« Dieu seul peut accorder la foi. »

« Dieu seul peut accorder la foi. »

Effectivement, la foi se « reçoit », puisque c’est Dieu qui la donne. Quand Jésus demande à ses disciples: « D’après vous, qui suis-je? » et que Simon Pierre répond: « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant », Jésus enchaîne: « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas une pensée humaine qui t’a révélé cela, mais c’est mon Père céleste » (Matthieu 16.15-17).

On a donc raison d’employer l’expression « recevoir la foi ».

2. « Cela dit, Dieu utilise des moyens qui nous engagent pour donner la foi. »

Par exemple, à la fin de l’évangile selon Jean, l’auteur déclare: « Jésus a accompli encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres signes qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ceux-ci ont été décrits afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20.30-31).

Si Dieu accorde la foi, il le fait en utilisant des moyens concrets, comme la lecture de l’évangile selon Jean (et du reste de l’Écriture).

La Bible n’encourage donc pas l’attente passive du surgissement de la foi dans sa vie. Elle invite plutôt à l’utilisation énergique des canaux que Dieu privilégie pour offrir le don de la foi.

3. « Demande à Dieu de t’accorder la foi, puis penche-toi sérieusement sur le message de la Bible, de préférence avec des chrétiens qui vivent réellement ce message. »

Le meilleur cadre pour découvrir la Bible en vue de recevoir la foi, c’est la compagnie des chrétiens. En effet, ces derniers peuvent expliquer le texte biblique aux non initiés, et dans le même temps fournir des illustrations vivantes de l’impact percutant du message chrétien. Dans la mesure où, bien entendu, ces chrétiens adoptent un style de vie en cohérence avec ce qu’ils croient.

Parmi les situations concrètes qui permettent un contact avec la Bible aussi bien qu’avec les chrétiens, on retrouve:

la lecture régulière de la Bible à deux: un non-chrétien avec un chrétien

la lecture ou l’étude de la Bible au sein d’un petit groupe qui comprend à la fois des non-chrétiens et des chrétiens

les groupes de découverte de la Bible (qui présentent systématiquement les grandes vérités bibliques aux personnes intéressées)

les cultes hebdomadaires adaptés à la présence de non-chrétiens (dans certaines Églises, c’est le cas tous les dimanches, dans d’autres, c’est plus occasionnel)

« Tu aurais aimé recevoir la foi? » C’est encore possible, puisque “la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu” » (Romains 10.17).

Bonne jour née à tous.

Fabrice

Une vie communautaire.

« voyez qu’il est bon, qu’il est doux d’habiter en frère tous ensemble » (psaume 133,1) notre but est d’examiner quelques orientations et règles que donne l’écriture sainte pour la vie communautaire sous l’autorité de la parole.

Il ne va pas de soi pour le chrétien de pouvoir vivre parmi d’autres chrétiens Jésus-Christ a vécu au milieu de ses ennemis. Finalement tous ses disciples l’ont abandonné sur la croix, il s’est trouvé tout seul, entouré de malfaiteurs et de moqueurs. Il était venu apporter la paix aux ennemis de Dieu. De même, la place du chrétien n’est pas dans la réclusion d’une vie cloîtrée, mais au milieu de ses ennemis. C’est là qu’il a sa tâche, son travail. « Le règne de christ doit s’établir au milieu de ses ennemis. Ne pas souffrir cela, c’est ne pas vouloir être de cette seigneurie mais vivent entourer d’ amis, assis parmi les roses et les lis , loin des méchants dans un cercle de gens pieux. Ho ! Vous qui blasphémez et trahissez le Christ ! Si Christ avait fait comme vous le faites, qui donc aurait pu être sauvé » ?

Je les ai disperserai parmi les nations, mais même au loin ils se souviendront de moi (Zacharie. 10,9) c’est la volonté de Dieu que la chrétienté soit un peuple dispersé, disséminés comme une semence se jetée « un parmi tous les royaumes de la terre » (Deutéronome 28,25) ce sont à la fois sa malédiction et sa promesse. C’est dans des pays éloignés, parmi les incroyants que le peuple de Dieu doit vivre, mais il se sera la semence du royaume de Dieu dans le monde entier.

« Je ferai entendre mon signal pour les rassembler car je les ai racheter », « ils reviendront » (Zacharie 10,8) quand cela arrivera-t-il ? Cela est arrivé en Jésus-Christ qui est mort « pour réunir dans l’unité les enfants de Dieu qui sont dispersés » (Jean 11, 52), et cela arrivera finalement de manière visible à la fin des temps, quand les anges de Dieu « des quatre vents, depuis un une extrémité des cieux à l’autre, rassembleront ses élus » (Matthieu 24,31) mais jusque-là, le peuple de Dieu demeure dans la dispersion, tenus ensemble par Jésus-Christ seul, devenu un du fait que (ses membres) disséminées parmi les incroyants se souviennent de lui sur les terres lointaines.

Ainsi, tant la période qui va de la mort du Christ aux derniers jours, c’est des chrétiens peuvent déjà vivre ici avec d’autres chrétiens dans une communauté visible, ce n’est en fait que par une sorte d’anticipation miséricordieuse des réalités dernières. C’est par la grâce de Dieu qu’une assemblée peut se réunir de manière visible dans ce monde autour de la parole de Dieu et du sacrement. Tous les chrétiens n’ont pas part à cette grâce. Les prisonniers les malades les isolaient qui vivent dans la du sport, les prédicateurs de l’Évangile en terre païenne sont seuls. Ils savent qu’une communauté visible est une grâce. Il prient avec psalmiste : je me laisse aller à évoquer le temps où je passais la barrière, pour conduire jusque dans la maison de Dieu parmi les cris de joie et de louange, une multitude en fêtes » (psaume 42,5) mais ils restent seuls une graine disséminée sur des terres lointaines selon la volonté de Dieu. Cependant, ce qui lors de me refuser en tant qu’expérience visible, et se saisissent avec d’autant plus d’intensité par la foi. C’est ainsi que le disciple du seigneur, Jean le visionnaire de l’Apocalypse, exilé dans la solitude de l’île de Pâques commence, célèbre le culte céleste « en esprit, le jour du seigneur » (Apocalypse1, 10 avec les assemblées qu’il connaît. Les sept chandeliers qu’il voit sont les églises, les sept étoiles leur ange ; au centre, et dominant l’ensemble, il voit le fils de l’homme, Jésus-Christ dans la haute gloire du ressuscité. C’est lui qui fortifie et le console par sa parole. C’est de la communauté céleste à laquelle l’exil participe au jour de la résurrection de seigneur.

La présence corporelle d’autres chrétiens et pour le croyant une source incomparable de joie et de réconfort. À la fin de sa vie l’apôtre Paul prisonnier, ne peut contenir le désir qui le fait appeler auprès de lui, dans sa prison, Timothée « son bien-aimé fils dans la foi » il peut le revoir et l’avoir à ses côtés. Il n’a pas oublié les larmes versées par Timothée lors de ces derniers adieux (2Timothée 1,4) pensant l’assemblée de Thessalonique, il prie Dieu « nuit et jour avec insistance pour qu’il nous soit donné de vous revoir » (1Thessalonissiens 3, 10) ; et l’apôtre Jean devenu vieux, c’est que la joie que lui procurent les siens ne sera parfaite que lorsqu’il pour revenir chez eux et leur parler de vive voix, au lieu de le faire par lettre avec de l’encre (2 Jean 12) le croyant n’a pas avoir honte et à se croire encore trop charnel en désirant voir d’autres croyants en chair et en os. C’est comme corps que l’être humain a été créé, c’est comme corps que le fils de Dieu est apparu pour nous sur la terre, c’est comme un corps qu’il est ressuscité, c’est dans son corps que le croyant reçoit le Christ au moment du sacrement et c’est enfin la pleine communauté entre des créatures à la fois esprit et corps que créera la résurrection des morts. À travers la présence corporelle d’un frère en la foi, le croyant peut louer le créateur, le réconciliateur et le rédempteur, Dieu le père, le fils et le Saint Esprit. Le prisonnier, le malade le chrétien de la disposa reconnaisse dans un frère qui les visite insigne corporelle de grâce : la présence du dieu des trinitaires. Le visiteur est celui qui est visité reconnaisse dans la solitude-là après l’autre, le Christ qui est présent dans le corps, il s’accueille et se rencontre l’un l’autre comme on rencontre le seigneur, dans la crainte, dans l’humilité et la joie. Il accueille réciproquement cette bénédiction comme celle de Jésus-Christ lui-même. C’est donc une seule rencontre entre frères comporte déjà une telle béatitude, quel trésor inépuisable ne doit-il pas s’ouvrir pour ceux qui sont jugés dignes par la volonté de Dieu de vivre dans une communauté de vie quotidienne avec d’autres chrétiens ! Certes, ce qui est pour l’être isolé une grâce inexprimable de Dieu et facilement dédaigné et foulé aux pieds par ceux qui ont chaque jour les bénéficiaires. En oublient facilement que la communauté de frères chrétiens est un don gracieux du royaume de Dieu qui peut nous être repris chaque jour, et que nous pouvons d’un instant à l’autre être précipité dans la solitude la plus profonde. Il faut donc que celui qui peut mener jusque cette heure une vie chrétienne commune avec d’autres chrétiens loue la grâce de Dieu du plus profond de son cœur, remercie Dieu à genoux et reconnaissent : c’est une grâce une pure grâce, de pouvoir vivre aujourd’hui encore dans la communauté de frères chrétiens.

Une communauté chrétienne signifie une communauté par Jésus-Christ et en Jésus-Christ .Il n’existe aucune communauté chrétienne qui serait plus et aucune qui serait moins que cela .De la simple rencontre occasionnelle à la communauté de tous les jours qui dure depuis des années , la communauté chrétienne n’est que cela .Nous appartenons les uns aux autres seulement en Jésus-Christ et en lui.

Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie d’abord qu’un chrétien a besoin d’un autre à cause de Jésus-Christ ; ensuite , qu’un chrétien ne vient à l’autre que par Jésus-Christ , enfin que nous avons été élus de toute éternité en Jésus-Christ , accueillit dans le temps et réunis pour l’éternité.

