Maladie et guérison

Maladie et guérison

La maladie fait partie de notre vie. Souvent, cela ne nous pose qu’un ennui passager et peu important. Du rhume au bras cassé en passant par les caries et les maux de tête, quoi de plus courant ? C’est ennuyeux, mais généralement sans gravité. D’autres maladies vont hélas ! plus loin qu’un simple accident de parcours.

Que faire quand cela nous arrive à nous, croyants ? L’étude suivante cherche à nous ouvrir quelques pistes. Georges Winston, ancien directeur de l’Institut Biblique de Bruxelles, en est l’auteur. J’ai légèrement retouché le texte.

1. Ne paniquez pas !
Dieu ne nous a jamais garanti une bonne santé jusqu’à notre mort, voir 2Cor 12.7-10; Phil 2.26,27; 2Tim 4.20. Luc, l’évangéliste, était médecin et Paul faisait certainement partie de ses patients. C’est vrai que Jésus a porté nos maladies sur la croix, 1P 2.24, mais cela ne veut pas dire que la guérison physique fait partie de nos acquis spirituels. Bien au contraire, la maladie fait souvent partie du plan de Dieu pour notre vie. C’est à ce moment-là qu’il nous parle souvent le plus clairement. Il agit en tout pour notre bien en toutes choses, Rom 8.28, et ce bien, il le détermine souverainement. Nous sommes en bonnes mains, donc, ne paniquez pas !

2. Examinez-vous.
Pourquoi suis-je malade ? Qu’est-ce que Dieu cherche à me dire ?

Il y a peut-être une raison particulière derrière la maladie qui exige de ma part confession, voire réparation, Ps 32.1-5; 1Jn 1.9. Cela ne doit pas nous amener à une introspection morbide : Dieu aime nous révéler nos péchés parce qu’il aime restaurer la communion entre lui et nous. Un péché précis peut entraîner la maladie, et même la mort, cf. 1Cor 11.30 !

Peut-être que vous vous demandez si quelqu’un d’autre est responsable de ce qui vous arrive. Est-ce que, par des moyens occultes, quelqu’un vous a voulu ce mal ? Sachez que celui qui marche avec Christ est à l’abri de ces choses. Le sang de Christ qui nous a purifiés nous protège (Ap 12.11). Etant soumis à Dieu, nous devons, et nous pouvons, résister au diable, Ja 4.7.

Ma maladie a peut-être une raison que je puis discerner. J’ai peut-être été trop actif et ma vie avec Dieu en a souffert. C’est aussi possible que cette maladie poursuit un tout autre but. Dieu peut s’en servir pour réconcilier d’autres personnes avec lui. Il veut peut-être vous amener en contact avec quelqu’un qui a besoin de lui et il vous conduit à cette personne. Vous savez, Dieu ne fait rien par hasard. Mais il ne nous révèle que très rarement ses intentions !

Et si en vous examinant, vous n’êtes toujours pas plus loin ? Si l’Esprit de Dieu ne vous a rien montré comme cause ou raison de votre état ? Alors, rappelez-vous du point 1 et passez au point 3.

3. Priez.
La Bible dit ceci : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. (Ja 5.13) La maladie doit nous pousser à prier. Pensez à certains malades connus dans la Parole de Dieu : l’apôtre Paul en 2Cor 12.8 ou le roi Ezéchias en Es 38.2,3. On peut aussi penser au roi Asa en 2Chr 16.12, dont il est dit que même pendant sa maladie, il ne rechercha pas l’Eternel, mais consulta les médecins. Ce n’est pas qu’on ne doit pas aller voir un médecin ! Mais lorsque notre recours à la médecine traduit un refus de nous confier à Dieu, quelque chose ne va pas. Nous devons justement prier avec confiance en prenant exemple sur Jésus lui-même qui, dans le jardin de Gethsémané se confiait au Père, étant triste jusqu’à la mort, Mt 26.39, voyez aussi Héb 5.7,8.

Souvent, nous sommes beaucoup trop vite à courir chez le médecin. Dans les urgences, cela s’explique sans problème, mais même là, Dieu est encore aujourd’hui le Dieu qui guérit, Ex 15.26. Et dans les cas plus sérieux, pourquoi ne pas profiter de la communion fraternelle d’un autre chrétien qui vient prier avec nous et pour nous ?

4. Utilisez les moyens naturels à votre disposition.
Le développement fabuleux de la médecine est un des dons de Dieu dont nous pouvons user avec actions de grâces. La Bible n’est pas contre ces choses, comme on le fait croire parfois. Elle les mentionne dans des textes comme Es 38.21; Luc 10.34; Col 4.14 et 1Tim 5.23. Il ne faut pas s’attendre au miraculeux quand le Seigneur veut agir par ‘l’ordinaire’. Même au travers des plus grands médecins, c’est lui qui agit. Ambroise Paré avait bien raison en s’habituant à dire : Je panse, Dieu guérit.

Il est tout à fait normal, et historique par ailleurs, que la part du miracle diminue là où avance la médecine. Peut-être même là où l’Eglise s’enracine. La part des miracles dans le livre des Actes semble assez différente de la part des miracles dans les écrits de la fin du Nouveau Testament. Cependant, notre confiance est encore aujourd’hui en Dieu qui ressuscite les morts, 2Cor 1.9. La médecine ne le remplace pas. Et si Dieu vous guérit par ce moyen, qu’il en soit loué !

5. Mettez ce temps de repos forcé à profit.
Beaucoup de choses pour lesquelles nous avions toujours dit ne pas avoir le temps ou l’envie peuvent tout d’un coup trouver une place dans notre vie :

La lecture de la Bible et la prière, pour vous-même, mais aussi pour d’autres. Cela nous aide à combattre cette tendance à ne penser qu’à nous-mêmes pendant notre maladie.
Du temps pour jouir de nos frères et sœurs qui viennent nous rendre visite. Il faudra nous efforcer de nous intéresser à eux, d’apprendre à mieux les connaître. Ils en ont peut-être autant besoin que vous !
La lecture de bons livres ou l’écoute de cassettes qui peuvent nous aider dans notre vie chrétienne (mais sans être trop lourd à digérer dans une période de faiblesse générale !) D’ailleurs, comme cadeau à offrir à un malade, n’est-ce pas une bonne alternative aux fleurs ou aux chocolats ?
Si votre état le permet, souvent lors qu’on est en convalescence, pourquoi ne pas mettre ce temps à profit pour élargir votre horizon et pour approfondir votre marche avec le Seigneur ? Sinon, le risque est tellement grand d’en faire un temps de frustration (cf. Jn 5.5-7 !), ou tout simplement un temps en pure perte.

6. Persévérez dans la prière.
Vous êtes peut-être rétabli depuis longtemps. Remerciez Dieu pour la santé qu’il vous a rendue et servez-le selon cette santé !

Mais il se peut que ça traîne. Paul, en 2Cor 12.7,8 a prié trois fois pour que Dieu intervienne. Ja 5.16 parle de la prière “énergique” du juste, voir aussi Ja 4.2,3. Il nous faut persévérer dans la prière, exercer notre confiance malgré notre faiblesse. C’est le devoir de toute l’église de persévérer dans la prière avec le frère ou la sœur malade. Nous sommes le corps de Christ, et quand un membre souffre, le corps tout entier en est affecté, 1Cor 12.26. La Bible nous exhorte de persévérer dans la prière, Eph 6.18 et nous incite à faire part de nos soucis à Dieu, avec une promesse : sa paix qui envahit notre cœur, Phil 4.6,7.

7. Appelez les anciens de la communauté.
Jacques rappelle que si quelqu’un est malade, il peut appeler les anciens, Ja 5.14,15. Notez que l’initiative est chez le malade. Les anciens viennent chez lui, à domicile ou à l’hôpital. Ce n’est pas une obligation, mais une possibilité que nous présente la Parole de Dieu.

Le malade appelle les anciens ou les responsables spirituels de la communauté dont il fait partie. Ce n’est ni une réunion publique, ni un appel à quelques ‘spécialistes’ de la guérison. Ce sont peut-être des anciens même assez réticents au début ! Mais Dieu honorera la foi qu’ils exerceront ainsi. C’est lui qui agit, pas un spécialiste humain !

L’huile, dont parle Jacques, est secondaire. C’est peut-être le symbole du Saint-Esprit, présent dans cette situation de détresse. C’est peut-être même une huile médicamenteuse. Ce qui est clair, c’est que les anciens doivent prier en oignant, et non pas oindre en priant. C’est la prière qui sauvera le malade, pas l’huile.

Parfois, ce sera l’occasion d’une remise en ordre spirituelle par une confession particulière, suivie d’une assurance du pardon Divin. Mais il ne faut pas confondre ceci avec l’Extrême Onction catholique qui précède en général de très peu le décès plutôt que la guérison. Dans la Bible, c’est en vue du rétablissement qu’on prie.

Est-ce dire que la maladie est le résultat du péché ? Cela peut être le cas. Et si c’est le cas, Dieu désire nous en faire prendre conscience pour qu’il puisse nous pardonner. Le paralytique de Mc 2.5 en est un exemple. 1Cor 11.30 est un exemple où peut mener un refus de le reconnaître.

Y a-t-il donc une guérison assurée chaque fois ? Malheureusement, la réponse est négative. Il nous faudra donc aller plus loin.

8. Reposez-vous dans la volonté de Dieu.
Dieu est souverain. Nous devons, et nous pouvons, nous reposer dans sa volonté. Cela n’est pas une pieuse formule pour couper court à toute discussion. Nos prières sont limitées à cause de notre ignorance des raisons et du but du Seigneur dans une maladie donnée. Ses desseins sont inspirés par son amour sans bornes pour nous, ses enfants en Christ. Au lieu de lui présenter des ordres, voire même des ultimatums, nous nous approcherons de lui avec confiance en son amour. Pierre résume bien cette attitude lorsqu’il écrit : Que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur âme au fidèle Créateur en faisant le bien. (1P 4.19) En fait, nous nous plaçons dans la même position que Jésus dans le jardin de Gethsémané : Non pas ma volonté, mais que ta volonté soit faite. Est-ce facile ? Bien sûr que non !

Il est évident que tous les malades ne sont pas infailliblement guéris. Nous pouvons entrevoir trois éventualités :

Dieu nous donne une assurance objective de la guérison, comme en Jn 4.50. Mais attention ! Ce n’est jamais notre conviction subjective qui est la garantie de la guérison. Nous pouvons nous tromper. Nos convictions peuvent être erronées. Dieu reste souverain dans sa grâce. Cependant, il peut nous donner cette certitude de guérison en réponse à la prière. Le rétablissement médical en sera la preuve éclatante. Notons que cette conviction peut être celle du malade, des anciens ou des deux. Gardons-nous toutefois de prendre nos désirs pour des réalités. Et ne soyons pas choqués si d’autres chrétiens ne partagent pas (encore) cette conviction !
Dieu permet que l’épreuve dure. Nous restons là à souffrir sans savoir pourquoi, ni jusqu’à quand. Que faire ? Le point 9 essaie de donner une réponse biblique à cela.
Dieu nous faitcomprendre que la maladie est terminale. Les textes bibliques suivants parlent de personnes qui étaient dans cette situation : Gen 48.1 et 49.29; 1R 14.1,2,12,13; Es 38.1,5. Voyez aussi la parole de l’apôtre Paul en Phil 1.21-23 où il se pose la question de sa propre mort. Sommes-nous prêts à mourir ? Nous vivons dans une société qui vole aux gens leur propre mort en la cachant derrière des espoirs hypocrites. Pour le chrétien, la mort n’est pas le drame énorme qu’elle est pour ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ, voir 2Cor 5.1-11 et 2Tim 4.6-8.
9. Réclamez la grâce de Dieu pour supporter l’épreuve.
Ce fut l’expérience de l’apôtre Paul en 2Cor 12.9,10. Dieu lui a répondu à sa prière pour être guéri. Il lui a dit : “Non.” C’est une réponse dure à accepter ! Mais Dieu lui a dit aussi autre chose : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Dieu ne nous laisse pas nous débrouiller. Il ne nous abandonnera jamais. Dans notre faiblesse, il y a toujours sa puissance. Elle est une source intarissable. Cette grâce est disponible pour chacun de nous. Personne n’en est exclue. Ainsi, un lit de maladie et de souffrance peut devenir un lieu de victoire en Christ. Ce ne sera sans doute jamais facile. Mais à cause de lui, ce ne sera jamais impossible.

10. Et le don de guérison ?
Dans le Nouveau Testament, ce don vise surtout ceux qui ne sont pas encore chrétiens. Nous le voyons très présent dans le ministère de Jésus et des apôtres (2Cor 12.12) et il est presque toujours lié à des situations d’implantation d’églises dans de nouvelles régions et cultures. Ce don est caractérisé par les traits suivants :

La guérison s’opère par la parole ou par un simple toucher, Mt 8.123-15; Mc 5.25-34; Act 9.32-35; 28.8. En général, cela se fait avec un maximum de discrétion, Mc 8.23; 9.25.
La guérison est instantanée, voir aussi Jn 9.1-7; Act 3.2-8. Même en Mc 8.22-25, la guérison peut être qualifiée d’instantanée, bien qu’elle se fait en deux étapes. Il n’y a jamais une guérison lente par une série d’impositions de mains séparées dans le temps.
La guérison est complète, Luc 4.39; Act 9.34. Il ne reste donc pas de traces de la maladie. D’ailleurs, Jésus encourageait la vérification, Luc 17.14.
Tous étaient guéris, Luc 4.40; 9.11; Act 5.16: 28.9. Il est vrai que dans certains cas la foi ou l’incrédulité jouent un rôle particulier, Mt 13.58; Act 14.8-10. Mais cela était détecté avant, et jamais constaté après pour mieux expliquer l’échec. Et parfois, il s’agit de l’incrédulité de celui qui veut opérer la guérison, Mc 9.19-25 !
La guérison concerne les maladies organiques. On ne guérit pas seulement des affections psychosomatiques, mais des dysfonctionnements ou des non-fonctionnements d’organes du corps : paralysies, cécité, surdité etc. Voir la plupart des références ci-dessus.
Il faut aussi mentionner dans ce cadre les quelques résurrections des morts, Luc 7.11-16; Mc 5.22-43; Jn 11.1-46; Act 9.36-42 et 20.9-12.
N’appelons pas trop vite don de guérison ce qui ne l’est peut-être pas du tout. Que notre soif du miraculeux ne nous ouvre pas la porte aux miracles mensongers de l’ennemi, 2Th 2.9

Jean trois seize.

JEAN 3 .16

Un soir d’hiver froid et venteux, un pauvre garçon rôdait dans les rues, il était sans ami, sans abri et n’avait pas de chez-soi. Il s’était associé à une bande de voleurs, qui, cette nuit-là, avaient décidé d’effectuer un vol avec effraction et lui avaient donné rendez-vous dans une certaine rue.

Alors qu’il attendait, grelottant de froid, il sentit soudainement une main se poser sur son épaule. C’était sombre, il ne pouvait distinguer les traits de la personne, sinon que c’était un homme grand ; il se mit à trembler de peur ; mais une voix bienveillante lui dit :

Mon garçon, que faites-vous là à cette heure ? Quelqu’un comme vous n’a rien à faire dans les rues à une heure si tardive, allez à la maison et couchez-vous.

Je n’ai pas de maison, ni même un lit pour dormir.

Ceci me faut beaucoup de peine. Aimeriez-vous trouver une maison et un lit, si je vous en fournis un ?

Je m’y rendrais immédiatement.

Dans telle rue, tel numéro, vous aurez un lit.

 Sans attendre la fin de la phrase, le garçon s’en allait. 

Halte ! dit la voix. Comment voulez-vous entrer, il faut un mot de passe. Le voici : pouvez-vous lire ?

Non, Monsieur.

Eh bien, rappelez-vous que le mot est : Jean trois seize. Ne l’oubliez pas, sinon on ne vous laissera pas entrer. Jean trois seize.

 Heureux, le jeune homme s’éloigna rapidement répétant sa leçon, et se trouva bientôt dans la rue et devant le numéro indiqués. De grandes grilles de fer fermaient l’entrée ; il sonna timidement ; le portier de nuit vint ouvrir et d’une voix bourrue demanda :

Qui est là ?

Moi, Monsieur ! Je suis Jean trois seize, répondit-il d’un ton tremblant.

Très bien, alors entrez.

Tôt après il entra dans un lit si beau, chaud, avec des draps comme il n’en avait jamais vus. En s’endormant, il put encore se dire : ” C’est un nom porte-bonheur, je veux l’adopter “. Le lendemain matin, on lui donna un morceau de pain avec un bol de lait chaud, puis il se retrouva dans la rue, car ce n’était qu’un asile de nuit. Il se promena longuement, craignant de rencontrer ses anciens compagnons, réfléchissant à sou nouveau nom, quand, en traversant une rue étourdiment, il fut happé par une automobile. Le garçon inconscient fut transporté à l’hôpital le plus proche.

Mai les blessures provoquèrent une forte fièvre et même du délire, durant lequel on l’entendit maintes fois répéter : ” Jean trois seize ! C’était pour me faire du bien, et cela m’en a fait ! ”

Ces mots persistants excitèrent la curiosité des autres malades qui se firent apporter des Nouveaux Testaments ; l’un après l’autre ils lurent le précieux verset : ” Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. ” Grâce à ces mots du pauvre garçon ignorant, bien des âmes furent sauvées dans cette chambre d’hôpital.

Peu à peu, un mieux se fit sentir, le jeune homme reprit connaissance et regarda d’un air étonné autour de lui : comme tout était beau et tranquille ! Où était-il ? C’est alors qu’une voix du lit voisin questionna :

Jean trois seize, comment allez-vous aujourd’hui ?

Comment savez-vous mon nouveau nom ?

Le savoir ! Vous n’avez pas cessé de dire : Jean trois seize, et moi, pour une fois, je dis : Béni soit Jean trois seize !

Comme c’est étrange, on le disait béni, lui dont personne au monde ne se souciait !

Et savez-vous d’où cela vient ? cela vient de la Bible.

La Bible ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

Le pauvre orphelin n’avait jamais entendu parler de la Bible, la Parole de Dieu. Alors il demande :

Lisez-moi ça.

Quand il entendit ces précieuses paroles, il murmura : ” Que c’est beau, ça ne parle que d’amour, et d’un home pas seulement pour la nuit, mais pour toujours ! “.

Il voulut apprendre ce texte par cœur, et il en ressentit une joie profonde. Les jours passèrent, il y eut des changements dans la salle, mais le garçon ne se sentit jamais seul, il se nourrissait des paroles qu’il venait d’apprendre. Puis il eut comme voisin de lit un vieil homme gravement malade. Un matin, l’infirmière s’approcha de lui en disant :

Patrick, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Mal, mal, grogna le vieillard.

Que puis-je faire pour vous ?

Rien, rien. Je vais mourir, et je ne suis pas prêt. Oh ! que vais-je faire ?

La garde se retire, mais le vieux continua de se lamenter.

Que Dieu ait pitié ! Je suis un tel pécheur, et je ne suis pas prêt à mourir. Que faire ? Que vais-je devenir ?

 Le jeune homme entendit toutes ces lamentations ; pauvre homme ! se dit-il, lui aussi a besoin d’un mot de passe.

Patrick, appela-t-il, je sais quelque chose qui vous fera du bien, j’en suis certain, car cela m’a fait beaucoup de bien.

Oh ! alors, dites-le moi, dites-le moi vite ; si seulement je pouvais trouver quelque chose qui me fasse du bien.

Voici, écoutez bien : Jean trois seize. Ecoutez-vous ?

Oui, oui, continuez.

Jean trois seize : ” Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle”:

Par ces mots, Patrick trouva la paix, et peu après il entrait paisiblement dans la vie éternelle.

Le jeune homme guérit ; pendant longtemps, il ne connut que ce texte de Jean trois seize. Dieu bénit sa simple foi ; des amis le placèrent dans une école, puis devint un serviteur fidèle et plein de cœur pour son Maître.

