Le pardon judiciaire de Dieu :

Le pardon judiciaire de Dieu :

Avant le jour de ma nouvelle naissance , Dieu était mon juge et moi, j’était l’assassin de son Fils, poursuivit par sa loi .Mais ce jour là Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur .Depuis , il ne voit plus mon péché; à ses yeux je suis juste comme Jésus est juste.Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne .La justice de Jésus est devenue ma justice .Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection

A partir de cet instant , Dieu n’est plus mon juge , il devient mon père .Je ne suis plus à ses yeux un criminel , je deviens son enfant .Je l’appel Abba, ,papa(Romains8.15)

Quand je suis conscient d’avoir péché , je n’ai plus affaire affaire avec lui comme comme l’enfant vis-à-à-vis de son père.Dieu en tant que juge ne voit plus mon péché , mais ma conscience le voit bien et me tourmente .Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence.Je suis toujours son enfant et il est toujours mon père, mais je ne voit plus sa face .J’ai perdu , non mon salut , mais la communion avec lui.

Jésus raconte l’histoire du fils prodigue pour illustrer cette vérité (Luc 15)

Le fils était toujours fils de son père , mais il était en révolte , loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux .Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans douteuse fausse idée de lui , croyant qu’il le rencontrerait fouet et les chiens .Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon , son père l’attendait , l’a embrassé , et l’a réinstallé dans la famille.

Ainsi à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon père céleste et lui confesser ma faute .Satan essaie de m’en empêcher , en me faisant croire que le père me chassera de sa présence .Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux .Tant que je ne crois pas au pardon de Dieu , il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spirituelle .Tant ma conscience est souillée , le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir .

Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu il y a une seule condition, répétée plus de cent fois dans le nouveau testament : « Crois au Seigneur Jésus.»(Actes 16.31)

Bonne journéeà tous

Fabrice

 

La prière par Martin Luther

LE: 30/07

Les disciples de notre Seigneur lui demandèrent un jour de leur enseigner à prier , il leur répondit:
Quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les païens ; car ils imaginent être exaucés en parlant beaucoup .Ne leur ressemblez donc point; car votre père sait de quoi vous avez besoin , avant vous le demandiez.Vous donc priez ainsi:
Notre Père qui est aux cieux, que ton Nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel .Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien .Et nous quitte nos dettes , comme nous quittons aussi les dettes de nos débiteurs.Et ne nous induis point en tentation ; mais délivre nous du mal.Amen ( Luc 11, 1-4 ; Matthieu6, 7, 13).

Nous apprenons par ces paroles de Jésus-Christ 1° comment il faut que nous prions 2° ce que nous devons demander à Dieu; deux points qu’il est également essentiel de connaitre.

De quelle manière faut-il qu’on prie?

Faire peu de parole, mais être pénétré profondément de ce que l’on dit , voilà la bonne méthode qui nous est recommandée par Jésus-Christ .
Les prières qui répandent le moins en paroles, sont les meilleurs ; les prières verbeuses sont les plus mauvaises .Peu de mots, beaucoup d’âme, voilà la prière du chrétien.Abondance de discours est sécheresse de coeur , voilà celle du païen .C’est pourquoi Jésus dit: Quand vous priez , n’usez point de veines redites , comme le font les païens ; et à la femme samaritaine : Il faut que ceux qui adorent Dieu , l’adorent en esprit et en vérité , car le père en demande de tels qui l’adorent ( Jean 4, 23.24)