AMEN

L’au-delà:

L’au-delà

L’au-delà: un mirage ?  Ou bien existe-t-il vraiment ? Faut-il y croire ?  Comment y parvenir ? Par quels chemins ?  Par quels moyens ? Une fois ou l’autre ces questions surgissent dans l’esprit de tout être humain. Où trouver la réponse? Notre seule référence pour ce sujet se trouve dans la Parole de Dieu, la Bible. Tout ce que Dieu a dit s’accomplit infailliblement. On trouve déjà les expressions shéol dans l’Ancien Testament et hadès dans le Nouveau. Elles désignent le lieu invisible où vont les âmes après la mort. Dans l’Evangile, le Seigneur Jésus lève lui-même le voile sur l’Au-delà et montre la situation de deux hommes après leur mort. L’un est dans une position d’intimité avec Abraham, ce qui est le plus grand bonheur pour un Juif; l’autre est dans les tourments, n’ayant pensé qu’à profiter de la vie sans s’inquiéter ni de Dieu, ni de son avenir (Luc 16). Ce n’est qu’après la mort et la résurrection de Jésus Christ que l’Au-delà s’illumine d’une clarté particulière; en effet, le Nouveau Testament nous parle de la part bienheureuse des croyants après la mort. Déloger et… être avec Christ, … cela est de beaucoup meilleur (Philippiens 1:23); absents du corps… présents avec le Seigneur (2 Corinthiens 5:8). Déjà au brigand repentant sur la croix, Jésus dit: Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23:43). Etienne, le premier martyr chrétien a vu le ciel ouvert, la gloire de Dieu et Jésus à la droite de Dieu (Actes 7). L’apôtre Paul a été enlevé jusqu’au troisième ciel et y a entendu des paroles merveilleuses que le langage humain n’est pas capable d’exprimer (2 Corinthiens 12). Le troisième ciel nous parle de la demeure de Dieu, de Dieu révélé dans sa plénitude, par le christianisme, comme Père, Fils et Saint Esprit. Dans le premier ciel, nous pouvons voir le ciel créé, le ciel des astres; dans le deuxième ciel, les lieux célestes, le monde invisible où sont les anges. L’Au-delà est donc caractérisé par deux endroits bien différents que la Parole de Dieu appelle: le paradis, le ciel, la maison du Père, ou: les ténèbres de dehors, un lieu de tourments, la seconde mort.

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La mort Le corps retourne à la poussière et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné (Ecclésiaste 12:7). La mort ne règle rien. De nombreuses personnes cherchent à se persuader que tous leurs problèmes prendront fin lorsqu’elles mourront, mais la mort ne règle pas la question du péché, et elle ne met pas non plus fin à la misère du pécheur. Elle met un terme à l’orgueil et aux prétentions de l’homme. C’est donc sur la terre que l’homme est responsable de se mettre en règle avec Dieu. S’imaginer qu’il aura encore une possibilité de le faire après la mort est une illusion du diable. Au moment où l’homme expire, son sort est définitivement fixé.

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Le salut, la vie éternelle Il n’y a pas de remède contre la mort, mais le Dieu d’amour, le Dieu vivant et vrai, offre à tous, sans exception, un moyen de salut: Jésus Christ. Il n’y a de salut en aucun autre, car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel… par lequel il nous faille être sauvés (Actes 4:12). Seul Celui contre lequel nous avons péché peut nous délivrer du fardeau et du châtiment de notre péché. Seule la mort de Jésus Christ sur la croix pouvait payer la dette écrasante du péché et nous acquérir le pardon divin. Aucune souffrance, aucune pénitence, aucun pèlerinage ne peut effacer un seul péché. Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché (1 Jean 1:7). Le salut, la vie éternelle est un don du Dieu d’amour; il ne s’acquiert ni par l’argent, ni par des œuvres méritoires, mais par la repentance et la foi au Seigneur Jésus. Il est donc à la portée de tous. Pour celui qui a confessé ses péchés et mis sa confiance dans le Seigneur Jésus, la mort, vaincue par Jésus Christ qui est devenu son Sauveur, n’est plus qu’une servante qui l’introduit dans la présence de Jésus où il attend en paix la résurrection. Celle-ci aura lieu quand Jésus reviendra. Les bienheureux rachetés, revêtus d’un corps glorieux, seront alors pour toujours avec le Seigneur.

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Nous supplions pour Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Dans l’Au-delà, le monde avec tous ses intérêts, son agitation et ses illusions aura passé. Pour celui qui ne connaît pas Jésus comme son Sauveur personnel, la mort, c’est l’attente de la résurrection et du jugement éternel. Selon Apocalypse 21:8, tous les pécheurs qui ne se seront pas repentis auront leur part dans l’étang brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mortLà seront les pleurs et les grincements de dents (Matthieu 24:51). Jésus Christ désire vous sauver. Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19:10). Et le bon Berger dit de ses brebis: Je suis venu afin qu’elles aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance (Jean 10:10). Le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés (Marc 2:10).

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Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé (Actes 16:30,31). Pour toujours avec toi dans la maison du Père, Jésus Christ, mon Sauveur, qui t’es livré pour moi! Avec toi, Dieu de paix, d’amour et de lumière; L’Au-delà près de toi, Quel repos pour la foi

nons à notre langue à parler, comme il faut que notre langue, est-il dit, s’abstienne de dire le mal. Nous ne l’avons pas reçue de Dieu pour en faire un instrument d’accusation, d’insulte et de calomnie. Nous devons nous en servir, pour chanter les louanges de Dieu, pour en faire l’instrument de la, grâce, pour édifier notre prochain, pour lui être utile. Vous avez médit de quelqu’un? Eh bien! qu’avez-vous gagné à vous faire tort ainsi à vous-même, à passer pour un médisant? Le mal, en effet, le mal ne s’arrête pas à celui qui en est victime; il remonte jusqu’à son auteur. L’envieux, par exemple, en croyant faire tomber les autres dans ses piéges, est le premier à recueillir le fruit de son injustice; il se dessèche, il se flétrit, et se rend odieux à tout le monde.

Bonne journée

Fabrice

Jésus le chemin

Le: 5/08

Renoncer à nos miroirs

Il fit la cuve en bronze avec sa base en bronze en employant les miroirs des femmes qui se rassemblaient à l’entrée de la tente de la rencontre.(Exode 38.8)

Lorsque Moïse a réuni les enfants d’Israël pour amorcer la construction du Temple

(Ex 35 – 39), il a fait appel aux services de Betsaleel, un artisan très habile, pour qu’il participe à la fabrication des meubles. On dit que l’on a demandé à certaines femmes de faire don de leurs précieux miroirs d’airain afin de fabriquer la fameuse cuve d’airain (Ex 38.8). Elles y ont renoncé afin de contribuer ainsi à préparer un endroit où la présence de Dieu résiderait.

Renoncer à nos miroirs ? Pour la plupart d’entre nous, la chose serait difficile à faire. Or, ce n’est pas une chose qui nous est demandée, mais qui me porte à réfléchir au fait qu’un trop grand examen de nous-mêmes risque de s’avérer déconcertant. Il est susceptible de nous amener à trop penser à nous-mêmes au détriment des autres.

S’il nous est possible d’oublier rapidement notre propre visage et de nous rappeler que Dieu nous aime tels que nous sommes malgré toutes nos imperfections , il est également possible «que chacun de [nous], au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres» (Ph 2.4).

Augustin a dit que nous nous perdons en nous aimant nous-mêmes, mais que nous nous trouvons en aimant les autres. Autrement dit, le secret du bonheur ne réside pas dans le fait d’avoir la bonne apparence, mais de donner notre cœur, notre vie et notre personne par amour pour autrui.

Le cœur centré sur les autres ne se consumera pas pour lui-même.

Bonne journée .

Fabrice

chemin-et-la-vieJe vais dire en peu de mots comment on devient un enfant de Dieu : c’est seulement par Jésus-Christ. C’est lui qui a dit : « je suis la porte celui qui entrera par moi sera sauvé. » Dans l’épais brouillard de ce monde, il y a Jésus qui vient à notre rencontre, Jésus cet homme portant les marques des clous sur son corps. Sans doute ne vous êtes vous pas souciés de lui. Sans doute aussi, tout ce qui avait trait à lui , cela vous semblez des bêtises, et il vient à votre rencontre, et il se peut alors qu’il vous arrive de le reconnaître : « toi l’homme d’une autre dimension, toi, le fils du Dieu vivant, et c’est toi qui es mon sauveur ! » Le premier pas pour parvenir à être un enfant de Dieu, c’est reconnaître Jésus ; le second point, est d’adopter à son égard une grande confiance : il peut mettre de l’ordre dans ma vie personnelle, dans mon angoisse, dans mon sentiment intérieur de culpabilité, dans mes péchés de jeunesse ! Dans l’Ancien Testament, un homme de Dieu affirme : « tu conduis les affaires de mon âme. » Vient le moment où l’on met sa confiance en Jésus et où l’on lui fait confiance, de se détacher de sa propre vie pour la mettre totalement entre ses mains. Cela s’appelle la conversion comme pour moi il y à 30 ans vint l’heure ou j’abandonnais ma vie d’incroyant pour la donner à Jésus. Personne ne m’a aidé alors. Moi non plus je ne peux pas vous aider. C’est quelque chose que vous devez faire en tête à tête avec lui. Osez faire cette démarche, dite lui seulement : « prends ma vie Jésus ,/ A toi je la donne tout entière ! » À comptait de cet instant, vous serez devenu un enfant de Dieu.Il y a des personnes qui pensent que l’on peut-être sauvé autrement .Vous pouvez essayer , personnellement , je vous dit ceci: pour entrer dans le royaume de Dieu, il n’y a qu’une porte ! et cette porte , c’est Jésus ! Jésus , mort pour nous et ressuscité pour nous .

Lorsque vous serez devenus enfant de Dieu , -je vous en prie , cherchez donc Jésus , il est à votre recherche depuis déjà si longtemps.

Bonne journée à tous

Fabrice

 

 

 

PSAUMES 23

Le 1/08

Psaumes 23

Le roi David, lui-même un ancien berger, débute ce psaume par : « L’Eternel est mon berger », se mettant immédiatement dans la position d’une brebis dépendant de Jésus-Christ (qui est la même personne que l’Éternel de l’Ancien Testament – voir Jn 1 : 1-3 , 14 ; et Héb 1 :2). Cette analogie du Christ comme berger et de ceux que Dieu a choisi comme Ses brebis, est soulignée à plusieurs endroits tout spécialement dans Jean 10, Jean 21 :15-17 et Hébreux 13 :20. Le berger est le pourvoyeur et le protecteur de son troupeau. Sans lui, les brebis sont sans défense. Il en est de même avec l’existence humaine qui n’est rien d’autre qu’une expérience charnelle et remplie de péchés si Dieu ne fait pas partie intégrante de nos vies, (Jn 5 :30 ; Rom 8 :6-11).

Poursuivant par « je ne manquerai de rien », David montre ici qu’en tant que brebis placée sous les soins de Jésus-Christ, il ne manquerait de rien. Ceci est répété dans Psaume 34 :9-10 et indique clairement que David comprenait l’importance de placer Dieu et Ses voies en premier dans sa vie (voir Matth 6 :25-34). Puis il continue. « Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles ». Les deux sont une indication de bénédictions abondantes, autres signes d’une vie selon Dieu.