Tu dresses devant moi une table en face de mes adversaires. » Ps. 23: 5.

 

L’expérience de David se fait plus précise. Il n’est pas seulement la brebis d’un troupeau, il est l’invité d’un hôte, hospitalier et Généreux. L’apôtre Pierre l’exprime dans cette affirmation : « Dieu Lui-même prend soin de nous. » (l P. 5: 7). Dieu dresse une table abondamment servie, elle n’est que pour Ses enfants ; mais, quand nous pouvons Lui dire « notre Père », alors toutes Ses richesses sont pour nous. Nous n’avons pas d’inquiétude à avoir. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie, dit le Seigneur, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus… Toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent… votre Père céleste sait que vous en avez besoin… » (Matth. 6 : 25). Cependant, n’oublions pas que le Seigneur ne nous a pas promis le superflu et que même Il ne nous donne pas toujours ce que nous jugeons nécessaire. L’apôtre a été dans l’abondance, mais aussi dans la disette. La vie de la foi ne consiste pas à dépenser sans compter, mais à nous contenter de ce que le Seigneur met sur notre table.

Vous avez peut-être suspendu dans votre salle à manger ce texte : « Jésus est l’hôte invisible de notre foyer… » Que voit-Il chez nous ? Qu’entend-il à notre table ? Honorons nous cet hôte divin ? Que le Saint-Esprit nous sonde et nous permette de changer tout ce qui déplaît à Celui qui nous fait l’honneur d’être avec nous à cette table.

Jésus ne veut pas que nous y soyons seuls, II veut que nous partagions avec d’autres les biens qu’il nous octroie. L’agneau pascal devait être mangé en famille ; les célibataires, les veuves étaient invités à se joindre au cercle familial. Comment exerçons-nous l’hospitalité ? Quels soins prenons-nous de la veuve et de l’orphelin ? Quelle joie apportons-nous aux malades ? Quel réconfort aux affligés ? Pour cette table si bien servie, pour cette présence si chère, pour cette fraternité si précieuse, sommes-nous vraiment reconnaissants ?

Le Seigneur prend soin de notre corps, mais Il veut surtout que notre âme s’épanouisse, qu’elle se restaure. Une table est dressée, non plus pour nos besoins matériels, mais pour ceux de notre âme. Cette table a une forme étrange et sinistre, celle du gibet affreux sur lequel le Fils de Dieu a été cloué. Il fallait pour que nos âmes fussent nourries que la croix fût dressée. Ai-je besoin d’insister sur ce drame ? Pour que nous puissions nous asseoir à la table du Seigneur, il fallait que nous fussions justifiés, pardonnés. Le sacrifice de Jésus, l’expiation de nos péchés, a pleinement satisfait la justice de Dieu. Nous pouvons prendre part au repas sacré si nous avons accepté ce sacrifice, si Jésus est notre Sauveur’ personnel. Aucun acte religieux, aucune action bonne, rien ne, nous donne le droit de nous asseoir à cette table, sauf l’acceptation du sacrifice de Jésus pour nous, car alors nous sommes nés de nouveau, nous faisons partie de la famille de Dieu.

Quels aliments y voyons-nous ? La chair et le sang du Fils de l’Homme. « Ma chair, dit Jésus, est véritablement une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage… Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle » (Jean 6: 54), et encore : « Celui qui Me mange vivra par moi. » (Jean 6 : 58). Les auditeurs de Jésus étaient scandalisés par de telles affirmations. Nous ne le sommes pas, car le sacrifice de la croix nous les a fait comprendre ; mais Satan a réussi à les faire prendre à la lettre par les catholiques romains, de sorte qu’il leur est interdit de mordre dans l’hostie de peur que le sang de Christ jaillisse. « Mes paroles, dit Jésus, sont esprit et vie. » (Jean 6 : 64). Le repas de la Cène est symbolique et destiné à tous ceux qui sont nés « non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1 : 13).

Comment nous nourrir vraiment de la chair et du sang de Christ ? Le Seigneur Jésus disait : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jean 4 : 34), et encore : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et je demeure en lui. : Il (Jean 6 : 56). Demeurer en. Lui, c’est Lui obéir comme le Fils obéit au Père. Comment Lui obéir sans connaître Sa volonté ? Nous la connaissons par Sa Parole, méditée dans la prière. Cette Parole s’appelle aussi le Pain de vie. Comment nous en nourrissons-nous ? Notre anémie spirituelle n’est-elle pas due à notre négligence de cet aliment vital ?

Nous sommes guettés aussi par un autre danger, c’est celui de manger à une autre table. L’apôtre Paul en parle aux chrétiens de Corinthe : « Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et à celle des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons. » (1 Cor. 10 : 21). Est-ce possible que nous tombions dans cette faute-là ? Oui, quand nous gardons des péchés que nous ne voulons pas abandonner, quand nous participons aux plaisirs au monde, quand nous jouissons de distractions que Dieu ne peut approuver. Comme nous comprenons la recommandation de l’apôtre qui veut que tout communiant s’examine avant de toucher au repas, qu’il s’éprouve afin de savoir s’il est en règle avec Dieu !

Manger et boire le corps du Seigneur, c’est plus que de Le connaître et de Lui obéir, c’est s’identifier avec Lui. Comme le pain devient notre chair, ainsi Jésus et nous ne faisons qu’un. Honneur incroyable et privilège redoutable, car il implique le partage des souffrances de Christ. Nous devons être « conformes à Lui dans Sa mort » Sommes-nous morts au monde ? vivants pour Dieu ? prêts à souffrir comme Lui pour les âmes qui périssent ? Alors, vraiment, notre vie sera abondante riche, rayonnante.

Jamais à cette table, nous ne manquerons de ce qu il nous faut pour notre âme nous y avons de « Sa plénitude et grâce sur grâce ». Hudson Taylor, le fondateur de la Mission à l’intérieur de la Chine, fit une magnifique expérience qu’il nous sera bon de connaître.

Il était converti depuis longtemps il était missionnaire depuis plusieurs années et, cependant, n’était pas nourri comme Il l’aurait fallu. Il avait une vie chrétienne fait de hauts et de bas, il cherchait la plénitude de la vie abondante. Le Saint-Esprit lui en donna le moyen. Il comprit qu’il fallait qu’il se considérât comme un avec Christ. Il écrit : «Plus d’inquiétude, je sais que Dieu peut accomplir Sa volonté et, Sa volonté, c’est la mienne. Qu’importe où Il me place et ce qu Il fait de moi, c’est bien plutôt Son affaire que la mienne car dans les situations difficiles Il doit me donner la grâce et, dans les plus difficiles, Sa grâce est suffisante… Si Dieu me place dans une grande perplexité, Il me donnera beaucoup de sagesse ; Il me fait passer par de grandes épreuves, Il me donnera la force de les supporter. Ses ressources seront toujours à la hauteur de toutes les circonstances, car Il est à moi, avec moi, en moi,

Voilà le résultat de mon union avec Christ…II habite en mon coeur par la foi (c’est-à-dire que je crois en Ses promesses). Il est vraiment en moi puissance et vie. »

Ah ! chers amis, nourrissons-nous régulièrement et abondamment. Donnons du temps à la communion avec Dieu.Nous sommes assis à cette table avec des frères et soeurs. Douce communion fraternelle, qui doit être sincère ; donc, pas de dissentiments, de rancunes, de jalousie, mais un amour profond. Croyez-moi, les liens entre les membres de la famille de Dieu sont les plus forts et les plus doux.

Plus nous jouissons de cette communion divine, plus nous voulons y faire participer ceux qui ne connaissent que les mets frelatés que leur offre le diable. Une des joies les plus exquises est d’avoir à son côté, à la table sacrée, un frère ou une soeur qui est venu au Seigneur par notre témoignage. Le Seigneur, dans une de Ses plus belles paraboles, nous commande d’aller chercher des convives, pour Son festin, dans les chemins, aux carrefours, le long des haies. Ne craignons pas qu’il n’y ait plus de place. Soyons des évangélistes, des missionnaires, des gagneurs d’âmes. Jouissons de la communion des saints.

David nous dit que cette table est dressée « à la vue de ses ennemis ». Nous savons que le grand adversaire nous en suscite, mais les paroles de David sont un chant de triomphe. II semble dire : « Malgré les efforts de nos ennemis, nous sommes à cette table bien servie, il ne peut pas nous en enlever », et l’apôtre Paul ajoute : « Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. » Luther le chante dans son choral immortel :

« Quand tous les démons déchaînés

Prétendraient te détruire,

Ne crains point ! Ils sont condamnés

Et ne sauraient te nuire …

Eux tous, avec leur roi,

Tomberont devant toi, peuple fidèle,

Pour vaincre le rebelle,

Il suffit d’un mot de la foi. »

Que la vue de nos ennemis ne nous gâte pas l’appétit ; jouissons de ce repas si abondamment servi, unissons-nous étroitement notre Sauveur et à Son Église.Cependant, avouons-le, nous ne jouissons pas de ce repas comme nous le ferions si l’ennemi avait disparu. Nous sommes un peu comme ces Israélites qui mangeaient la Pâque à la hâte, sans s’asseoir, prêts au départ. Nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Mais, bientôt, nous prendrons part a un festin qui nous est prépare par notre Fiancé divin, repas des noces de l’Agneau.

Quel honneur d’être un invité de marque à un grand mariage ; quel honneur plus grand encore d’être l’invité du Roi des ROIS pour le mariage de son fils ! Nous n’y serons .. pas comme amis de l’Époux, ce qui serait déjà un privilège immérité, mais bien comme l’Épouse elle~même. Notre privilège sera plus grand que celui d’un Abraham, d’un Moïse, d’un David, ou même d’un Jean-Baptiste. Nous serons plus près de l’Époux que les patriarches, les rois et les prophètes. Nous, misérables pécheurs, tirés de la boue, nous avons été choisis par un acte incompréhensible de la grâce de Dieu, pour nous asseoir sur le trône royal, pour partager la gloire du Fils de Dieu.

Quelle joie indicible sera la nôtre quand nous entendrons notre Sauveur nous dire, avec les accents de Son ineffable tendresse ; « Je t’ai aimée d’un amour éternel. – « Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut ; viens avec moi, ma fiancée … » (C.d.C. 4 ; 7). Nous jouirons avec Lui à ce festin unique, des délices de Son amour celui que les grandes eaux ne peuvent éteindre ni les fleuves submerger.

L’enfer est-il un endroit réel?

 

Le mot « enfer » n’a aujourd’hui pas d’impact sur la société et, de fait, il n’existe pas de crainte d’aller en Enfer. Beaucoup de gens vont même jusqu’à dire que, lorsqu’ils mourront, ils préfèrent aller en Enfer, car selon eux, il s’y fera la fête constamment, plutôt que dans le Ciel où tout leur paraît ennuyeux.

Un assassin disait un jour qu’il préférait mourir et aller en Enfer plutôt qu’en prison, car il considérait que la prison était le pire qui pouvait lui arriver. Parfois, des films montrent l’Enfer comme un lieu de fête perpétuelle où peuvent être satisfaits tous les désirs de la chair. Certaines personnes affirment que, pour elles, l’Enfer, c’est la vie sur terre et disent : « ma vie est un enfer ».

Il est évident que les gens qui pensent ainsi n’ont pas la moindre idée de ce que l’Enfer est en réalité et il en est même qui ne croient pas à son existence.

Voyons brièvement comment la Bible décrit la réalité de l’Enfer :

C’est un LIEU DE TOURMENT (Luc 16.23)

C’est une FOUrNAISE DE FEU (Matthieu 13:42)

C’est un LAC DE FEU (Apocalypse 20:10 et 15).

Le Seigneur Jésus montre de façon implicite que l’Enfer est un endroit terrible de douleur, et il dit qu’il y a dans ce lieu des pleurs et des grincements de dents (Matthieu 13:42) ; Sans aucun doute chacun de nous a subi un jour une douleur physique cuisante en se cognant ou en se blessant et nous avons grincé des dents de souffrance pendant quelques secondes. Pensez alors à l’image employée par Jésus pour décrire la réalité d’une souffrance qui sera loin d’être passagère dans un endroit tout aussi réel, puisque Jésus avertit que le châtiment a un caractère éternel et qu’il s’agit d’un feu qui ne s’éteint point (Matthieu 25:46 et Marc 9:46).

La bonne nouvelle, c’est que l’Enfer n’a pas été créé pour les êtres humains, mais plutôt pour le Diable et ses anges (Matthieu 25:41). Toutefois, Satan, qui connaît bien sa destinée finale, entraîne avec lui, chaque jour, des milliers de personnes qu’il a trompées, en leur faisant croire que Dieu n’existe pas, qu’ils peuvent mener la vie qu’ils veulent sans crainte du Seigneur, qu’ils peuvent se repentir avant de mourir et que cela suffira. Il leur fait encore croire que Dieu étant amour, il ne permettra pas que ses créatures aillent dans un tel endroit. Enfin, des milliers de ses mensonges existent pour séduire, MEME LES ELUS DE DIEU, car il n’est pas étonnant que Satan se déguise en ange de lumière comme nous en avertit l’apôtre Paul en 2 Corinthiens 11:14-15.

Apocalypse 21:8 dit : «  Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.  »

La première mort fait référence à la mort physique et à la séparation de notre âme du corps et tous, nous allons passer par là, à moins d’être de l’Enlèvement de l’Eglise évènement dont parle la Bible en 1 Thessaloniciens 4).

Nous pouvons toutefois éviter la seconde mort puisqu’elle est destinée seulement à ceux qui n’ont jamais accepté de devenir enfants de Dieu à travers Jésus-Christ. Pour les autres, s’applique ce que dit Paul en 2 Corinthiens 5:1-2 : «  Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste  ».

Le sujet qui nous occupe peut encore être développé et nous le ferons par la suite mais en conclusion, voilà ce qu’a dit Jésus concernant le jour du Jugement, concernant 2 groupes de gens, regroupés à sa droite et à sa gauche : «  Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.  » (Matthieu 25:34).

«  Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.  » (Matthieu 25:41).

Que veux-tu entendre pour ce qui te concerne, en ce jour ? Es-tu prêt ? Souviens-toi que la seule façon d’être prêt pour le Jour du Jugement est D’AVOIR JESUS-CHRIST DANS TON CŒUR, peu importe le pécheur que tu es ou a été, une fois que tu as compris que Jésus est mort pour toi sur la croix et que tu le laisses devenir ton Sauveur et ton Seigneur, la Bible dit que : «  Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.  » (2 Corinthiens 5:17).

Oui, la Bible décrit un endroit terrible de châtiment qui n’a rien à voir avec les croyances populaires mais qui est un endroit spirituel qui est la destination que chaque homme choisit en fonction de sa vlolonté ou non de répondre à l’ionvitation d’amour de son Créateur et soit de devenir son enfant ou bien rester rebelle.

Ne crois pas que l’Enfer soit une fantaisie mais crois que ce que dit la Bible est vrai et ne perds pas l’occasion de te tourner vers le Sauveur !

ECOUTE, DIEU T’APPELLE !

 

: Genèse 12

 

 

UN APPEL…

Certainement Abram se trouvait à l’aise avec sa famille et ses tentes à Haran, jusqu’au jour où Dieu l’a appelé. Et quand Dieu appelle, nous ne pouvons pas jouer les distraits.

Quelles étaient les 3 choses qu’Abraham devait abandonner s’il voulait prendre au sérieux l’appel de Dieu (v 1) ?

Et quel était le but de Dieu en l’appelant ? (v 2-3)

Je ferai de toi l’ancêtre d’une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. »

Attention, Dieu n’appelle jamais quelqu’un pour lui faire perdre son temps. Quand Il appelle, c’est toujours avec un objectif.

D’abord, Dieu t’a appelé pour que tu sois sauvé, pour sue tu reçoives la vie éternelle et le pardon de tes péchés. Pour que tu aies une relation personnelle avec Jésus.

Mais à partir de maintenant, Il t’appelle pour que tu t’engages intensément avec sa vie et avec Son Royaume. Et en retour de ton engagement, Il te promet de te bénir dans tous les domaines de ta vie.

Dieu t’appelle, ne joue pas au distrait !

UNE REPONSE…

Tout n’a pas été agréable pour Abram car il n’a pas complètement obéi aux indications de Dieu.

Quelle fut cette exception ? (12/4-5)

« Abram partit donc comme l’Eternel le lui avait demandé, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait soixante-quinze ans quand il quitta Haran.  Il emmena Saraï, sa femme, son neveu Loth, les biens et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Haran, et ils se mirent en route pour aller au pays de Canaan.  »

Dans les chapitres suivants, on voir comment cette décision peu judicieuse lui a entraîné bien des problèmes.

UN AUTEL…

Abram l’obéissant continue son voyage et de nouveau, Dieu se présente à lui et lui explique davantage de choses. Que fait alors Abram ? (12/6-7)

« Abram traversa le pays jusqu’à un lieu appelé Sichem, jusqu’au chêne de Moré. A cette époque-là, les Cananéens habitaient le pays.  L’Eternel apparut à Abram et lui dit : – Je donnerai ce pays à ta descendance. Abram érigea là un autel à l’Eternel qui lui était apparu. »

Oui, il érige un autel.

L’autel est un symbole de communion. Tu ériges un autel à chaque fois que tu t’humilies devant Dieu, chaque fois que tu l’adores, chaque fois que tu le recherches dans la prière, chaque fois que tu pries pour les autres.

L’autel est un symbole de sacrifice. Dieu te demande quelque chose. Dieu est en train de te demander quelque chose. Il y a quelque chose ou quelqu’un à qui ou à quoi tu dois renoncer car cela affecte négativement ta vie.

L’autel est un symbole d’adoration. Tu proclames ta louange et ton adoration. Tu t’inclines devant Dieu, tu te prosternes devant Sa présence et tu reconnais que tout ce que tues et ce qui est à toi est pour Lui ! C’est par l’effet de l’amour dont il t’aime, par son pardon, par sa patience et par ses soins. Tu t’abandonnes devant Dieu par amour. Et tu ériges ton autel.

Mais il y a plus. Où Abraham installe-t-il sa tente et que fait-il ? (V 8)

« Puis il leva son camp pour se rendre dans la région montagneuse à l’est de Béthel ; il établit son campement entre Béthel, à l’ouest, et Aï, à l’est. Il y construisit un autre autel à l’Eternel et le pria. »

Savais-tu que Béth-el signifie “Maison de Dieu” et qu’Aï signifie « ruine » ?

Abram s’est installé dans les deux endroits ¡ Si ses décisions étaient correctes, il allait à “la Maison de Dieu” mais si ses décisions étaient erronées, elles le conduiraient vers la « ruine ». Vers quelle direction vas-tu ?

UN ABANDON…

Dieu a appelé Abram pour le bénir et le multiplier. En retour, il devait :

Abandonner sa terre où l’on pratiquait le culte d’adoration à la lune.

Quitter sa parenté : ils se sont tous assis à Haran pour continuer la pratique de ce culte.

Et quitter la maison de son père : car Dieu voulait commencer quelque chose d’exclusivement nouveau avec lui et son épouse.

 

Penses-en toi-même. Pense à tes amitiés, les amusements, les sentiments, les projets d’avenir, les péchés, la musique, les hobbys, la TV, les jeux vidéo, les conversations, les vices, le sexe… Quelles sont les choses qui t’empêchent de suivre l’appel de Dieu pour ta vie et quelles choses devrais-tu abandonner car elles peuvent te conduire à la ruine.

« Quitter » ne signifie pas devenir « idiot », « bête » ou « amer ». Au contraire, plus tu donnes de la place à Dieu dans ta vie privée (et publique), plus tu apprends à jouir de la liberté en toutes choses (et avec les gens aussi) qui sont saines et saintes. Dieu t’a appelé car il a un plan, des projets pour ta vie mais il est nécessaire que tu renonces à tout ce qui est un obstacle entre toi et Lui. Ce ne sont pas seulement les amis ou les endroits que tu fréquentes qui peuvent être un obstacle. Et ta manière de penser ? Particulièrement quand tu questionnes Dieu ou quand tu ne veux pas lui obéir du tout.