La prière spirituelle est opposée , dans ce passage, à la prière corporelle; la prière véritable , à celle qui n’est qu’apparente .Lorsqu’on se borne à murmurer des oraisons que la bouche profère sans qu’on les accompagnent de ses pensées , c’est le corps qui prie et non l’âme, on adore Dieu en apparence , et non en vérité .La prière spirituelle et véritable , au contraire, est celle qui part du fond du coeur, élan, soupir , aspirations d’une âme qui cherche l’Eternel , et qui a soif du Dieu vivant .Celle-ci nous sanctifie et nous maintient dans une craintive humilité, tout en nous pénétrant d’une filiale confiance. L’autre rend hypocrite et donne lieu à une fausse et orgueilleuse sécurité.
Toutefois, il y a ici une distinction à établir , car on pet prier de trois manières différentes .
Et d’abord , par pure obéissance .C’est ainsi que les prêtres et les ecclésiastiques chantent et lisent les prières du culte publique.Telles encore les prières que votre confesseur vous impose, ou celles que vous avez voeu de dire .Dans cette sorte de prières, ce qu’il y a à peu près de mieux , c’est l’obéissance , et elles doivent être mises au rang de toute autre oeuvre d’obéissance , pourvu qu’on les fasse avec simplicité , et non dans l’intention de gagner de l’argent , des honneurs, des éloges .Car telles sont les grasses ineffables attachées à la parole de Dieu, qu’encore qu’on ne la réciterait qu’avec la bouche et sans dévotion, elle ne laisserait d’être efficace et de faire mal au diable , à supposer toujours qu’on fût guidé en cela par un principe d’obéissance, soit à contre coeur et avec répugnance, soit pour obtenir des richesses , des honneurs et des louanges humaines .Mieux voudrait point de prières que de pareilles prières .Elles reçoivent sans doute ici-bas leur salaire en biens ou honneurs temporels .Mais ce sont précisément ses domestiques que Dieu paie , et non ses enfants.

Par Martin LutherLa prière

La prière

30/07

Les disciples de notre Seigneur lui demandèrent un jour de leur enseigner à prier , il leur répondit:
Quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les païens ; car ils imaginent être exaucés en parlant beaucoup .Ne leur ressemblez donc point; car votre père sait de quoi vous avez besoin , avant vous le demandiez.Vous donc priez ainsi:
Notre Père qui est aux cieux, que ton Nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel .Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien .Et nous quitte nos dettes , comme nous quittons aussi les dettes de nos débiteurs.Et ne nous induis point en tentation ; mais délivre nous du mal.Amen ( Luc 11, 1-4 ; Matthieu6, 7, 13).

Nous apprenons par ces paroles de Jésus-Christ 1° comment il faut que nous prions 2° ce que nous devons demander à Dieu; deux points qu’il est également essentiel de connaitre.

De quelle manière faut-il qu’on prie?

Faire peu de parole, mais être pénétré profondément de ce que l’on dit , voilà la bonne méthode qui nous est recommandée par Jésus-Christ .
Les prières qui répandent le moins en paroles, sont les meilleurs ; les prières verbeuses sont les plus mauvaises .Peu de mots, beaucoup d’âme, voilà la prière du chrétien.Abondance de discours est sécheresse de coeur , voilà celle du païen .C’est pourquoi Jésus dit: Quand vous priez , n’usez point de veines redites , comme le font les païens ; et à la femme samaritaine : Il faut que ceux qui adorent Dieu , l’adorent en esprit et en vérité , car le père en demande de tels qui l’adorent ( Jean 4, 23.24)

La prière spirituelle est opposée , dans ce passage, à la prière corporelle; la prière véritable , à celle qui n’est qu’apparente .Lorsqu’on se borne à murmurer des oraisons que la bouche profère sans qu’on les accompagnent de ses pensées , c’est le corps qui prie et non l’âme, on adore Dieu en apparence , et non en vérité .La prière spirituelle et véritable , au contraire, est celle qui part du fond du coeur, élan, soupir , aspirations d’une âme qui cherche l’Eternel , et qui a soif du Dieu vivant .Celle-ci nous sanctifie et nous maintient dans une craintive humilité, tout en nous pénétrant d’une filiale confiance. L’autre rend hypocrite et donne lieu à une fausse et orgueilleuse sécurité.
Toutefois, il y a ici une distinction à établir , car on pet prier de trois manières différentes .
Et d’abord , par pure obéissance .C’est ainsi que les prêtres et les ecclésiastiques chantent et lisent les prières du culte publique.Telles encore les prières que votre confesseur vous impose, ou celles que vous avez voeu de dire .Dans cette sorte de prières, ce qu’il y a à peu près de mieux , c’est l’obéissance , et elles doivent être mises au rang de toute autre oeuvre d’obéissance , pourvu qu’on les fasse avec simplicité , et non dans l’intention de gagner de l’argent , des honneurs, des éloges .Car telles sont les grasses ineffables attachées à la parole de Dieu, qu’encore qu’on ne la réciterait qu’avec la bouche et sans dévotion, elle ne laisserait d’être efficace et de faire mal au diable , à supposer toujours qu’on fût guidé en cela par un principe d’obéissance, soit à contre coeur et avec répugnance, soit pour obtenir des richesses , des honneurs et des louanges humaines .Mieux voudrait point de prières que de pareilles prières .Elles reçoivent sans doute ici-bas leur salaire en biens ou honneurs temporels .Mais ce sont précisément ses domestiques que Dieu paie , et non ses enfants.