Le verset 3 débute par « Il restaure mon âme ». David savait qu’il était un pécheur mais comprenait que Christ lui apportait la rédemption et continuerait de lui pardonner s’il se repentait. Le Psaume 51 est un bon exemple qui démontre que David comprenait ce qu’étaient le repentir et la miséricorde.

Si l’on retourne à l’analogie du berger et de la brebis, David poursuit, « Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom », montrant par là que c’est l’exemple de Christ qu’il nous faut suivre (i.e. copier), et que cela est la gloire de Dieu lorsque nous obéissons. Ce n’est que par la puissance du Saint-Esprit en nous qu’il nous est possible de faire cela (Gal 2 :20 ; Phil 4 :13). Dans le Psaume 119 :172, David définit la justice par « … tous tes commandements sont justes ».

Pour l’avoir vécu, David savait que le berger devait occasionnellement conduire son troupeau à travers un terrain difficile et c’est pourquoi il écrit (en tant que brebis), « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent ». David avait une confiance totale en Dieu et en Ses voies, il n’avait pas peur, même à « l’ombre de la mort ». La houlette et le bâton sont les outils du berger et sont utilisés par ce dernier pour diriger et corriger le sentier des brebis, de la même façon dont souvent Dieu doit guider, et parfois, corriger notre propre voie. Cela réconfortait David. Paul indique dans II Timothée 1 :7 que cette attitude provient de Dieu : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse ».

Même face aux ennemis, David avait pleine confiance : « Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde ». Il connaissait les promesses de bénédictions et de protection, (Éph 3 :20 ; Lc 11 :9-13 ; comparez ces versets avec Jacques 4 :1-3).

En conclusion, David savait qu’aussi longtemps qu’il suivrait le Christ, « … le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie » ; il attendait le moment de régner (en tant que roi d’Israël — voir Éz 34 :23-24) dans le Royaume de Dieu : « Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours [pour toujours]

Le pardon judiciaire de Dieu :

Le pardon judiciaire de Dieu :

Avant le jour de ma nouvelle naissance , Dieu était mon juge et moi, j’était l’assassin de son Fils, poursuivit par sa loi .Mais ce jour là Dieu en tant que juge pardonna tout mon péché, passé, présent et futur .Depuis , il ne voit plus mon péché; à ses yeux je suis juste comme Jésus est juste.Il considère mon péché comme appartenant à Jésus et sa mort comme étant la mienne .La justice de Jésus est devenue ma justice .Mon coeur est maintenant à Jésus et sa résurrection

A partir de cet instant , Dieu n’est plus mon juge , il devient mon père .Je ne suis plus à ses yeux un criminel , je deviens son enfant .Je l’appel Abba, ,papa(Romains8.15)

Quand je suis conscient d’avoir péché , je n’ai plus affaire affaire avec lui comme comme l’enfant vis-à-à-vis de son père.Dieu en tant que juge ne voit plus mon péché , mais ma conscience le voit bien et me tourmente .Un gros nuage noir monte entre moi et le soleil de sa présence.Je suis toujours son enfant et il est toujours mon père, mais je ne voit plus sa face .J’ai perdu , non mon salut , mais la communion avec lui.

Jésus raconte l’histoire du fils prodigue pour illustrer cette vérité (Luc 15)

Le fils était toujours fils de son père , mais il était en révolte , loin de la maison, dans la misère parmi les pourceaux .Il avait peur de revenir vers son père ; il se faisait sans douteuse fausse idée de lui , croyant qu’il le rencontrerait fouet et les chiens .Bien au contraire, quand il est rentré en demandant pardon , son père l’attendait , l’a embrassé , et l’a réinstallé dans la famille.

Ainsi à chacune de mes faillites, je dois revenir à mon père céleste et lui confesser ma faute .Satan essaie de m’en empêcher , en me faisant croire que le père me chassera de sa présence .Il veut me voir rester au loin parmi les pourceaux .Tant que je ne crois pas au pardon de Dieu , il me tient dans un état de dépression et d’impuissance spirituelle .Tant ma conscience est souillée , le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir .

Pour avoir le pardon judiciaire de Dieu il y a une seule condition, répétée plus de cent fois dans le nouveau testament : « Crois au Seigneur Jésus.»(Actes 16.31)

Bonne journéeà tous

Fabrice

 

La prière par Martin Luther

LE: 30/07

Les disciples de notre Seigneur lui demandèrent un jour de leur enseigner à prier , il leur répondit:
Quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les païens ; car ils imaginent être exaucés en parlant beaucoup .Ne leur ressemblez donc point; car votre père sait de quoi vous avez besoin , avant vous le demandiez.Vous donc priez ainsi:
Notre Père qui est aux cieux, que ton Nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel .Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien .Et nous quitte nos dettes , comme nous quittons aussi les dettes de nos débiteurs.Et ne nous induis point en tentation ; mais délivre nous du mal.Amen ( Luc 11, 1-4 ; Matthieu6, 7, 13).

Nous apprenons par ces paroles de Jésus-Christ 1° comment il faut que nous prions 2° ce que nous devons demander à Dieu; deux points qu’il est également essentiel de connaitre.

De quelle manière faut-il qu’on prie?

Faire peu de parole, mais être pénétré profondément de ce que l’on dit , voilà la bonne méthode qui nous est recommandée par Jésus-Christ .
Les prières qui répandent le moins en paroles, sont les meilleurs ; les prières verbeuses sont les plus mauvaises .Peu de mots, beaucoup d’âme, voilà la prière du chrétien.Abondance de discours est sécheresse de coeur , voilà celle du païen .C’est pourquoi Jésus dit: Quand vous priez , n’usez point de veines redites , comme le font les païens ; et à la femme samaritaine : Il faut que ceux qui adorent Dieu , l’adorent en esprit et en vérité , car le père en demande de tels qui l’adorent ( Jean 4, 23.24)

La prière spirituelle est opposée , dans ce passage, à la prière corporelle; la prière véritable , à celle qui n’est qu’apparente .Lorsqu’on se borne à murmurer des oraisons que la bouche profère sans qu’on les accompagnent de ses pensées , c’est le corps qui prie et non l’âme, on adore Dieu en apparence , et non en vérité .La prière spirituelle et véritable , au contraire, est celle qui part du fond du coeur, élan, soupir , aspirations d’une âme qui cherche l’Eternel , et qui a soif du Dieu vivant .Celle-ci nous sanctifie et nous maintient dans une craintive humilité, tout en nous pénétrant d’une filiale confiance. L’autre rend hypocrite et donne lieu à une fausse et orgueilleuse sécurité.
Toutefois, il y a ici une distinction à établir , car on pet prier de trois manières différentes .
Et d’abord , par pure obéissance .C’est ainsi que les prêtres et les ecclésiastiques chantent et lisent les prières du culte publique.Telles encore les prières que votre confesseur vous impose, ou celles que vous avez voeu de dire .Dans cette sorte de prières, ce qu’il y a à peu près de mieux , c’est l’obéissance , et elles doivent être mises au rang de toute autre oeuvre d’obéissance , pourvu qu’on les fasse avec simplicité , et non dans l’intention de gagner de l’argent , des honneurs, des éloges .Car telles sont les grasses ineffables attachées à la parole de Dieu, qu’encore qu’on ne la réciterait qu’avec la bouche et sans dévotion, elle ne laisserait d’être efficace et de faire mal au diable , à supposer toujours qu’on fût guidé en cela par un principe d’obéissance, soit à contre coeur et avec répugnance, soit pour obtenir des richesses , des honneurs et des louanges humaines .Mieux voudrait point de prières que de pareilles prières .Elles reçoivent sans doute ici-bas leur salaire en biens ou honneurs temporels .Mais ce sont précisément ses domestiques que Dieu paie , et non ses enfants.

Par Martin LutherLa prière

La prière

30/07

Les disciples de notre Seigneur lui demandèrent un jour de leur enseigner à prier , il leur répondit:
Quand vous priez, n’usez point de vaines redites, comme font les païens ; car ils imaginent être exaucés en parlant beaucoup .Ne leur ressemblez donc point; car votre père sait de quoi vous avez besoin , avant vous le demandiez.Vous donc priez ainsi:
Notre Père qui est aux cieux, que ton Nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel .Donne nous aujourd’hui notre pain quotidien .Et nous quitte nos dettes , comme nous quittons aussi les dettes de nos débiteurs.Et ne nous induis point en tentation ; mais délivre nous du mal.Amen ( Luc 11, 1-4 ; Matthieu6, 7, 13).

Nous apprenons par ces paroles de Jésus-Christ 1° comment il faut que nous prions 2° ce que nous devons demander à Dieu; deux points qu’il est également essentiel de connaitre.

De quelle manière faut-il qu’on prie?

Faire peu de parole, mais être pénétré profondément de ce que l’on dit , voilà la bonne méthode qui nous est recommandée par Jésus-Christ .
Les prières qui répandent le moins en paroles, sont les meilleurs ; les prières verbeuses sont les plus mauvaises .Peu de mots, beaucoup d’âme, voilà la prière du chrétien.Abondance de discours est sécheresse de coeur , voilà celle du païen .C’est pourquoi Jésus dit: Quand vous priez , n’usez point de veines redites , comme le font les païens ; et à la femme samaritaine : Il faut que ceux qui adorent Dieu , l’adorent en esprit et en vérité , car le père en demande de tels qui l’adorent ( Jean 4, 23.24)

La prière spirituelle est opposée , dans ce passage, à la prière corporelle; la prière véritable , à celle qui n’est qu’apparente .Lorsqu’on se borne à murmurer des oraisons que la bouche profère sans qu’on les accompagnent de ses pensées , c’est le corps qui prie et non l’âme, on adore Dieu en apparence , et non en vérité .La prière spirituelle et véritable , au contraire, est celle qui part du fond du coeur, élan, soupir , aspirations d’une âme qui cherche l’Eternel , et qui a soif du Dieu vivant .Celle-ci nous sanctifie et nous maintient dans une craintive humilité, tout en nous pénétrant d’une filiale confiance. L’autre rend hypocrite et donne lieu à une fausse et orgueilleuse sécurité.
Toutefois, il y a ici une distinction à établir , car on pet prier de trois manières différentes .
Et d’abord , par pure obéissance .C’est ainsi que les prêtres et les ecclésiastiques chantent et lisent les prières du culte publique.Telles encore les prières que votre confesseur vous impose, ou celles que vous avez voeu de dire .Dans cette sorte de prières, ce qu’il y a à peu près de mieux , c’est l’obéissance , et elles doivent être mises au rang de toute autre oeuvre d’obéissance , pourvu qu’on les fasse avec simplicité , et non dans l’intention de gagner de l’argent , des honneurs, des éloges .Car telles sont les grasses ineffables attachées à la parole de Dieu, qu’encore qu’on ne la réciterait qu’avec la bouche et sans dévotion, elle ne laisserait d’être efficace et de faire mal au diable , à supposer toujours qu’on fût guidé en cela par un principe d’obéissance, soit à contre coeur et avec répugnance, soit pour obtenir des richesses , des honneurs et des louanges humaines .Mieux voudrait point de prières que de pareilles prières .Elles reçoivent sans doute ici-bas leur salaire en biens ou honneurs temporels .Mais ce sont précisément ses domestiques que Dieu paie , et non ses enfants.