Suivre l’appel de Dieu est plus que de faire quelque chose dans l’église, c’est être engagé avec Sa sainteté tous les jours de ta vie.

Ecouter l’appel de Dieu et le suivre t’ouvrira des portes impossibles et te conduira dans des endroits de bénédiction pour ta vie et ta génération.

Bonne lecture à tous

Fabrice

La foi, c’est quoi au juste ?

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La foi est bien plus simple qu’on l’imagine souvent. Beaucoup plus exigeante aussi !

La Bible rapporte que lorsque Jésus a été crucifié, deux malfaiteurs ont également été exécutés l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. L’évangile selon Luc raconte :

L’un des deux criminels attaché à une croix insultait Jésus en disant :

– N’es-tu pas le Messie ? Alors sauve-toi toi-même, et nous avec !

Mais l’autre lui fit des reproches en disant :

– Tu n’as donc aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine ? Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait de mal.

Puis il ajouta : 

– Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner.

Et Jésus lui répondit :

– Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.

Une prise de conscience

L’attitude du malfaiteur qui fait appel à Jésus nous montre ce qu’est la foi. Il n’était pas un spécialiste de la théologie, ce n’était pas non plus quelqu’un de « bien ». Il connaissait néanmoins quelques vérités très simples :

– Il savait que sa vie avait été un fiasco et que ses actes avaient été mauvais : « Pour nous, ce n’est que justice : nous payons pour ce que nous avons fait… »

– Il savait que Dieu existe et il reproche à l’autre criminel de n’avoir aucun respect de Dieu.

– Il savait que Jésus n’avait rien fait de mal.

– Il savait que Jésus, ce crucifié qui avait l’air complètement vaincu, viendrait un jour pour régner.  

Toutes ces choses, le malfaiteur les savait et les croyait. Est-ce cela avoir la foi ? Connaître et croire des vérités sur Dieu, sur Jésus et sur soi-même ? Cela fait partie de la foi, mais cela ne suffit pas. Il faut quelque chose de plus. Il fallait qu’il fasse une démarche personnelle à partir de ce qu’il connaissait et croyait.

Une décision

Pour ainsi dire, ce brigand s’est jeté dans les bras de Jésus. Il a tout misé sur lui. C’était d’ailleurs sa dernière chance : quelques heures plus tard, il allait mourir. Il a parlé à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi… » Et Jésus lui a répondu et l’a accueilli ! C’est cela la foi : mettre ma vie dans les mains de Jésus, reconnaître mon état et lui faire confiance pour qu’il me pardonne et se souvienne de moi quand il viendra régner.  

Nous pouvons nous dire que c’était plus simple quand Jésus était là, physiquement présent sur terre, qu’on pouvait lui parler et entendre sa voix qui répond. Notons que, dans la même situation, un des criminels crucifiés à côté de Jésus a mis sa foi en lui alors que l’autre ne l’a pas fait.

Faire appel à Jésus

Comment trouver la foi aujourd’hui ? L’apôtre Paul dit que lorsque le message concernant Jésus nous parvient, c’est comme si sa mort sur la croix était clairement représentée sous nos yeux. En un sens, nous pouvons être aussi proches de Jésus sur la croix que le brigand à côté de lui. C’est en écoutant (ou en lisant) le message de la Bible que nous parvenons, mystérieusement, à connaître et à croire les vérités fondamentales sur Dieu, sur Jésus et sur nous-mêmes. 

Pour avoir la foi, il nous faudra alors nous aussi faire une démarche personnelle, peut-être en utilisant les mêmes mots que le malfaiteur : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras régner ». À tous ceux qui le font, Jésus répond qu’il ne repoussera pas celui qui vient à lui. Si donc vous ne l’avez pas encore fait, faites appel à Jésus. Il se souviendra de vous aussi

L’Amour

 

I Corinthiens ch 13

Il y a un rapport vital entre le chapitre 12 et les chapitres 13 et 14.

Dans le chapitre 12, , nous avons une description des ministères différents de l’Eg1ise et dans le chapitre 14 nous avons la comparaison entre ces ministères mais le chapitre 13 nous montre comment ces ministères peuvent s’exercer d’une façon harmonieuse puis à la fin du chapitre 12 cette façon de faire est appelée « une voie par excellence ».

L’amour ne peut pas se substituer aux dons du Saint-Esprit, mais l’amour doit être le contrôle des dons spirituels. Dans l’église de Corinthe, il y avait de l’envie et de l’égoïsme, aussi l’apôtre met-il en avant l’amour comme le correctif de toutes ces tendances mauvaises.

Il y a trois mots grecs qui sont traduits par « amour » :

le mot « érôs » que nous ne trouvons pas dans la Bible (c’était le nom du dieu grec de l’amour, dieu qui correspondait au dieu romain Cupidon et bien qu’il fut appelé le dieu de l’amour on l’appelait plutôt le dieu de la corruption et c’est ce qu’on appelle habituellement l’amour dans sa forme la plus corrompue).

Dans la Bible nous avons deux mots pour amour : « philos et « agapè »; le premier signifie l’amour humain, l’amour qui fait des distinctions entre une personne et une autre et qui montre une préférence, qui a un objet spécial pour son affection (c’est le genre d’amour que nous avons pour notre femme, notre mari ou nos enfants et nos amis les plus chers) l’autre mot parle de l’amour divin et c’est le mot que Jésus employa dans Luc chapitre 10 lorsqu’il dit à l’homme de loi : Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée…; c’est 1’amour divin, c’est un amour qui n’est pas partagé : Dieu n’a pas de favori mais il nous aime tous du même amour intense et dans ce chapitre 13 de I Corinthiens c’est de cet amour là qu’il s’agit.

J’ai remarqué que dans la Bible on emploie le mot « charité » pour amour. Lorsqu’on parle de la charité on pense souvent à l’action de donner quelques pièces de monnaie à un mendiant mais l’amour dont il est question ici c’est quelque chose de bien supérieur à cela : c’est ce que Dieu est : Dieu est amour. Il est dit aussi — L’amour de Dieu est répandu en nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné… — et c’est parce que nous avons été remplis de l’amour divin que nous pouvons aimer Dieu et aussi que nous pouvons nous aimer les uns les autres.

L’amour de Dieu dans nos cœurs c’est vraiment la respiration qui donne la vie à l’Eglise et sans cet amour-là, 1’association les uns avec les autres serait vraiment difficile et dangereuse parce que nous avons des dispositions différentes de cœur : nous venons de toutes sortes de rangs de la société, nous avons chacun nos manières spéciales et parfois extraordinaires, et, si ce n’était pas par l’amour de Dieu en nos cœurs, nous ne pourrions jamais jouir de la communion les uns avec les autres.

C’est l’amour de Dieu que nous avons reçu qui fait de 1’Eglise de Jésus-Christ quelque chose de tout-à-fait différent des associations et des compagnies que nous pouvons rencontrer : c est l’amour divin en nos cœurs qui en fait toute la différence.

Dans les trois premiers versets nous avons la description d’une vie dont l’amour est absent. Vous remarquerez que ces trois versets commencent chacun de la même manière.

– Dans le v. I, nous avons : — Quand je parlerais…,

– Dans le v. 2 : — Quand ‘ aurais .

– Dans le v. 3 : — Quand je distribuerais. .

Premièrement, il commence par : — Quand je parlerais les langues des hommes et des anges.. Vous aurez peut-être remarqué que dans le chapitre précédent, dans les trois occasions où les dons du Saint-Esprit sont mentionnés, le don des langues est mentionné le dernier, non pas parce qu’il est le moins important comme l’ont dit certaines personnes en se trompant, mais c’est parce que l’on faisait abus du don des langues à Corinthe et qu’on lui donnait une trop grande importance: ainsi 1’apôtre Paul a trouvé bon de le mettre au bas de l’échelle mais maintenant il le met plus haut et les langues se trouvent à leur place : lorsqu’il commence à parler des choses plus élevées, il commence par le bas.

Remarquez qu’il parle à la première personne du singulier : c’est certainement parce qu’au chapitre XIV il nous dit qu’il parle en langues plus que n’importe qui et il excelle plus que tous ces frères dans ce don mais il l’emploie d’une manière convenable.

Au v. I: nous voyons qu’il est possible de jouir du don de l’Esprit et de parler en langues et cependant de n’avoir aucun amour dans notre cœur pour nos frères. En parlant des langues des hommes et des anges, je crois que Paul voulait parler des langues des hommes qui étaient reconnues comme de véritables langues : vous vous souvenez que le jour de la Pentecôte chacun les entendait parler dans sa propre langue et nous savons qu’aujourd’hui, lorsque nous exerçons le don des langues, bien que nous ne sachions pas la langue dans laquelle nous nous exprimons, nous parlons une langue reconnue quelque part dans le monde et par ce moyen nous pouvons parler à Dieu et par le moyen de l’interprétation nous pouvons édifier l’église.

En parlant de la langue des anges, l’apôtre emploie une figure de langage que nous pouvons appeler une hyperbole. Dans le premier chapitre de l’Epître aux Galates il dit — Quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous savons bien que les anges ne prêchent pas l’Evangile car c’est le privilège des hommes, mais Paul emploie cette forme de langage exagérée pour donner l’impression à ceux qui l’écoutaient de ce que serait un autre évangile.

Lorsqu’il veut montrer la vanité et le vide d’une existence dépourvue de vie véritable il parle de langues humaines et même des langues des anges et il dit qu’une telle vie, où on ne prête aucune attention aux frères et où il n’y a aucune considération pour les autres membres du Corps, même si cette vie est très douée, il dit que c’est un airain qui résonne, une cymbale qui retentit.

C’est un bruit vide comme celui de l’airain qui résonne, dit-il au sujet des gens qui parlaient beaucoup et qui faisaient très peu de chose. Nous savons naturellement que les gens les plus vides et les plus vains sont toujours prêts à vouloir ouvrir la bouche et tous savent bien qu’un wagon vide fait plus de bruit qu’un autre plein jusqu’aux bords.

Une personne droite à l’égard de Dieu est remplie d’amour envers ses frères; lorsqu’elle parle en langue inconnue, il y a une onction puissante et quelque chose qui nous émeut et qui apporte la bénédiction à notre âme; mais certains sont toujours prêts à parler en langue, comme s’ils parlaient sur un bidon vide. Ce n’est pas le don qui est fautif car rien ne manque à ce don mais c’est le manque de grâce de cette personne qui rend cette langue inutile.

Le v. 2 : commence par: — Quand j’aurais… Nous pouvons posséder le don de prophétie, qui est un don merveilleux et au chap 14 nous voyons que c’est un don qui édifie toute l’église, qui peut créer la conviction de péché même chez un incroyant et qui l’amène à confesser que Dieu est celui qui apporte le pardon.

Nous pouvons nous vanter de posséder ce don, nous pouvons comprendre tous les mystères (et, peut-être c’est ce que possède celui qui a la parole de sagesse) ; nous pouvons avoir toute la science, toute la connaissance (cela peut faire; penser à la connaissance dans le monde mais je crois qu’il s’agit là d’une parole de connaissance spirituelle); nous pouvons avoir le don de la foi (le don de la foi est certainement un don merveilleux et le Seigneur Jésus disait que si nous l’avions nous pourrions transporter des montagnes (ce qui veut dire que nous pouvons achever et accomplir des choses puissantes pour Dieu et que les choses naturellement impossibles deviennent possibles pour nous); cependant Paul dit que nous pouvons posséder toute cette puissance et toute cette connaissance et cependant, si nous manquons d’amour, nous ne sommes rien !

Balaam pouvait prophétiser mais il n’avait aucun amour et dans son cœur il était ennemi des enfants de Dieu. Les apôtres Jacques et Jean avaient la foi mais il leur manquait l’amour et ils montraient un esprit qui n’était pas bon lorsqu’ils voulurent faire descendre le feu du ciel sur le village des Samaritains parce que les gens refusaient de les recevoir.

On peut posséder des dons merveilleux et savoir des choses magnifiques, on peut posséder des choses qui seraient utiles à l’Eglise de Christ, mais sans l’amour on ne peut être d’aucune utilité aux enfants de Dieu et la possession de ce don ne nous donnera aucune joie. Paul dit : — Si j’ai toutes ces choses et que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien.

Puis au v. 3 : — Quand je distribuerais.. Il parle de donner ses biens jusqu’à tout sacrifier. Vous pouvez distribuer tous vos biens pour la nourriture des pauvres et le faire encore avec des motifs qui sont agréables à Dieu ; vous pouvez le faire avec un sentiment de devoir ou bien pour vous montrer comme ces pauvres malheureux qui entrent dans les couvents : ils ne sont pas guidés par Dieu et tous leurs sacrifices sont inutiles.

Il va même jusqu’à dire qu’on peut donner sa vie pour le martyre et cependant cela ne profite à personne; on peut donner aux hommes tout ce que l’on possède et donner à Dieu même sa vie mais si l’amour n’est pas l’élan de notre don, cela n’est utile à personne. Lorsqu’il parle du martyre, il pense à ces hommes au zèle fanatique : ces hommes souvent avaient une haine farouche dans le cœur et ils donnèrent leur vie pour leur cause mais cela ne servit à rien.

De tels sacrifices, envers les hommes et envers Dieu, n’ont absolument aucune valeur si nous n’avons pas l’amour en nos cœurs. Naturellement on peut penser qu’en donnant on peut s’excuser de ne pas faire la volonté de Dieu, on peut mettre la main à la poche et faire une donation pour l’œuvre de Dieu en pensant qu’après avoir fait cela on s’est déchargé du fardeau et de tous les autres services que nous pourrions rendre aux enfants de Dieu, Parfois il y a quelque chose de plus nécessaire qu’un don : c’est l’amour.

Du v. 4 au v. 7, se trouve décrite la vie magnifique dans laquelle l’amour est évident.

Cet amour n’est pas un idéal que nous poursuivons : nous ne pouvons pas l’acquérir par des œuvres ou des efforts mais il est produit dans notre vie lorsque nous marchons dans l’Esprit. Naturellement, il faut s’efforcer d’être patient, plus généreux, modeste et humble mais cela est bien difficile ! Il ne s’agit pas d’essayer de pratiquer ces choses mais de marcher dans l’Esprit de vivre en communion avec Dieu.

Ces choses se produiront d’elles-mêmes en nos vies comme le fruit de l’Esprit parce que ce fruit est avant tout l’amour. Si je commence ma journée avec Dieu et que mon cœur reste à l’unisson de celui de Dieu à mesure que le jour passe, tous ces traits de l’amour seront manifestés en moi. Je crois que lorsque Paul a fait ce croquis de l’amour, il avait à la pensée l’image de Celui qui était l’amour incarné : le Seigneur Jésus-Christ car toutes ces choses étaient dans le Seigneur Jésus.

Au v. 4 : il est dit — L’amour supporte tout… L’amour n’est pas impatient, il n’est pas intolérant, il ne se venge pas ; ce n’est pas l’amour qui nous poussera à saisir notre frère pour 1’entraîner devant les tribunaux parce qu’il nous a fait tort, car l’amour ne nous montre jamais ces traits. L’amour supporte tout.

On peut souffrir de la part des autres mais si nous sommes en rapport avec Dieu, en communion avec Dieu, notre amour sera celui qui supporte tout. Il est dit aussi que l’amour est plein de pitié; il se met au service des autres. L’amour est actif : son cœur est grand et sa main est ouverte, il saisit toutes les occasions de faire le bien comme Jésus le faisait. Dans les Actes il nous est parlé de lui, il allait partout faisant le bien et parce qu’il était l’amour incarné. Jésus était toujours bon.

Combien manquait-on de bonté dans l’église de Corinthe ! Combien y avait-il d’amertume et d’esprit dur ! Ces luttes n’auraient pas eu lieu si l’amour avait rempli les cœurs. Paul dit que l’amour est généreux parce qu’il n’est pas envieux, 1’amour se réjouit de voir les autres honorés plus que soi-même et alors, au lieu de voir la main dire aux pieds :

Parce que je ne suis un pied, je ne suis pas du corps et parce que je n’ai pas cette positon je ne ferai rien… et au lieu de toutes ces luttes pour avoir une position ou une situation dans l’Eglise, le plus obscur des membres auquel personne ne fait attention se réjouit de voir les autres dans la situation où on les voit et si un jour son frère est invité à parler, le petit membre humble et caché sera joyeux de voir son frère honoré et il se réjouira à cause du don de son frère: c’est le véritable amour. Nous ne dirons pas: — Quelle charge m’accordera-t-on ? mais nous nous réjouirons de voir les autres à la place d’honneur.

De nouveau, au v. 4, il est dit que l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne parade pas pour montrer toutes les grâces qu’il a reçues. L’amour ne dit pas — Je suis de Paul, ou d’Apollos ou de Céphas… D’autres disaient : — Je suis de Christ., comme s’ils étaient, spirituellement, supérieurs aux autres.

Certains croyants se donnent parfois de merveilleux titres et évidemment ils se considèrent comme des élites du Mouvement; ils font la réclame de toutes leurs perfections et, par leur manque de modestie, il est évident que l’amour de Dieu est absent de leur cœur parce que l’amour ne parade pas, il ne se montre pas.

S’il y avait eu de l’amour chez les Corinthiens, l’apôtre n’aurait pas eu à écrire ce chap. 13 car ils auraient été heureux de rester chacun à sa place.

La modestie est une vertu qui convenait aux Chrétiens; elle nous fait penser à la violette : on ne la voit pas toujours mais son parfum la révèle. L’amour ne se vante pas, il est dit qu’il ne s’enfle pas d’orgueil mais il s’abaisse.

Dans cette épître, nous avons retrouvé ce mot très souvent et l’apôtre semble prendre un grand plaisir à ne pas s’enfler d’orgueil. Les choses qui sont enflées peuvent être facilement vidées : une petite épingle de logique et tout l’air est enlevé. L’amour ne se croit pas beaucoup, l’amour ne parle pas de lui-même, il ne parle pas toujours des choses merveilleuses qu’il a pu accomplir mais il s’abaisse et lorsqu’il s’agît d’honneurs il les préfère pour les autres que pour lui.

Au v. 5 : il est dit : — Il ne fait rien de malhonnête, il n’agit pas d’une façon malhonnête, ce n’est pas l’amour qui montre de mauvaises manières, il ne viole pas la coutume dans la maison de Dieu. S’il y avait eu de l’amour dans le cœur des enfants de Dieu à Corinthe il aurait été inutile de dire, dans le chap. 14, à celui qui prophétise : — Si un autre parle, garde le silence. . Et il aurait été inutile de dire : — Ne parlez pas en langues tous ensemble.

Car s’ils avaient eu l’amour ils auraient eu de la courtoisie, ils ne se seraient pas interrompus les uns les autres. S’il y avait eu de l’amour dans leurs cœurs les riches n’auraient pas apporté de la nourriture délicate pendant que les pauvres mangeaient du pain sec et ils n’auraient pas bu jusqu’à devenir ivres; ils auraient eu de la courtoisie; les femmes ne seraient pas venues au repas du Seigneur avec la tête découverte mais elles auraient su que c’était violer la coutume bien qu’elles n’aient pas toujours compris la raison pour laquelle ces choses étaient demandées ; l’amour aurait produit la courtoisie et elles se seraient courbées devant la coutume de l’Assemblée. L’amour ne cherche pas son intérêt. Il n’est pas égoïste.

L’amour ne dit jamais : — Je suis libre de faire ce que je veux, il ne se vante pas en disant : — Toutes choses sont permises… mais l’amour dit : — Si manger de la viande dans le temple des idoles doit offenser mon frère, je suis prêt à me passer de viande… et il aurait renoncé à son droit à cause de la considération pour les frères. C’est seulement l’amour humain qui est égoïste.