Par Martin Luther

Le 29/ 07

Le voyageur qui poursuit sa route dans l’espérance de revoir bientôt sa patrie , porte souvent ses regards vers le lieu qu’il doit habiter; il étudie son chemin , il considère les détours , il en mesure la distance, et tâche au moins d’entrevoir au loin la maison paternelle que l’on dirait bâtit sur un riant coteau.

De retour chez lui, il n’éprouve pas moins de plaisir à revenir en arrière sur les lieux qu’il a parcourus, repassant ainsi dans sa mémoire ce qui est arrivé en chemin , soit en bien, soit en mal.

Il en est de même de nous. Nous sommes en route pour l’éternité;nous marchons en avant , les yeux tournés vers la nouvelle Jérusalem.C’est avec bonheur que nous pensons au jour éternel , puisque nous devons y jouir de la présence de Dieu et de l’Agneau .Avant qu’il soit longtemps , nous nous y trouverons dans ses parvis, ou bien nous marcherons en sainte compagnie dans les rues de la cité , avec tous les bienheureux.Et quand, de ces hauteurs sublimes, nous reporterons nos regards sur le sentier qui nous conduit au royaume , sentier fort court à la vérité , mais rempli de merveilles , nous nous rappellerons toutes les luttes, tous les pas fatiguant,toutes les heures obscures ou solitaires, toutes les vallées «  de Bacca  »Avec leurs puits ou leurs étangs , toutes les tristesses et les consolations; nous repaîtrons, agréablement notre souvenir des dispensations de Dieu à notre égard , et nous verrons comment , par des voies mystérieuses mais sûres, nous avons été amenés à cette cité glorieuse .

Quelle satisfaction ne trouverons-nous pas dans cette vision du passé , dans ce souvenir des merveilles de la grâce toute-puissante qui aura ainsi formé notre courte mais intéressante carrière .Heureuses, réflexions, récits merveilleux qui seront autant de sujets d’amour et de louange éternelle dans les siècles à venir !

Nous sommes emportés par le temps.La nuit sera bientôt passée, et le matin millénaire tardera pas à éclore .Puis, la gloire millénaire elle-même sera remplacée par le jour éternel qui est au delà des siècles .L’esprit trouve déjà une bien douce joie dans cette perspective du siècle millénaire ; mais c’est une satisfaction plus grande encore que nous pensons au jour qui n’aura pas de fin .La pensée que les ténèbres de cette nuit vont se dissiper à l’apparition de l’Etoile du matin , nous console véritablement ; nous considérons que la beauté de cette Etoile du matin doit se perdre dans la gloire du jour éternel.

5 pistes pour faire mourir le péché

Le: 26/ 07

5pistes pour faire mourir notre péché 

Le Nouveau Testament décrit notre rapport au péché commeun combat. Nous sommes en guerre contre notre péché, une guerre dont les batailles devraient être de plus en plus faciles mais une guerre qui ne finira qu’à notre mort. Les puritains parlaient de mortification du péché: faire mourir le péché.

Cette guerre est une affaire de tous les jours. Tous les jours nous devons lutter contre le péché qui nous enveloppe si facilement (Hé 12.1). Tous les jours nous devons, à nouveau,fare mourir notre péché  . Oui, mais comment? Pour cela, je vous propose 5 pistes concrètes.

1. Appeler un péché un péché

Notre vocabulaire trahit souvent notre vision du péché. Ainsi, nous parlons d’un (vilain) défaut, ou d’un trait de caractère, ou encore d’une faiblesse. Tout ça parce que nous n’osons pas nommer le péché par son nom. Et pourtant, la première des étapes, c’est de reconnaitre nos péchés et de les nommer.

