

L’écriture ne peut être comprise correctement qu’à la lumière du Saint Esprit. Seule la lumière du Saint Esprit donne une bonne compréhension de l’Ecriture.

Le Saint Esprit fait en sorte que ceux qui appartiennent à Dieu comprennent l’écriture. Comme c’est au travers de l’écriture que le Saint Esprit accomplisse cela, c’est le même principe qui est à l’œuvre : l’écriture elle-même et la règle d’interprétation de sa propre vérité, un « et c’est l’esprit qui rend témoignage, parce que l’esprit et la vérité. » (25)

ceux qui désirent sincèrement être fidèles au seigneur quant à ce critère de « l’écriture seule » doivent se tourner vers le seigneur et obéir à son commandement : «Revenez pour écouter mes réprimandes ! Voici que je répandrai sur vous mon Esprit, je vous ferai connaître mes paroles » (26)

celui qui aspire de tout cœur à la vérité dans ce domaine essentiel doit avoir l’attitude décrite dans le psaume 51 ou versert19 : « un cœur brisé et contrit, O Dieu , tu ne le dédaignes pas. »

Le seigneur ne dédaignera pas un tel cœur :

ils lui révéleront les vérités absolument fondamentales concernant le seigneur Jésus-Christ et des apôtres.

Comme le dit l’apôtre Jean : « c’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. » (27)

tout comme Pierre et Paul , l’apôtre Jean écrit pour que ceux qui sont réconciliés avec Dieu du sache que son témoignage est véridique

L’Ecriture est suffisante, et elle et Claire.

L’écriture suffit pleinement ; l’apôtre Paul déclare en ces termes : « toute écriture est inspirée de Dieu et utiles pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. » (28)

A elle seule, l’écriture suffit pleinement pour établir la vérité absolue, l’autorité absolue.

En effet, la parole de Dieu contient sa propre règle spirituelle d’interprétation historique et grammatical

les passages de l’écriture dont le sens est clair clarifient les passages qui au premier abord semblent obscurs

le Saint Esprit lui-même et donnez aux croyants pour que par la prière diligente et l’étude comparative, ils connaissent à la fois le sens de l’Évangile et la volonté de Dieu. En comparant l’écriture à l’écriture et en se soumettant au ministère éclairant du Saint Esprit, le lecteur à l’esprit renouvelé se regarder du péril des séductions mystiques issues de son imagination est centré sur son ego.

Il se rend garder du fanatisme religieux et des hérésies sectaires . L’homme naturel qui n’a pas été vivifié par le Saint Esprit, et qui n’est pas habité par ce même esprit, n’a que son intelligence en ténébreux est pour le guider comme le dit l’écriture : « mais la naturelle ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (29)

l’écriture et si claire que même un enfant peut parvenir à la foi au travers de la parole écrite. L’apôtre Paul écrit a-Timothée :

« Depuis ton enfance, tu connais les écrits sacrés : ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la f en Jésus-Christ » (30)

l’écriture est en grande partie très claire et facile à comprendre. Par exemple, Jean 3 : 36 on lit : « celui qui croit au fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Le sens de se verser et parfaitement clair et précis, comme c’est le cas pour la plus grande partie de l’écriture.

L’argument selon lequel « l’écriture seule » n’est pas viable.

Pour tenter de justifier la tradition en tant qu’autorité, on fait souvent appel au dernier verset de l’Évangile de Jean :

« Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pourrait contenir les livres qu’on écrirait. » (31)

bien sûr, le seigneur a dit et fait beaucoup de choses qui ne sont pas enregistrées dans l’écriture. Cependant, l’écriture demeure l’enregistrement qui fait autorité, celui que le Saint Esprit a donné à son peuple.

