Dieu à préparé le salut du monde depuis le début.

Dieu à préparé le salut du monde depuis le début.

Le centre du message prophétique de l’Ancien Testament est Jésus-Christ. Les prophètes ont annoncé le Christ sous l’inspiration du Saint-Esprit. Ils n’ont pas toujours bien saisi eux-mêmes la portée exacte de tout ce qu’ils disaient, ils ont essayé de comprendre comme en tâtonnant. Tant il est vrai qu’une prophétie est difficile à saisir pleinement avant son accomplissement.

A ce propos l’apôtre Pierre a écrit (I Pierre 1.10-12) : Les prophètes qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.

Il est impossible, dans le cadre d’une émission aussi brève, de signaler toutes les prophéties messianiques de l’Ancien Testament.

Examinons rapidement quelques-unes des plus marquantes.

Dieu déclare envoyer son Fils :

« Je publierai le décret ; l’Éternel m’a dit : tu es mon Fils ! je t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier » (Psaume 2.7-9).

Une conclusion aussi sévère s’explique par la révolte des grands de ce monde qui se sont ligués et dressés contre Dieu et son Messie.

Ce Fils qui est oint est appelé Dieu lui-même : « Ton trône, ô Dieu, est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d`équité.Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C`est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t`a oint D`une huile de joie, par privilège sur tes collègues. » Psaumes 45.7-8

Celui qui doit venir sera un enfant d’abord tout en restant l’incarnation du Dieu vivant : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Esaïe 9.5

« Cet enfant naîtra d’une jeune fille, d’une vierge : C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » Esaïe 7.14

Vous savez comment l’évangéliste Matthieu a repris intégralement cette prophétie expliquant qu’Emmanuel signifie : « Dieu avec nous » On ne saurait être plus précis.

La naissance aura lieu à Bethléhem. Vous vous souvenez probablement du récit des mages venus d’Orient, arrivant à Jérusalem et demandant : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?

On consulta les livres saints et l’on trouva la prophétie de Michée 5.1 « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont t’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » C’est ainsi que les mages allèrent à Bethéléhem.

Mais Hérode avait des projets funestes. Il n’avait pas l’intention de céder son trône à l’enfant qui venait de naître. Il ordonna donc le massacre de tous les enfants de Bethléhem jusqu’à l’âge de deux ans et la sainte famille, avertie à temps par l’ange du Seigneur, s’enfuit en Egypte. Ce n’est qu’à la mort d’Hérode qu’ils revinrent au pays. Cela aussi fut prédit, cette fois-ci par le prophète Osée 11.1 « J’ai appelé mon fils hors d’Egypte. »

Nous savons qu’à ce moment-là au lieu de retourner à Bethléhem, ils allèrent à Nazareth en Galilée, en sorte que Jésus fut appelé le Nazaréen. L’évangéliste Matthieu 2.23 dit : « il vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par les prophètes : il sera appelé Nazaréen. »

Les prophètes annoncent que le Messie sera sacrificateur. Toutefois il ne le sera pas à la manière d’Aaron, selon l’ordre lévitique. Car dans cet ordre, les sacrificateurs étaient des hommes mortels et se succédaient de père en fils dans une sacrificature temporelle, provisoire, imparfaite. Il le sera selon un ordre tout à fait différent, unique, éternel, selon l’ordre d’un personnage mystérieux qui surgit et disparaît aussitôt dans l’Ancien Testament, comme une figure, un symbole du Christ éternel, selon l’ordre de Melchisédek.

David écrit au Psaume 110 : « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek »… « parole de l’Éternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance. Le Christ doit donc être investi d’un sacerdoce universel et non pour un peuple seulement, d’un sacerdoce émanant directement de Dieu et qui ne serait pas transmissible. »

Comme sacrificateur, il offrira un sacrifice. Mais au lieu d’offrir des victimes sanglantes, il s’offrira lui-même en sacrifice. C’est la grande révélation dont Esaïe se fait le porte-parole dans son fameux chapitre 53, que l’on a surnommé le cinquième évangile : … « homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il S’est chargé. Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie, et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment »…

Est-il possible de mieux exprimer en langage prophétique le drame de la crucifixion ?