Un des jeux préférés des enfants étaient la gamelle. Et dans notre règle, si on ne connaissait pas le prénom de quelqu’un qu’on avait vu caché, alors cette personne pouvait rester à sa place. Et ça pouvait nous faire perdre la partie. Avec le péché c’est pareil. Ce n’est qu’en l’appelant par son nom qu’on pourra le déloger.

2. Voir le péché comme Dieu le voit

Le péché a toujours été grave. Pécher c’est désobéir à Dieu,c’est « cracher au visage du Créateur ». Il n’y a qu’en voyant le péché tel qu’il est, dans toute sa laideur, que nous pourrons voir le vrai visage de notre ennemi. C’est à cause du péché du peuple que Dieu veut le punir (Mi 1.5). Il est comme une plaie incurable (Mi 1.9), qui a gangrené tout le peuple.

Voir le péché comme Dieu le voit, c’est aussi voir ses effets sur notre relation avec Dieu, dans notre vie et dans nos relations avec les autres. Le péché est une insulte à Dieu et à l’œuvre de la croix. C’est à cause de nos péchés que Jésus est mort. Mais notre péché attriste aussi Dieu et ternit notre relation. Le péché nous ravit aussi la joie de notre salut (Ps 51.14). Et nos péchés, même ceux que l’on croit cachés, ont un impact sur notre relation avec les autres.

3. Mettre en lumière tous nos péchés

Certains péchés sont évidents, d’autres moins. Le problème, c’est que nous avons tendance à nous attarder à ce que nous voyons. C’est plus facile de passer l’aspirateur sur le tapis devant le canapé que le passer sous le canapé! Et puis après tout, les invités n’iront jamais jeter un coup d’œil là-dessous. Enfin, jusqu’à ce que quelque chose tombe, roule et se transforme en mouton!(amas laineux de poussière, qui s’accumulent sous les meubles).

Il est plus facile de traiter les péchés qui se voient et de faire comme si les autres n’existaient pas. Et puis, après tout, c’est aussi pratique parce que les autres voient les premiers et pas les seconds. On pourrait même passer pour de bons chrétiens…

Mais le péché qui n’est pas mis en lumière est un péché qui grandit. Et qui détruit. Notre relation à Dieu, aux autres… Parmi ces péchés moins évidents, on pourrait nommer l’inquiétude, la peur, le mécontentement, l’impatience, la jalousie…

L’idolâtrie est aussi un péché aux contours subtils. Nous savons que l’idolâtrie ce ne sont pas que les poteaux de bois et les statues taillées. Nous savons que le sport, la carrière, les relations, les hobbies peuvent devenir des idoles pour nos cœurs. Nous savons que tout ce qui est placé avant Dieu devient une idole. Mais qu’en est-il de celles qui ont l’apparence de la piété? Une bonne théologie (je parle pour moi), de bonnes lectures, notre fréquentation au culte, notre service dans l’Église, notre discipline et notre piété, nos afflictions et nos épreuves, même notre foi. Toutes ces choses peuvent devenir des idoles. Tout ce qui détourne notre regard de Jésus et fait notre joie peut nous tromper et faire de nous des idolâtres.

  1. Ne pas opposer grâce et discipline

Certains chrétiens crient au légalisme en entendant la notion de discipline. Mais la grâce ne s’oppose pas à la notion de discipline, mais à celle du mérite. La discipline est un moyen que nous devons utiliser dans notre combat contre le péché. C’est la discipline qui nous aide à nous maitriser, à ne pas transformer un regard anodin en regard chargé de convoitise, à ne pas transformer une mauvaise pensée en parole destructrice, à ne pas laisser le doute devenir une accusation contre Dieu ou un coup de marteau sur le doigt en juron.

La discipline ne vient pas remplacer notre piété, elle la soutient. C’est la discipline qui nous permet de faire ce que nous devons et savons être bon, mais quand nous n’en avons pas envie. Si les athlètes s’entrainaient que lorsque ils en ont envie, ils n’attendraient pas les JO. Si je lisais ma Bible uniquement quand l’envie me prend, je la lirais beaucoup moins.