Dans Ephésiens il est dit que personne ne hait sa propre chair, il la nourrit et en prend soin. Combien nous nous aimons nous – mêmes ! mais l’amour de Dieu est sans égoïsme, il considère ce qui est bien pour les autres plus que pour lui-même. C’est la solution à bien des problèmes qui se dressent devant nous.

Paul continue en disant : — que l’amour ne s’irrite pas, il a le contrôle de lui-même, on ne le provoque pas facilement. S’il y avait eu un peu d’amour, l’apôtre n’aurait pas eu à écrire le chap. VI où il exhorte à ne pas se traîner devant les tribunaux les uns les autres et si cet amour s’était trouvé il y aurait eu moins de femmes séparées de leurs maris, car l’amour de Dieu peut adoucir le pire caractère et il peut adoucir aussi les langues les plus aiguës. Le mauvais caractère est ce qui produit le plus de souffrance dans le monde; là où il y a l’amour il y a le contrôle de soi-même.

A la fin du v. 5. Il nous est dit que — l’amour pardonne facilement l’amour ne soupçonne pas le mal et il ne répond pas par la méchanceté : cela veut dire qu’il ne tient pas compte de toutes les choses qu’il a supportées. Il y a des gens qui gardent un livre de comptes en 2 parties de tout ce qui leur est arrivé en disant : celui-ci ou celui-là m’a fait du tort; c’est enregistré et plus tard ils disent : — c’est le moment de le lui rendre.

L’amour ne tient pas des comptes de ce genre, il n’a aucune joie à se rappeler les offenses car il se rappelle sa grande dette à l’égard de Dieu. Faisons comme Dieu lorsqu’il était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même : Il ne nous a pas imputé nos offenses mais Il les a effacées : Il a tout effacé !

Nous pouvons être offensés par une personne ou par une autre, il ne faut pas garder cela dans notre esprit mais l’effacer de notre cœur et pardonner à cause de Christ parce que nous souvenant qu’il nous a pardonné. Quelle différence cela aurait produit à Corinthe ! Cette épître n’aurait pas été écrite si les cœurs avaient été remplis d’amour.

Il est dit que l’amour se réjouit de la vérité, il ne se réjouit pas de l’injustice, ni de l’iniquité. On n’a pas de joie en apprenant que quelqu’un a été découvert faisant le mal. Quelquefois lorsqu’un frère ou une sœur a été découvert dans le péché et que quelques personnes en entendent parler on peut voir la joie sur leurs visages.

Cela ce n’est pas de l’amour : l’amour ne se réjouit pas de l’injustice mais il est attristé d’entendre parler des fautes des autres et au lieu d’y trouver de la satisfaction nous dirons : — Faisons bien attention que cette histoire ne soit pas répandue. Dans ce verset il est dit que l’amour se réjouit de la vérité : si nous entendons parler d’une chose qui ne soit pas si mal qu’elle a été racontée, l’amour dit — Alléluia !

Pour continuer il est dit : — que l’amour supporte tout. Supporter cela veut dire couvrir, excuser tout. Vous souvenez-vous d’un mot dans la première épitre de Pierre : il est dit que l’amour couvre une multitude de péchés.

Cela ne veut pas dire que l’amour fait disparaître les péchés mais qu’il ne les fait pas connaître, l’amour essaie de les couvrir, de les empêcher d’être connus. L’amour croit tout et il nous porte à avoir une bonne opinion des autres. Nous avons tous un trait de caractère très malheureux : c’est d’éprouver de la satisfaction en découvrant les points faibles des autres.

Si je vis dans la communion de Dieu et que l’amour soit répandu dans mon cœur, je me réjouis de la bonne opinion des autres. Il est dit de Barnabas qu’il était rempli du Saint-Esprit et c’est, je pense, pour cette raison que, bien que des frères de Jérusalem se méfiaient de Saul de Tarse, Barnabas était prêt à croire tout ce qui était bon.

Les frères de Jérusalem disaient : — Méfiez-vous de cet homme.. Barnabas disait : — Viens avec moi… : il était prêt à croire au meilleur et c’est toujours bien de croire ce qui est bien chez les autres et si vous découvrez qu’ils ne sont pas ce que vous pensiez il est dit que l’amour espère tout et qu’il supporte tout. Ainsi vous avez l’image d’une vie magnifique où l’amour de Dieu est évident.

Dans les trois premiers versets, nous avons l’image d’une vie sans amour ; douée, remplie de connaissance mais sans amour; ensuite nous avons l’image magnifique d’une vie admirable qui contient l’amour de Dieu et cette vie, à Corinthe, aurait résolu tous les problèmes d’ordre moral, domestique, spirituel ou doctrinal.

Tous ces problèmes auraient été résolus si les chrétiens avaient vécu dans la communion de Dieu et si l’amour de Dieu avait régné dans les vies. Je veux vous dire que cela ne peut pas être cultivé : on ne peut pas dire : — L’amour supporte tout : alors cette semaine je vais m’exercer à supporter tout et lorsque j’aurais appris à supporter tout, la semaine prochaine je commencerai à apprendre à être bon.

Lorsque vous aurez commencé à obtenir la deuxième vertu, vous aurez perdu l’autre mais en commençant la journée avec Dieu, en marchant en communion avec Lui, l’amour de Dieu remplira votre cœur et ses vertus se produiront spontanément.

Pour arriver à la fin du chapitre nous voyons que l’amour est permanent et qu’il ne périt jamais. Les prophéties finiront : cela ne veut pas dire que les prophéties ne se réaliseront pas mais cela signifie simplement que lorsqu’elles seront réalisées, elles auront cessé d’avoir une application! Les langues cesseront car il viendra un temps où on ne parlera plus en langues, mais ce temps n’est pas encore venu.

Certains chrétiens nous diront que ce n’est plus le moment des langues; mais il est dit que lorsqu’elles passeront, ce qui est parfait sera venu et jusqu’à ce que les choses parfaites soient arrivées nous pouvons nous réjouir de ce don. Il est dit, en ce qui concerne la connaissance, qu’elle cessera aussi. Nous n’aurons plus besoin de ce don lorsque nous connaîtrons comme nous avons été connus, lorsque toutes choses seront claires pour nous.

Nous voyons comme dans un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face et nous connaîtrons comme nous sommes connus, tous les mystères seront éclaircis en ce moment-là.

Paul dit : — Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Les corinthiens agissaient comme des enfants. Dans le chap. 3, il leur dit qu’ils étaient comme des bébés et ils étaient dans une situation qui manquait de grâce.

Lorsque nous nous convertissons nous sommes comme des bébés en Christ et si nous ne grandissons jamais c’est- vraiment dommage.

Si on me voyait assis sur le plancher, en train de jouer avec des hochets, vous n’auriez pas de respect pour moi. Paul dit : — Les choses que vous faites à Corinthe sont enfantines : cet amour d’un héros. Paul, Barnabas ou Céphas, toutes ces petites histoires les uns contre les autres, et l’esprit égoïste et misérable que vous montrez, cet amour pour les choses qu’on voit : tout cela démontre que vous êtes des enfants, vous n’avez jamais grandi. La réponse à tout cela c’est l’amour, en regardant en avant vers le temps où tout sera éclairci. Il faut une vie remplie d’amour dès maintenant : elle deviendra une vie bénie lorsque l’amour sera permanent.

Il termine en disant : — Maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et la charité mais la plus grande c’est l’amour parce que la foi sera remplacée un jour par la vue, elle sera entrée dans la vue car si nous avons la foi c’est parce que nous ne voyons pas encore mais un jour nous verrons face à face et la foi ne sera plus nécessaire; maintenant nous vivons dans l’espérance mais un jour l’espérance ne sera plus nécessaire car nous aurons ce que nous avons espéré mais l’amour ne passera pas.

C’est l’amour qui résoudra tous nos problèmes actuels et c’est l’amour qui nous donnera une satisfaction éternelle ; parce que Dieu est Amour.

Nous te disons merci, Seigneur,

Que dit la Bible sur le diable,

 

Quand nous discutons avec des personnes, Dieu serait responsable des guerres, des famines, des accidents ; le SIDA, le chômage,  ce serait la faute de Dieu. Et si c’était Satan, le diable, ou l’être humain ? Ou les deux ?

Mais quand nous discutons avec des chrétiens, quelques fois le diable devient le responsable des épreuves, des péchés, des oppositions. « C’est la faute à Satan ! » affirme-t-on ; est-ce la réalité ? Ou est-ce trop facile comme conclusion ? Alors, essayons de creuser un peu ce qu’en dit la Bible. Que dit-elle sur le diable ?

Dans la pensée de beaucoup, le diable est le dieu du mal, l’opposé de Dieu l’Eternel. S’il est dieu, alors ses capacités sont infinies ; mais voit-il tout ? Sait-il tout ? Peut-il tout ? Est-il partout en même temps ? Et puis, quelle est la victoire de Jésus-Christ sur lui à la croix ? Jusqu’où peut aller l’action du diable sur ceux qui appartiennent à Dieu ?

Ceux qui ont été sous l’influence terrible du diable et qui se sont convertis à Jésus-Christ témoignent de la réalité de son existence. Ils en sont convaincus ! Mais beaucoup de personnes – y compris des chrétiens – pensent qu’il est une idée, une influence plus qu’une réalité : ce serait « le mal » (et non « le malin »). Baudelaire disait :

« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ».

1) Qui est le diable ?

A travers ses noms, nous voyons son œuvre et son action.

. Dans l’Ancien Testament, il en est peu parlé ; clairement dans 4 passages (Genèse 3 où il entraîne les premiers êtres humains dans le péché ; 1 Chroniques 21 où il tente David dans son orgueil ; Job 1-2 où il envoie multiples épreuves pour faire tomber Job ; Zacharie 3 où Zacharie a la vision où Satan accuse le souverain sacrificateur Josué).

On peut penser que, dans le passage d’Esaïe 14v3-23, au-delà du roi de Tyr dont il est directement question, il pourrait être fait mention de l’orgueil de cet ange qui voulait prendre la place de Dieu et qui a été détrôné ; ou encore dans Ez 28v11-19 où, encore là, il est parlé du roi de Tyr qui était « en Eden, le jardin de Dieu » et qui s’est opposé à Dieu ; mais la plupart des commentateurs y voient seulement l’orgueil du roi de Tyr qui, comme Adam, s’est opposé à Dieu.

Dans le Nouveau Testament, il y a plus de détails sur le diable et son action. Il est présenté comme un être bien réel et non une influence seulement (le mal). Il a une volonté, une connaissance ; il accomplit des actes et manifeste une grande autorité.

Son origine demeure un mystère ; la Bible parle plus de son action, mais même là, il y a bien des zones d’ombre. Mais n’est-ce pas là l’essence même de celui qui est ténèbres et qui est présenté en opposition à Jésus qui est la lumière ?

Ses noms révèlent qui il est :

Satan : cela signifie « l’Adversaire » ; il est l’adversaire de Dieu et des hommes ; sa nature fait donc qu’il s’oppose. Il accuse (Job ; les chrétiens, il est appelé « l’accusateur de nos frères, celui qui les accuse devant notre Dieu jour et nuit », Apocalypse 12v10).

le diable, ou « le diviseur » : il est le semeur de zizanie, et cela entre Dieu et les hommes, entre les peuples, entre les races, au niveau de la famille, entre les membres d’une Eglise,…

le dragon (Apocalypse 12v3 ; ou le monstre marin) ; le serpent personnifie Satan, comme le pharaon est appelé « le serpent » (ou « le crocodile »). Ce qui le caractérise, c’est la séduction, la fausseté et la ruse.

il est appelé aussi Belzébul ; dans une autre langue du Moyen Orient, ce mot est traduit par « le dieu du fumier ».

Bélial : ce nom se traduit par « indignité, perversité » ; cela parle de sa nature qui ne peut que provoquer le mal.

le Malin : cela décrit son caractère et son œuvre : il est méchant, cruel, tyrannique. Il est aussi comme « un lion rugissant » qui cherche à dévorer (1 Pierre 5v8). Son but est de faire le mal ; sa ruse consiste à faire miroiter le bien pour en fin de compte détruire : Satan guérit-il ? Oui, mais pour attaquer ensuite sur un autre plan : il guérit en particulier de brûlures, d’un zona ou d’autres maladies mais pour ensuite détruire sur le plan nerveux.

C’est pour cela que Jésus l’appelle « le père du mensonge » (Jean 8v44) ; « il n’y a pas de vérité en lui », affirme Jésus. Il copie Dieu l’Eternel, il le singe : il se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11v14). Il laisse croire les gens que Dieu existe (lui-même est le plus grand des croyants parce qu’il est persuadé que Dieu existe !) mais il subtilise la croix comme seul moyen de salut par d’autres moyens de salut : c’est l’homme et non Jésus-Christ qui se sauve par ses propres œuvres. C’est pour cela que derrière toutes les religions (même certaines dénominations chrétiennes) qui prônent le salut par les œuvres se cache au départ le Malin.

le tentateur : son but est d’inciter les êtres humains à désobéir à Dieu ; c’est ce qu’il a essayé de faire, très subtilement, envers Jésus : s’il avait réussi, l’œuvre à la croix devenait caduque parce que Jésus aurait dû être condamné pour ses propres fautes.

le dieu de ce monde : c’est lui qui a la main mise (jusqu’à un certain point) sur la société, sur la nature, sur les évènements. Il règne sur les gouvernements pour provoquer le chaos. Il est celui « qui égare le monde entier » (Apocalypse 12v9).

le chef des puissances spirituelles mauvaises (Ephésiens 2v2) : il est le premier d’une armée d’anges qui l’ont suivi dans sa rébellion contre Dieu. Ces puissances sont les démons.

 

Tous ces noms définissent la nature et donc l’œuvre de celui qui s’oppose à Dieu et qui fait tout pour éloigner les hommes de Dieu et les êtres humains entre eux.

2) Satan est-il semblable à Dieu ?

. Quelles sont les capacités qu’il possède ? Sait-il tout ? entend-il tout ? Lit-il nos pensées ?

Dans l’histoire de Job, il doit venir sur la terre pour savoir plus sur Job et puis y revenir pour avoir plus amples renseignements (Job 1 et 2). Il ne semble pas du tout avoir la connaissance que seul Dieu possède ; sa connaissance est limitée.

Quand il met au cœur de Judas de trahir Jésus, il ne se rend pas compte qu’il signe sa propre condamnation en faisant mourir Jésus. Même s’il peut prédire d’une certaine manière l’avenir par les médiums, les voyantes, il y a beaucoup de supercherie et leurs prophéties s’avèrent souvent fausses.

 

. Est-il partout présent ? Non ! Il est présenté « comme un lion qui rode ici et là » (1 Pierre 5v8). Même envers Jésus, après la tentation dans le désert, « il s’éloigna de Jésus jusqu’à un moment favorable » (Luc 4v13).

Nous n’avons pas à craindre qu’il soit constamment derrière nous. La plupart du temps, il sait qu’il peut compter sur nos faiblesses : nous nous perdons nous-mêmes et nous faisons notre propre malheur (ou celui des autres) sans qu’il ait besoin de nous influencer…

 

. Est-il tout-puissant ? Il peut provoquer des maladies, il gouverne sur la terre, il influe sur les éléments naturels, mais il ne peut aller au-delà de ce que Dieu lui permet (par exemple sur la personne de Job, sur sa santé, sur sa famille, sur ses biens) ; cela nous laisse avec des questions sans réponse par rapport au fait qu’il nous semble que Dieu pourrait intervenir avant ces malheurs, mais en tout cas la puissance du diable n’est pas celle de Dieu qui est le seul tout-puissant.

 

Le diable ne peut donc pas être mis sur le même plan que Dieu ; il est limité dans tous les domaines.

3) L’œuvre de Jésus-Christ face au diable

. Dès la Genèse (3v15), Dieu avait annoncé que la descendance de la femme écraserait Satan, même si celui-ci lui provoquerait de grandes souffrances. Jésus annonce, en parlant de sa mort, que cela se réalisera à la croix : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant, le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12v31).

« Dieu vous a donné la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé, le clouant sur la croix. Là, il a désarmé toute Autorité, tout Pouvoir, les donnant publiquement en spectacle quand il les a traînés dans son cortège triomphal après sa victoire à la croix » (Colossiens 2v13-15).

En parlant des chrétiens persécutés, il est dit (Apocalypse 12v11) : « Ils ont vaincu l’Accusateur de nos frères grâce au sang de l’Agneau et grâce au témoignage qu’ils ont rendu pour lui ».

 

A la croix, le diable a été enchainé, mais sa chaine est longue ; il se sait perdu, mais il agit encore. Et nous attendons la victoire qui sera manifestée pleinement lorsque Christ reviendra. Jésus a définitivement vaincu le diable à la croix ; et dans le sillage de cette victoire, nous pouvons connaître cette victoire, non à cause de nos forces mais à cause de l’œuvre du Christ, mort pour nous.

Pour pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable, « puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance » en revêtant l’armure de Dieu (Ep 6v10-18).

 

Depuis la genèse jusqu’à l’Apocalypse, tout fait référence à la croix : elle est l’évènement unique, central qui marque la défaite irrémédiable de Satan et la victoire de Jésus-Christ et de ceux qui lui font confiance. Là, ils sont délivrés de leurs péchés, de la condamnation de Dieu à cause de leur désobéissance et de leur appartenance à Satan ; de fils du diable, ils sont devenus fils de Dieu.

 

. Quelle action le diable peut-il avoir sur ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ? Je crois que le chrétien peut être influencé par le diable : par certaines pratiques d’occultisme, de spiritisme mais aussi en demeurant délibérément dans un état de péché grave.

L’apôtre Paul parle d’un chrétien de l’Eglise de Corinthe qui vivait avec la deuxième femme de son père : « Qu’un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu’il soit sauvé  au jour du Seigneur » (1 Corinthiens 5v5) : Satan aura libre cours d’agir sur lui, même s’il est affirmé ici qu’il sera sauvé malgré tout. Si nous appartenons à Dieu, nous sommes « son temple » (1 Corinthiens 6v19).

Nous ne pouvons pas être « dans la main de Dieu » (Jean 10v28) et dans celle du diable ; mais par notre comportement, nous pouvons subir son influence avec des conséquences dramatiques.

Malgré le sentiment de certains chrétiens, il ne me semble pas biblique d’affirmer qu’un chrétien peut être possédé d’un démon ; influencé, certainement, mais pas possédé.

 

Face à cette réalité, que faire ? Pour résister aux attaques du diable et le faire fuir, il n’y a qu’une solution : « Soumettez-vous à Dieu » (Jacques 4v7) ; et : « Puisez votre force dans le Seigneur », en revêtant ses armes (Ephésiens 6v10).

« Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? (…) Qui condamnera les élus de Dieu ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous. Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? (…) Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8v31-39).

« Tandis que des millions de personnes tremblent devant les mauvais esprits, nous pouvons nous confier sans crainte au Sauveur qui les a vaincus à la croix et qui est tout disposé à nous protéger ».

Aussi longtemps que je me confie en Jésus-Christ, je n’ai aucune raison d’avoir peur ».

 

Merci Seigneur pour ta victoire et ta protection !

L’évangile dans le cœur la tête les mains

Si nous voulons que l’évangile soit efficace, il doit être actif dans le cœur, la tête et les mains. Tout commence par recevoir l’évangile dans le cœur. Dans sa plus simple expression, l’évangile, c’est «Christ est mort pour mes péchés» (Ga 1.3, 4). On peut rajouter : «…et ressuscité pour ma justification». À un premier niveau, cette bonne nouvelle doit être comprise et reçue dans le cœur. Ensuite, il s’agit que cette intériorisation de l’évangile dans l’âme influence ma pensée, ma compréhension et mes doctrines. Paul parle de «la saine doctrine d’après le glorieux évangile» (1 Ti 1.11). Ça, c’est l’évangile dans la tête. Puis finalement, pour avoir un évangile vraiment fonctionnel, il faut qu’il paraissent dans ma conduite : «conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile» (Ph 1.27).