Il n’est pas une seule phrase dont on puisse affirmer avec autorité télé du seigneur, en dehors de la parole contenu dans le nouveau testament

il est utile de fonder l’autorité sur une tradition que le Saint Esprit n’a pas donné. il est simplement faux de prétendre que la tradition as-tu préserver de façon sûre des paroles eh bien ça capte du seigneur par une transmission de bouche à oreille. Il est ridicule de prétendre que cela puisse être, car le langage parlé n’est pas stable, la communication orale et bien fragile, et la mémoire humaine n’est pas fiable

Croire aux traditions humaines, c’est faire preuve de superstition, de naïveté spirituelle, de crédulité irrationnelle.

L’écriture donne même un exemple d’une fausse tradition qui était déjà à l’œuvre lorsque Jean rédigé son Évangile :

« le bruit se répandit parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. » (32)

cette rumeur qui voulait que le seigneur revint du vivant de Jean ne relevait pas de la parole de vérité écrite, néanmoins elle s’était répandue dans l’église à l’époque de l’apôtre Jean.

Une autre tentative désespérée pour justifier la tradition et l’argument selon lequel l’église primitive n’avait pas le nouveau testament

cependant, l’apôtre Pierre parle des écrits de l’apôtre Paul :

« notre bien-aimé frère Paul vous là aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres ou il parle de ces sujets, et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des écritures pour leur propre perdition» (33)

Pierre déclare aussi qu’il écrivait pour que les croyants puissent se rappeler ses paroles. C’est pourquoi il dit : « voilà pourquoi je vais toujours vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » (34)

dès l’aube de l’église, une bonne partie du nouveau testament était disponible. Sous l’inspiration du seigneur, l’apôtre Paul commande que ces lettres soit lu dans d’autres églises que celles auxquelles il les avait adressés.

On voit bien par la que la parole écrite du seigneur circulait même du vivant des apôtres.

Les croyants ont toujours eu la possibilité d’obéir aux commandements donnés par le seigneur de croire ce qui est écrit ; et ils ont obéi. Dans ce domaine, il faut être assez humble pour « ne pas aller au-delà de ce qui est écrit ».

Comme l’a dit l’apôtre : « frère, j’ai usé de ces images à propos d’Apollos et de moi, à cause de vous. Vous apprendrez ainsi en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit et nul de vous ne s’enorgueillira pas en prenant parti pour l’un contre l’autre. » (35)

ce raisonnement selon lequel l’absence du nouveau testament dans l’Eglise primitive rend nécessaire la tradition est absurde. Il fait bon marcher de deux faits très simples par lesquels Dieu a pourvu aux besoins de l’église. (36)

quand le canon du nouveau testament j’étais pas encore formé, les apôtres eux-mêmes étaient encore présent dans l’église. Ils étaient les ambassadeurs que Christ avait personnellement envoyé, revêtu de son autorité.

Même au cours de cette période de transition, les apôtres n’avais aucun mal à prêcher l’Évangile à partir de l’Ancien Testament, ni à utiliser ce dernier comme guide en matière de foi et de morale. (37)

les écrits du nouveau testament ont été reçu et intégrer dans le canon ses Saintes écritures quand l’œuvre du dernier apôtre survivant a pris fin.

La révélation écrite était close, car la dernière parole prophétique sur le salut avait été donné dans le seigneur Jésus-Christ, de la part du seigneur Jésus-Christ.

La règle qui découle de l’amour du croyant pour Dieu.

Le croyant ne peut pas dire qu’il aime le seigneur Jésus-Christ à moins qu’il n’accorde une confiance Total aux paroles de Christ.

Une fois de plus, ce fait souligne l’importance de l’écriture.