5. Ne pas combattre seul

L’Église est un de nos atouts dans notre combat pour la sainteté. Pourtant, nous décidons souvent de combattre seul. Nous nous privons de la grâce de combattre ensemble peut-être par timidité, surement par orgueil. La Parole nous encourage à combattre ensemble dans la confession (Ja 5.16).

Trouvons un frère (pour les hommes) ou une sœur (pour les femmes) avec qui nous pourrons partager nos luttes et ses larmes, les victoires et ses joies. Ne nous privons pas de ceux que Dieu place à nos côtés comme nous compagnons d’armes.

Amen

La prédication

EVANGELISATION

Le 24/07

Ai-je décidé de naître ? Est-ce moi qui ai choisi mes parents, mon époque, le pays où j’ai vu le jour ? M’a-t-on demandé mon avis sur la couleur de ma peau ? Y suis-je pour quelque chose si je suis grand ou petit ? En bonne santé ou handicapé ?…

Allons plus loin : les hommes ont-ils décidé d’exister ? Ont-ils choisi leur planète dans l’immensité de l’univers ? Est-ce eux qui ont conçu les millions d’espèces végétales et animales présentes bien avant eux sur la Terre ? Est-ce eux qui ont fabriqué leur corps et ses merveilles prodigieuses ?

Ne trouvez-vous pas que ce serait utile de réfléchir de temps en temps à ces questions ?

Soyons lucides : les hommes possèdent-ils quoi que ce soit qui ne leur a pas été donné ? Certes, ils ont une formidable intelligence pour transformer et réaliser des prouesses, mais est-ce eux qui ont doté leur cerveau de leurs milliards de neurones ? En réalité, les hommes ne créent rien, ils ne font que transformer.

Certains se moquent des hommes d’autrefois parce qu’ils adoraient le divin à travers des représentations assez grossières. Mais que dira-t-on des hommes d’aujourd’hui qui ont une fâcheuse tendance à se passer de créateur pour se prendre eux-mêmes pour des dieux ?

Depuis des millénaires, certains ont pourtant choisi une autre voie en s’exprimant ainsi : « Seigneur, ce n’est pas à nous qu’il faut donner la gloire, mais c’est à toi, pour ton amour et ta fidélité. »(Psaume 115.1

Personnellement, je trouve que rendre gloire à celui qui nous a créés – et qui a fait beaucoup plus encore – est la meilleure manière de répondre aux questions du début. Et ceci peut commencer par un simple « Merci ».

 

 

Le 23/ 07 2017

Dans une phrase remarquable écrite aux Thessaloniciens, Paul fournit une réflexion fondamentale concernant l’impact de la parole de Dieu sur les hommes .

C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce que recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre , vous l’avez accueillie , non comme la parole des hommes , mais ce qu’elle est vraiment :la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez( 1Tess 2 .13)

Père céleste , nous nous inclinons en ta présence .
Que ta parole soit notre règle,
Ton Esprit notre enseignant,
Et que ta plus grande gloire soit notre suprême préoccupation
Par Jésus-Christ notre Seigneur