Par Martin Luther

Le 29/ 07

Le voyageur qui poursuit sa route dans l’espérance de revoir bientôt sa patrie , porte souvent ses regards vers le lieu qu’il doit habiter; il étudie son chemin , il considère les détours , il en mesure la distance, et tâche au moins d’entrevoir au loin la maison paternelle que l’on dirait bâtit sur un riant coteau.

De retour chez lui, il n’éprouve pas moins de plaisir à revenir en arrière sur les lieux qu’il a parcourus, repassant ainsi dans sa mémoire ce qui est arrivé en chemin , soit en bien, soit en mal.

Il en est de même de nous. Nous sommes en route pour l’éternité;nous marchons en avant , les yeux tournés vers la nouvelle Jérusalem.C’est avec bonheur que nous pensons au jour éternel , puisque nous devons y jouir de la présence de Dieu et de l’Agneau .Avant qu’il soit longtemps , nous nous y trouverons dans ses parvis, ou bien nous marcherons en sainte compagnie dans les rues de la cité , avec tous les bienheureux.Et quand, de ces hauteurs sublimes, nous reporterons nos regards sur le sentier qui nous conduit au royaume , sentier fort court à la vérité , mais rempli de merveilles , nous nous rappellerons toutes les luttes, tous les pas fatiguant,toutes les heures obscures ou solitaires, toutes les vallées «  de Bacca  »Avec leurs puits ou leurs étangs , toutes les tristesses et les consolations; nous repaîtrons, agréablement notre souvenir des dispensations de Dieu à notre égard , et nous verrons comment , par des voies mystérieuses mais sûres, nous avons été amenés à cette cité glorieuse .

Quelle satisfaction ne trouverons-nous pas dans cette vision du passé , dans ce souvenir des merveilles de la grâce toute-puissante qui aura ainsi formé notre courte mais intéressante carrière .Heureuses, réflexions, récits merveilleux qui seront autant de sujets d’amour et de louange éternelle dans les siècles à venir !

Nous sommes emportés par le temps.La nuit sera bientôt passée, et le matin millénaire tardera pas à éclore .Puis, la gloire millénaire elle-même sera remplacée par le jour éternel qui est au delà des siècles .L’esprit trouve déjà une bien douce joie dans cette perspective du siècle millénaire ; mais c’est une satisfaction plus grande encore que nous pensons au jour qui n’aura pas de fin .La pensée que les ténèbres de cette nuit vont se dissiper à l’apparition de l’Etoile du matin , nous console véritablement ; nous considérons que la beauté de cette Etoile du matin doit se perdre dans la gloire du jour éternel.

5 pistes pour faire mourir le péché

Le: 26/ 07

5pistes pour faire mourir notre péché 

Le Nouveau Testament décrit notre rapport au péché commeun combat. Nous sommes en guerre contre notre péché, une guerre dont les batailles devraient être de plus en plus faciles mais une guerre qui ne finira qu’à notre mort. Les puritains parlaient de mortification du péché: faire mourir le péché.

Cette guerre est une affaire de tous les jours. Tous les jours nous devons lutter contre le péché qui nous enveloppe si facilement (Hé 12.1). Tous les jours nous devons, à nouveau,fare mourir notre péché  . Oui, mais comment? Pour cela, je vous propose 5 pistes concrètes.

1. Appeler un péché un péché

Notre vocabulaire trahit souvent notre vision du péché. Ainsi, nous parlons d’un (vilain) défaut, ou d’un trait de caractère, ou encore d’une faiblesse. Tout ça parce que nous n’osons pas nommer le péché par son nom. Et pourtant, la première des étapes, c’est de reconnaitre nos péchés et de les nommer.

Un des jeux préférés des enfants étaient la gamelle. Et dans notre règle, si on ne connaissait pas le prénom de quelqu’un qu’on avait vu caché, alors cette personne pouvait rester à sa place. Et ça pouvait nous faire perdre la partie. Avec le péché c’est pareil. Ce n’est qu’en l’appelant par son nom qu’on pourra le déloger.

2. Voir le péché comme Dieu le voit

Le péché a toujours été grave. Pécher c’est désobéir à Dieu,c’est « cracher au visage du Créateur ». Il n’y a qu’en voyant le péché tel qu’il est, dans toute sa laideur, que nous pourrons voir le vrai visage de notre ennemi. C’est à cause du péché du peuple que Dieu veut le punir (Mi 1.5). Il est comme une plaie incurable (Mi 1.9), qui a gangrené tout le peuple.

Voir le péché comme Dieu le voit, c’est aussi voir ses effets sur notre relation avec Dieu, dans notre vie et dans nos relations avec les autres. Le péché est une insulte à Dieu et à l’œuvre de la croix. C’est à cause de nos péchés que Jésus est mort. Mais notre péché attriste aussi Dieu et ternit notre relation. Le péché nous ravit aussi la joie de notre salut (Ps 51.14). Et nos péchés, même ceux que l’on croit cachés, ont un impact sur notre relation avec les autres.

3. Mettre en lumière tous nos péchés

Certains péchés sont évidents, d’autres moins. Le problème, c’est que nous avons tendance à nous attarder à ce que nous voyons. C’est plus facile de passer l’aspirateur sur le tapis devant le canapé que le passer sous le canapé! Et puis après tout, les invités n’iront jamais jeter un coup d’œil là-dessous. Enfin, jusqu’à ce que quelque chose tombe, roule et se transforme en mouton!(amas laineux de poussière, qui s’accumulent sous les meubles).

Il est plus facile de traiter les péchés qui se voient et de faire comme si les autres n’existaient pas. Et puis, après tout, c’est aussi pratique parce que les autres voient les premiers et pas les seconds. On pourrait même passer pour de bons chrétiens…

Mais le péché qui n’est pas mis en lumière est un péché qui grandit. Et qui détruit. Notre relation à Dieu, aux autres… Parmi ces péchés moins évidents, on pourrait nommer l’inquiétude, la peur, le mécontentement, l’impatience, la jalousie…

L’idolâtrie est aussi un péché aux contours subtils. Nous savons que l’idolâtrie ce ne sont pas que les poteaux de bois et les statues taillées. Nous savons que le sport, la carrière, les relations, les hobbies peuvent devenir des idoles pour nos cœurs. Nous savons que tout ce qui est placé avant Dieu devient une idole. Mais qu’en est-il de celles qui ont l’apparence de la piété? Une bonne théologie (je parle pour moi), de bonnes lectures, notre fréquentation au culte, notre service dans l’Église, notre discipline et notre piété, nos afflictions et nos épreuves, même notre foi. Toutes ces choses peuvent devenir des idoles. Tout ce qui détourne notre regard de Jésus et fait notre joie peut nous tromper et faire de nous des idolâtres.

  1. Ne pas opposer grâce et discipline

Certains chrétiens crient au légalisme en entendant la notion de discipline. Mais la grâce ne s’oppose pas à la notion de discipline, mais à celle du mérite. La discipline est un moyen que nous devons utiliser dans notre combat contre le péché. C’est la discipline qui nous aide à nous maitriser, à ne pas transformer un regard anodin en regard chargé de convoitise, à ne pas transformer une mauvaise pensée en parole destructrice, à ne pas laisser le doute devenir une accusation contre Dieu ou un coup de marteau sur le doigt en juron.

La discipline ne vient pas remplacer notre piété, elle la soutient. C’est la discipline qui nous permet de faire ce que nous devons et savons être bon, mais quand nous n’en avons pas envie. Si les athlètes s’entrainaient que lorsque ils en ont envie, ils n’attendraient pas les JO. Si je lisais ma Bible uniquement quand l’envie me prend, je la lirais beaucoup moins.

5. Ne pas combattre seul

L’Église est un de nos atouts dans notre combat pour la sainteté. Pourtant, nous décidons souvent de combattre seul. Nous nous privons de la grâce de combattre ensemble peut-être par timidité, surement par orgueil. La Parole nous encourage à combattre ensemble dans la confession (Ja 5.16).

Trouvons un frère (pour les hommes) ou une sœur (pour les femmes) avec qui nous pourrons partager nos luttes et ses larmes, les victoires et ses joies. Ne nous privons pas de ceux que Dieu place à nos côtés comme nous compagnons d’armes.

Amen

La prédication

EVANGELISATION

Le 24/07

Ai-je décidé de naître ? Est-ce moi qui ai choisi mes parents, mon époque, le pays où j’ai vu le jour ? M’a-t-on demandé mon avis sur la couleur de ma peau ? Y suis-je pour quelque chose si je suis grand ou petit ? En bonne santé ou handicapé ?…

Allons plus loin : les hommes ont-ils décidé d’exister ? Ont-ils choisi leur planète dans l’immensité de l’univers ? Est-ce eux qui ont conçu les millions d’espèces végétales et animales présentes bien avant eux sur la Terre ? Est-ce eux qui ont fabriqué leur corps et ses merveilles prodigieuses ?

Ne trouvez-vous pas que ce serait utile de réfléchir de temps en temps à ces questions ?

Soyons lucides : les hommes possèdent-ils quoi que ce soit qui ne leur a pas été donné ? Certes, ils ont une formidable intelligence pour transformer et réaliser des prouesses, mais est-ce eux qui ont doté leur cerveau de leurs milliards de neurones ? En réalité, les hommes ne créent rien, ils ne font que transformer.

Certains se moquent des hommes d’autrefois parce qu’ils adoraient le divin à travers des représentations assez grossières. Mais que dira-t-on des hommes d’aujourd’hui qui ont une fâcheuse tendance à se passer de créateur pour se prendre eux-mêmes pour des dieux ?

Depuis des millénaires, certains ont pourtant choisi une autre voie en s’exprimant ainsi : « Seigneur, ce n’est pas à nous qu’il faut donner la gloire, mais c’est à toi, pour ton amour et ta fidélité. »(Psaume 115.1

Personnellement, je trouve que rendre gloire à celui qui nous a créés – et qui a fait beaucoup plus encore – est la meilleure manière de répondre aux questions du début. Et ceci peut commencer par un simple « Merci ».

 

 

Le 23/ 07 2017

Dans une phrase remarquable écrite aux Thessaloniciens, Paul fournit une réflexion fondamentale concernant l’impact de la parole de Dieu sur les hommes .