« Jésus lui répondit : si quelqu’un même, il gardera ma parole et mon père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui celui qui ne m’aime pas ne garde pas les paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais de mon père qui m’a envoyé. » (38)

Jésus dit aussi :

« le ciel et la terre passerons, mais mes paroles ne passeront pas. » (39)

Alors qu’il vivait sa vie en ce monde a la gloire de son père, le seigneur Jésus étaient en mesure de dire : « celui qui m’envoyait est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que moi, je fais toujours ce qui lui est agréable. » (40)

le but suprême du Christ. Jésus était de plaire à son père, et pour cela il se soumettait à l’autorité des écritures qui le guidaient . Il a confirmé ainsi le message central de l’Ancien Testament :

« la loi de l’éternel est parfaite, elle reste hors l’âme ; le témoignage de l’éternelle et véridique, il rend sage le simple. » (41)

le croyant doit rester fidèle envers le seigneur en ne s’attachant qu’à ce qui est écrit :

« ta parole et la vérité »

tout vrai disciple doit donc reconnaître qu’il existe un critère absolu permettant de savoir si une chose est vrai ou fausses, si elle plaît ou déplaît à Dieu.

Autrefois, on s’appuyer sur ce critère : « la règle de la foi », ou bien « le fondement de la vérité » ; cela signifiait « la mesure permettant de connaître la vérité ».

L’Anciens et le nouveau testament démontrent l’un et l’autre que c’est la parole écrite elle-même qui est le fondement de la vérité.

Personne ne peut dire qu’il a pour maitre le seigneur Jésus-Christ, si en même temps il refuse le règne de la parole du père en lui et par lui.

« Pourquoi m’appelez-vous seigneur seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (42)

il n’existe pas de terrain intermédiaire sur lequel levains faux-semblants d’une piété anti biblique pourrais venir se réfugier.

Le choix est clair et net : si vous aimez Dieu, vous n’aimez que sa parole, et non sa parole additionné de parole humaine.

Si vous dites que vous aimez Dieu, vous ne pouvez pas en même temps mépriser sa parole, car c’est la parole elle-même qui décrit les marques de l’affection spirituelle authentique :

« voici sur qui je porterai mes regards : sur le malheureux qui a l’esprit abattu, qui tremble à ma parole. » (43).

La foi, la parole écrite de Dieu et le salut.

Il y a un lien indissoluble entre la certitude que donnent les écritures, et la foi qui sauve. La foi est un don de Dieu, elle est accordée au travers de la parole de Dieu :

« la parole vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend bien de la parole de Christ. » (44)

Il faut que la foi repose sur un fondement.

Cette base là ne peut-être que la parole de celui qui ne peut mentir. Il faut que le cœur reçoive ces paroles et agisse en conséquence. Le Saint Esprit rend cette parole efficace, quand il parle deux l’âmes par elle

la Bible enseigne que c’est par la foi que le croyant est justifié devant Dieu deux.

« L’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi. » (45)

par quel processus, par quelle puissance l’homme est justifié ? Écriture pose la même question : « par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. » (46)

les croyants ne sont pas livrés à la perplexité : c’est la loi de la foi qui est en même temps l’œuvre de la Grace ; elle exclut toute vantardise, et elle apporte une conviction puissante, absolue. La foi et le canal de cette grâce qui nous conduit à la dépendance, au renoncement à nous-mêmes ; elle ne laisse pas la moindre place au doute devant la certitude absolu émanant de la parole de Dieu.

Par la foi, c’est-à-dire en comptant sur la véracité de Dieu, on entre dans l’authenticité de la vie en Jésus-Christ « avec une allégresse indicible et glorieuse » (47).

Constamment, nous agissons en comptant sur la véracité de la parole d’autrui : nous croyons, par exemple, que telle parole de tels membres de notre famille est vraie, ou qu’une déposition sous serment devant une cour de justice les vraie.

Or l’apôtre Jean raisonne ainsi :

« si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car voici le témoignage de Dieu : c’est qu’il rend témoignage à son fils.

Celui qui croit au fils de Dieu à ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son fils. Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son fils. Celui qui a le fils à la vie ; celui qui n’a pas le fils n’a pas la vie. » (48)

la foi et donc un lien unissant l’âme à Dieu si nous croyons en Christ, il devient nôtre. C’est cette fois là qui nous donne d’être approuvé par Dieu.