La prédication est indispensable au christianisme parce que le christianisme se fonde sur cette vérité : Pour se révéller à l’humanité Dieu a choisi de faire usage de la parole.Il a parlé tout d’abord par ses prophètes , en expliquant ses interventions dans l’histoire d’Israël et en leur donnant les instructions nécessaires pour faire passer son message à son peuple , par le discours et par écrit .Ensuite, il a parlé par son Fils lorsque « la Parole a été faite chair »  Jean1.14) et, au travers des paroles de son Fils , prononcées soit par lui-même soit par ses apôtres.
Il parle par son Esprit au travers de ses serviteurs qui prêchent en son nom ( Luc 24.47.-49) .(De même que Jésus a ouvert l’intelligence des disciples pour qu’ils comprennent les écritures , de même le Saint-Esprit le fait dans notre vie lorsque nous étudions la Bible .Face à un  passages difficile, il est utile de lire le passage de lire le contexte , d’écouter l’avis de chrétiens expérimentés de consulterdes commentaires , mais il y a encore une chose à ne pas oublier : demander au Saint-Esprit d’éclairer notre intelligence pour que nous comprenions le sens des Ecritures et soyons capables de les vivres dans notre vie quotidienne.)  Ainsi , la parole de Dieu est relatif , incarnée et actuelle .C’est là un aspect fondamentale di christianisme .
Le fait que Dieu parle nous oblige, nous aussi, à parler .Nous sommes appelés à faire passer aux autres le message que nous avons entendu .Nous devons dire ce que Dieu a dit .C’est à dire , nous devons prêcher .C’est accent mis sur la prédication est particulier au christianisme.Si toute religions a ses maitres , dont beaucoup enseignent avec autorités et charisme, pour l’essentiel tous ne font que développer des traditions et une éthique antiques . Seuls les prédicateurs chrétiens se présentent comme des hérauts qui proclament la bonne nouvelle de Dieu et osent se considérer comme ambassadeurs ou représentants appelés à transmettre de Dieu (lui-même) » 1 Pierre 4.11)
Il convient de nous rappeler que notre autorité pour prêcher ne vient pas de notre mandat de prédicateur , ni de l’église qui nous a ordonnés , mais de la parole de Dieu . Si nous sommes clairs sur ce point , les gens seront disposés à écouter , en particulier si nous démontrons que nous- même nous désirons vivre sous l’autorité de la Bible.
Bonne journée à tous
Fabrice

______

A

Pensez-vous que la vie chrétienne soit simplement une religion ? Voici pourquoi ce n’est pas le cas…

La vie chrétienne instaurée par Jésus-Christ est bien plus qu’une religion… c’est une relation véritable avec un Dieu d’amour. Il ne s’agit pas juste de développer une connaissance intellectuelle ou philosophique de Dieu, mais bien d’expérimenter sa vie et sa présence au jour le jour en étant transformé(e) par sa parole.

La Bible est bien plus qu’un livre sacré qu’on lirait comme un roman… c’est une parole vivante, qui produit un effet certain (La Bible, Hébreux 4.12). « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit… elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »

La prière est bien plus qu’une répétition de mots… c’est un dialogue qui s’établit avec Dieu. C’est un échange et une communion réelle. (voir Psaume 102.17)

La communion c’est bien plus qu’aller à l’église de temps en temps (même si cela est utile)… c’est expérimenter la présence d’un Dieu vivant qui nous parle, qui agit et qui fait des miracles. Et grâce incroyable, comme il est écrit dans Romains 8.15, Dieu met son esprit en vous Mon ami(e) et vous permet de l’appeler Papa.

Ne limitez pas votre vie chrétienne à une simple pratique religieuse. Mais entrez dans cette expérience glorieuse qui vous permet d’appeler « Père » celui qui a tout créé et à qui tout appartient.

Gloire à Dieu !

Bonne journée Fabrice

Dieu donne la guérison

 

La bonne nouvelle, c’est que Dieu est bon et qu’il veut le meilleur pour nous. Et une des choses qu’il désire faire est de nous donner cette santé, que ce soit au niveau émotionnel, au niveau spirituel, mais aussi au niveau physique.

 

C’est une joie pour moi de pouvoir partager une pensée qui vient directement de Dieu, à travers sa Parole. J’aimerais lire avec vous ce passage du livre de Jérémie où Dieu lui-même nous dit :

Jérémie 33 : 2-3

2 Ainsi parle l’Eternel, qui fait ces choses, L’Eternel, qui les conçoit et les exécute, Lui, dont le nom est l’Eternel : 3 Invoque-moi, et je te répondrai; Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas.

C’est ce Dieu-là qui désire faire quelque chose pour vous aujourd’hui. Il dit qu’il fait ces choses, qu’il les conçoit et qu’il veut les exécuter. Au verset 6, il promet une chose fantastique pour chacun d’entre vous qui souffrez dans votre esprit, dans votre âme ou dans votre corps :

Jérémie 33 : 6

6 Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, Et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité.

LA BONNE NOUVELLE !