L’Evangile dans les mains

L’évangile doit enfin changer notre conduite : «Seulement, conduisez–vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’évangile» (Philippiens 1.27). Le chrétien consciencieux cherchera dans la Bible, non seulement les liens entre l’évangile et la nouvelle façon de penser, mais aussi entre l’évangile et la marche quotidienne. Nos actions doivent découler de nos pensées et nos pensées doivent provenir de l’évangile. Il nous incombe de chercher les liens dans le NT afin que nous conformions notre comportement aux exigences de l’évangile. «Jésus se révélera du ciel avec les anges puissants, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus» (2 Thessaloniciens 1:7, 8).

L’Evangile dans la tête

Ayant été convaincu de péché par l’Esprit, le repentant tourne ses yeux vers la croix pour voir que Dieu a pourvu un substitut pour prendre sa culpabilité. Il transfert sa confiance dans le tout-suffisant sacrifice de Christ pour être pardonné par Dieu et recevoir de lui le cadeau de la vie éternelle. La puissance de la semence de l’évangile vient de produire une nouvelle vie dans le cœur du pécheur pardonné! Ce même évangile doit ensuite continuer son influence dans la pensée du nouveau croyant. Celui-ci va normalement laisser progressivement la bonne nouvelle porter fruit au niveau de sa pensée, des processus de sa réflexion, de son raisonnement, de ses présupposés philosophiques et de sa vision du monde. Toute pensée doit venir sous l’influence de la bonne nouvelle. Le chrétien qui a reçu l’évangile cherchera les vérités qui en découlent. Il s’efforcera de voir les implications doctrinales de l’évangile. Paul déclare que : «…la saine doctrine, (c’est) celle qui est conforme à l’évangile de la gloire du Dieu bienheureux» (1 Ti 1.10, 11, Jérusalem).

La bonne nouvelle informe et transforme le for intérieur de l’homme. Paul expose l’évangile précisément dans les 11 premiers chapitres de son épître aux Romains. Sur cette base, Paul exhorte ceux qui sont sauvés à ne pas se conformer au siècle présent mais à être «transformés par le renouvellement de l’intelligence» (12.2). L’évangile défini et reconfigure nos croyances, nos principes, nos espérances, notre compréhension et tout ce que nous tenons pour vrai.

L’Evangile dans le cœur

Quelle est la première fonction puissante de l’Évangile ? Selon Romains 1.16 et 17, c’est de sauver l’homme perdu : « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi.»

Pour l’apôtre Paul, cet Évangile qui peut sauver est LA doctrine primordiale. Il écrit dans 1 Corinthiens 15.1-3 «Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que CHRIST EST MORT POUR NOS PÉCHÉS, selon les Écritures ; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures».

ECOUTE, DIEU T’APPELLE !

 

Passage clé : Genèse 12

 

 

UN APPEL…

Certainement Abram se trouvait à l’aise avec sa famille et ses tentes à Haran, jusqu’au jour où Dieu l’a appelé. Et quand Dieu appelle, nous ne pouvons pas jouer les distraits.

Quelles étaient les 3 choses qu’Abraham devait abandonner s’il voulait prendre au sérieux l’appel de Dieu (v 1) ?

Et quel était le but de Dieu en l’appelant ? (v 2-3)

Je ferai de toi l’ancêtre d’une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. »

Attention, Dieu n’appelle jamais quelqu’un pour lui faire perdre son temps. Quand Il appelle, c’est toujours avec un objectif.

D’abord, Dieu t’a appelé pour que tu sois sauvé, pour sue tu reçoives la vie éternelle et le pardon de tes péchés. Pour que tu aies une relation personnelle avec Jésus.

Mais à partir de maintenant, Il t’appelle pour que tu t’engages intensément avec sa vie et avec Son Royaume. Et en retour de ton engagement, Il te promet de te bénir dans tous les domaines de ta vie.

Dieu t’appelle, ne joue pas au distrait !

UNE REPONSE…

Tout n’a pas été agréable pour Abram car il n’a pas complètement obéi aux indications de Dieu.

Quelle fut cette exception ? (12/4-5)

« Abram partit donc comme l’Eternel le lui avait demandé, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait soixante-quinze ans quand il quitta Haran.  Il emmena Saraï, sa femme, son neveu Loth, les biens et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Haran, et ils se mirent en route pour aller au pays de Canaan.  »

Dans les chapitres suivants, on voir comment cette décision peu judicieuse lui a entraîné bien des problèmes.

UN AUTEL…

Abram l’obéissant continue son voyage et de nouveau, Dieu se présente à lui et lui explique davantage de choses. Que fait alors Abram ? (12/6-7)

« Abram traversa le pays jusqu’à un lieu appelé Sichem, jusqu’au chêne de Moré. A cette époque-là, les Cananéens habitaient le pays.  L’Eternel apparut à Abram et lui dit : – Je donnerai ce pays à ta descendance. Abram érigea là un autel à l’Eternel qui lui était apparu. »

Oui, il érige un autel.

L’autel est un symbole de communion. Tu ériges un autel à chaque fois que tu t’humilies devant Dieu, chaque fois que tu l’adores, chaque fois que tu le recherches dans la prière, chaque fois que tu pries pour les autres.

L’autel est un symbole de sacrifice. Dieu te demande quelque chose. Dieu est en train de te demander quelque chose. Il y a quelque chose ou quelqu’un à qui ou à quoi tu dois renoncer car cela affecte négativement ta vie.

L’autel est un symbole d’adoration. Tu proclames ta louange et ton adoration. Tu t’inclines devant Dieu, tu te prosternes devant Sa présence et tu reconnais que tout ce que tues et ce qui est à toi est pour Lui ! C’est par l’effet de l’amour dont il t’aime, par son pardon, par sa patience et par ses soins. Tu t’abandonnes devant Dieu par amour. Et tu ériges ton autel.

Mais il y a plus. Où Abraham installe-t-il sa tente et que fait-il ? (V 8)

« Puis il leva son camp pour se rendre dans la région montagneuse à l’est de Béthel ; il établit son campement entre Béthel, à l’ouest, et Aï, à l’est. Il y construisit un autre autel à l’Eternel et le pria. »

Savais-tu que Béth-el signifie “Maison de Dieu” et qu’Aï signifie « ruine » ?

Abram s’est installé dans les deux endroits ¡ Si ses décisions étaient correctes, il allait à “la Maison de Dieu” mais si ses décisions étaient erronées, elles le conduiraient vers la « ruine ». Vers quelle direction vas-tu ?

UN ABANDON…

Dieu a appelé Abram pour le bénir et le multiplier. En retour, il devait :

Abandonner sa terre où l’on pratiquait le culte d’adoration à la lune.

Quitter sa parenté : ils se sont tous assis à Haran pour continuer la pratique de ce culte.

Et quitter la maison de son père : car Dieu voulait commencer quelque chose d’exclusivement nouveau avec lui et son épouse.

 

Penses-en toi-même. Pense à tes amitiés, les amusements, les sentiments, les projets d’avenir, les péchés, la musique, les hobbys, la TV, les jeux vidéo, les conversations, les vices, le sexe… Quelles sont les choses qui t’empêchent de suivre l’appel de Dieu pour ta vie et quelles choses devrais-tu abandonner car elles peuvent te conduire à la ruine.

« Quitter » ne signifie pas devenir « idiot », « bête » ou « amer ». Au contraire, plus tu donnes de la place à Dieu dans ta vie privée (et publique), plus tu apprends à jouir de la liberté en toutes choses (et avec les gens aussi) qui sont saines et saintes. Dieu t’a appelé car il a un plan, des projets pour ta vie mais il est nécessaire que tu renonces à tout ce qui est un obstacle entre toi et Lui. Ce ne sont pas seulement les amis ou les endroits que tu fréquentes qui peuvent être un obstacle. Et ta manière de penser ? Particulièrement quand tu questionnes Dieu ou quand tu ne veux pas lui obéir du tout.

Suivre l’appel de Dieu est plus que de faire quelque chose dans l’église, c’est être engagé avec Sa sainteté tous les jours de ta vie.

Ecouter l’appel de Dieu et le suivre t’ouvrira des portes impossibles et te conduira dans des endroits de bénédiction pour ta vie et ta génération.

ECOUTE, DIEU T’APPELLE !

 

Passage clé : Genèse 12

 

 

UN APPEL…

Certainement Abram se trouvait à l’aise avec sa famille et ses tentes à Haran, jusqu’au jour où Dieu l’a appelé. Et quand Dieu appelle, nous ne pouvons pas jouer les distraits.

Quelles étaient les 3 choses qu’Abraham devait abandonner s’il voulait prendre au sérieux l’appel de Dieu (v 1) ?

Et quel était le but de Dieu en l’appelant ? (v 2-3)

Je ferai de toi l’ancêtre d’une grande nation ; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres. Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t’outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. »

Attention, Dieu n’appelle jamais quelqu’un pour lui faire perdre son temps. Quand Il appelle, c’est toujours avec un objectif.

D’abord, Dieu t’a appelé pour que tu sois sauvé, pour sue tu reçoives la vie éternelle et le pardon de tes péchés. Pour que tu aies une relation personnelle avec Jésus.

Mais à partir de maintenant, Il t’appelle pour que tu t’engages intensément avec sa vie et avec Son Royaume. Et en retour de ton engagement, Il te promet de te bénir dans tous les domaines de ta vie.

Dieu t’appelle, ne joue pas au distrait !

UNE REPONSE…

Tout n’a pas été agréable pour Abram car il n’a pas complètement obéi aux indications de Dieu.

Quelle fut cette exception ? (12/4-5)

« Abram partit donc comme l’Eternel le lui avait demandé, et Loth s’en alla avec lui. Abram avait soixante-quinze ans quand il quitta Haran.  Il emmena Saraï, sa femme, son neveu Loth, les biens et les serviteurs qu’ils avaient acquis à Haran, et ils se mirent en route pour aller au pays de Canaan.  »

Dans les chapitres suivants, on voir comment cette décision peu judicieuse lui a entraîné bien des problèmes.

UN AUTEL…

Abram l’obéissant continue son voyage et de nouveau, Dieu se présente à lui et lui explique davantage de choses. Que fait alors Abram ? (12/6-7)

« Abram traversa le pays jusqu’à un lieu appelé Sichem, jusqu’au chêne de Moré. A cette époque-là, les Cananéens habitaient le pays.  L’Eternel apparut à Abram et lui dit : – Je donnerai ce pays à ta descendance. Abram érigea là un autel à l’Eternel qui lui était apparu. »

Oui, il érige un autel.

L’autel est un symbole de communion. Tu ériges un autel à chaque fois que tu t’humilies devant Dieu, chaque fois que tu l’adores, chaque fois que tu le recherches dans la prière, chaque fois que tu pries pour les autres.

L’autel est un symbole de sacrifice. Dieu te demande quelque chose. Dieu est en train de te demander quelque chose. Il y a quelque chose ou quelqu’un à qui ou à quoi tu dois renoncer car cela affecte négativement ta vie.

L’autel est un symbole d’adoration. Tu proclames ta louange et ton adoration. Tu t’inclines devant Dieu, tu te prosternes devant Sa présence et tu reconnais que tout ce que tues et ce qui est à toi est pour Lui ! C’est par l’effet de l’amour dont il t’aime, par son pardon, par sa patience et par ses soins. Tu t’abandonnes devant Dieu par amour. Et tu ériges ton autel.

Mais il y a plus. Où Abraham installe-t-il sa tente et que fait-il ? (V 8)

« Puis il leva son camp pour se rendre dans la région montagneuse à l’est de Béthel ; il établit son campement entre Béthel, à l’ouest, et Aï, à l’est. Il y construisit un autre autel à l’Eternel et le pria. »

Savais-tu que Béth-el signifie “Maison de Dieu” et qu’Aï signifie « ruine » ?

Abram s’est installé dans les deux endroits ¡ Si ses décisions étaient correctes, il allait à “la Maison de Dieu” mais si ses décisions étaient erronées, elles le conduiraient vers la « ruine ». Vers quelle direction vas-tu ?

UN ABANDON…

Dieu a appelé Abram pour le bénir et le multiplier. En retour, il devait :

Abandonner sa terre où l’on pratiquait le culte d’adoration à la lune.

Quitter sa parenté : ils se sont tous assis à Haran pour continuer la pratique de ce culte.

Et quitter la maison de son père : car Dieu voulait commencer quelque chose d’exclusivement nouveau avec lui et son épouse.

 

Penses-en toi-même. Pense à tes amitiés, les amusements, les sentiments, les projets d’avenir, les péchés, la musique, les hobbys, la TV, les jeux vidéo, les conversations, les vices, le sexe… Quelles sont les choses qui t’empêchent de suivre l’appel de Dieu pour ta vie et quelles choses devrais-tu abandonner car elles peuvent te conduire à la ruine.

« Quitter » ne signifie pas devenir « idiot », « bête » ou « amer ». Au contraire, plus tu donnes de la place à Dieu dans ta vie privée (et publique), plus tu apprends à jouir de la liberté en toutes choses (et avec les gens aussi) qui sont saines et saintes. Dieu t’a appelé car il a un plan, des projets pour ta vie mais il est nécessaire que tu renonces à tout ce qui est un obstacle entre toi et Lui. Ce ne sont pas seulement les amis ou les endroits que tu fréquentes qui peuvent être un obstacle. Et ta manière de penser ? Particulièrement quand tu questionnes Dieu ou quand tu ne veux pas lui obéir du tout.

Suivre l’appel de Dieu est plus que de faire quelque chose dans l’église, c’est être engagé avec Sa sainteté tous les jours de ta vie.

Ecouter l’appel de Dieu et le suivre t’ouvrira des portes impossibles et te conduira dans des endroits de bénédiction pour ta vie et ta génération.

Ecoutez! Qui vous appelle? Évangile selon Jean 10.1-18 Avez-vous déjà entendu quelqu’un appeler votre nom sans savoir d’où venait cette voix? Le bruit autour de vous vous a peut-être empêché d’entendre la voix. Écoutez, une voix vous appelle. VOUS! Qui êtes-vous? Comment vous appelez-vous? D’où venez-vous? Où habitez-vous? Où allez-vous? Vous connaissez le nom de […]

via Ecoutez! Qui vous appelle? — l’évangile pour TOUS

Ecoutez! Qui vous appelle?

le-berger

Ecoutez! Qui vous appelle?
Évangile selon Jean 10.1-18
Avez-vous déjà entendu quelqu’un appeler votre nom sans savoir d’où venait cette voix? Le bruit autour de vous vous a peut-être empêché d’entendre la voix.

Écoutez, une voix vous appelle. VOUS!

Qui êtes-vous? Comment vous appelez-vous? D’où venez-vous? Où habitez-vous? Où allez-vous?

Vous connaissez le nom de votre ville. Peut-être n’êtes-vous jamais allé ailleurs. Cependant vous savez que votre ville fait partie d’un grand pays, et que tous les pays font partie du monde.

La Bible
Il y a 6 000 ans que Dieu créa le monde. Le livre de Dieu, la Bible, nous révèle comment il le créa et comment furent créés le premier homme et la première femme. Dieu fit l’homme à son image.

Depuis ce temps-là beaucoup d’enfants sont venus au monde. Depuis ce temps-là il y a des milliers et milliers qui sont nés et sont morts.

Vous êtes né de votre père et mère. Mais en réalité c’est Dieu qui vous a créé. Dieu a créé toutes choses. Avez-vous déjà pensé de quelle façon Dieu vous créa et de quelle façon merveilleuse il créa le monde?

Vos parents vous ont donné un nom et Dieu connaît votre nom. Dieu connaît chaque nom, en toutes langues. Il sait tout. Dieu sait tout sur nous parce qu’il nous a créés. Il nous aime parce que nous lui appartenons. Il est notre Père céleste et il se préoccupe infiniment mieux de nous que nos parents.

Dieu
Dieu a toujours existé. Il vit éternellement. Quand Dieu nous donna son souffle, celui-ci fit que nous vivrions aussi éternellement. Non pas notre corps, qui doit mourir ; mais l’âme à l’intérieur de nous vivra éternellement. Connaissez-vous Dieu? Vous vous demandez peut-être, «Qui est Dieu? Où est-il?»

Voulez-vous vraiment le savoir? Oui, naturellement. Au plus profond de vous, vous voulez le savoir.

Vous n’avez jamais vu Dieu, n’est-ce pas? Non, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas.

Il n’y a qu’un Dieu. Il n’y a de place pour aucun autre, car celui qui est vraiment Dieu est celui qui remplit le ciel et la terre. Il est partout en même temps.

La demeure de Dieu est le ciel, cet endroit splendide là-haut, mais il habite aussi dans le cœur de ceux qui obéissent à sa voix.

Comment puis-je connaître Dieu? Vous posez-vous cette question? Dieu a un plan merveilleux pour nous montrer comment.

Dieu s’est révélé à l’homme en envoyant du ciel son Fils unique, Jésus. Dieu et Jésus sont un.

Par un miracle, le Fils de Dieu vint au monde en tant que bébé, grandit, et devint un homme. Puis pendant plus de trois ans, Jésus parla aux hommes de l’amour de Dieu, son Père. Il leur dit que Dieu était saint et qu’il ne pouvait pas supporter le péché.

Alors, Dieu prépara un moyen pour nous sauver de nos péchés. Il permit que son Fils Jésus fût cloué sur une croix par des hommes méchants. Jésus donna sa vie—si grand était son amour! Il était le sacrifice qui peut payer pour les péchés du monde entier—pour tous les péchés que vous avez commis, ainsi que pour tous les péchés de chaque garçon, fille, homme ou femme.

Est-ce que Jésus resta sur la croix? Est-ce que Jésus resta dans le tombeau? Non, trois jours après il ressuscita victorieusement. Puis il retourna au ciel et maintenant il attend que Dieu annonce la fin du monde. Puis il sera le juste juge de tous les hommes.

Avez-vous l’Évangile selon Jean? Lisez le dixième chapitre. Jean a écrit ce que Jésus a dit aux hommes. Ce qu’il leur a dit est aussi pour nous aujourd’hui. Jésus dit qu’il est le bon Berger et qu’il donne sa vie pour les brebis. Nous sommes ses brebis. Ceux qui sont ses brebis connaissent sa voix. Il les appelle chacune par leur nom. Elles ne suivront pas un étranger.

L’étranger, cette autre voix
Qui est cet étranger que nous devons fuir? Oh! c’est un voleur! Il ne se préoccupe aucunement des brebis. C’est un menteur. Il ne dit pas la vérité. C’est le diable, notre ennemi, Satan.

Mais premièrement, c’est l’ennemi de Dieu. Autrefois il était un bon ange au ciel avec Dieu. Mais il devint orgueilleux et voulut s’élever au-dessus de Dieu. Il combattit Dieu et plusieurs anges le suivirent. Dieu remporta la victoire parce qu’il est tout-puissant. Il expulsa Satan et tous ceux qui l’avaient suivi hors du ciel. C’est pourquoi Satan hait Dieu.

Sachant qu’il ne pourra plus se rapprocher de Dieu, il répand sa fureur sur les créatures de Dieu, les gens du monde. Parce qu’il a péché, il essaie d’inciter tout le monde à pécher. Le péché n’entrera plus à jamais au ciel.

Il existe un autre lieu, celui que Dieu a préparé pour le diable et ses anges. C’est l’enfer. L’enfer est un lieu de tourment et un feu qui ne s’éteindra jamais. C’est le lieu où Satan et ceux qui le suivent seront punis éternellement. Si nous choisissons d’écouter la voix de Satan, Dieu devra nous envoyer dans ce lieu épouvantable.

Satan ne veut pas que nous pensions à l’enfer. Il ne veut pas que nous pensions à Dieu. C’est pourquoi il essaie de détourner notre attention de Dieu. Satan essaie de nous faire écouter sa voix.