Le psaume 22, écrit par David, est considéré, à juste titre comme le psaume messianique par excellence. Il débute par une des sept paroles de la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » …. et, un peu plus loin, nous lisons cette étonnante précision : « ils ont percé mes mains et mes pieds, je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent. Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »

Une semaine avant le drame de la croix, Jésus devait entrer à Jérusalem acclamé par la foule. C’était le jour des Rameaux. Cela aussi a été prophétisé et c’est Zacharie qui parle au nom du Seigneur : Voici ton Roi vient à toi, il est juste, victorieux. Il est humble et monté sur un âne, le petit d’une ânesse Zacharie 9.9.

Nous savons que Jésus a été trahi par un des douze apôtres lors du dernier repas. Judas est certainement visé dans ce psaume de David 41.10 : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. »

Le Seigneur mis à mort est ressuscité le troisième jour, le dimanche de Pâques. Cet évènement extraordinaire à lui aussi, été prédit dans un psaume de David : « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux. Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie et mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. Il y a d’abondantes joies devant ta face et des délices éternelles à ta droite » Psaume 16.8-11.

Qui peut encore douter de l’inspiration des prophètes après une telle démonstration ? Ils ont été les instruments humains par lesquels Dieu a parlé pour préparer la venue de son Fils unique, notre Sauveur Jésus-Christ, le Seigneur du ciel et de la terre. La semaine prochaine nous parlerons de l’accomplissement du salut, par la venue de Jésus-Christ.

Le ministère des prophètes a aidé la foi des Juifs pieux, il a été comme une lumière. Pour nous, les prophéties fortifient notre foi dans la véracité et l’unité de la Parole de Dieu.

Jésus est venu une première fois selon les Écritures. Il reviendra une seconde fois selon les Écritures. Soyons donc sur nos gardes, veillons et prions pour être prêts.

Qu’est qu’un évangéliste ?

Qu’est qu’un évangéliste ?
Billy Graham, aujourd’hui âgé de 90 ans, a marqué des générations d’évangélistes. Au cours de son long et fructueux ministère il a annoncé l’Évangile à plus de 100 millions de personnes. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été sauvées grâce à son ministère. Il a aussi beaucoup contribué, notamment à travers ses conférences pour évangélistes, au développement de ce ministère. En août 2000 j’ai eu l’opportunité et le privilège de participer à la dernière grande conférence pour évangélistes à Amsterdam. Nous étions plus de 11.000. Un événement qui reste gravé dans mon cœur et ma mémoire ! Dans un de ses livres, « l’appel de l’évangéliste », le Dr Billy Graham propose la définition suivante : « un évangéliste est une personne avec un don particulier et une vocation spéciale du Saint-Esprit pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile ».

Maurice Ray a exercé un ministère d’évangéliste, de pasteur et d’enseignant reconnu par l’ensemble du monde protestant évangélique et richement béni en Suisse, en France et francophonie. Dans sa théologie pratique il dit de l’évangéliste : « le sens étymologique laisse entendre ce qu’est sa mission : il prêche l’Évangile. L’apôtre et le prophète le font également. » Maurice Ray précise « que l’évangéliste met en lumière et limite sa prédication à un aspect précis du message : le salut par grâce et son résultat attendu : la repentance et la foi ou selon d’autres expressions connues : la conversion, la régénération, la nouvelle naissance. » Il remarque encore : « que l’évangéliste apporte tout l’Évangile, mais il a reçu un charisme particulier du Seigneur pour faire connaître le plan du Salut. Il explicite aussi la vie nouvelle en Christ. »

La dernière définition que je vous propose est tirée du congrès de l’évangélisation qui a eu lieu en 1913 à Paris. Alors professeur à la Faculté de théologie de Paris, Henri Monnier explique que l’évangéliste : « est une espèce d’apôtre, c’est un disciple, un collaborateur des apôtres, institué par eux-mêmes. Timothée tenait ce rôle auprès de Paul. Ce qui caractérisait l’évangéliste, c’était l’itinérance : il était le propagandiste de la foi évangélique. Par là même, il se trouvait occuper, dans cette hiérarchie des dons spirituels, un rang supérieur à celui de pasteur et du docteur. »