C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce que recevant la parole de Dieu que nous vous avons fait entendre , vous l’avez accueillie , non comme la parole des hommes , mais ce qu’elle est vraiment :la parole de Dieu qui agit en vous qui croyez( 1Tess 2 .13)

Père céleste , nous nous inclinons en ta présence .
Que ta parole soit notre règle,
Ton Esprit notre enseignant,
Et que ta plus grande gloire soit notre suprême préoccupation
Par Jésus-Christ notre Seigneur

La prédication est indispensable au christianisme parce que le christianisme se fonde sur cette vérité : Pour se révéller à l’humanité Dieu a choisi de faire usage de la parole.Il a parlé tout d’abord par ses prophètes , en expliquant ses interventions dans l’histoire d’Israël et en leur donnant les instructions nécessaires pour faire passer son message à son peuple , par le discours et par écrit .Ensuite, il a parlé par son Fils lorsque « la Parole a été faite chair »  Jean1.14) et, au travers des paroles de son Fils , prononcées soit par lui-même soit par ses apôtres.
Il parle par son Esprit au travers de ses serviteurs qui prêchent en son nom ( Luc 24.47.-49) .(De même que Jésus a ouvert l’intelligence des disciples pour qu’ils comprennent les écritures , de même le Saint-Esprit le fait dans notre vie lorsque nous étudions la Bible .Face à un  passages difficile, il est utile de lire le passage de lire le contexte , d’écouter l’avis de chrétiens expérimentés de consulterdes commentaires , mais il y a encore une chose à ne pas oublier : demander au Saint-Esprit d’éclairer notre intelligence pour que nous comprenions le sens des Ecritures et soyons capables de les vivres dans notre vie quotidienne.)  Ainsi , la parole de Dieu est relatif , incarnée et actuelle .C’est là un aspect fondamentale di christianisme .
Le fait que Dieu parle nous oblige, nous aussi, à parler .Nous sommes appelés à faire passer aux autres le message que nous avons entendu .Nous devons dire ce que Dieu a dit .C’est à dire , nous devons prêcher .C’est accent mis sur la prédication est particulier au christianisme.Si toute religions a ses maitres , dont beaucoup enseignent avec autorités et charisme, pour l’essentiel tous ne font que développer des traditions et une éthique antiques . Seuls les prédicateurs chrétiens se présentent comme des hérauts qui proclament la bonne nouvelle de Dieu et osent se considérer comme ambassadeurs ou représentants appelés à transmettre de Dieu (lui-même) » 1 Pierre 4.11)
Il convient de nous rappeler que notre autorité pour prêcher ne vient pas de notre mandat de prédicateur , ni de l’église qui nous a ordonnés , mais de la parole de Dieu . Si nous sommes clairs sur ce point , les gens seront disposés à écouter , en particulier si nous démontrons que nous- même nous désirons vivre sous l’autorité de la Bible.
Bonne journée à tous
Fabrice

______

A

Pensez-vous que la vie chrétienne soit simplement une religion ? Voici pourquoi ce n’est pas le cas…

La vie chrétienne instaurée par Jésus-Christ est bien plus qu’une religion… c’est une relation véritable avec un Dieu d’amour. Il ne s’agit pas juste de développer une connaissance intellectuelle ou philosophique de Dieu, mais bien d’expérimenter sa vie et sa présence au jour le jour en étant transformé(e) par sa parole.

La Bible est bien plus qu’un livre sacré qu’on lirait comme un roman… c’est une parole vivante, qui produit un effet certain (La Bible, Hébreux 4.12). « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit… elle juge les sentiments et les pensées du cœur. »

La prière est bien plus qu’une répétition de mots… c’est un dialogue qui s’établit avec Dieu. C’est un échange et une communion réelle. (voir Psaume 102.17)

La communion c’est bien plus qu’aller à l’église de temps en temps (même si cela est utile)… c’est expérimenter la présence d’un Dieu vivant qui nous parle, qui agit et qui fait des miracles. Et grâce incroyable, comme il est écrit dans Romains 8.15, Dieu met son esprit en vous Mon ami(e) et vous permet de l’appeler Papa.

Ne limitez pas votre vie chrétienne à une simple pratique religieuse. Mais entrez dans cette expérience glorieuse qui vous permet d’appeler « Père » celui qui a tout créé et à qui tout appartient.

Gloire à Dieu !

Bonne journée Fabrice

Dieu donne la guérison

 

La bonne nouvelle, c’est que Dieu est bon et qu’il veut le meilleur pour nous. Et une des choses qu’il désire faire est de nous donner cette santé, que ce soit au niveau émotionnel, au niveau spirituel, mais aussi au niveau physique.

 

C’est une joie pour moi de pouvoir partager une pensée qui vient directement de Dieu, à travers sa Parole. J’aimerais lire avec vous ce passage du livre de Jérémie où Dieu lui-même nous dit :

Jérémie 33 : 2-3

2 Ainsi parle l’Eternel, qui fait ces choses, L’Eternel, qui les conçoit et les exécute, Lui, dont le nom est l’Eternel : 3 Invoque-moi, et je te répondrai; Je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées, Que tu ne connais pas.

C’est ce Dieu-là qui désire faire quelque chose pour vous aujourd’hui. Il dit qu’il fait ces choses, qu’il les conçoit et qu’il veut les exécuter. Au verset 6, il promet une chose fantastique pour chacun d’entre vous qui souffrez dans votre esprit, dans votre âme ou dans votre corps :

Jérémie 33 : 6

6 Voici, je lui donnerai la guérison et la santé, je les guérirai, Et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de fidélité.

LA BONNE NOUVELLE !

La bonne nouvelle, c’est que Dieu est bon et qu’il veut le meilleur pour nous. Et une des choses qu’il désire faire est de nous donner cette santé, que ce soit au niveau émotionnel, au niveau spirituel, mais aussi au niveau physique. C’est la raison pour laquelle, comme nous l’avons lu, il veut exécuter ces choses. C’est lui qui les a conçues, il va libérer ce qu’il a prévu depuis longtemps, à savoir : La guérison.

La guérison n’est pas quelque chose de psychosomatique ou autre, c’est plus que cela. La guérison fait partie de la nature même de Dieu. Au début de sa Parole déjà, Dieu se révèle dans le livre de l’Exode comme l’Éternel qui guérit. Et c’est lui qui a conçu, c’est lui qui est le début, mais aussi la fin de la guérison. Depuis le commencement de ce qu’il veut faire dans votre vie jusqu’à ce que vous soyez en santé, c’est lui qui désire se manifester.

C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, si vous êtes malade, que ce soit, comme je l’ai déjà dit, spirituel, émotionnel ou aussi physique, la bonne nouvelle c’est que l’Éternel qui guérit veut se manifester maintenant en vous de façon fantastique et désire vous donner une source abondante de paix et de fidélité.

UNE PRIÈRE POUR TOI QUI ES MALADE

J’aimerais simplement prier pour tous ceux qui nous regardent et qui sont malades parce que je crois que cette onction de vie, cette onction de guérison est à notre disposition, basée sur sa parole qui est une promesse. Si vous êtes malade, que ce soit d’une maladie curable ou incurable, maladie émotionnelle, psychosomatique, la bonne nouvelle, c’est que rien n’est impossible à Dieu. Si tu mets ta foi en lui, si tu crois en ce Dieu qui est la guérison, ce Dieu qui veut te donner la guérison, là maintenant où tu es, tu peux t’ouvrir à lui.

Je te propose de simplement lever les mains ou, si tu le désires, de mettre ta propre main sur la partie qui est malade et alors que tu fais ceci, j’aimerais invoquer cette présence de Dieu, du Saint-Esprit qui est un esprit de vie et de guérison.

« Je t’invoque Père, toi qui es celui qui guérit, toi qui est celui qui a conçu la guérison et qui veut exécuter la guérison pour tous ceux qui nous regardent et qui sont malades. Dans le nom de Jésus-Christ, je prends autorité sur tous les esprits méchants, tous les esprits mauvais, les esprits d’infirmité, je commande à ces esprits de quitter votre corps. Je te demande Père maintenant de venir alors que le Ciel est ouvert, alors que la grâce coule, qu’une source abondante puisse envahir les bien-aimés, tes enfants, les envahir d’une paix, du shalom. Ce « shalom » qui en hébreu ne veut pas juste dire paix comme on le traduit en français, mais qui parle de la prospérité, de l’abondance et de la santé. Maintenant, un fleuve abondant est en train de venir et de te toucher par la puissance du Saint-Esprit qui t’amène la paix dans ton âme.

Au nom de Jésus, tous ceux qui sont tourmentés, simplement maintenant, recevez la paix de Dieu. Tous ceux qui ont besoin d’être guéris, recevez maintenant le fleuve de vie qui vient du trône de Dieu, ce fleuve de guérison qui coule de Dieu qui lui-même est la source, l’auteur de la guérison. Recevez-le au nom de Jésus ! Je commande maintenant à tout membre, à tout organe de votre corps d’être saisi par la puissance de vie et de guérison au nom de Jésus. Je commande aux estomacs, aux cœurs, aux nerfs, aux articulations, aux muscles, aux os, d’être saisis par la puissance miraculeuse de guérison.

Au nom de Jésus-Christ, recevez maintenant cette promesse de Dieu pour votre propre corps, votre âme et aussi votre esprit. Par les meurtrissures de Jésus vous avez en cet instant la guérison par la puissance du Saint-Esprit.

Je ressens actuellement que plusieurs personnes ont des problèmes au niveau de la dépression. Elles souffrent au niveau émotionnel. Je crois à la parole de Dieu. Que ce soit la schizophrénie, la bipolarité, la dépression ou le burn-out, la présence de Dieu est là pour restaurer votre corps, votre âme qui a été blessée, endommagée. La parole de Dieu s’accomplit maintenant et il vous donne en cet instant la santé. Recevez cette santé au nom de Jésus pour retrouver de la force dans votre système nerveux, dans votre système émotionnel. Recevez-le au nom de Jésus-Christ, soyez guéris et bénis. Amen ! »

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Si l’on songe aux situations de malheur, la question la plus courante est celle du « pourquoi ? ». Pourquoi le mal existe-t-il ? Pourquoi la souffrance du juste ? Pourquoi Dieu n’intervient-il pas ? Cette question interroge le passé, elle y cherche une raison à l’insupportable, elle traduit comme un refus d’entériner la réalité de ce qui est et qui n’aurait pas dû être. À l’inverse la question « jusqu’à quand ? » est tournée vers l’avenir, et le désespoir qu’elle exprime se nourrit d’une réalité pesant de tout son poids. Demander pourquoi, c’est vouloir désespérément demeurer en surplomb, porté sur la crête de la révolte humaine. Demander jusqu’à quand, c’est se situer au cœur de l’expérience, dans le labyrinthe d’une douleur inextricable.