Avez-vous entendu cette autre voix à l’intérieur de vous, la voix de l’étranger?

Parfois il nous fait croire qu’il a de bonnes choses à offrir. Parfois il nous amène à penser : «Je suis meilleur que les autres. Je suis important. Moi d’abord. Je vais me venger. Je dois me défendre. Aucune importance si je vole—pourvu que je ne me fasse pas prendre. Tout le monde ment, alors je peux mentir aussi. Les mauvais pensées ne sont pas si pires—on ne sait pas à quoi je pense. Les blasphèmes—ça fait rire.»

Et à d’autres moments étiez-vous si découragé que vous étiez tenté de penser : «Je suis bon à rien, pourquoi continuer à vivre?»

Ce sont toutes la voix de Satan. Il ment. Voilà pourquoi il veut que nous mentions aussi. C’est un voleur, voilà pourquoi il veut que nous volions aussi. C’est un assassin, voila pourquoi il veut que nous haïssions les autres aussi.

Lorsque vous écoutez cette voix, comment vous sentez-vous? Intérieurement, est-ce que vous sentez bien? Oh! non, cela vous rend malheureux. Cela vous amène à vouloir vous cacher, tout comme Satan. Il aime faire les choses dans l’obscurité.

Jésus, la voix du Berger
Connaissez-vous Jésus, le bon Berger? Aimeriez-vous être sa brebis? Aimeriez-vous connaître sa voix? Ah oui, vous le pouvez ; mais premièrement, vous ne devez plus écouter cette autre voix.

Si vous restez tranquille, vous entendrez la voix douce de Jésus qui vous appelle pour que vous lui donniez toute votre vie. Il vous dira de vous repentir de tous vos péchés et de les confesser.

Peut-être dans un moment de tranquillité, vous avez déjà pensé : «Que dois-je faire avec tous mes fardeaux et tous mes ennuis? J’aimerais pouvoir être bon. J’aimerais vivre dans un endroit où je n’aurais plus jamais faim, et où je ne serais plus jamais malade. Que m’arrivera-t-il à ma mort?»

Sans doute beaucoup d’autres pensées vous sont venues. Ceci est la voix de Dieu qui vous appelle.

Êtes-vous triste parfois, sans en connaître la raison? Vous sentez-vous seul même quand vous n’êtes pas seul? C’est peut-être parce que vous vous ennuyez de Dieu, celui qui vous a créé et qui vous aime. C’est le Berger qui appelle sa brebis perdue. Il appelle et il vous cherche sans cesse!

Quand vous entendez la voix du Berger, répondez-lui. Dites-lui que vous regrettez vos péchés. Dites-lui exactement comment vous vous sentez et demandez-lui de vous sauver. C’est cela, prier.

Avez-vous déjà prié à Dieu qui est au ciel? Faites-le maintenant. Il vous entendra et il vous comprendra. Il vous donnera la paix à laquelle vous aspirez.

N’aimeriez-vous pas être sa brebis et connaître sa voix? Il veut être votre ami. Il vous enlèvera votre fardeau de péchés. Vous vous sentirez heureux à l’intérieur. Vous serez, comme lui, bon et plein d’amour. Il vous aidera à vaincre vos frayeurs.

Même si on se moque de vous parce que vous êtes chrétien, vous savez que Jésus prendra soin de vous. Même si l’étranger vous tente de nouveau, vous devez faire confiance en Jésus qui vous aidera à vaincre.

Lorsque vous êtes en sécurité dans les bras d’amour du Berger, vous savez qu’à la fin il vous emmènera dans sa demeure resplendissante avec Dieu pour vivre éternellement auprès de lui

Enfant de Dieu

pour avoir l’appellation d’enfant de Dieu, il faut d’abord avoir reçu Jésus dans son cœur comme Sauveur. Tous les hommes sont créatures de Dieu, mais tous les hommes ne sont pas enfants de Dieu. Et tous ne peuvent pas l’appeler Père ! Permettez-moi cette comparaison. Tous les Français sont européens, mais tous les Européens ne sont pas français ! Et de même que tous les hommes sont des créatures de Dieu, toutes les créatures de Dieu ne sont pas enfants de Dieu !

Quelqu’un demandera peut-être : « Mais alors, qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je réponds par une question : « Qu’est-ce qu’un Français ? » Avant de vous dire ce qu’est un français, je vais vous dire ce que n’est pas un Français ! Un Français, ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui parle le Français. Moi je parle le Français qui est d’ailleurs ma langue maternelle, mais je ne suis pas Français ! Un Français ce n’est pas quelqu’un qui porte un nom français. Il n’y a pas en France de nom plus français que le mien (Pottier ), mais je ne suis pas Français. Un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui habite en France. On peut habiter en France et ne pas être français ! Un Français ce n’est pas nécessairement quelqu’un qui paie ses impôts à l’Etat français. Vous pouvez payer vos impôts en France et ne pas être Français ! Et un Français, ce n’est pas non plus quelqu’un qui connaîtrait l’histoire de la Gaule et de la France depuis Vercingétorix jusqu’à la cinquième république en passant par Clovis, Henri IV, Louis XIV, Napoléon et le Général De Gaulle. Vous pouvez connaître tout cela et ne pas être Français ! De même, un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui dit : « Seigneur, Seigneur, Seigneur ». Ce n’est pas non plus quelqu’un qui fréquente assidûment ou occasionnellement les lieux de culte. Ce n’est pas non plus quelqu’un qui donne de son argent, même libéralement, à la cause paroissiale. Un enfant de Dieu, ce n’est pas quelqu’un qui connaît l’histoire du christianisme depuis Jésus-Christ jusqu’au Pape actuel, en passant par Saint Pierre, Augustin, les Croisades, l’Inquisition, la Réforme, Calvin, Luther, Billy Graham et l’abbé Pierre. On peut connaître tout cela et ne pas être enfant de Dieu.

Mais alors, allez-vous me dire : « Qu’est-ce qu’un enfant de Dieu ? » Eh bien je reprends ma comparaison : Qu’est-ce qu’un Français ? Selon une définition peut-être un peu simpliste, mais n’y voyez, ni malice, ni allusion politique, car ce n’est qu’une illustration ; un Français, c’est quelqu’un qui est né en France de parents français. De même, un enfant de Dieu c’est quelqu’un qui est né de nouveau, c’est-à-dire converti, dans le royaume de Dieu et par le Saint-Esprit. Ça, c’est un enfant de Dieu ! Et avant de pouvoir articuler la première partie de cette prière : « Notre Père », il faut répondre à la première condition : Etre enfant de Dieu. Alors je vous regarde bien en face et je vous repose la question : « Est-ce que vous êtes enfant de Dieu ? » « Etes-vous converti, oui ou non ? » « Etes-vous en route pour le ciel ? » « Etes-vous sauvé ? » Sans cette condition-là, vous pouvez prier cette prière mille fois, elle ne dépassera jamais le plafond. A moins que vous n’y mettiez des amplificateurs, ce qui gênerait ceux qui sont à l’étage au-dessus ! Mais elle n’ira pas plus

haut !

Bonne journée à tous.

Fabrice

Il fait tout à merveille!

DIEU FAIT TOUT A MERVEILLE.jpg

Il y a deux mille ans , quand il était sur la terre, Jésus a parcouru inlassablement les routes de son pays pour bénir tous ceux qu’il croisait, et il est prêt à faire beaucoup de chemin pour vous rencontrer. Quand nous faisons un pas vers lui, il en fait mille vers nous, et bien davantage ! Un jour, on lui amène un sourd qui parle difficilement. À cause de son handicap, cet homme est coupé des autres, mais Jésus s’intéresse à lui. Et qui que vous soyez, sachez que Jésus s’intéresse à vous également. Les gens qui ont conduit ce sourd jusqu’à lui le supplient : « impose lui les mains. » Mais Jésus le prend à part, loin de la foule, il ne se donne en spectacle ! Il reste simple et discret. Êtes-vous prêts à ce que Jésus vous prenne à part ? C’est ce qui souhaite. À ses yeux, vous n’êtes pas un numéro anonyme dans la foule. Il vous a créé tel que vous êtes, unique et précieux pour lui. Il veut avoir une relation individuelle avec vous et vous appelez par votre nom. Si vous traversez des épreuves, si vous êtes dans une situation difficile, si vous n’en pouvez plus, adressez-vous à lui. Il veut vous parler en tête à tête ! Jésus a dit : « toi quand tu pries, entre dans ta chambre ferme la porte et prie ton père qui est leur dans les lieux secrets. » Il faut parfois fermer la porte aux voix qui essaient de vous décourager : elles ne viennent pas du seigneur ! Alors que les amis du sourd avaient prié Jésus de lui imposer les mains, il procède différemment : il met les doigts dans ses oreilles ! Drôle de méthode direz vous ? Jésus ne procède jamais deux fois de la même manière. Ce n’est pas à nous de dicter sa conduite. Laissons le faire ! Et puis, si nous réfléchissons… Comme ce sourd n’entend pas, Jésus emploie la méthode idéale pour entrer en contact avec lui. En lui touchant les oreilles, il improvise une « langue des signes » rudimentaire ! Il sait exactement comment s’adresser à chacun d’entre nous. Chaque chrétien vous racontera comment Jésus l’a attiré à lui d’une manière unique, « sur mesure » la grâce de Dieu et comme un diamant : elle a de multiples facettes : elle est aussi pour vous, car le seigneur ne rejette jamais personne ! Ensuite, Jésus lève les yeux au ciel vers son père, auquel il s’adresse sans cesse, et il dit : « ouvre-toi. » Êtes-vous fermés comme une huître ? Avez-vous besoin, vous aussi, d’entendre Jésus vous dire : « ouvre-toi » ouvrez-lui votre cœur… Et il y entrera, c’est sûr ! Jésus a dit : « je me tiens la porte je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui… » Dès qu’on laisse Jésus entrer, il agit ! Aussitôt, nous précise de la Bible, les oreilles de l’homme s’ouvrent, et il se met à parler correctement ! cet homme et métamorphosé . Désormais, sa vie va changer du tout au tout. Enfin, il va pouvoir communiquer avec son entourage, travailler à se rendre utile ! Jésus recommande ensuite à cet homme et à ceux qui l’entourent de ne parler à personne de ce qui s’est passé. Pour quelle raison ? Parce qu’avant tout, il est en route pour Jérusalem. Là il le sait, il doit mourir sur la croix pour racheter les péchés du monde entier, pour nous réconcilier avec son père. C’est avant tout pour cela qu’il est venu sur la terre. Rien ni personne ne doit le détourner de sa mission. Toutefois, la nouvelle de cette guérison ne peut rester cachée. Tous s’étonnent et concluent : « il fait tout à merveille ! »
Et aujourd’hui encore, Jésus fait tout à merveille. Des millions de chrétiens du monde entier en sont témoins. Il veut vous rencontrer entrer chez vous, vous bénir et vous sauvez ! Découvrez le dans les pages des Évangiles. Adressez-vous à lui dans la prière. Demandez-lui de pardonner vos péchés et de venir dans votre cœur.
Joignez-vous à d’autres chrétiens pour progresser dans la foi.Vous ne le regretterez jamais et vous ferez , vous aussi partie de la multitude de chrétiens qui s’écrient : IL FAIT TOUT A MERVEILLE!»
(Vous trouverez l’histoire de ce sourd-muet dans l’évangile de Luc , au chapitre 7, versets 31à 37, et les versets biblique cités dans Matthieu 6.6 et Apocalypse 3.20)

 » Un phare dans la nuit

 » Un phare dans la nuit

Une lumière dans les ténèbres’’

Jésus dit  » C’est moi qui suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jean 8:12 ) »

 

Le cœur de l’homme naturellement sans DIEU est comme un cœur dans les ténèbres.

Un cœur qui vit, mais qui ne sait où il va (peut-être même qu’il se demande qui il est).

Un cœur qui bat et a des sentiments.

Mais ces derniers peuvent passer d’une seconde à l’autre, du meilleur au pire.

Un cœur qui espère et se projette mais qui souvent se retrouve blessé et désabusé.

Un cœur qui voudrait tellement faire le bien mais qui malheureusement malgré lui se voit faire le mal, même à ceux qui lui sont proches.

C’est cela le cœur de l’homme, un cœur dans les ténèbres, un cœur qui est atrophié cherchant désespérément dans ce monde, dans cette société, auprès des hommes, quelque joie, paix, consolation, secours, espérance…

 

Jésus est venu comme une lumière afin d’éclairer le cœur des hommes. ‘’ Je suis venu comme une lumière ‘’

 

La lumière est la source de toute vie, sans lumière il n’y a pas de véritable vie possible.

C’est pourquoi c’est la 1ère chose que DIEU est venu apporter aux hommes.

Jésus est venu comme cette lumière afin d’éclairer le cœur de tout homme.

 

La lumière est synonyme de chaleur. DIEU est amour.

DIEU voudrait remplir ton cœur de son Amour véritable.

(Jean 3.16) « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Un Amour qui dure et ne déçoit jamais.

Un Amour sur lequel nous pouvons compter et dans lequel nous pouvons nous réfugier.

Un Amour vrai qui sait aussi nous dire la vérité, non pour nous blesser mais afin de nous préserver du danger.

 

La lumière est synonyme de sécurité

Elle rassure (Nous aimons marcher à la lumière plutôt que dans l’obscurité).

Elle nous apporte la paix.

Jésus est le Prince de la paix.Jean 14:27 « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. »

IL est venu afin que nous soyons en paix avec DIEU (l’assurance de la vie éternelle) et que nous ayons la paix de DIEU (que nous vivions en paix au milieu des hommes).

 

La lumière nous permet de nous diriger.

Elle nous éclaire. (Ne vous est-il jamais arrivé de vous cogner dans le noir ???)

Elle nous permet d’éviter les obstacles, les blessures inutiles.

Jean 8:12, Jésus dit:  » Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ».

Jésus est venu éclairer notre marche. Donner de l’assurance face au lendemain incertain, et même face à la mort.

 

L’Église n’est pas la lumière.

En elle-même, elle ne sera jamais la solution pour les hommes.

Mais elle porte, comme un phare, la lumière capable d’être une bénédiction pour tous ceux qui sont perdus sur cette immense mer qu’est la vie.

L’Église est le lieu de rassemblement de tous ceux qui ont reçu cette lumière, de tous ceux qui désirent la recevoir et de tous ceux qui sont curieux.

 

Vous serez toujours les bienvenus au milieu de nous et nous aurons beaucoup de joie à partager cette lumière, Jésus-Christ, avec vous.Que notre DIEU vous bénisse.

L’autorité Inébranlable : LaParole que Le Seigneur a donné .

La vérité et les écritures.

Dans sa prière de souverain sacrificateur, sa prière sacerdotale, le seigneur Jésus-Christ à clairement proclamer que la parole de Dieu et la vérité. Il dit : « sacrifie les partages de vérité : la parole est la vérité. »

Non seulement la parole de Dieu contient la vérité, mais elle est par elle-même la vérité. L’Ancien Testament ne dit pas autre chose : le Saint Esprit y proclame constamment que la révélation donnée par Dieu est la vérité.

Pour notre seigneur lui-même, la vérité et la parole écrite ne font qu’un.

L’unique source dont on puisse dire : « la parole est la vérité »

c’est l’écriture.

Il n’y en a pas d’autres. Cette source, l’écriture, et le seul critère de vérité pour le croyant. Dans le nouveau testament, la parole de Dieu, et elle seule, est l’autorité suprême à laquelle se réfère le seigneur Jésus-Christ et ses apôtres.

Au cours de la tentation, par trois fois le seigneur Jésus-Christ a résisté à Satan en disant : « il est écrit. » Il lui a répliqué par ces paroles : « il est écrit : l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (15)

« Il est écrit «, le seigneur a montré qu’il acceptait sans réserve l’autorité de la parole écrite.

Il l’a clairement fait comprendre aussi quand il a déclaré :

ne pensez pas que je sois venu abolir la loi et les prophètes, je suis venu non pas pour abolir, mais pour accomplir. En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettres de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé (16)

Condamnation des autres sources d’autorités.

Le Christ Jésus a sans cesse fustigé et réprimander les pharisiens, par ce qu’il mettaient leurs traditions sur un pied d’égalité avec la parole de Dieu.

Il les a condamnés par ce qu’il cherchait à corrompre les fondements mêmes de la vérité en plaçant leurs traditions aussi haut que la parole de Dieu.

Il a déclaré : vous annulez aussi la parole de Dieu par votre tradition que vous êtes donnée (17)

ces traditions des pharisiens étaient des préceptes, les ordonnances et des règles religieuses élaborées par les savants et les enseignants religieux au fil du temps. Elles avaient été transmises oralement, et aussi par des écrits revus et corrigés de façon sélective.

Ces traditions à la fois orales et écrites formaient un ensemble véhiculant toute une culture. Celle-ci était devenue un code officiel d’interprétation et de directives pour la vie religieuse.

Même les enseignements limpides des écritures avaient fait l’objet d’un tri ; on les avait modifiés pour les adapter au goût et aux préférences des hommes.

De plus, quand il réfutait les erreurs des sadducéens, le seigneur a déclaré : « vous êtes dans l’erreur, car vous ne connaissez ni les écritures, ni la puissance de Dieu » (18)

puisque seule l’écriture est inspirée (19) seule, elle constitue l’autorité suprême ; seule, elle est le juge suprême de toutes traditions humaines, de tout raisonnement humain.

La parole de Dieu enseigne que : « toute parole de Dieu « était prouvée. Il est un bouclier pour ceux qui se réfugient en lui. »

Puis elle commande :

n’ajoutait rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur (20)

Dieu insiste sur ce point : personne ne doit ajouter quoi que ce soit à sa parole.

Cet enseignement est ce commandement montre avec force que seule la parole de Dieu est pure et exempte de pollution.

la vérité, la voici : puisque c’est Dieu seul qui exalte sa parole écrite (21) cette parole, et elle seule, est l’unique règle de foi. Il ne peut en être autrement.

toute église qui contredit l’écriture qui tente de la reléguer à une place inférieure dans la vie de foi et à coup sûr menteuse et trompeuse :

elle voudrait chasser Dieu de son trône afin de s’emparer elle-même de l’autorité absolue.

L’expression : « l’écriture seule ».

Depuis que les 10 commandements ont été donnés sur le mont Sinaï, où le Dieu saint aggravé de son doigt les tables de pierre (Exode 31:18) jusqu’à ce jour, la parole écrite de Dieu a été présente dans le monde.

« Sola scriptura »

(l’écriture seule) comme critère de vérité signifie que l’écriture est l’unique point de référence permettant de découvrir ce qu’il faut croire au sujet de Dieu, et quelles sont les devoirs que Dieu assigne à l’homme.

l’expression « l’écriture dit » implique qu’on parle uniquement de ce qui a été mis par écrit, et non de quelques ouïes dirent.

Le commandement qui nous est fait de croire ce qui est écrit signifie que nous devons recevoir que la parole pure venant de Dieu. Cette parole établit une séparation claire et nette entre toutes les autres sources et cet ensemble de vérités que l’homme est tenu de croire.

C’est de la vérité incorruptible de Dieu qu’il s’agit.

L’enjeu pour les hommes, ces possibilités et même d’avoir une certitude, comme il est dit dans proverbes 22:21 :

« pour te faire connaître ce qui est sûr, des paroles vraies. »

Le salut des âmes immortelles demande la certitude.

Dans le tout dernier commandement, Dieu commande expressément que personne n’ajoute rien et que personne ne retranche rien à sa parole écrite.

« Je l’atteste à quiconque entends les paroles de la prophétie de ce livre : si quelqu’un y ajoute, Dieu ajoutera à son sort les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrit dans ce livre » (22)

Le principe d’interprétation.

Le principe de « l’écriture seule » et dans le droit fil de ce qu’affirme la divine parole de vérité sur la manière dont il faut interpréter.