Du côté du Nouveau Testament…
Plongeons-nous maintenant dans les pages du Nouveau Testament. Le mot grec « euaggelistes », évangéliste, signifie annoncer la Bonne Nouvelle. Des études révèlent que le mot évangéliste n’existe pas dans la littérature grecque profane. Ce terme, « euaggelistes », n’est utilisé que 3 fois dans le Nouveau Testament.
La première occurrence se trouve en Éphésiens : « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ». La seconde dans le livre des Actes des Apôtres : « Repartis le lendemain, nous avons gagné Césarée où nous nous sommes rendus à la maison de Philippe l’évangéliste. » Et la troisième et dernière, nous la trouvons dans une des épîtres pastorales. Timothée reçoit de Paul l’instruction de faire : « l’œuvre d’un évangéliste ».

Philippe, le diacre, et Timothée, illustrent l’œuvre d’un évangéliste. En Actes 8 il nous est dit que « Philippe annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ » Et dans la première aux Thessaloniciens Paul appelle Timothée « notre frère, ouvrier avec Dieu pour l’Evangile du Christ ». L’évangéliste est donc une personne qui annonce la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux inconvertis et les invite à mettre leur confiance en Christ pour être sauvé.

Évangéliste, évangélisation ?
A côté du mot évangéliste, on trouve aussi dans le Nouveau Testament d’autres termes tels que « Évangile », « prêcher » et autres qui se rapportent à l’évangélisation. Le terme évangélisation recouvre, lui, tous les efforts entrepris pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Toujours selon les Écritures, l’évangéliste, comme chaque chrétien, est un témoin. Mais il est beaucoup plus que cela. Certes, chaque chrétien est appelé à rendre témoignage de sa foi et à raconter comment le message de l’Évangile a transformé sa vie. Par contre, tout chrétien n’est pas appelé à être évangéliste. Cela ne viendrait à l’idée de personne d’affirmer que nous sommes tous apôtre, pasteur, prophète ou docteur ! Alors comment se fait-il que certains déclarent que chaque chrétien est appelé à être évangéliste ? N’y aurait-il pas une confusion entre évangélisation et évangéliste ?

L’évangéliste est un témoin. Mais il est plus que cela. Il a reçu de Dieu un don. « Dieu a donné… des évangélistes » . Son ministère vient directement du Dieu d’amour et de grâce. A propos du don d’évangéliste Billy Graham écrit : « le don d’évangéliste est tout aussi important que celui de docteur ou de pasteur. Il est tout aussi valable aujourd’hui que dans les premières décennies de l’Église chrétienne. L’un des plus grands besoins de l’Église dans le monde entier est de reconnaître la légitimité et l’importance du don et de la vocation d’évangéliste. »

En quoi consiste son ministère ?
A annoncer le Message de l’Évangile. Par différents moyens comme la prédication, le chant, Internet et autres, à différents publics. Mais son ministère ne se limite pas à la seule annonce de l’Évangile. Il est aussi en mesure d’aider des personnes à cheminer spirituellement, à les conduire à Christ, et à faire le nécessaire pour qu’elles grandissent dans leur vie nouvelle. Le ministère de l’évangéliste se résume par ces 3 verbes : semer, moissonner et former.

L’évangéliste est un semeur. A la suite de l’apôtre Paul, des disciples de Jésus, il sème le message de vie afin d’aider ses auditeurs à grandir dans leur compréhension du Dieu de la Bible et à se rapprocher de la personne du Christ. Cet aspect du ministère est le travail le plus ingrat. Le plus difficile. Pourtant quelle joie lorsque l’évangéliste voit une personne ou un groupe de personnes cheminer spirituellement et se rapprocher du Sauveur !

L’évangéliste est aussi un moissonneur. Il aide des hommes et des femmes à naître spirituellement. A entrer dans le royaume de Dieu. A passer de la mort à la vie. Des ténèbres à la lumière. C’est un gagneur d’âmes ! C’est là une des grandes spécificités de son ministère. L’évangéliste Philippe dont il est question dans le livre des Actes était un moissonneur. En Actes 8 il conduit l’Eunuque Éthiopien ainsi que des centaines de Samaritains à Christ. Jésus, ses disciples, l’apôtre Paul et ses nombreux collaborateurs ont également été des moissonneurs. Et quels moissonneurs ! Ils ont conduit des dizaines de milliers de personnes à la foi en Jésus.