Les insensés sont ceux qui sont « sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce que dit les prophètes. » (49)

. Les insensés doutent de la parole écrite de Dieu, ou alors ils mettent quelque chose d’autre sur un pied d’égalité avec la parole écrite, annulant ainsi l’autorité et la puissance qu’elle pourrait avoir pour eux.

L’une et l’autre de ces erreurs font passer à côté de la vie éternelle en Christ.

La chose la plus grave, c’est une église qui exige que le peuple aime ses traditions autant qu’il aime la parole écrite, en affirmant qu’en fait les deux ne font qu’un. Une église qui enseigne cela détruit le fondement même sur lequel la foi repose.

Nous aborderons ce point ultérieurement, dans un article intitulé : « la source de l’autorité dans l’église catholique »

mais pour l’instant nous nous réjouirons, car nous voyons que la parole écrite de Dieu et suffisante, vraie et inébranlable.

« Les écrits sacrés, dit l’apôtre Paul peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Jésus-Christ. » (50)

Aucun livre n’a autant de puissance que la Bible.

Aucun autre livre est aussi puissant pour changer les cœurs, les consciences, et les pensées de l’être humain.

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant, elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur. » (51)

la question cruciale est de savoir si vous faites confiance à cette véracité absolue, et si vous faites confiance au seigneur de gloire dont elle parle.

Si c’est le cas, alors nous pouvons dire ensemble avec joie :

« Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures ; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les écritures. Car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour là. » (52).

« Non ma volonté, mais la Tienne ! ».

que-ta-volonte-soit-faiteFaire la volonté de Dieu dans l’église

L’une des plus grandes difficultés de l’expérience humaine face au Créateur est de pouvoir dire :

« Non ma volonté, mais la Tienne ! ».

Le Christ lui-même, en revêtant la condition humaine, a connu cette terrible tension. Dieu merci, il a su résister jusqu’au bout afin d’accomplir toute la volonté de son Père. Le chrétien, lui, ne peut être qu’en chemin pour affronter ces forteresses de résistance à la volonté de Dieu (forteresses conscientes ou non).

Certains, comme dans Le voyage du pèlerin de John Bunyan, empruntent le chemin de la vie chrétienne en refusant de prendre dès le départ la « porte étroite », et finalement, s’entêteront tôt ou tard à préférer leur volonté à celle de Dieu. D’autres, heureusement, par la grâce de Dieu, comprennent qu’il ne suffit pas de dire « Seigneur, Seigneur… ».

Ce combat pour l’accomplissement de la volonté de Dieu est aussi l’un des points primordiaux de la marche de chaque église. En se laissant incorporer et greffer au Christ, le chrétien devient en même temps membre d’un nouveau corps, d’une nouvelle « équipe », d’une nouvelle famille : l’Eglise du Dieu vivant .

Il est très fréquent de lire dans les épîtres que l’une des principales responsabilités de l’enfant de Dieu est de construire l’oeuvre de Dieu dans l’interdépendance de ses frères et soeurs (par exemple Rom 12:4-9 ; Eph 4:14-16 ; 1 Cor 12:12-14) sans négliger sa famille, son travail…

Qu’est-ce que cela signifie, plus concrètement de faire Sa volonté dans l’église ?

Je ne suggérerai que quelques facettes :

1) Développer une dimension personnelle de sa relation avec Dieu en même temps qu’une dimension collective. Avant de formuler la fameuse prière du « Notre père » et donc de pouvoir dire « Notre » (ce qui suppose une dimension collective), Jésus explique qu’il faut apprendre à fermer la porte de sa chambre et vivre quotidiennement ce face-à-face avec Dieu (Mat 6:6).

2) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi comprendre que le premier pas d’une vie dans l’assemblée commence par une participation régulière (Héb 10:25). Il serait plutôt comique d’envisager par exemple une équipe de foot d’assez haut niveau, où chacun viendrait à l’entraînement quand cela lui semble bien. Il serait tragique d’imaginer une armée ayant pour but de défendre un pays où chacun ne s’investirait que lorsque bon lui semble.