La bonne nouvelle, c’est que Dieu est bon et qu’il veut le meilleur pour nous. Et une des choses qu’il désire faire est de nous donner cette santé, que ce soit au niveau émotionnel, au niveau spirituel, mais aussi au niveau physique. C’est la raison pour laquelle, comme nous l’avons lu, il veut exécuter ces choses. C’est lui qui les a conçues, il va libérer ce qu’il a prévu depuis longtemps, à savoir : La guérison.

La guérison n’est pas quelque chose de psychosomatique ou autre, c’est plus que cela. La guérison fait partie de la nature même de Dieu. Au début de sa Parole déjà, Dieu se révèle dans le livre de l’Exode comme l’Éternel qui guérit. Et c’est lui qui a conçu, c’est lui qui est le début, mais aussi la fin de la guérison. Depuis le commencement de ce qu’il veut faire dans votre vie jusqu’à ce que vous soyez en santé, c’est lui qui désire se manifester.

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, si vous êtes malade, que ce soit, comme je l’ai déjà dit, spirituel, émotionnel ou aussi physique, la bonne nouvelle c’est que l’Éternel qui guérit veut se manifester maintenant en vous de façon fantastique et désire vous donner une source abondante de paix et de fidélité.

UNE PRIÈRE POUR TOI QUI ES MALADE

J’aimerais simplement prier pour tous ceux qui nous regardent et qui sont malades parce que je crois que cette onction de vie, cette onction de guérison est à notre disposition, basée sur sa parole qui est une promesse. Si vous êtes malade, que ce soit d’une maladie curable ou incurable, maladie émotionnelle, psychosomatique, la bonne nouvelle, c’est que rien n’est impossible à Dieu. Si tu mets ta foi en lui, si tu crois en ce Dieu qui est la guérison, ce Dieu qui veut te donner la guérison, là maintenant où tu es, tu peux t’ouvrir à lui.

Je te propose de simplement lever les mains ou, si tu le désires, de mettre ta propre main sur la partie qui est malade et alors que tu fais ceci, j’aimerais invoquer cette présence de Dieu, du Saint-Esprit qui est un esprit de vie et de guérison.

« Je t’invoque Père, toi qui es celui qui guérit, toi qui est celui qui a conçu la guérison et qui veut exécuter la guérison pour tous ceux qui nous regardent et qui sont malades. Dans le nom de Jésus-Christ, je prends autorité sur tous les esprits méchants, tous les esprits mauvais, les esprits d’infirmité, je commande à ces esprits de quitter votre corps. Je te demande Père maintenant de venir alors que le Ciel est ouvert, alors que la grâce coule, qu’une source abondante puisse envahir les bien-aimés, tes enfants, les envahir d’une paix, du shalom. Ce « shalom » qui en hébreu ne veut pas juste dire paix comme on le traduit en français, mais qui parle de la prospérité, de l’abondance et de la santé. Maintenant, un fleuve abondant est en train de venir et de te toucher par la puissance du Saint-Esprit qui t’amène la paix dans ton âme.

Au nom de Jésus, tous ceux qui sont tourmentés, simplement maintenant, recevez la paix de Dieu. Tous ceux qui ont besoin d’être guéris, recevez maintenant le fleuve de vie qui vient du trône de Dieu, ce fleuve de guérison qui coule de Dieu qui lui-même est la source, l’auteur de la guérison. Recevez-le au nom de Jésus ! Je commande maintenant à tout membre, à tout organe de votre corps d’être saisi par la puissance de vie et de guérison au nom de Jésus. Je commande aux estomacs, aux cœurs, aux nerfs, aux articulations, aux muscles, aux os, d’être saisis par la puissance miraculeuse de guérison.

Au nom de Jésus-Christ, recevez maintenant cette promesse de Dieu pour votre propre corps, votre âme et aussi votre esprit. Par les meurtrissures de Jésus vous avez en cet instant la guérison par la puissance du Saint-Esprit.