L’évangéliste est encore un formateur. Un enseignant. Son objectif n’est pas seulement de faire des convertis, mais des disciples. Autrement dit, des personnes qui suivent l’enseignement de Jésus. Le mettent en pratique. N’est-ce pas Jésus lui-même qui a demandé de faire « de toutes les nations des disciples» ? Remarquez aussi que parmi les trois versets du Nouveau Testament où le terme évangéliste apparaît, deux versets soulignent cet aspect. Il s’agit d’Éphésiens 4 « Et les dons qu’il a faits, ce sont… des évangélistes… afin de mettre les saints en état d’accomplir le ministère ». Dans ce passage l’évangéliste apparaît au milieu d’autres ministères de la parole au sein de l’Église. L’autre passage se trouve en 2 Timothée 4 « Toi sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » L’œuvre d’évangéliste que Timothée doit accomplir est d’annoncer la parole au sein de l’Eglise. Nous pouvons donc en déduire que le travail de suite et l’enseignement des nouveaux croyants font partie intégrante de l’œuvre de l’évangéliste.

Pour résumer…
Ces remarques sur ce qu’est un évangéliste mettent en relief trois éléments d’une importance capitale :
L’évangéliste se consacre exclusivement à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il a reçu un don et une onction particulière pour remplir sa tâche.
Il accomplit un véritable ministère. Il n’est pas inférieur ou moins important qu’un ministère de pasteur, d’enseignant de docteur ou autre. Son service ou ministère est indispensable à l’Église. Sans ministères d’évangélistes le corps de Christ stagne, se flétrit, s’appauvrit et dépérit progressivement.
Son ministère peut comporter de nombreuses facettes. Il sème, moissonne et forme.

Emmanuel Maennlein

En qui avoir confiance ?

Les temps sont durs pour ceux qui aiment leur pays !

 

Les scandales de corruption, d’emplois fictifs, de malversations, de fraudes, de mensonges, de dissimulations, de paradis fiscaux, de blanchiments… et j’en passe, se suivent sans discontinuer depuis longtemps. Ils ont du reste une fâcheuse tendance à se multiplier au fur et à mesure que les échéances électorales approchent.

Ceux qu’on croyait jusqu’ici au-dessus de tout soupçon se trouvent eux aussi pris au piège. On en arrive à se demander …

A qui le prochain tour ?

Nous avons certainement raison d’être scandalisés quand la corruption touche des hommes d’affaires, des sportifs, des vedettes… ou autres personnages publics. Cela devient par contre franchement impossible à apprécier quand ce sont ceux qui sont chargés de faire les lois et de les appliquer, voire de conduire notre pays, qui se révèlent voleurs, menteurs, dissimulateurs.

On en finirait presque par conclure qu’il n’y a que ceux qui n’ont pas encore eu de vrai pouvoir entre les mains qui ne sont pas éclaboussés par des scandales.

Ceci reviendrait du coup à dire que s’ils arrivent eux aussi au pouvoir, il ne faudra peut-être pas longtemps pour qu’ils tombent à leur tour dans les mêmes pièges qu’ils dénoncent aujourd’hui.

L’humanité a-t-elle évolué depuis que l’homme est homme ?

Il me semble en tout cas que le constat du prophète Jérémie reste malheureusement de trop grande actualité.

« Celui qui devient riche de façon malhonnête ressemble à une poule qui a couvé des œufs qu’elle n’a pas pondus » et encore : « Le cœur humain est plus trompeur que tout ! Personne ne peut le guérir, personne ne peut le comprendre ».

Mettre sa confiance dans les hommes équivaudra toujours à prendre appui sur un roseau.

Heureusement ! 

S’il n’est objectivement pas possible de faire confiance à un homme, quel qu’il soit, Jérémie déclarait aussi : « Celui qui met sa confiance en moi et qui s’appuie sur moi, moi, le SEIGNEUR, je le bénis. Il ressemble à un arbre planté au bord de l’eau, qui étend ses racines vers une rivière. Quand la chaleur arrive, il n’a peur de rien, ses feuilles restent toujours vertes. Même une année de sécheresse ne l’inquiète pas, il porte toujours des fruits ».