Le verset 9 du psaume 36 explique :

« car en toi est la source de vie : par ta lumière, nous voyons la lumière. »

La vérité de Dieu se voit à la lumière de la vérité de Dieu. C’est exactement ce que dit l’apôtre Paul : « Et nous en parlons, non pas avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’esprit, en expliquant un les réalités spirituelles à des hommes spirituels » (23)

c’est justement la lumière répandue par la vérité de Dieu qu’on voit sa sa vérité. L’écriture fournit sa propre règle d’interprétation.

Sans l’impulsion du Saint Esprit, l’apôtre Pierre déclare :

« avant tout un, sachez qu’aucune prophétie de l’écriture ne peut être l’objet d’une interprétation particulière, car ce n’est nullement par une volonté humaine un que la prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussé par le Saint Esprit que des hommes ont parlé de la parole de Dieu. » (24)

Pierre souligne bien que pour maintenir la pureté de l’écriture, la source d’interprétations doit provenir de la même source pure que l’écriture elle-même.

L’écriture ne peut être comprise correctement qu’à la lumière du Saint Esprit. Seule la lumière du Saint Esprit donne une bonne compréhension de l’Ecriture.

Le Saint Esprit fait en sorte que ceux qui appartiennent à Dieu comprennent l’écriture. Comme c’est au travers de l’écriture que le Saint Esprit accomplisse cela, c’est le même principe qui est à l’œuvre : l’écriture elle-même et la règle d’interprétation de sa propre vérité, un « et c’est l’esprit qui rend témoignage, parce que l’esprit et la vérité. » (25)

ceux qui désirent sincèrement être fidèles au seigneur quant à ce critère de « l’écriture seule » doivent se tourner vers le seigneur et obéir à son commandement : «Revenez pour écouter mes réprimandes ! Voici que je répandrai sur vous mon Esprit, je vous ferai connaître mes paroles » (26)

celui qui aspire de tout cœur à la vérité dans ce domaine essentiel doit avoir l’attitude décrite dans le psaume 51 ou versert19 : « un cœur brisé et contrit, O Dieu , tu ne le dédaignes pas. »

Le seigneur ne dédaignera pas un tel cœur :

ils lui révéleront les vérités absolument fondamentales concernant le seigneur Jésus-Christ et des apôtres.

Comme le dit l’apôtre Jean : « c’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai. » (27)

tout comme Pierre et Paul , l’apôtre Jean écrit pour que ceux qui sont réconciliés avec Dieu du sache que son témoignage est véridique

L’Ecriture est suffisante, et elle et Claire.

L’écriture suffit pleinement ; l’apôtre Paul déclare en ces termes : « toute écriture est inspirée de Dieu et utiles pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne. » (28)

A elle seule, l’écriture suffit pleinement pour établir la vérité absolue, l’autorité absolue.

En effet, la parole de Dieu contient sa propre règle spirituelle d’interprétation historique et grammatical

les passages de l’écriture dont le sens est clair clarifient les passages qui au premier abord semblent obscurs

le Saint Esprit lui-même et donnez aux croyants pour que par la prière diligente et l’étude comparative, ils connaissent à la fois le sens de l’Évangile et la volonté de Dieu. En comparant l’écriture à l’écriture et en se soumettant au ministère éclairant du Saint Esprit, le lecteur à l’esprit renouvelé se regarder du péril des séductions mystiques issues de son imagination est centré sur son ego.

Il se rend garder du fanatisme religieux et des hérésies sectaires . L’homme naturel qui n’a pas été vivifié par le Saint Esprit, et qui n’est pas habité par ce même esprit, n’a que son intelligence en ténébreux est pour le guider comme le dit l’écriture : « mais la naturelle ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (29)

l’écriture et si claire que même un enfant peut parvenir à la foi au travers de la parole écrite. L’apôtre Paul écrit a-Timothée :

« Depuis ton enfance, tu connais les écrits sacrés : ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la f en Jésus-Christ » (30)

l’écriture est en grande partie très claire et facile à comprendre. Par exemple, Jean 3 : 36 on lit : « celui qui croit au fils a la vie éternelle ; celui qui ne se confie pas au fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Le sens de se verser et parfaitement clair et précis, comme c’est le cas pour la plus grande partie de l’écriture.

L’argument selon lequel « l’écriture seule » n’est pas viable.

Pour tenter de justifier la tradition en tant qu’autorité, on fait souvent appel au dernier verset de l’Évangile de Jean :

« Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pourrait contenir les livres qu’on écrirait. » (31)

bien sûr, le seigneur a dit et fait beaucoup de choses qui ne sont pas enregistrées dans l’écriture. Cependant, l’écriture demeure l’enregistrement qui fait autorité, celui que le Saint Esprit a donné à son peuple.

Il n’est pas une seule phrase dont on puisse affirmer avec autorité télé du seigneur, en dehors de la parole contenu dans le nouveau testament

il est utile de fonder l’autorité sur une tradition que le Saint Esprit n’a pas donné. il est simplement faux de prétendre que la tradition as-tu préserver de façon sûre des paroles eh bien ça capte du seigneur par une transmission de bouche à oreille. Il est ridicule de prétendre que cela puisse être, car le langage parlé n’est pas stable, la communication orale et bien fragile, et la mémoire humaine n’est pas fiable

Croire aux traditions humaines, c’est faire preuve de superstition, de naïveté spirituelle, de crédulité irrationnelle.

L’écriture donne même un exemple d’une fausse tradition qui était déjà à l’œuvre lorsque Jean rédigé son Évangile :

« le bruit se répandit parmi les frères que ce disciple ne mourrait pas. » (32)

cette rumeur qui voulait que le seigneur revint du vivant de Jean ne relevait pas de la parole de vérité écrite, néanmoins elle s’était répandue dans l’église à l’époque de l’apôtre Jean.

Une autre tentative désespérée pour justifier la tradition et l’argument selon lequel l’église primitive n’avait pas le nouveau testament

cependant, l’apôtre Pierre parle des écrits de l’apôtre Paul :

« notre bien-aimé frère Paul vous là aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres ou il parle de ces sujets, et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des écritures pour leur propre perdition» (33)

Pierre déclare aussi qu’il écrivait pour que les croyants puissent se rappeler ses paroles. C’est pourquoi il dit : « voilà pourquoi je vais toujours vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » (34)

dès l’aube de l’église, une bonne partie du nouveau testament était disponible. Sous l’inspiration du seigneur, l’apôtre Paul commande que ces lettres soit lu dans d’autres églises que celles auxquelles il les avait adressés.

On voit bien par la que la parole écrite du seigneur circulait même du vivant des apôtres.

Les croyants ont toujours eu la possibilité d’obéir aux commandements donnés par le seigneur de croire ce qui est écrit ; et ils ont obéi. Dans ce domaine, il faut être assez humble pour « ne pas aller au-delà de ce qui est écrit ».

Comme l’a dit l’apôtre : « frère, j’ai usé de ces images à propos d’Apollos et de moi, à cause de vous. Vous apprendrez ainsi en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit et nul de vous ne s’enorgueillira pas en prenant parti pour l’un contre l’autre. » (35)

ce raisonnement selon lequel l’absence du nouveau testament dans l’Eglise primitive rend nécessaire la tradition est absurde. Il fait bon marcher de deux faits très simples par lesquels Dieu a pourvu aux besoins de l’église. (36)

quand le canon du nouveau testament j’étais pas encore formé, les apôtres eux-mêmes étaient encore présent dans l’église. Ils étaient les ambassadeurs que Christ avait personnellement envoyé, revêtu de son autorité.

Même au cours de cette période de transition, les apôtres n’avais aucun mal à prêcher l’Évangile à partir de l’Ancien Testament, ni à utiliser ce dernier comme guide en matière de foi et de morale. (37)

les écrits du nouveau testament ont été reçu et intégrer dans le canon ses Saintes écritures quand l’œuvre du dernier apôtre survivant a pris fin.

La révélation écrite était close, car la dernière parole prophétique sur le salut avait été donné dans le seigneur Jésus-Christ, de la part du seigneur Jésus-Christ.

La règle qui découle de l’amour du croyant pour Dieu.

Le croyant ne peut pas dire qu’il aime le seigneur Jésus-Christ à moins qu’il n’accorde une confiance Total aux paroles de Christ.

Une fois de plus, ce fait souligne l’importance de l’écriture.

« Jésus lui répondit : si quelqu’un même, il gardera ma parole et mon père l’aimera ; nous viendrons vers lui et nous ferons notre demeure chez lui celui qui ne m’aime pas ne garde pas les paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais de mon père qui m’a envoyé. » (38)

Jésus dit aussi :

« le ciel et la terre passerons, mais mes paroles ne passeront pas. » (39)

Alors qu’il vivait sa vie en ce monde a la gloire de son père, le seigneur Jésus étaient en mesure de dire : « celui qui m’envoyait est avec moi : il ne m’a pas laissé seul, parce que moi, je fais toujours ce qui lui est agréable. » (40)

le but suprême du Christ. Jésus était de plaire à son père, et pour cela il se soumettait à l’autorité des écritures qui le guidaient . Il a confirmé ainsi le message central de l’Ancien Testament :

« la loi de l’éternel est parfaite, elle reste hors l’âme ; le témoignage de l’éternelle et véridique, il rend sage le simple. » (41)

le croyant doit rester fidèle envers le seigneur en ne s’attachant qu’à ce qui est écrit :

« ta parole et la vérité »

tout vrai disciple doit donc reconnaître qu’il existe un critère absolu permettant de savoir si une chose est vrai ou fausses, si elle plaît ou déplaît à Dieu.

Autrefois, on s’appuyer sur ce critère : « la règle de la foi », ou bien « le fondement de la vérité » ; cela signifiait « la mesure permettant de connaître la vérité ».

L’Anciens et le nouveau testament démontrent l’un et l’autre que c’est la parole écrite elle-même qui est le fondement de la vérité.

Personne ne peut dire qu’il a pour maitre le seigneur Jésus-Christ, si en même temps il refuse le règne de la parole du père en lui et par lui.

« Pourquoi m’appelez-vous seigneur seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (42)

il n’existe pas de terrain intermédiaire sur lequel levains faux-semblants d’une piété anti biblique pourrais venir se réfugier.

Le choix est clair et net : si vous aimez Dieu, vous n’aimez que sa parole, et non sa parole additionné de parole humaine.

Si vous dites que vous aimez Dieu, vous ne pouvez pas en même temps mépriser sa parole, car c’est la parole elle-même qui décrit les marques de l’affection spirituelle authentique :

« voici sur qui je porterai mes regards : sur le malheureux qui a l’esprit abattu, qui tremble à ma parole. » (43).

La foi, la parole écrite de Dieu et le salut.

Il y a un lien indissoluble entre la certitude que donnent les écritures, et la foi qui sauve. La foi est un don de Dieu, elle est accordée au travers de la parole de Dieu :

« la parole vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend bien de la parole de Christ. » (44)

Il faut que la foi repose sur un fondement.

Cette base là ne peut-être que la parole de celui qui ne peut mentir. Il faut que le cœur reçoive ces paroles et agisse en conséquence. Le Saint Esprit rend cette parole efficace, quand il parle deux l’âmes par elle

la Bible enseigne que c’est par la foi que le croyant est justifié devant Dieu deux.

« L’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi. » (45)

par quel processus, par quelle puissance l’homme est justifié ? Écriture pose la même question : « par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. » (46)

les croyants ne sont pas livrés à la perplexité : c’est la loi de la foi qui est en même temps l’œuvre de la Grace ; elle exclut toute vantardise, et elle apporte une conviction puissante, absolue. La foi et le canal de cette grâce qui nous conduit à la dépendance, au renoncement à nous-mêmes ; elle ne laisse pas la moindre place au doute devant la certitude absolu émanant de la parole de Dieu.

Par la foi, c’est-à-dire en comptant sur la véracité de Dieu, on entre dans l’authenticité de la vie en Jésus-Christ « avec une allégresse indicible et glorieuse » (47).

Constamment, nous agissons en comptant sur la véracité de la parole d’autrui : nous croyons, par exemple, que telle parole de tels membres de notre famille est vraie, ou qu’une déposition sous serment devant une cour de justice les vraie.

Or l’apôtre Jean raisonne ainsi :

« si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car voici le témoignage de Dieu : c’est qu’il rend témoignage à son fils.

Celui qui croit au fils de Dieu à ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son fils. Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son fils. Celui qui a le fils à la vie ; celui qui n’a pas le fils n’a pas la vie. » (48)

la foi et donc un lien unissant l’âme à Dieu si nous croyons en Christ, il devient nôtre. C’est cette fois là qui nous donne d’être approuvé par Dieu.

Les insensés sont ceux qui sont « sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce que dit les prophètes. » (49)

. Les insensés doutent de la parole écrite de Dieu, ou alors ils mettent quelque chose d’autre sur un pied d’égalité avec la parole écrite, annulant ainsi l’autorité et la puissance qu’elle pourrait avoir pour eux.

L’une et l’autre de ces erreurs font passer à côté de la vie éternelle en Christ.

La chose la plus grave, c’est une église qui exige que le peuple aime ses traditions autant qu’il aime la parole écrite, en affirmant qu’en fait les deux ne font qu’un. Une église qui enseigne cela détruit le fondement même sur lequel la foi repose.

Nous aborderons ce point ultérieurement, dans un article intitulé : « la source de l’autorité dans l’église catholique »

mais pour l’instant nous nous réjouirons, car nous voyons que la parole écrite de Dieu et suffisante, vraie et inébranlable.

« Les écrits sacrés, dit l’apôtre Paul peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi en Jésus-Christ. » (50)

Aucun livre n’a autant de puissance que la Bible.

Aucun autre livre est aussi puissant pour changer les cœurs, les consciences, et les pensées de l’être humain.

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant, elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur. » (51)

la question cruciale est de savoir si vous faites confiance à cette véracité absolue, et si vous faites confiance au seigneur de gloire dont elle parle.

Si c’est le cas, alors nous pouvons dire ensemble avec joie :

« Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures ; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les écritures. Car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour là. » (52).

« Non ma volonté, mais la Tienne ! ».

que-ta-volonte-soit-faiteFaire la volonté de Dieu dans l’église

L’une des plus grandes difficultés de l’expérience humaine face au Créateur est de pouvoir dire :

« Non ma volonté, mais la Tienne ! ».

Le Christ lui-même, en revêtant la condition humaine, a connu cette terrible tension. Dieu merci, il a su résister jusqu’au bout afin d’accomplir toute la volonté de son Père. Le chrétien, lui, ne peut être qu’en chemin pour affronter ces forteresses de résistance à la volonté de Dieu (forteresses conscientes ou non).

Certains, comme dans Le voyage du pèlerin de John Bunyan, empruntent le chemin de la vie chrétienne en refusant de prendre dès le départ la « porte étroite », et finalement, s’entêteront tôt ou tard à préférer leur volonté à celle de Dieu. D’autres, heureusement, par la grâce de Dieu, comprennent qu’il ne suffit pas de dire « Seigneur, Seigneur… ».

Ce combat pour l’accomplissement de la volonté de Dieu est aussi l’un des points primordiaux de la marche de chaque église. En se laissant incorporer et greffer au Christ, le chrétien devient en même temps membre d’un nouveau corps, d’une nouvelle « équipe », d’une nouvelle famille : l’Eglise du Dieu vivant .

Il est très fréquent de lire dans les épîtres que l’une des principales responsabilités de l’enfant de Dieu est de construire l’oeuvre de Dieu dans l’interdépendance de ses frères et soeurs (par exemple Rom 12:4-9 ; Eph 4:14-16 ; 1 Cor 12:12-14) sans négliger sa famille, son travail…

Qu’est-ce que cela signifie, plus concrètement de faire Sa volonté dans l’église ?

Je ne suggérerai que quelques facettes :

1) Développer une dimension personnelle de sa relation avec Dieu en même temps qu’une dimension collective. Avant de formuler la fameuse prière du « Notre père » et donc de pouvoir dire « Notre » (ce qui suppose une dimension collective), Jésus explique qu’il faut apprendre à fermer la porte de sa chambre et vivre quotidiennement ce face-à-face avec Dieu (Mat 6:6).

2) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi comprendre que le premier pas d’une vie dans l’assemblée commence par une participation régulière (Héb 10:25). Il serait plutôt comique d’envisager par exemple une équipe de foot d’assez haut niveau, où chacun viendrait à l’entraînement quand cela lui semble bien. Il serait tragique d’imaginer une armée ayant pour but de défendre un pays où chacun ne s’investirait que lorsque bon lui semble.

Bien-sûr, la participation n’est pas un but en soi, et généralement, la démotivation à la participation est le reflet d’un trouble spirituel (ou relationnel) plus profond (sauf bien-sûr certains empêchements évidents). Pourtant c’est un premier pas important. Qui pourra mesurer le bien que peut apporter un chrétien à son assemblée simplement par sa présence régulière, par sa voix qui se mêle aux cantiques de louange, par ses prières silencieuses et à haute voix, par ses salutations fraternelles, par ses sourires et ses quelques paroles de préoccupation envers tel frère ou soeur… ?

3) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi progresser dans l’amour fraternel et l’esprit de service. Tout le monde est préoccupé, au-delà de ce qu’il imagine, de ses propres intérêts. Aimer son prochain comme soi-même, suppose une préoccupation de soi légitime et normale, mais suppose aussi un certain détachement de soi-même afin de se préoccuper aussi des autres (Phil 2:4). Jésus, en lavant les pieds de ses disciples, a montré que c’est déjà à partir des petites choses que son commandement nouveau doit s’accomplir : s’aimer les uns les autres comme lui nous a aimés (Jean 13 v.13-17 et v.34-35).

Chercher la volonté de Dieu dans les relations fraternelles, c’est chercher aussi ces petites choses par lesquelles nous pouvons servir nos frères et soeurs. Cela peut déjà commencer, quand cela est possible, par aider à l’entretien intérieur ou extérieur, par aider à l’école du dimanche, par proposer « un coup de main » là où il y a des besoins.

L’amour fraternel suppose aussi de grandir dans un accueil mutuel, en apprenant, comme il est écrit en Ezéchiel 34, à ne pas « heurter avec le côté et avec l’épaule, et frapper de vos cornes les brebis faibles » (v. 21), mais à nous accueillir « comme Christ nous a accueillis »(Rom 15:7). Cet accueil devrait être encore plus important pour les visiteurs et ceux qui recherchent Dieu.

Cet accueil peut aussi se concrétiser par l’hospitalité.

4) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi contribuer à ce que notre assemblée accomplisse sa mission de « sel de la terre et de lumière du monde ». Cela passe déjà par un investissement dans la prière pour les quelques rencontres d’évangélisation ; puis en réalisant notre responsabilité à chacun d’être des témoins et d’oeuvrer pour que ceux que le Seigneur appelle puisse rejoindre Son Eglise.

5) Faire la volonté de Dieu dans l’église c’est aussi s’ouvrir davantage à la dimension miraculeuse de la vie chrétienne. Le Seigneur a laissé des promesses les plus inouïes concernant l’exaucement des prières (par exemple Mat 18:19 ; Jean 14:12-14 ; 15:7). Ne doutons pas par incrédulité de ces promesses, mais apprenons à oser demander, tout en restant, bien-sûr, dans une pleine soumission à Sa volonté. Cela peut aussi se concrétiser par une mise en pratique plus fréquente de Jac 5:14-16, où un frère, une soeur malade ou en proie à des difficultés spirituelles, psychologiques, familiales, matérielles assez importantes, fait appel aux anciens pour une onction d’huile ou une imposition des mains.

Le Seigneur a promis qu’Il conduirait Ses brebis, qu’Il leur ferait connaître Sa voix, et que Ses brebis le suivraient. Que pour chacun de nous Sa voix puisse transpercer les résistances de nos âmes afin que nous ne disions pas seulement : « Seigneur, Seigneur ! » mais que nous fassions la volonté de notre Père qui est dans les cieux.