Bien-sûr, la participation n’est pas un but en soi, et généralement, la démotivation à la participation est le reflet d’un trouble spirituel (ou relationnel) plus profond (sauf bien-sûr certains empêchements évidents). Pourtant c’est un premier pas important. Qui pourra mesurer le bien que peut apporter un chrétien à son assemblée simplement par sa présence régulière, par sa voix qui se mêle aux cantiques de louange, par ses prières silencieuses et à haute voix, par ses salutations fraternelles, par ses sourires et ses quelques paroles de préoccupation envers tel frère ou soeur… ?

3) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi progresser dans l’amour fraternel et l’esprit de service. Tout le monde est préoccupé, au-delà de ce qu’il imagine, de ses propres intérêts. Aimer son prochain comme soi-même, suppose une préoccupation de soi légitime et normale, mais suppose aussi un certain détachement de soi-même afin de se préoccuper aussi des autres (Phil 2:4). Jésus, en lavant les pieds de ses disciples, a montré que c’est déjà à partir des petites choses que son commandement nouveau doit s’accomplir : s’aimer les uns les autres comme lui nous a aimés (Jean 13 v.13-17 et v.34-35).

Chercher la volonté de Dieu dans les relations fraternelles, c’est chercher aussi ces petites choses par lesquelles nous pouvons servir nos frères et soeurs. Cela peut déjà commencer, quand cela est possible, par aider à l’entretien intérieur ou extérieur, par aider à l’école du dimanche, par proposer « un coup de main » là où il y a des besoins.

L’amour fraternel suppose aussi de grandir dans un accueil mutuel, en apprenant, comme il est écrit en Ezéchiel 34, à ne pas « heurter avec le côté et avec l’épaule, et frapper de vos cornes les brebis faibles » (v. 21), mais à nous accueillir « comme Christ nous a accueillis »(Rom 15:7). Cet accueil devrait être encore plus important pour les visiteurs et ceux qui recherchent Dieu.

Cet accueil peut aussi se concrétiser par l’hospitalité.

4) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi contribuer à ce que notre assemblée accomplisse sa mission de « sel de la terre et de lumière du monde ». Cela passe déjà par un investissement dans la prière pour les quelques rencontres d’évangélisation ; puis en réalisant notre responsabilité à chacun d’être des témoins et d’oeuvrer pour que ceux que le Seigneur appelle puisse rejoindre Son Eglise.

5) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi s’ouvrir davantage à la dimension miraculeuse de la vie chrétienne. Le Seigneur a laissé des promesses les plus inouïes concernant l’exaucement des prières (par exemple Mat 18:19 ; Jean 14:12-14 ; 15:7). Ne doutons pas par incrédulité de ces promesses, mais apprenons à oser demander, tout en restant, bien-sûr, dans une pleine soumission à Sa volonté. Cela peut aussi se concrétiser par une mise en pratique plus fréquente de Jac 5:14-16, où un frère, une soeur malade ou en proie à des difficultés spirituelles, psychologiques, familiales, matérielles assez importantes, fait appel aux anciens pour une onction d’huile ou une imposition des mains.

Le Seigneur a promis qu’Il conduirait Ses brebis, qu’Il leur ferait connaître Sa voix, et que Ses brebis le suivraient. Que pour chacun de nous Sa voix puisse transpercer les résistances de nos âmes afin que nous ne disions pas seulement : « Seigneur, Seigneur ! » mais que nous fassions la volonté de notre Père qui est dans les cieux.