Au chef des chantres. Psaume de David.

Jusqu’à quand, Éternel ! m’oublieras-tu sans cesse ?

Jusqu’à quand me cacheras-tu ta face ?

Jusqu’à quand aurai-je des soucis dans mon âme,

Et chaque jour des chagrins dans mon cœur ?

Jusqu’à quand mon ennemi s’élèvera-t-il contre moi ?

Regarde, réponds-moi Éternel mon Dieu !

Donne à mes yeux la clarté,

Afin que je ne m’endorme pas du sommeil de la mort,

Afin que mon ennemi ne dise pas :

Je l’ai vaincu !

Et que mes adversaires ne se réjouissent pas, si je chancelle.

Moi, j’ai confiance en ta bonté,

J’ai de l’allégresse dans le cœur, à cause de ton salut.

Je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

Psaume 13

Alors la question du temps résonne comme un défi lancé à un Dieu qui n’est nullement mis en cause pour ce qu’il aurait permis ou provoqué, mais qui est réellement appelé au secours. « Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand ? » Ces quatre coups de gong semblent scander la durée de l’histoire – autant celle du peuple d’Israël hanté par les tribulations de l’exil que celle de tout homme s’appropriant ce psaume dans l’épreuve. Et ce qu’il fait découvrir, cet appel répété, c’est que le temps de l’engloutissement dans la désespérance est aussi le temps où une ob-sédante lueur persiste à nier la victoire totale du néant. Il ne faut pas s’y tromper : la souffrance n’en est pas allégée pour autant, car il est des situations où espérer malgré tout est bien plus douloureux que s’abandonner à la fatalité. Et crier « jusqu’à quand » ne fait qu’aiguiser les nerfs de l’âme et du corps dans une tension d’autant plus cruelle que la déception doit être combattue à tout instant. Pourtant, écrit un commentateur « quand l’espoir habite le cœur d’un homme, sa ténacité et son endurance sont sans limites. Tant que l’homme a la possibilité d’entrevoir en rêve l’aide de Dieu et de la chercher par la prière, il a une puissance infinie ». Si le prix de cet espoir est cher à payer, la consolation est double : d’abord nous ne faisons – dans cet appel-là – que joindre humblement notre voix à celles de tous nos frères humains, et enfin ce cri ne demeure pas sans une réponse adressée à chacun : « Je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien », dit sobrement, mais lumineusement, le psalmiste.

Oui la langue est puissante, et ce peut être pour le pire comme pour le meilleur. Pour détruire le prochain ou le bénir, pour disqualifier Dieu ou le louer, c’est la mêmelangue, hélas ! Comment la purifier? Est-ce par la sagesse? En apprenant à la tourner sept fois dans sa bouche avant de la laisser s’exprimer? Ou en écoutant Dieu dans sa Parole et son silence? Car c’est aussi par la bouche et par l’oreille qu’il nous enseigne et nous sauve. Et le psalmiste nous le fait vivre et sentir avec des mots vibrants: «Maintenant, dit l’Eternel, je me lève. J’apporte le Salut à ceux contre qui on souffle!» Et ses Paroles sont pures, invitant nos propres lèvres à se purifier en elles. Rien ne doit rester qui nous salisse la bouche, le cœur, la pensée. Rien ne doit rester qui englue le prochain dans le maléfice d’un verbe faux, méchant, salissant…Le propre Verbe de Dieu est comme un rocher au cœur de la tempête: il redonne confiance en ce que parler veut dire.

Bonne journée

Fabrice

Dieu à préparé le salut du monde depuis le début.

Dieu à préparé le salut du monde depuis le début.

Le centre du message prophétique de l’Ancien Testament est Jésus-Christ. Les prophètes ont annoncé le Christ sous l’inspiration du Saint-Esprit. Ils n’ont pas toujours bien saisi eux-mêmes la portée exacte de tout ce qu’ils disaient, ils ont essayé de comprendre comme en tâtonnant. Tant il est vrai qu’une prophétie est difficile à saisir pleinement avant son accomplissement.

A ce propos l’apôtre Pierre a écrit (I Pierre 1.10-12) : Les prophètes qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous, qu’ils étaient les dispensateurs de ces choses, que vous ont annoncées maintenant ceux qui vous ont prêché l’évangile par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards.

Il est impossible, dans le cadre d’une émission aussi brève, de signaler toutes les prophéties messianiques de l’Ancien Testament.

Examinons rapidement quelques-unes des plus marquantes.

Dieu déclare envoyer son Fils :

« Je publierai le décret ; l’Éternel m’a dit : tu es mon Fils ! je t’ai engendré aujourd’hui. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier » (Psaume 2.7-9).

Une conclusion aussi sévère s’explique par la révolte des grands de ce monde qui se sont ligués et dressés contre Dieu et son Messie.

Ce Fils qui est oint est appelé Dieu lui-même : « Ton trône, ô Dieu, est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d`équité.Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C`est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t`a oint D`une huile de joie, par privilège sur tes collègues. » Psaumes 45.7-8

Celui qui doit venir sera un enfant d’abord tout en restant l’incarnation du Dieu vivant : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Esaïe 9.5

« Cet enfant naîtra d’une jeune fille, d’une vierge : C’est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » Esaïe 7.14

Vous savez comment l’évangéliste Matthieu a repris intégralement cette prophétie expliquant qu’Emmanuel signifie : « Dieu avec nous » On ne saurait être plus précis.

La naissance aura lieu à Bethléhem. Vous vous souvenez probablement du récit des mages venus d’Orient, arrivant à Jérusalem et demandant : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?

On consulta les livres saints et l’on trouva la prophétie de Michée 5.1 « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont t’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » C’est ainsi que les mages allèrent à Bethéléhem.

Mais Hérode avait des projets funestes. Il n’avait pas l’intention de céder son trône à l’enfant qui venait de naître. Il ordonna donc le massacre de tous les enfants de Bethléhem jusqu’à l’âge de deux ans et la sainte famille, avertie à temps par l’ange du Seigneur, s’enfuit en Egypte. Ce n’est qu’à la mort d’Hérode qu’ils revinrent au pays. Cela aussi fut prédit, cette fois-ci par le prophète Osée 11.1 « J’ai appelé mon fils hors d’Egypte. »

Nous savons qu’à ce moment-là au lieu de retourner à Bethléhem, ils allèrent à Nazareth en Galilée, en sorte que Jésus fut appelé le Nazaréen. L’évangéliste Matthieu 2.23 dit : « il vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par les prophètes : il sera appelé Nazaréen. »

Les prophètes annoncent que le Messie sera sacrificateur. Toutefois il ne le sera pas à la manière d’Aaron, selon l’ordre lévitique. Car dans cet ordre, les sacrificateurs étaient des hommes mortels et se succédaient de père en fils dans une sacrificature temporelle, provisoire, imparfaite. Il le sera selon un ordre tout à fait différent, unique, éternel, selon l’ordre d’un personnage mystérieux qui surgit et disparaît aussitôt dans l’Ancien Testament, comme une figure, un symbole du Christ éternel, selon l’ordre de Melchisédek.

David écrit au Psaume 110 : « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek »… « parole de l’Éternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance. Le Christ doit donc être investi d’un sacerdoce universel et non pour un peuple seulement, d’un sacerdoce émanant directement de Dieu et qui ne serait pas transmissible. »

Comme sacrificateur, il offrira un sacrifice. Mais au lieu d’offrir des victimes sanglantes, il s’offrira lui-même en sacrifice. C’est la grande révélation dont Esaïe se fait le porte-parole dans son fameux chapitre 53, que l’on a surnommé le cinquième évangile : … « homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il S’est chargé. Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie, et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment »…

Est-il possible de mieux exprimer en langage prophétique le drame de la crucifixion ?

Le psaume 22, écrit par David, est considéré, à juste titre comme le psaume messianique par excellence. Il débute par une des sept paroles de la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » …. et, un peu plus loin, nous lisons cette étonnante précision : « ils ont percé mes mains et mes pieds, je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent. Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »

Une semaine avant le drame de la croix, Jésus devait entrer à Jérusalem acclamé par la foule. C’était le jour des Rameaux. Cela aussi a été prophétisé et c’est Zacharie qui parle au nom du Seigneur : Voici ton Roi vient à toi, il est juste, victorieux. Il est humble et monté sur un âne, le petit d’une ânesse Zacharie 9.9.

Nous savons que Jésus a été trahi par un des douze apôtres lors du dernier repas. Judas est certainement visé dans ce psaume de David 41.10 : « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. »

Le Seigneur mis à mort est ressuscité le troisième jour, le dimanche de Pâques. Cet évènement extraordinaire à lui aussi, été prédit dans un psaume de David : « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux. Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie et mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité. Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. Il y a d’abondantes joies devant ta face et des délices éternelles à ta droite » Psaume 16.8-11.

Qui peut encore douter de l’inspiration des prophètes après une telle démonstration ? Ils ont été les instruments humains par lesquels Dieu a parlé pour préparer la venue de son Fils unique, notre Sauveur Jésus-Christ, le Seigneur du ciel et de la terre. La semaine prochaine nous parlerons de l’accomplissement du salut, par la venue de Jésus-Christ.

Le ministère des prophètes a aidé la foi des Juifs pieux, il a été comme une lumière. Pour nous, les prophéties fortifient notre foi dans la véracité et l’unité de la Parole de Dieu.

Jésus est venu une première fois selon les Écritures. Il reviendra une seconde fois selon les Écritures. Soyons donc sur nos gardes, veillons et prions pour être prêts.

Qu’est qu’un évangéliste ?

Qu’est qu’un évangéliste ?
Billy Graham, aujourd’hui âgé de 90 ans, a marqué des générations d’évangélistes. Au cours de son long et fructueux ministère il a annoncé l’Évangile à plus de 100 millions de personnes. Des dizaines de milliers d’hommes et de femmes ont été sauvées grâce à son ministère. Il a aussi beaucoup contribué, notamment à travers ses conférences pour évangélistes, au développement de ce ministère. En août 2000 j’ai eu l’opportunité et le privilège de participer à la dernière grande conférence pour évangélistes à Amsterdam. Nous étions plus de 11.000. Un événement qui reste gravé dans mon cœur et ma mémoire ! Dans un de ses livres, « l’appel de l’évangéliste », le Dr Billy Graham propose la définition suivante : « un évangéliste est une personne avec un don particulier et une vocation spéciale du Saint-Esprit pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile ».