Amen

Le sermon sur la montagne

sermon12.jpgLa foule de gens désirant suivre Jésus allant grandissant, Jésus va enseigner à ceux qui veulent le suivre quelles sont les traits de caractère que l’on doit reconnaître chez un disciple, et quelle doit être sa conduite devant Dieu et les hommes. Ce sermon, Jésus le prêcha à ses disciples, et bien entendu, chaque chrétien né de nouveau est concerné par ce message. Il est important de comprendre pour qui ce sermon a été prononcé car bien que son contenu soit très connu, il fut très souvent mal compris. Certains ont cru comprendre que ce sermon sur la montagne était un principe de vie que tout homme doit être naturellement capable de vivre et de suivre et qu’en définitive seul ce passage était réellement important. L’idée était d’appliquer le sermon sur la montagne pour enrayer des fléaux tels que la pauvreté, les bidonvilles, la malnutrition, le manque d’éducation, l’alcoolisme, le crime ou encore la guerre. Les grandes vérités bibliques telles que le péché, le salut, l’enfer et le paradis et le futur règne de Christ étaient oubliées. Cet évangile que l’on appelle l’évangile social ignore le tout début du sermon sur la montagne, les béatitudes qui doivent être une esquisse du caractère chrétien après que la personne soit passée par la repentance et la nouvelle naissance. N’oublions pas que Jésus n’est pas venu pour transformer ce monde mais pour changer les cœurs.

Le sermon sur la montagne a aussi été vu comme une continuité de la loi de Moïse. Il faudrait alors obéir non seulement à la loi de Moïse mais aussi à la loi donnée par Christ dans ce sermon. Or ce sermon n’est pas une loi à observer mais un appel à une vie qui s’attache plus à l’esprit de la loi qu’à la loi elle-même. Le sermon sur la montagne, comme nous le verrons, reprend certains passages de la loi mais leur donne une dimension nouvelle. Dieu ne s’intéresse pas à une observation froide et pointilleuse de la loi, Il réclame notre cœur et désire que nous connaissions Celui qui avait donné cette loi.

Une autre mauvaise compréhension du Sermon sur la montagne est qu’il s’agit d’un Royaume que Jésus désirait instaurer lors de sa première venue, mais qu’en raison de son rejet par son peuple, Jésus dut suspendre son projet et, au lieu d’instaurer son royaume, il dut passer par la mort de la croix. A la place du Royaume c’est l’Église qui vint sur le devant de la scène et cela durera jusqu’à un certain moment où Jésus reviendra et instaurera finalement son royaume. Pour ceux qui adoptent ce point de vue, le sermon sur la montagne ne concerne pas les chrétiens, il fut adressé à des Juifs et il sera de nouveau d’actualité lorsque Jésus reviendra régner à Jérusalem. Pourtant, à des pharisiens qui lui demandaient quand viendrait ce royaume (Luc 17:20-22), Jésus leur répond qu’Il est déjà venu et qu’il est parmi eux. Tout dans ce sermon est d’ailleurs repris dans le reste du Nouveau Testament. Car dans chaque cœur où Jésus règne, le royaume de Dieu est déjà là. Et si Matthieu donne une grande place au sermon sur la montagne, et ce au début du ministère de Jésus, c’est parce que les Juifs avaient une mauvaise conception du Royaume de Dieu pour lequel ils n’avaient qu’une conception matérielle afin d’en renforcer l’aspect spirituel. Ce sermon est écrit pour tous ceux qui désirent vivre une vie qui plaît à Dieu, car il nous enseigne à vivre une foi vivante qui, si nous la vivons véritablement, ne manquera pas d’interpeller les non croyants qui seront attirés par Celui qui nous inspire et qui nous rend capable de vivre une vie et une foi aussi consistante. Matthieu veut que nous saisissions que ce n’est pas parce que nous « vivons le sermon sur la montagne que nous sommes des disciples » mais que « c’est parce que nous sommes des disciples du Christ que nous voulons mettre en pratique ce que Christ enseigne dans ce sermon ».

En vérité, ce sermon est pour toute personne qui veut vraiment suivre Jésus, et faire ce que Dieu demande. Il ne l’est pas pour le non-chrétien car il faut être né de nouveau pour pouvoir le vivre. Or, Jésus est mort pour nous rendre capables de vivre ces enseignements (Tite 2:11-14). C’est en étudiant ce sermon que nous pouvons le mieux prendre conscience de notre totale incapacité à vivre comme Jésus nous le demande, car nous nous rendrons vite compte que nous sommes naturellement tout à fait à l’opposé du caractère qui devrait être la marque du chrétien décrit dans les béatitudes ; il nous faut pour cela un cœur nouveau que ne nous pouvons recevoir que par la nouvelle naissance et le Saint-Esprit. Mais, à celui qui se repent et qui veut vivre pour plaire à Dieu, Jésus prononce une bénédiction destinée à celui qui lit et met en pratique ce qu’Il enseigne ici.

L’une des erreurs que nous pouvons commettre en lisant ce sermon (comme pour toute la bible d’ailleurs) est d’isoler un verset ou un passage et lui donner une importance au dessus du reste du texte. C’est ce que nous voyons et entendons souvent lorsque des versets comme celui-ci : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre » est repris par les gens du monde, qui croient obéir à Jésus en ignorant non seulement la raison pour laquelle Jésus a dit cela mais aussi en ignorant le reste de ses enseignements. Nous ne pouvons choisir que les versets auxquels nous voulons obéir. Nous ne pouvons mettre en pratique une partie, tel le verset qui vient d’être cité, et en ignorer d’autres tels que « Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense ». Le sermon doit être pris et mis en pratique dans son ensemble.

Venons-en maintenant au contenu de ce sermon.
Le chapitre 5 nous décrit ce que doit être un disciple de Jésus avant de nous dire ce qu’il fait ou ne fait pas. Ici, c’est le caractère du chrétien qui nous est dépeint. Il ne s’agit pas de prédispositions naturelles mais de ce que l’œuvre du Saint-Esprit doit produire dans le cœur du chrétien et que nous devrions pouvoir reconnaître. Le sermon sur la montagne n’est pas une nouvelle loi à laquelle nous devons obéir, ni les béatitudes une sorte de nouveaux commandements destinés à être observés en plus ou à la place des 10 commandements.
Le chapitre 6 nous parle de l’attitude du chrétien devant Dieu, et de sa vie spirituelle. Nous y verrons comment vit le chrétien dans l’obéissance et la dépendance à son Seigneur.
Le chapitre 7 nous dépeint le chrétien comme un homme craignant Dieu, il sait qu’un jour il devra rendre compte à son Seigneur devant le tribunal de Christ (2 Corinthiens 5:10). Le chrétien sait qu’il n’est pas sous la loi mais il doit obéissance à ce que la bible enseigne, il ne s’intéresse pas seulement à ce que la loi lui commande mais cherche à comprendre la pensée de Dieu (ceci dit, il y aura dans la bible certaines choses que nous ne comprendrons pas mais auxquelles nous devrons obéir tout de même). Le chrétien, à la grande différence des non-chrétiens, sait qu’il se trouve en présence de Dieu, il n’est pas libre d’agir à sa guise mais cherche à plaire à son Sauveur. Il ne s’inquiète pas non plus pour ses besoins car il sait que Dieu le connaît et qu’il peut se fier à Lui pour subvenir à ses véritables besoins. Il a d’autres préoccupations, telles que rechercher la volonté de Dieu dans sa vie et le maintien de sa relation avec son Sauveur. Il sait que Dieu ne l’appelle pas à sortir de ce monde mais à vivre dans ce monde pour Le représenter devant ses semblables. Contrairement à l’idée courante, le chrétien n’est pas un homme qui a peur de Dieu, il connaît son Dieu, Ses exigences, et surtout Sa magnificence. Pour cette raison il craint son Dieu et son Seigneur plus que les hommes et la mort.

N’oublions pas que c’est notre Seigneur Jésus qui nous enseigne dans ce sermon sur la montagne, Il s’attend à ce que nous vivions ce que nous lisons et que nous l’enseignons (Matthieu 28:19-20). Jésus n’attend pas autre chose de nous que nous mettions tout ce qu’Il nous a dit en pratique. Encourageons nous donc mutuellement aussi dans ce sens là !Le sermon

Que dit la Bible sur le diable, sur satan ?

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Quand nous discutons avec des personnes, Dieu serait responsable des guerres, des famines, des accidents ; le SIDA, le chômage,  ce serait la faute de Dieu. Et si c’était Satan, le diable, ou l’être humain ? Ou les deux ?

Mais quand nous discutons avec des chrétiens, quelques fois le diable devient le responsable des épreuves, des péchés, des oppositions. « C’est la faute à Satan ! » affirme-t-on ; est-ce la réalité ? Ou est-ce trop facile comme conclusion ? Alors, essayons de creuser un peu ce qu’en dit la Bible. Que dit-elle sur le diable ?

Dans la pensée de beaucoup, le diable est le dieu du mal, l’opposé de Dieu l’Eternel. S’il est dieu, alors ses capacités sont infinies ; mais voit-il tout ? Sait-il tout ? Peut-il tout ? Est-il partout en même temps ? Et puis, quelle est la victoire de Jésus-Christ sur lui à la croix ? Jusqu’où peut aller l’action du diable sur ceux qui appartiennent à Dieu ?

Ceux qui ont été sous l’influence terrible du diable et qui se sont convertis à Jésus-Christ témoignent de la réalité de son existence. Ils en sont convaincus ! Mais beaucoup de personnes – y compris des chrétiens – pensent qu’il est une idée, une influence plus qu’une réalité : ce serait « le mal » (et non « le malin »). Baudelaire disait :

« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ».

1) Qui est le diable ?

A travers ses noms, nous voyons son œuvre et son action.

. Dans l’Ancien Testament, il en est peu parlé ; clairement dans 4 passages (Genèse 3 où il entraîne les premiers êtres humains dans le péché ; 1 Chroniques 21 où il tente David dans son orgueil ; Job 1-2 où il envoie multiples épreuves pour faire tomber Job ; Zacharie 3 où Zacharie a la vision où Satan accuse le souverain sacrificateur Josué).

On peut penser que, dans le passage d’Esaïe 14v3-23, au-delà du roi de Tyr dont il est directement question, il pourrait être fait mention de l’orgueil de cet ange qui voulait prendre la place de Dieu et qui a été détrôné ; ou encore dans Ez 28v11-19 où, encore là, il est parlé du roi de Tyr qui était « en Eden, le jardin de Dieu » et qui s’est opposé à Dieu ; mais la plupart des commentateurs y voient seulement l’orgueil du roi de Tyr qui, comme Adam, s’est opposé à Dieu.

Dans le Nouveau Testament, il y a plus de détails sur le diable et son action. Il est présenté comme un être bien réel et non une influence seulement (le mal). Il a une volonté, une connaissance ; il accomplit des actes et manifeste une grande autorité.

Son origine demeure un mystère ; la Bible parle plus de son action, mais même là, il y a bien des zones d’ombre. Mais n’est-ce pas là l’essence même de celui qui est ténèbres et qui est présenté en opposition à Jésus qui est la lumière ?

Ses noms révèlent qui il est :

Satan : cela signifie « l’Adversaire » ; il est l’adversaire de Dieu et des hommes ; sa nature fait donc qu’il s’oppose. Il accuse (Job ; les chrétiens, il est appelé « l’accusateur de nos frères, celui qui les accuse devant notre Dieu jour et nuit », Apocalypse 12v10).

le diable, ou « le diviseur » : il est le semeur de zizanie, et cela entre Dieu et les hommes, entre les peuples, entre les races, au niveau de la famille, entre les membres d’une Eglise,…

le dragon (Apocalypse 12v3 ; ou le monstre marin) ; le serpent personnifie Satan, comme le pharaon est appelé « le serpent » (ou « le crocodile »). Ce qui le caractérise, c’est la séduction, la fausseté et la ruse.

il est appelé aussi Belzébul ; dans une autre langue du Moyen Orient, ce mot est traduit par « le dieu du fumier ».

Bélial : ce nom se traduit par « indignité, perversité » ; cela parle de sa nature qui ne peut que provoquer le mal.

le Malin : cela décrit son caractère et son œuvre : il est méchant, cruel, tyrannique. Il est aussi comme « un lion rugissant » qui cherche à dévorer (1 Pierre 5v8). Son but est de faire le mal ; sa ruse consiste à faire miroiter le bien pour en fin de compte détruire : Satan guérit-il ? Oui, mais pour attaquer ensuite sur un autre plan : il guérit en particulier de brûlures, d’un zona ou d’autres maladies mais pour ensuite détruire sur le plan nerveux.

C’est pour cela que Jésus l’appelle « le père du mensonge » (Jean 8v44) ; « il n’y a pas de vérité en lui », affirme Jésus. Il copie Dieu l’Eternel, il le singe : il se déguise en ange de lumière (2 Corinthiens 11v14). Il laisse croire les gens que Dieu existe (lui-même est le plus grand des croyants parce qu’il est persuadé que Dieu existe !) mais il subtilise la croix comme seul moyen de salut par d’autres moyens de salut : c’est l’homme et non Jésus-Christ qui se sauve par ses propres œuvres. C’est pour cela que derrière toutes les religions (même certaines dénominations chrétiennes) qui prônent le salut par les œuvres se cache au départ le Malin.

le tentateur : son but est d’inciter les êtres humains à désobéir à Dieu ; c’est ce qu’il a essayé de faire, très subtilement, envers Jésus : s’il avait réussi, l’œuvre à la croix devenait caduque parce que Jésus aurait dû être condamné pour ses propres fautes.

le dieu de ce monde : c’est lui qui a la main mise (jusqu’à un certain point) sur la société, sur la nature, sur les évènements. Il règne sur les gouvernements pour provoquer le chaos. Il est celui « qui égare le monde entier » (Apocalypse 12v9).

le chef des puissances spirituelles mauvaises (Ephésiens 2v2) : il est le premier d’une armée d’anges qui l’ont suivi dans sa rébellion contre Dieu. Ces puissances sont les démons.

 

Tous ces noms définissent la nature et donc l’œuvre de celui qui s’oppose à Dieu et qui fait tout pour éloigner les hommes de Dieu et les êtres humains entre eux.

2) Satan est-il semblable à Dieu ?

. Quelles sont les capacités qu’il possède ? Sait-il tout ? entend-il tout ? Lit-il nos pensées ?

Dans l’histoire de Job, il doit venir sur la terre pour savoir plus sur Job et puis y revenir pour avoir plus amples renseignements (Job 1 et 2). Il ne semble pas du tout avoir la connaissance que seul Dieu possède ; sa connaissance est limitée.

Quand il met au cœur de Judas de trahir Jésus, il ne se rend pas compte qu’il signe sa propre condamnation en faisant mourir Jésus. Même s’il peut prédire d’une certaine manière l’avenir par les médiums, les voyantes, il y a beaucoup de supercherie et leurs prophéties s’avèrent souvent fausses.

 

. Est-il partout présent ? Non ! Il est présenté « comme un lion qui rode ici et là » (1 Pierre 5v8). Même envers Jésus, après la tentation dans le désert, « il s’éloigna de Jésus jusqu’à un moment favorable » (Luc 4v13).

Nous n’avons pas à craindre qu’il soit constamment derrière nous. La plupart du temps, il sait qu’il peut compter sur nos faiblesses : nous nous perdons nous-mêmes et nous faisons notre propre malheur (ou celui des autres) sans qu’il ait besoin de nous influencer…

 

. Est-il tout-puissant ? Il peut provoquer des maladies, il gouverne sur la terre, il influe sur les éléments naturels, mais il ne peut aller au-delà de ce que Dieu lui permet (par exemple sur la personne de Job, sur sa santé, sur sa famille, sur ses biens) ; cela nous laisse avec des questions sans réponse par rapport au fait qu’il nous semble que Dieu pourrait intervenir avant ces malheurs, mais en tout cas la puissance du diable n’est pas celle de Dieu qui est le seul tout-puissant.

 

Le diable ne peut donc pas être mis sur le même plan que Dieu ; il est limité dans tous les domaines.

3) L’œuvre de Jésus-Christ face au diable

. Dès la Genèse (3v15), Dieu avait annoncé que la descendance de la femme écraserait Satan, même si celui-ci lui provoquerait de grandes souffrances. Jésus annonce, en parlant de sa mort, que cela se réalisera à la croix : « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant, le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12v31).

« Dieu vous a donné la vie avec le Christ. Il nous a pardonné toutes nos fautes. Car il a annulé l’acte qui établissait nos manquements à l’égard des commandements. Oui, il l’a effacé, le clouant sur la croix. Là, il a désarmé toute Autorité, tout Pouvoir, les donnant publiquement en spectacle quand il les a traînés dans son cortège triomphal après sa victoire à la croix » (Colossiens 2v13-15).

En parlant des chrétiens persécutés, il est dit (Apocalypse 12v11) : « Ils ont vaincu l’Accusateur de nos frères grâce au sang de l’Agneau et grâce au témoignage qu’ils ont rendu pour lui ».

 

Ala croix , le diable a été enchainé, mais sa chaine est longue ; il se sait perdu, mais il agit encore. Et nous attendons la victoire qui sera manifestée pleinement lorsque Christ reviendra. Jésus a définitivement vaincu le diable à la croix ; et dans le sillage de cette victoire, nous pouvons connaître cette victoire, non à cause de nos forces mais à cause de l’œuvre du Christ, mort pour nous.

Pour pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable, « puisez votre force dans le Seigneur et dans sa grande puissance » en revêtant l’armure de Dieu (Ep 6v10-18).

 

Depuis la genèse jusqu’à l’Apocalypse, tout fait référence à la croix : elle est l’évènement unique, central qui marque la défaite irrémédiable de Satan et la victoire de Jésus-Christ et de ceux qui lui font confiance. Là, ils sont délivrés de leurs péchés, de la condamnation de Dieu à cause de leur désobéissance et de leur appartenance à Satan ; de fils du diable, ils sont devenus fils de Dieu.

 

. Quelle action le diable peut-il avoir sur ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ? Je crois que le chrétien peut être influencé par le diable : par certaines pratiques d’occultisme, de spiritisme mais aussi en demeurant délibérément dans un état de péché grave.

L’apôtre Paul parle d’un chrétien de l’Eglise de Corinthe qui vivait avec la deuxième femme de son père : « Qu’un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu’il soit sauvé  au jour du Seigneur » (1 Corinthiens 5v5) : Satan aura libre cours d’agir sur lui, même s’il est affirmé ici qu’il sera sauvé malgré tout. Si nous appartenons à Dieu, nous sommes « son temple » (1 Corinthiens 6v19).

Nous ne pouvons pas être « dans la main de Dieu » (Jean 10v28) et dans celle du diable ; mais par notre comportement, nous pouvons subir son influence avec des conséquences dramatiques.

Malgré le sentiment de certains chrétiens, il ne me semble pas biblique d’affirmer qu’un chrétien peut être possédé d’un démon ; influencé, certainement, mais pas possédé.

 

Face à cette réalité, que faire ? Pour résister aux attaques du diable et le faire fuir, il n’y a qu’une solution : « Soumettez-vous à Dieu » (Jacques 4v7) ; et : « Puisez votre force dans le Seigneur », en revêtant ses armes (Ephésiens 6v10).

« Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? (…) Qui condamnera les élus de Dieu ? Le Christ est mort, bien plus : il est ressuscité ! Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous. Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour du Christ ? (…) Oui, j’en ai l’absolue certitude : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8v31-39).

« Tandis que des millions de personnes tremblent devant les mauvais esprits, nous pouvons nous confier sans crainte au Sauveur qui les a vaincus à la croix et qui est tout disposé à nous protéger ».

Aussi longtemps que je me confie en Jésus-Christ, je n’ai aucune raison d’avoir peur ».

 

Merci Seigneur pour ta victoire et ta protection !

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