Je ressens actuellement que plusieurs personnes ont des problèmes au niveau de la dépression. Elles souffrent au niveau émotionnel. Je crois à la parole de Dieu. Que ce soit la schizophrénie, la bipolarité, la dépression ou le burn-out, la présence de Dieu est là pour restaurer votre corps, votre âme qui a été blessée, endommagée. La parole de Dieu s’accomplit maintenant et il vous donne en cet instant la santé. Recevez cette santé au nom de Jésus pour retrouver de la force dans votre système nerveux, dans votre système émotionnel. Recevez-le au nom de Jésus-Christ, soyez guéris et bénis. Amen ! »

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Si l’on songe aux situations de malheur, la question la plus courante est celle du « pourquoi ? ». Pourquoi le mal existe-t-il ? Pourquoi la souffrance du juste ? Pourquoi Dieu n’intervient-il pas ? Cette question interroge le passé, elle y cherche une raison à l’insupportable, elle traduit comme un refus d’entériner la réalité de ce qui est et qui n’aurait pas dû être. À l’inverse la question « jusqu’à quand ? » est tournée vers l’avenir, et le désespoir qu’elle exprime se nourrit d’une réalité pesant de tout son poids. Demander pourquoi, c’est vouloir désespérément demeurer en surplomb, porté sur la crête de la révolte humaine. Demander jusqu’à quand, c’est se situer au cœur de l’expérience, dans le labyrinthe d’une douleur inextricable.

Au chef des chantres. Psaume de David.

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Jusqu’à quand me cacheras-tu ta face ?

Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme,

Et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?

Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ?

Regarde, réponds-moi Éternel mon Dieu !

Donne à mes yeux la clarté,

Afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort,

Afin que mon ennemi ne dise pas :

Je l’ai vaincu !

Et que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je chancelle.

Moi, j’ai confiance en ta bonté,

J’ai de l’allégresse dans le cœur, à cause de ton salut.

Je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

Psaume 13

Alors la question du temps résonne comme un défi lancé à un Dieu qui n’est nullement mis en cause pour ce qu’il aurait permis ou provoqué, mais qui est réellement appelé au secours. « Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? » Ces quatre coups de gong semblent scander la durée de l’histoire – autant celle du peuple d’Israël hanté par les tribulations de l’exil que celle de tout homme s’appropriant ce psaume dans l’épreuve. Et ce qu’il fait découvrir, cet appel répété, c’est que le temps de l’engloutissement dans la désespérance est aussi le temps où une ob-sédante lueur persiste à nier la victoire totale du néant. Il ne faut pas s’y tromper : la souffrance n’en est pas allégée pour autant, car il est des situations où espérer malgré tout est bien plus douloureux que s’abandonner à la fatalité. Et crier « jusqu’à quand » ne fait qu’aiguiser les nerfs de l’âme et du corps dans une tension d’autant plus cruelle que la déception doit être combattue à tout instant. Pourtant, écrit un commentateur « quand l’espoir habite le cœur d’un homme, sa ténacité et son endurance sont sans limites. Tant que l’homme a la possibilité d’entrevoir en rêve l’aide de Dieu et de la chercher par la prière, il a une puissance infinie ». Si le prix de cet espoir est cher à payer, la consolation est double : d’abord nous ne faisons – dans cet appel-là – que joindre humblement notre voix à celles de tous nos frères humains, et enfin ce cri ne demeure pas sans une réponse adressée à chacun : « Je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien », dit sobrement, mais lumineusement, le psalmiste.

Oui la langue est puissante, et ce peut être pour le pire comme pour le meilleur. Pour détruire le prochain ou le bénir, pour disqualifier Dieu ou le louer, c’est la mêmelangue, hélas ! Comment la purifier? Est-ce par la sagesse? En apprenant à la tourner sept fois dans sa bouche avant de la laisser s’exprimer? Ou en écoutant Dieu dans sa Parole et son silence? Car c’est aussi par la bouche et par l’oreille qu’il nous enseigne et nous sauve. Et le psalmiste nous le fait vivre et sentir avec des mots vibrants: «Maintenant, dit l’Eternel, je me lève. J’apporte le Salut à ceux contre qui on souffle!» Et ses Paroles sont pures, invitant nos propres lèvres à se purifier en elles. Rien ne doit rester qui nous salisse la bouche, le cœur, la pensée. Rien ne doit rester qui englue le prochain dans le maléfice d’un verbe faux, méchant, salissant…Le propre Verbe de Dieu est comme un rocher au cœur de la tempête: il redonne confiance en ce que parler veut dire.

Bonne journée

Fabrice