Amen

Le sermon sur la montagne

sermon12.jpgLa foule de gens désirant suivre Jésus allant grandissant, Jésus va enseigner à ceux qui veulent le suivre quelles sont les traits de caractère que l’on doit reconnaître chez un disciple, et quelle doit être sa conduite devant Dieu et les hommes. Ce sermon, Jésus le prêcha à ses disciples, et bien entendu, chaque chrétien né de nouveau est concerné par ce message. Il est important de comprendre pour qui ce sermon a été prononcé car bien que son contenu soit très connu, il fut très souvent mal compris. Certains ont cru comprendre que ce sermon sur la montagne était un principe de vie que tout homme doit être naturellement capable de vivre et de suivre et qu’en définitive seul ce passage était réellement important. L’idée était d’appliquer le sermon sur la montagne pour enrayer des fléaux tels que la pauvreté, les bidonvilles, la malnutrition, le manque d’éducation, l’alcoolisme, le crime ou encore la guerre. Les grandes vérités bibliques telles que le péché, le salut, l’enfer et le paradis et le futur règne de Christ étaient oubliées. Cet évangile que l’on appelle l’évangile social ignore le tout début du sermon sur la montagne, les béatitudes qui doivent être une esquisse du caractère chrétien après que la personne soit passée par la repentance et la nouvelle naissance. N’oublions pas que Jésus n’est pas venu pour transformer ce monde mais pour changer les cœurs.

Le sermon sur la montagne a aussi été vu comme une continuité de la loi de Moïse. Il faudrait alors obéir non seulement à la loi de Moïse mais aussi à la loi donnée par Christ dans ce sermon. Or ce sermon n’est pas une loi à observer mais un appel à une vie qui s’attache plus à l’esprit de la loi qu’à la loi elle-même. Le sermon sur la montagne, comme nous le verrons, reprend certains passages de la loi mais leur donne une dimension nouvelle. Dieu ne s’intéresse pas à une observation froide et pointilleuse de la loi, Il réclame notre cœur et désire que nous connaissions Celui qui avait donné cette loi.

Une autre mauvaise compréhension du Sermon sur la montagne est qu’il s’agit d’un Royaume que Jésus désirait instaurer lors de sa première venue, mais qu’en raison de son rejet par son peuple, Jésus dut suspendre son projet et, au lieu d’instaurer son royaume, il dut passer par la mort de la croix. A la place du Royaume c’est l’Église qui vint sur le devant de la scène et cela durera jusqu’à un certain moment où Jésus reviendra et instaurera finalement son royaume. Pour ceux qui adoptent ce point de vue, le sermon sur la montagne ne concerne pas les chrétiens, il fut adressé à des Juifs et il sera de nouveau d’actualité lorsque Jésus reviendra régner à Jérusalem. Pourtant, à des pharisiens qui lui demandaient quand viendrait ce royaume (Luc 17:20-22), Jésus leur répond qu’Il est déjà venu et qu’il est parmi eux. Tout dans ce sermon est d’ailleurs repris dans le reste du Nouveau Testament. Car dans chaque cœur où Jésus règne, le royaume de Dieu est déjà là. Et si Matthieu donne une grande place au sermon sur la montagne, et ce au début du ministère de Jésus, c’est parce que les Juifs avaient une mauvaise conception du Royaume de Dieu pour lequel ils n’avaient qu’une conception matérielle afin d’en renforcer l’aspect spirituel. Ce sermon est écrit pour tous ceux qui désirent vivre une vie qui plaît à Dieu, car il nous enseigne à vivre une foi vivante qui, si nous la vivons véritablement, ne manquera pas d’interpeller les non croyants qui seront attirés par Celui qui nous inspire et qui nous rend capable de vivre une vie et une foi aussi consistante. Matthieu veut que nous saisissions que ce n’est pas parce que nous « vivons le sermon sur la montagne que nous sommes des disciples » mais que « c’est parce que nous sommes des disciples du Christ que nous voulons mettre en pratique ce que Christ enseigne dans ce sermon ».