Maurice Ray a exercé un ministère d’évangéliste, de pasteur et d’enseignant reconnu par l’ensemble du monde protestant évangélique et richement béni en Suisse, en France et francophonie. Dans sa théologie pratique il dit de l’évangéliste : « le sens étymologique laisse entendre ce qu’est sa mission : il prêche l’Évangile. L’apôtre et le prophète le font également. » Maurice Ray précise « que l’évangéliste met en lumière et limite sa prédication à un aspect précis du message : le salut par grâce et son résultat attendu : la repentance et la foi ou selon d’autres expressions connues : la conversion, la régénération, la nouvelle naissance. » Il remarque encore : « que l’évangéliste apporte tout l’Évangile, mais il a reçu un charisme particulier du Seigneur pour faire connaître le plan du Salut. Il explicite aussi la vie nouvelle en Christ. »

La dernière définition que je vous propose est tirée du congrès de l’évangélisation qui a eu lieu en 1913 à Paris. Alors professeur à la Faculté de théologie de Paris, Henri Monnier explique que l’évangéliste : « est une espèce d’apôtre, c’est un disciple, un collaborateur des apôtres, institué par eux-mêmes. Timothée tenait ce rôle auprès de Paul. Ce qui caractérisait l’évangéliste, c’était l’itinérance : il était le propagandiste de la foi évangélique. Par là même, il se trouvait occuper, dans cette hiérarchie des dons spirituels, un rang supérieur à celui de pasteur et du docteur. »

Du côté du Nouveau Testament…
Plongeons-nous maintenant dans les pages du Nouveau Testament. Le mot grec « euaggelistes », évangéliste, signifie annoncer la Bonne Nouvelle. Des études révèlent que le mot évangéliste n’existe pas dans la littérature grecque profane. Ce terme, « euaggelistes », n’est utilisé que 3 fois dans le Nouveau Testament.
La première occurrence se trouve en Éphésiens : « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ». La seconde dans le livre des Actes des Apôtres : « Repartis le lendemain, nous avons gagné Césarée où nous nous sommes rendus à la maison de Philippe l’évangéliste. » Et la troisième et dernière, nous la trouvons dans une des épîtres pastorales. Timothée reçoit de Paul l’instruction de faire : « l’œuvre d’un évangéliste ».

Philippe, le diacre, et Timothée, illustrent l’œuvre d’un évangéliste. En Actes 8 il nous est dit que « Philippe annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ » Et dans la première aux Thessaloniciens Paul appelle Timothée « notre frère, ouvrier avec Dieu pour l’Evangile du Christ ». L’évangéliste est donc une personne qui annonce la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ aux inconvertis et les invite à mettre leur confiance en Christ pour être sauvé.

Évangéliste, évangélisation ?
A côté du mot évangéliste, on trouve aussi dans le Nouveau Testament d’autres termes tels que « Évangile », « prêcher » et autres qui se rapportent à l’évangélisation. Le terme évangélisation recouvre, lui, tous les efforts entrepris pour annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Toujours selon les Écritures, l’évangéliste, comme chaque chrétien, est un témoin. Mais il est beaucoup plus que cela. Certes, chaque chrétien est appelé à rendre témoignage de sa foi et à raconter comment le message de l’Évangile a transformé sa vie. Par contre, tout chrétien n’est pas appelé à être évangéliste. Cela ne viendrait à l’idée de personne d’affirmer que nous sommes tous apôtre, pasteur, prophète ou docteur ! Alors comment se fait-il que certains déclarent que chaque chrétien est appelé à être évangéliste ? N’y aurait-il pas une confusion entre évangélisation et évangéliste ?

L’évangéliste est un témoin. Mais il est plus que cela. Il a reçu de Dieu un don. « Dieu a donné… des évangélistes » . Son ministère vient directement du Dieu d’amour et de grâce. A propos du don d’évangéliste Billy Graham écrit : « le don d’évangéliste est tout aussi important que celui de docteur ou de pasteur. Il est tout aussi valable aujourd’hui que dans les premières décennies de l’Église chrétienne. L’un des plus grands besoins de l’Église dans le monde entier est de reconnaître la légitimité et l’importance du don et de la vocation d’évangéliste. »

En quoi consiste son ministère ?
A annoncer le Message de l’Évangile. Par différents moyens comme la prédication, le chant, Internet et autres, à différents publics. Mais son ministère ne se limite pas à la seule annonce de l’Évangile. Il est aussi en mesure d’aider des personnes à cheminer spirituellement, à les conduire à Christ, et à faire le nécessaire pour qu’elles grandissent dans leur vie nouvelle. Le ministère de l’évangéliste se résume par ces 3 verbes : semer, moissonner et former.

L’évangéliste est un semeur. A la suite de l’apôtre Paul, des disciples de Jésus, il sème le message de vie afin d’aider ses auditeurs à grandir dans leur compréhension du Dieu de la Bible et à se rapprocher de la personne du Christ. Cet aspect du ministère est le travail le plus ingrat. Le plus difficile. Pourtant quelle joie lorsque l’évangéliste voit une personne ou un groupe de personnes cheminer spirituellement et se rapprocher du Sauveur !

L’évangéliste est aussi un moissonneur. Il aide des hommes et des femmes à naître spirituellement. A entrer dans le royaume de Dieu. A passer de la mort à la vie. Des ténèbres à la lumière. C’est un gagneur d’âmes ! C’est là une des grandes spécificités de son ministère. L’évangéliste Philippe dont il est question dans le livre des Actes était un moissonneur. En Actes 8 il conduit l’Eunuque Éthiopien ainsi que des centaines de Samaritains à Christ. Jésus, ses disciples, l’apôtre Paul et ses nombreux collaborateurs ont également été des moissonneurs. Et quels moissonneurs ! Ils ont conduit des dizaines de milliers de personnes à la foi en Jésus.

L’évangéliste est encore un formateur. Un enseignant. Son objectif n’est pas seulement de faire des convertis, mais des disciples. Autrement dit, des personnes qui suivent l’enseignement de Jésus. Le mettent en pratique. N’est-ce pas Jésus lui-même qui a demandé de faire « de toutes les nations des disciples» ? Remarquez aussi que parmi les trois versets du Nouveau Testament où le terme évangéliste apparaît, deux versets soulignent cet aspect. Il s’agit d’Éphésiens 4 « Et les dons qu’il a faits, ce sont… des évangélistes… afin de mettre les saints en état d’accomplir le ministère ». Dans ce passage l’évangéliste apparaît au milieu d’autres ministères de la parole au sein de l’Église. L’autre passage se trouve en 2 Timothée 4 « Toi sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » L’œuvre d’évangéliste que Timothée doit accomplir est d’annoncer la parole au sein de l’Eglise. Nous pouvons donc en déduire que le travail de suite et l’enseignement des nouveaux croyants font partie intégrante de l’œuvre de l’évangéliste.

Pour résumer…
Ces remarques sur ce qu’est un évangéliste mettent en relief trois éléments d’une importance capitale :
L’évangéliste se consacre exclusivement à l’annonce de la Bonne Nouvelle. Il a reçu un don et une onction particulière pour remplir sa tâche.
Il accomplit un véritable ministère. Il n’est pas inférieur ou moins important qu’un ministère de pasteur, d’enseignant de docteur ou autre. Son service ou ministère est indispensable à l’Église. Sans ministères d’évangélistes le corps de Christ stagne, se flétrit, s’appauvrit et dépérit progressivement.
Son ministère peut comporter de nombreuses facettes. Il sème, moissonne et forme.

Emmanuel Maennlein

En qui avoir confiance ?

Les temps sont durs pour ceux qui aiment leur pays !

 

Les scandales de corruption, d’emplois fictifs, de malversations, de fraudes, de mensonges, de dissimulations, de paradis fiscaux, de blanchiments… et j’en passe, se suivent sans discontinuer depuis longtemps. Ils ont du reste une fâcheuse tendance à se multiplier au fur et à mesure que les échéances électorales approchent.

Ceux qu’on croyait jusqu’ici au-dessus de tout soupçon se trouvent eux aussi pris au piège. On en arrive à se demander …

A qui le prochain tour ?

Nous avons certainement raison d’être scandalisés quand la corruption touche des hommes d’affaires, des sportifs, des vedettes… ou autres personnages publics. Cela devient par contre franchement impossible à apprécier quand ce sont ceux qui sont chargés de faire les lois et de les appliquer, voire de conduire notre pays, qui se révèlent voleurs, menteurs, dissimulateurs.

On en finirait presque par conclure qu’il n’y a que ceux qui n’ont pas encore eu de vrai pouvoir entre les mains qui ne sont pas éclaboussés par des scandales.

Ceci reviendrait du coup à dire que s’ils arrivent eux aussi au pouvoir, il ne faudra peut-être pas longtemps pour qu’ils tombent à leur tour dans les mêmes pièges qu’ils dénoncent aujourd’hui.

L’humanité a-t-elle évolué depuis que l’homme est homme ?

Il me semble en tout cas que le constat du prophète Jérémie reste malheureusement de trop grande actualité.

« Celui qui devient riche de façon malhonnête ressemble à une poule qui a couvé des œufs qu’elle n’a pas pondus » et encore : « Le cœur humain est plus trompeur que tout ! Personne ne peut le guérir, personne ne peut le comprendre ».

Mettre sa confiance dans les hommes équivaudra toujours à prendre appui sur un roseau.

Heureusement ! 

S’il n’est objectivement pas possible de faire confiance à un homme, quel qu’il soit, Jérémie déclarait aussi : « Celui qui met sa confiance en moi et qui s’appuie sur moi, moi, le SEIGNEUR, je le bénis. Il ressemble à un arbre planté au bord de l’eau, qui étend ses racines vers une rivière. Quand la chaleur arrive, il n’a peur de rien, ses feuilles restent toujours vertes. Même une année de sécheresse ne l’inquiète pas, il porte toujours des fruits ».

7 choses à savoir sur le combat spirituel

7 choses à savoir sur le combat spirituel

1) La réalité du combat

Le Nouveau Testament évoque plusieurs fois le fait que la vie chrétienne est un combat et l’apôtre Paul a pu écrire à la fin de sa vie qu’il avait « combattu le bon combat » (2 Ti 4.7). L’ÉCRITURE évoque le combat contre le péché (Hé 12.4) ou pour la foi (Jud 3), ainsi que le combat spirituel (Ep 6.10-20).

2) L’importance du combat spirituel

Ces dernières décennies ont été marquées par la publication de plusieurs ouvrages concernant le combat spirituel et invitant le chrétien à prendre une part active dans cette lutte. Il est également vrai que la réalité de ce combat a parfois été oubliée.

Que dit L’ÉCRITURE ? Des textes clairs comme ÉPHÉSIENS 6.10-20 ; 1 Pierre 5.8 ; Jacques 4.7 montrent très clairement la réalité et l’importance de ce combat. Le rationalisme occidental a sans doute influencé notre manière de considérer la vie chrétienne en nous faisant oublier la réalité de cette lutte spirituelle. Il existe bien d’autres textes, mais ceux-ci sont suffisamment explicites pour attester la réalité du combat spirituel qui concerne toute la vie du chrétien.