En vérité, ce sermon est pour toute personne qui veut vraiment suivre Jésus, et faire ce que Dieu demande. Il ne l’est pas pour le non-chrétien car il faut être né de nouveau pour pouvoir le vivre. Or, Jésus est mort pour nous rendre capables de vivre ces enseignements (Tite 2:11-14). C’est en étudiant ce sermon que nous pouvons le mieux prendre conscience de notre totale incapacité à vivre comme Jésus nous le demande, car nous nous rendrons vite compte que nous sommes naturellement tout à fait à l’opposé du caractère qui devrait être la marque du chrétien décrit dans les béatitudes ; il nous faut pour cela un cœur nouveau que ne nous pouvons recevoir que par la nouvelle naissance et le Saint-Esprit. Mais, à celui qui se repent et qui veut vivre pour plaire à Dieu, Jésus prononce une bénédiction destinée à celui qui lit et met en pratique ce qu’Il enseigne ici.

L’une des erreurs que nous pouvons commettre en lisant ce sermon (comme pour toute la bible d’ailleurs) est d’isoler un verset ou un passage et lui donner une importance au dessus du reste du texte. C’est ce que nous voyons et entendons souvent lorsque des versets comme celui-ci : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » est repris par les gens du monde, qui croient obéir à Jésus en ignorant non seulement la raison pour laquelle Jésus a dit cela mais aussi en ignorant le reste de ses enseignements. Nous ne pouvons choisir que les versets auxquels nous voulons obéir. Nous ne pouvons mettre en pratique une partie, tel le verset qui vient d’être cité, et en ignorer d’autres tels que « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense ». Le sermon doit être pris et mis en pratique dans son ensemble.

Venons-en maintenant au contenu de ce sermon.
Le chapitre 5 nous décrit ce que doit être un disciple de Jésus avant de nous dire ce qu’il fait ou ne fait pas. Ici, c’est le caractère du chrétien qui nous est dépeint. Il ne s’agit pas de prédispositions naturelles mais de ce que l’œuvre du Saint-Esprit doit produire dans le cœur du chrétien et que nous devrions pouvoir reconnaître. Le sermon sur la montagne n’est pas une nouvelle loi à laquelle nous devons obéir, ni les béatitudes une sorte de nouveaux commandements destinés à être observés en plus ou à la place des 10 commandements.
Le chapitre 6 nous parle de l’attitude du chrétien devant Dieu, et de sa vie spirituelle. Nous y verrons comment vit le chrétien dans l’obéissance et la dépendance à son Seigneur.
Le chapitre 7 nous dépeint le chrétien comme un homme craignant Dieu, il sait qu’un jour il devra rendre compte à son Seigneur devant le tribunal de Christ (2 Corinthiens 5:10). Le chrétien sait qu’il n’est pas sous la loi mais il doit obéissance à ce que la bible enseigne, il ne s’intéresse pas seulement à ce que la loi lui commande mais cherche à comprendre la pensée de Dieu (ceci dit, il y aura dans la bible certaines choses que nous ne comprendrons pas mais auxquelles nous devrons obéir tout de même). Le chrétien, à la grande différence des non-chrétiens, sait qu’il se trouve en présence de Dieu, il n’est pas libre d’agir à sa guise mais cherche à plaire à son Sauveur. Il ne s’inquiète pas non plus pour ses besoins car il sait que Dieu le connaît et qu’il peut se fier à Lui pour subvenir à ses véritables besoins. Il a d’autres préoccupations, telles que rechercher la volonté de Dieu dans sa vie et le maintien de sa relation avec son Sauveur. Il sait que Dieu ne l’appelle pas à sortir de ce monde mais à vivre dans ce monde pour Le représenter devant ses semblables. Contrairement à l’idée courante, le chrétien n’est pas un homme qui a peur de Dieu, il connaît son Dieu, Ses exigences, et surtout Sa magnificence. Pour cette raison il craint son Dieu et son Seigneur plus que les hommes et la mort.

N’oublions pas que c’est notre Seigneur Jésus qui nous enseigne dans ce sermon sur la montagne, Il s’attend à ce que nous vivions ce que nous lisons et que nous l’enseignons (Matthieu 28:19-20). Jésus n’attend pas autre chose de nous que nous mettions tout ce qu’Il nous a dit en pratique. Encourageons nous donc mutuellement aussi dans ce sens là !Le sermon