3) Il s’agit d’une lutte face à un ennemi vaincu !

Jésus est venu pour détruire les œuvres du diable (1 Jn 3.8) et sa victoire à la croix est éclatante, définitive et totale (Jn 12.31 ; 16.11 ; Col 2.15 ; Hé 2.14).

4) Un ennemi vaincu… mais actif

Le livre de l’Apocalypse évoque largement cette question. Le diable fait la guerre contre ceux qui obéissent aux commandements divins et témoignent dans ce monde (Ap 12.17). Plus généralement, L’ÉCRITURE montre l’action du diable pour : perturber la vie d’une église et son témoignage (2 Co 2.11),faire que les chrétiens soient persécutés (Ap 2.10 ; et tout le chapitre 13), obscurcir l’intelligence des non-croyants (Ac 26.18 ; 2 Co 4.4), tenter les chrétiens (1 Co 7.5), … (liste non-exhaustive). Le diable exerce un réel pouvoir sur le monde actuel (Ep 2.2 ; 1 Jn 5.19).

5) La part du chrétien : résister

Le chrétien ne doit laisser aucune occasion au diable de l’entraîner dans des pensées, paroles ou actions qui ne glorifient pas Dieu (1 Co 7.5 ; 2 Co 2.11 ; Ep 4.27). Il est appelé principalement à résister.

En ÉPHÉSIENS 6.10-20, Paul demande de résister dans les jours difficiles (verset 13). Les différents éléments mentionnés invitent à faire confiance à Dieu, à s’appuyer sur le message de l’ÉVANGILE et ses effets pour la vie du croyant.

L’épître de Jacques souligne la nécessité de se soumettre à Dieu pour résister au diable et éviter de pécher et de se souiller par un amour du monde incompatible avec la nouvelle nature (Jc 4.4-8). La foi qui conduit à la soumission et à l’obéissance confiante en Dieu est essentielle pour lutter contre le diable et les attaques spirituelles.

Pierre demande aussi de résister au diable dans un contexte de persécution (1 Pi 5.8-9). La confiance placée en Dieu, donc en sa souveraineté, et dans la victoire de Christ à la croix est précieuse pour résister aux manœuvres du diable.

La difficulté de la vie chrétienne est une réalité et les attaques des puissances mauvaises font partie de la réalité pour chaque enfant de Dieu. La protection divine fait aussi partie de cette réalité. C’est pourquoi la résistance se fait en choisissant constamment de se placer, par la soumission confiante à sa volonté, sous la protection de Celui qui a vaincu le diable et tous ceux qui le suivent.

6) Une action offensive : le témoignage (et l’évangélisation)

L’annonce du message de L’ÉVANGILE est une invitation à changer de maître pour passer dans le Royaume de Dieu, ce changement n’étant possible que par l’action du Saint-Esprit dans le cœur des personnes (Col 1.12-13). La proclamation de la Parole de Dieu lors de la prédication dominicale ou lors d’études bibliques, ainsi que l’évangélisation, font aussi partie du combat spirituel et nous poussent clairement à rechercher soutien, secours et discernement auprès de Dieu.

7) Pour aller plus loin

Le livre « Combattre le bon combat » de David Powlison (La Maison de la Bible) est très accessible. Il se veut pratique, tout en restant fidèle à la révélation biblique. Il montre l’absence d’appui biblique de certaines formes de combat spirituel et milite pour une pratique qui découle de L’ÉCRITURE.

Pour conclure

La guerre menée par le diable contre tous les enfants de Dieu est une réalité. La fureur du diable contre Christ est reportée contre ceux qui Le suivent. Il n’a pas pu vaincre Christ, il se venge sur ceux qui sont l’objet de son amour.

La vie chrétienne normale est donc parsemée de difficultés et de pièges qui peuvent nous détourner de l’essentiel : l’attachement à Dieu et le témoignage rendu, à la fois collectivement et individuellement.

Mais la protection de Dieu est aussi une réalité, même si nous ne la voyons pas toujours. Nous ne devons négliger ni la dure réalité du combat, ni la protection de Celui qui est vainqueur et qui a toujours le dernier mot face au diable !

« Par ceci nous avons connu l’amour.

 

« Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères » (1 Jean 3, 16).

Les versets 14 à 18 de 1 Jean 3 nous donnent des normes importantes pour ce qui concerne l’amour fraternel. Le verset 16 nous en indique la mesure absolue : c’est l’amour du Seigneur Jésus pour les siens, manifesté lorsqu’il s’est offert en sacrifice ; il s’est donné lui-même jusqu’au point le plus extrême où l’on peut aller, jusqu’à la mort.

Si nous voulons apprendre et comprendre quelque chose de l’amour divin, nous devons porter nos regards sur Golgotha et sur ces moments uniques où le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous.

Dans ce qui suit, nous désirons nous arrêter un peu sur cet amour sans pareil, avec le désir qu’il touche toujours à nouveau notre coeur. En outre, la contemplation de cet amour devrait avoir des conséquences pratiques dans notre vie journalière.

LUI

Dans ce verset 16, le mot « lui » est accentué. Quand une personnalité importante exécute quelque chose elle-même, cela prend une signification particulière.

Pour notre salut, le Seigneur Jésus n’a pas simplement tiré de ses richesses infinies une chose qui lui était précieuse. Il n’a pas non plus mandaté un ange puissant ou un archange. Non, lui-même a donné sa vie. Ce « lui » ne nous parle-t-il pas d’une manière particulière ?

L’apôtre Pierre dit à son sujet : « Qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2, 24). Paul encourage les croyants de Thessalonique : « Or notre Seigneur Jésus Christ lui-même… veuille consoler vos coeurs et vous affermir en toute bonne oeuvre et toute bonne parole » (2 Thess. 2, 16, 17). Et le Seigneur Jésus « lui-même, avec un cri de commandement… descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air » (1 Thess. 4, 16, 17). C’est ainsi que le Seigneur Jésus se charge personnellement de ce qui concerne notre salut dans tous ses aspects : quant au passé, au présent et à l’avenir. Quel merveilleux Sauveur n’avons-nous pas ! Lui-même se préoccupe de notre bien de cette manière.

LUI, pour nous

On lit dans l’épître aux Hébreux : « Car, certes, il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d’Abraham » – c’est-à-dire les croyants (2, 16). Sur qui l’amour divin s’est-il donc porté ? Sur des sages, des puissants, des nobles (cf. 1 Cor. 1, 26) ? Sur des hommes qui avaient mérité un tel amour ?

Non, l’amour du Seigneur Jésus s’est porté sur nous, qui étions des pécheurs perdus. Nous faisions partie de ceux qui ne cherchaient pas Dieu (Rom. 3, 11). Nous étions « haïssables », « morts dans nos fautes et dans nos péchés… des enfants de colère » (Tite 3, 3 ; Éph. 2, 1-3). L’étang de feu nous attendait. Tel aurait été notre sort éternel et mérité.

Mais, afin de nous arracher à cela, Jésus est venu et a donné sa vie pour chacun d’entre nous. Chacun peut pour lui-même – quoique tous les enfants de Dieu puissent aussi le faire ensemble – découvrir et contempler l’amour infiniment grand du Sauveur dans les heures terribles de la croix. C’est là qu’il a souffert pour nous. C’est là que, pour nous, il a dû supporter le châtiment de Dieu contre nos péchés. C’est là qu’il a laissé sa vie pour nous.

Pour toi, Jésus, la souffrance,
Les pleurs, la mort, l’abandon !
Et pour nous la délivrance,
Le salut et le pardon.

Il a laissé sa vie

Notre Seigneur, homme parfait, a ressenti douloureusement et profondément le fait de devoir mourir jeune : « Mon Dieu, ne m’enlève pas à la moitié de mes jours ! » (Ps. 102, 24). La pensée de la mort préoccupait son coeur tout au long de son chemin sur la terre. Et pourtant il a donné volontairement sa vie pour nous. Il l’a donnée par amour. C’est ce qu’il dit lui-même à ses disciples : « Personne n’a un plus grand amour que celui-ci, qu’il laisse sa vie pour ses amis » (Jean 15, 13). Donner sa vie pour d’autres, c’est la plus grande preuve d’amour. C’est ce que le Sauveur a fait pour chacun de nous personnellement. Que le souvenir en soit présent constamment dans notre coeur !

Conséquences pour nous

Nous goûtons l’amour du Seigneur Jésus, et nous nous en réjouissons. Mais dans quelle mesure cet amour, parce qu’il est vécu dans nos coeurs, produit-il des effets dans notre vie pratique, et en particulier à l’égard de nos frères et soeurs ? L’apôtre Jean écrit dans ce verset 16 : « Et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères » (le mot nous est également accentué).

La première partie du verset place devant nous l’amour de notre Sauveur, et cela fixe la norme divine pour notre vie. Nous trouvons souvent cela dans la Parole. D’abord, notre regard est dirigé sur Jésus, pour que notre coeur soit attiré à lui et rempli de lui. Et seulement ensuite, les conséquences pratiques nous sont présentées.

Mais comment donc devons-nous laisser notre vie pour nos frères ? L’apôtre Paul nous dit que Christ « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5, 15). Il s’agit de montrer jour après jour que notre vie ne nous appartient plus, mais qu’elle est à Christ. Elle doit être mise à son service. Il peut lui-même décider comment elle doit se dérouler. Il pourrait nous demander même de risquer notre vie physique pour nos frères, ceux pour lesquels lui a donné sa propre vie. Cependant, les versets qui suivent nous montrent de quelle manière l’amour fraternel se réalise dans la vie ordinaire. Il s’agit de ne pas fermer notre coeur au besoin de notre frère (v. 17). Ce qui compte pour Dieu, ce n’est pas nos paroles, mais la manière dont nous les traduisons en actes (v. 18).

Peut-être quelqu’un pensera-t-il : donner sa vie pour le Seigneur, cela est encore concevable – mais pour des frères et des soeurs avec tous leurs défauts et leurs imperfections ! Et pourtant : « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5, 1).

Si l’amour du Seigneur est vivant dans notre coeur et exerce sur nous toute son influence, il nous sera plus facile de pratiquer ce vrai amour des frères – qui est tout autre chose que l’affinité humaine ou la sympathie. Ne devrions-nous pas, par amour pour le Seigneur qui a tant fait pour nous, être plus prompts à témoigner à nos frères et soeurs cet amour fraternel qui s’exprime en actes ? A notre époque, l’égoïsme augmente partout, et malheureusement aussi parmi les croyants. Laissons-nous interpeller et ayons davantage à coeur de vivre pour le Seigneur et pour les siens.

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